Commentaires de livres faits par Velandra
Extraits de livres par Velandra
Commentaires de livres appréciés par Velandra
Extraits de livres appréciés par Velandra
Un premier tome dont l’univers a beaucoup de potentiel mais dont certaines relations sont un peu incertaines. Des personnages vraiment attirants et intéressants et un concept accrocheur, du moins à mes yeux. Un tome 2 attendu tout de même afin de voir comment les choses vont évoluer.
L'univers est intéressant, il y a un vrai potentiel mais à trop décrire et à vouloir absolument tout mettre dans ce premier tome, nous lecteurs en ressortons perdu. Le texte est lourd car il y a beaucoup d'informations, peu de dialogues et ils sonnent parfois un peu protocolaires ou à l'inverse, sans comprendre pourquoi, l'héroïne perd un peu de sa crédibilité... en voulant se cacher, elle attire bien des regards.
C'est aussi un des points qui m'a le moins plu, je n'aime pas les triangles amoureux et avec ces 3 mecs qui lui tournent autour, on en vient surtout à admirer ces grands et beaux chevelus (oui ils ont tous les cheveux longs... bon quand il ne sont pas bleus ou rouges). Je ne saurais pas dire si ce sera dans l'intention de l'autrice de jouer la dessus mais je regrette le soin mis sur les personnages masculins plutôt que sur les féminins.
Il y a donc beaucoup de longueurs, une coupe aurait été nécessaire au niveau travail éditorial et peut-être étalé sur deux tomes. Beaucoup de texte en italique : entre les titres de chapitres, les extraits de textes, les termes dans l'histoire même... cela casse le rythme alors qu'on souffre déjà du trop plein de descriptions ou de pensées d'Aurore.
C'est dommage car l'univers est sympa, et toute l'action arrive à la fin en distribuant les cartes en fin de partie.
Après je n'ai peut être pas la bonne définition du feel-good, mais je m'attendais à quelque chose de plutôt drôle, à avoir le sourire tout le long de ma lecture et ça n'a pas été le cas, même si c'est un livre optimiste avec de beaux messages.
On suit donc Elliot qui a vécu un passage très difficile de sa vie et montre tout les symptômes d'une dépression. Entre crise d'angoisse et achats compulsifs, il se renferme sur lui même et sa maison croule sous les livres.
C'est là que lui viens sont idée d'une bibliothèque de rue pour désencombré ses étagères trop pleines et faire quelque chose qu'il juge utile pour la société.
Grâce à cette bibliothèque il va faire de nouvelles rencontres, se sentir utile et se lier d'amitié avec l'un de ses voisins Simon, qui lui ne peut plus travailler après avoir pris une balle dans le genoux pendant l'exercice de ses fonctions. Ce dernier est beau et optimiste, mais souffre beaucoup de garder le secret sur sont homosexualité.
L'attirance entre les deux hommes est immédiate et l'amitié se transforme vite en romance.
Les deux hommes vont apprendrent l'un de l'autre et faire face aux difficultés, se soutenir et guérir ensembles de leurs blessures même si chacun devra se remettre en question pour permettre à leur histoire d'avoir un avenir.
Le rythme de l'histoire est tranquille et convient plutôt bien à cette histoire qui cache de belles leçons de vie, une jolie romance et une fin guimauve à souhait.
Dans le bar où il travaille pour payer ses études, il tombe nez à nez devant le magnifique homme qui avait failli le renverser en voiture le matin même, alors qu’il était en retard. Vayen Montargus, avocat plutôt richissime, patron de son propre cabinet ayant pignon sur rue, lui demande son numéro de téléphone et l’attend devant le café, à la fin de son service.
Celui-ci l’emmène alors boire un verre dans un bar gay BDSM et lui propose aussitôt de signer un contrat avec lui, les liant en tant que dominant et soumis. Karl n’a plus qu’à lui ramener le contrat, en cochant bien les cases correspondant aux pratiques qu’il refuse absolument. Deux jours après, il renvoie le fameux contrat et Vayen passe le chercher le soir, à la sortie de son boulot pour l’emmener goûter à son premier échantillon.
A partir de ce moment là, nous allons suivre l’initiation de Karl au monde du BDSM de façon plutôt rapide. Ok, partons du principe que Vayen grâce à son super sens de dominant de la mort qui tue arrive à détecter un potentiel chez Karl, partons du principe que Karl est super curieux et ouvert (si j’ose dire) à de nouvelles expériences… mais après leur première scène, j’ai eu l’impression de lire une longue (très longue) liste des pratiques à effectuer pour être un bon petit soumis dans le monde merveilleux du BDSM, dans un temps limité. Tout ça mené par un dominant qui ne maitrise pas son rôle, jaloux, impulsif, demandant en pleine session à son soumis s’il va bien, ce qui ne correspond pas vraiment selon moi à une relation D/s, le mot de sécurité n’étant pas fait pour les chiens (ou pour les puppys…). Quand à Karl, immature, il passe son temps à couiner et à buffler ( ???) et passe en début de roman à un jeune puceau de 26 ans à un jeune homme multipliant les sessions, en public ou en trios, en l’espace de quelques semaines (jours ?). Et on parle de la meilleure amie/presque sœur qui balance (on se demande bien pourquoi et maintenant) sur un évènement survenu dix ans plus tôt ?
Sur la forme, le roman mérite une bonne relecture, tant sur l’orthographe (on boit du rhum et on a attrape un rhume) que sur la cohérence (la position offre mes fesses à lui, une croix de St André identifiée lors de la première visite au club alors que Vayen doit lui expliquer ce que c’est lors de leur session suivante,…).
Bref, ce n’est pas le thème qui m’a hérissée, j’ai déjà lu pas mal de romans sur le sujet, certains même très bien écrits, mais c’est le cumul des incohérences dans la relation D/s qui vient se rajouter aux coquilles. Donc, ça n’a vraiment pas marché pour moi. Je remercie toutefois l’auteur pour ce Service Presse qui ne doit vraiment pas être à la hauteur de ses attentes.
Une belle leçon de vie que ce roman...
Un soir en se promenant ils sauvent une fille qui s’avère être une panthère garou. Le bêta de la meute, pour les remercier les amènent voir l'Alpha à une fête. En se rencontrant Jin et Logan (l'Alpha) se rendent comptent qu'ils sont compagnons... etc.... [/spoiler]
A part les noms et les petites (je dis bien petites) différence de scénario, c'est exactement la même chose pour le clan des hauts lacs: [spoiler]on suit l'histoire de Danael - seul Aura mâle existant- en fuite avec son frère Noah, après avoir été laisser pour mort par son clan (des jaguars garou) et étant perçu comme une abomination par son père. Un soir en se promenant ils sauvent trois jeunes qui s’avèrent être des jaguars garou. Le bêta de la meute, pour les remercier les amènent voir l'Alpha à une fête. En se rencontrant Danael et Kylian (l'Alpha) se rendent comptent qu'ils sont compagnons... etc....
Cette proximité des deux histoires m'a perturbé tout au long de la lecture!!!!
Ne vous laissez pas rebuter car le style d’écriture à « l’ancienne » du roman. C’est un peu déconcertant au début, mais on s’y fait très vite.
Le point fort de ce livre, ce sont nos personnages, et pas seulement nos deux héros.
Certes Augustin et André sont ultra-attachants, ils ne sont pas très mâlins, mais leur manière de voir le monde ou d’interpréter certaines choses est ultra rafraîchissante. Et leur engagement l’un à l’autre « dépourvu d’amour » est vraiment sincère.
Mais leur entourage n’est pas vraiment en reste, surtout les parents déjantés d’André à qui il manque une case. Heureusement qu’ils ont leur voisin à la patience d’ange et un banquier étonnamment de bon conseil.
En bref, une histoire qui change en bien.
Le titre me pose déjà problème car le tournoi est expédié et pas développer. (Alors, oui c'est la maison d'édition qui choisit généralement mais je fais ce que je veux). Bref c'est un peu mensongé, surtout quand comme moi on ne lis pas les résumés.
Avis première moitié :
Déjà je ne suis pas fan de la façon d'écrire de l'autrice. Ça va trop vite, on prends pas le temps de détailler. On va trop droit au but.(Mais c'est juste au début)
C'est cliché, déjà vu, banal... Ce qui rend le tout très prévisible. Sérieux c'est une adaptation de la belle et la bête sans en avoir le nom (et sans être à la hauteur, j'adore cette histoire donc je suis très exigeante) !
Le pire du pire se sont les personnages. Déjà ils sont pareils : inconstants, énervants, colériques, arrogants, irréfléchies, violents, stéréotypés, xénophobe ... C'est impossible de s'attacher à eux. On dirait un livre qui parle d'un concours de qui pisse le plus loin. Ils essayent pas de se comprendre. Leur seul talent c'est militaire, ça va pas loin.
Il y a des phrases qui me semble bizarre :
"Mère disait souvent qu'une femme cherchait à se protéger et qu'elle désirait un homme capable de la défendre. Elthan était inévitablement celui qui saurait me protéger de ceux désirant me nuire... Était - ce pour cela que je ne parvenais pas à lui en vouloir complètement ? Parce qu'il était capable de me faire sentir comme une femme et non pas comme une guerrière aguerrie ?"
Trois choses ressortent pour moi dans cette citation :
1) les hommes revoient qu'à la puissance (ce qui est représentatif du livre).
2) Les femmes ne sont que les stéréotypes féminin (soit belle, aime un homme, fait des enfants...)
3) tu ne peux pas être femme et guerrière à la fois (je suis la seule à voir le paradoxe).
Il y a plein de petits éléments comme ça qui me dérange. Il y a aussi un paragraphe sur la supériorité Elthan, sa supériorité sur des chiens.
J'ai impression que comme je ne suis pas rentrée dedans je vois tous les défauts partout.
Deuxième moitié (spoile potentiel) :
Beaucoup mieux, les personnages ne se focalisent plus sur leur guéguerre car ils ont un ennemi commun. On voit enfin quelque chose se construire entre les personnages. On passe de menace de mort à petits piques taquine ce qui les rends moins antipathiques. Cependant le passage haine/amour se fait trop brutalement.
Un élément me pose problème : les robes. Je pense que tout le monde est d'accord c'est un symbole de la féminité. Ce qui me dérange c'est que quand héroïne commence à en porter, c'est quand elle tombe amoureuse. J'en tire plusieurs conclusion :
1) Avant elle n'était pas féminine est franchement c'est pas bien.
2) Être en couple te fait rentrer dans le moule de la société (ce qui est une vérité en soit mais c'est pas normal pour moi)
3) J'ai du mal avec cette conception de amour qui te fait rentrer dans le rend. Tu deviens apaiser : et sa passe par la femme qui reprend d'une certaine manière son rôle de femme. (Effectivement elle reste guerrière mais quand même on la rapproche de la norme de la femme docile).
Je n'accuse nullement l'autrice de faire passer ce message (c'est inconscient, c'est la doxa). Je suis quasiment sur que je suis une des seules, voir la seule à avoir vu les choses de cette manière (désolé, je me passionne pour l'analyse des romances sous un point de vue féministe...).
Mais malgré les nombreux défauts, j'ai fini par rentrer dans l'histoire. Ça a mis énormément de temps 70 % du livre. Mais j'ai pu passer outre certains éléments qui d'ordinaire m'énerve (pas véritablement un défaut mais juste un élément souvent utilisé dans les romances pour retourner la situation : Le quiproquos). Je pense que si on rentre dedans le livre est agréable mais moi j'ai eu beaucoup de mal.
Pour conclure je dirais qu'il y a du potentiel pour la suite (rien que dans ce livre on voit une progression), comme je l'ai dit au début c'est des erreurs de premier livre. Donc j'ai bonne espoir pour le tome deux.
Et cette fin qui laisse présager une suite est superbe.
L’ambiance transparaît dans chacun des mots, dans chacune des descriptions. On se retrouve plongé dans l’ambiance du Japon de l’époque, que ce soit par les noms ou le phrasé des personnages. Cela peut paraître déroutant au premier abord, mais j’ai vraiment apprécié ce style. Ça change de ce qu’on a l’habitude de lire ces derniers temps. J’ai eu l’impression d’être dans un de ces romans d’auteurs asiatiques (comme Shan Sa), c’est un véritable dépaysement.
L’intrigue ne semble pas révolutionnaire, mais c’est la façon dont l’histoire est racontée, les détails présentés, qui donne un rythme et une musique à l’histoire. On sent l’âme d’artiste de l’auteur, et chaque scène ressemble à un tableau peint avec des mots. Le tout devient vivant avec une telle facilité qu’on n’a aucun mal à imaginer chaque scène.
La suite de ma chronique : http://sousmaplume13.canalblog.com/archives/2018/11/25/36893052.html
Un livre qui m’a fait sourir plus d’une fois et qui a su rendre sexy cette romance totalement déjanté !
Je suis fan !
Merci à tous ceux et celles qui prennent le temps de laisser un commentaire. Qu'ils soient positifs ou négatifs, tant qu'ils restent dans le respect et constructifs, ils permettent aux débutants comme moi, de voir ce qu'il faut améliorer et d'avancer. Je prends en compte vos avis pour la suite de l'aventure tout en restant moi-même, malgré tout. Bises à tous, Lora Ly
Nous retrouvons Lucien, quelque temps après l’agression qu’à subit Matthew … Il a déménagé et fier de sa détermination, s’apprête à vivre une nouvelle vie, mais c’est sans compter sur la présence d’Andrew, de Matthew ou encore de ses deux fidèles amis qui ne lui laisseront pas un instant de répit …
Sous la forme d’un voyage organisé par ces amis, Lucien va vivre une nouvelle aventure… Un nouveau lieu, de nouvelles rencontres… Un tout, qui va lui ouvrir les portes d’un avenir auquel il n’aurait jamais espéré …
Simple et fluide, la plume de l’auteur nous happe dans son récit et nous envoûte au fil des mots … Je me suis de suite sentie capturée et happée par ces nouveaux rebondissements ! Au fil des pages l’auteur parsème l’histoire de Lucien et de tous ces acolytes, de nouveaux événements, de nouvelles péripéties, qui mettent nos nerfs à rudes épreuves, qui nous tiennent en haleine, qui nous font douter, nous interroger … Toutes ces choses qui font que jusqu'à la fin, nous nous demandons si Lucien aura enfin le Happy-end qu’on lui souhaite ! (Enfin celui que moi lectrice je lui souhaite depuis le tout début …. Vous voyez où je veux en venir non ? :p )
Au cours de ce nouveau récit, nous découvrons au fil des pages un Lucien qui a grandi, qui est d’une certaine manière plus sur de lui … Nous sentons encore ses doutes, sa peur parfois de s’affirmer, son attirance (malgré lui) pour Matthew, et l’amour qu’il éprouve encore pour Andy ! Il est toujours le jeune homme plein de bonté, de gentillesse et d’abnégation que nous avons rencontré lors du tome 1, mais malgré cela, il a pris en assurance et nous allons découvrir un jeune homme qui sait ce qu’il veut, malgré ses failles ….
Lucien ne serait pas lui sans Ruby-lou et Nick, ses deux amis de toujours, qui sont là et veillent sur lui du mieux qu’ils peuvent et qui eux aussi vont vivre pas mal de péripéties…
Et surtout Lucien ne serait pas lui sans une touche d’Andy … Un Andy qui m’a touchée dès le premier volet et qui est et restera mon chouchou (et oui malgré son comportement envers Lucien aux yeux du monde, j’ai été émue et touchée par la personne qu'il est au fond de lui ! juste un jeune homme qui aime et qui a peur tout simplement) ! Dans ce nouveau volet nous allons découvrir ses failles, sa douleur, ses regrets, son rejet de lui-même … Et si Lucien refuse d’ouvrir les yeux, à travers les mots et le comportement d’Andy, nous ressentirons tout l’amour qu’Andrew porte à ce dernier …. De ce fait, c’est assez triste et douloureux quand ils s’éloignent l’un de l’autre. Et oui, malheureusement Lucien a pris une décision …
Et puis pour jouer avec nos sentiments et nos nerfs, l’auteur remet Matthew dans les jambes de Lucien !!! Grrr c’est sadique !!!! Comme j’ai eu envie de lui mettre des baffes, comme j’ai eu envie de l’évincer, de lui hurler de laisser Lucien tranquille !!! Mais Lucien est tellement gentil qu’il fait preuve de beaucoup plus de diplomatie que moi :) … De ce fait, nous doutons encore plus des choix de Lucien et de ce qu’il adviendra de lui au final.
Et puis dans ce dernier volet, Lucien lèvera enfin un voile sur sa vie, son passé … Une rencontre, qui lui permettra de faire le vide en lui, de se recentrer sur l’essentiel... Une rencontre qui déterminera son futur …
Je ne vais pas en dire plus et vous laissez le plaisir de découvrir ce troisième tome ! Un dernier volet qui vous fera aimer les moustiques et la fière délirante ! Si si, cela parait fou dit comme cela ! Mais je vous promets que vous ne verrez plus jamais les moustiques de la même façon après avoir lu ce dernier tome !
Sa colère est telle envers la clinique qu'il part se ressourcer auprès de sa petite sœur Angelina, la seule famille qui lui reste.
Toutefois, le temps semble avoir déraillé et la réalité avoir pris un raccourci pour effectuer un bon en avant de plusieurs mois entre rêves et cauchemars.
Un accident, une mémoire morcelée et un corps endormi, c'est un tragique événement qui touche Morgan et le dévaste.
J'ai fait la connaissance de Morgan, ce mec grognon que la vie n'a pas épargné, les raisons vous les découvrirez pendant ce récit intense. Le bel italien a un caractère de merde, colérique et exécrable. Il a vue sa vie éclatée en mille morceaux.
C'est une décente morale et physique et un rejet pour un certain corps médical. Un blocage le maintient dans un état de paralysie. Cependant, saura-t-il ravalé son orgueil pour le découvrir ?
L'introspection sera longue et laborieuse, un travail autant physique que moral pour cet esprit en déroute, habité par la solitude.
Le personnel en charge est d'une patience exceptionnelle, il doit faire face à de nombreux rejets en particulier le psychomotricien. En réalité, ce refus cache une faille profonde que Morgan a enfouit, l'empêchant de s'ouvrir. Il est têtu, or le spécialiste l'est tout autant. Leur échange est intéressant, avec une pointe acerbe et humoristique.
Dominique est patient, prêt à subir les foudres de son malade pour l'aider dans sa guérison. Il est à l'écoute et bien plus encore...
Il y a aussi Damien, son collègue et ami. Il est doux, attentionné et présent à chaque étape. Un confident qui sera mis à mal.
Durant l'hospitalisation, plusieurs phases sont décrites comme la dépression insidieuse, silencieuse et destructrice. Tel un serpent, elle glisse sous la peau, éclatant les remparts érigés et elle fissure petit à petit un équilibre déjà branlant.
D'ailleurs quand le ras de marée sensoriel afflue enfin, la culpabilité s’abat et avec elle un espoir de renouveau. Lors des révélations déstabilisantes, Dominique insuffle à Morgan la force pour surmonter cet ouragan dévastateur, tout en lui ouvrant de nouvelles perspectives vers lesquelles il ne se serait jamais investi.
La plume de l'auteur est un vrai délice de fluidité. Cette histoire est prenante et agréable. Les détails médicaux sont expliqués avec soin, approfondis au besoin.
On ressent très bien l'animosité, le désarroi et la colère de Morgan ainsi que ses humeurs, ses peurs, ses doutes qui sont excellemment retranscrits dans son quotidien.
Le récit est sans précipitation, j'aime beaucoup car Donnola Nera prend son temps d'insérer les sentiments avec tact, de montrer toutes les étapes de cette reconstruction.
C'est un combat contre soi-même, réapprendre à unir le cœur, le corps et l'esprit. De laisser entrer à nouveau le bonheur, l'amitié et l'amour pour vivre, sentir la connexion d'aimer et de se sentir aimer.
Antinomia est à explorer et ressentir !
Point négatif : il me manque un peu de contact physique percutant.
L’auteur fait un clin d’œil à un autre livre : il fait intervenir les personnages principaux Zach et David du livre « Pour Zach » de Rowan Speedwell, eux aussi confrontés au stress post-traumatique.
Vivement le 4!
Alex, Alpha de sa meute et frère de Marcus le partenaire de Brian, voit en Jason son compagnon au premier regard. Mais quand les yeux du jeune homme croisent les siens, il y voit de la douleur… Une douleur immense, qui lui broie le cœur… Et quand il s’approche du conjoint idéal que lui a donné le destin, c’est de la peur viscérale qui s’y reflète… Le jeune loup essaie de s’enfuir, mais c’est sans compter les réflexes innés de l’alpha qui l’en empêche… Alex est bien décidé à garder son compagnon et à faire tout ce qu’il faudra pour se faire accepter de Jason…
Jason prit de panique, la peur au ventre, ne sait s’il peut ou même pourra un jour devenir un homme qu’Alex mérite. Avec le soutien de Brian, la famille Holland et d’Alex, Jason pourra-t-il reprendre pied ? Alex sera-t-il en mesure d’aider et de protéger son compagnon ? Alors que le jeune homme se reconstruit, pourra-t-il faire face à ce qui l’attend ?
Ce deuxième opus est plus « dur » que le premier. Ce qu’a vécu Jason… Sa reconstruction… Sa douleur… Le soutien inconditionnel de Brian… La compréhension d’Alex… Dans ce tome, il n’a pas question uniquement de romance, mais aussi de reconstruction, de confiance…
La plume de Toni Griffin m’a encore une fois émue et touchée, toujours aussi douce et fluide. Comme le premier, je l’ai lu rapidement tellement j’étais prise dans l’histoire, les petits avertissements maintiennent le « suspens » (je ne veux pas spoiler donc je resterai vague).
Dans la série « Les frères Holland », on est loin des loups « sauvages », des lois de meute archaïques. C’est doux, tendre… J’ai aimé retrouver tout le monde et je m’interroge au sujet de Rick et de Jack… Que peut-il bien se passer entre ces deux là? J’espère que l’on ne tardera pas trop à découvrir le fin mot de l’histoire…
J’ai passé un bon moment de lecture, maintenant à vous de vous faire votre propre opinion…
Grant est un homme qui a eu des déboires avec le FBI. Il a donc décidé de changer d’air, laissant cela se tasser, se réfugiant dans une petite ville, retapant une ville maison le temps d’occuper sa retraite précoce. Ces plans étaient établis, tout était organisé… Mais cela, c’était avant qu’il ne fasse la connaissance de Morgan.
Morgan, ce jeune homme autiste, qui lui retourne les sens, lui fait perdre la tête. Mais Grant est un homme, certes plus vieux, mais surtout peu enclin au rapprochement, il a trop souvent était trahi… Il se protège en ne donnant plus sa confiance… Cette petite chose qu’il a tellement bien refermée, barricadée, protégée qu’il ne sait même plus qu’elle existe au fond de son âme… Grant est un homme qui malgré lui, ne voit en Morgan qu’un jeune homme handicapé, qui a besoin de soutien, d’aides et qui semble ne pouvoir décider seul, tellement naïf et influençable… Il s’efforce donc de le repousser, ne voulant en aucun cas profiter du jeune homme.
Cependant, c’est sans compter sur Morgan… Qui lui, sait très bien ce qu’il veut… Et ce qu’il veut, c’est Grant ! Et là, le jeune homme sait se montrer persuasif… Inventif, combatif, extrêmement fort de caractère, doux mais torturé de par son mal… Il est, comme prisonnier de son propre corps, de ce corps secoué de spasmes, de tics… Mais Morgan est plus que cela, il est intelligent, artiste dans l’âme et il a cette façon de voir la vie, les gens qui l’entourent d’un regard qui lui est propre… Un langage tout aussi abstrait pour le commun de l’homme… Morgan entend la lumière… Il la comprend, l’interprète… Il n’a tout simplement pas la même vision du monde que nous, il a son propre monde…fait de lumière, de couleur…
Les personnages de Grant et de Morgan sont bien construits avec chacun leurs propres douleurs, leurs propres passés et leurs propres peurs… Ils sont comme complémentaires, chacun apporte quelque chose à l’autre. Leur histoire n’est pas facile, ils auront des obstacles franchir avant de pouvoir être heureux ensemble. Et pas des moindre… Le FBI, un élément du passé de Morgan et leurs propres adversités.
La plume est tantôt fluide, douce, tendre et super hot… Mais souvent complexe dans les passages expliquant la vision de Morgan… Dans les explications du monde dans lequel il évolue. …L’endroit où il se réfugie, le langage des couleurs qu’il comprend et la lumière qui lui parle… J’ai, par moments, dû m’accrocher, revenir en arrière et relire certain passages pour vraiment en comprendre le sens.
J’ai bien reconnue l’écriture d’Adrienne Wilder et j’ai trouvé pas mal de similitudes avec « couleurs complémentaires » dans l’explication de leurs « monde »… Un style propre à l’autrice que j’ai aimé retrouver, des histoires qui au fond me font voir la vie et les êtres qui la peuplent d’une manière différente, avec peut-être plus de compréhension… Et je pense que je vais me laisser tenter et découvrir la série « Le gardien de mon frère »…
Maintenant, à vous de vous faire votre propre opinion…
Un livre que j’attendais depuis un petit moment. « Chasseur de papillons » de Julie Bozza. Une agréable surprise car je ne m’attendais pas à ce genre de romance. Une très belle histoire à la fois magique et romantique à souhait. Bref de quoi vous redonner le sourire.
David Taylor, Dave est un guide touristique Australien en mission pour venir en aide à Nicholas Goring, fils d’un aristocrate Anglais à la recherche d’un type de papillon bleu encore inconnu dans le désert australien. Pendant trois, ils vont devoir survivre dans l’Outback et feront d’incroyables découvertes auxquelles ils ne s’y attendaient pas …
Deux héros attachants et charmants que tout oppose. David, hétéro qui a du mal tiré un trait sur le passé. Mais voilà qu’apparaît ce client tout frêle, ce chercheur fièrement gay qui le trouble au plus haut point. Une indéniable attirance. Et pourtant un dénie total des sentiments pour David jusqu’à ce moment où il prend conscience que Nicholas compte énormément pour lui. Une relation qui évolue tout en douceur sous le signe de la Passion et de la Tendresse. Un Amour à l’état brut comparable au cycle de vie d’un papillon. Mais tout ce bonheur est mis en péril avec le retour de la dure réalité et les révélations de Nicholas …
Certes, cela ne vous semble pas l’histoire de l’année et pourtant avec une plume fluide, délicate et addictive, l’auteur nous offre une adorable douceur qui fait un bien fou au moral et qui réchauffera votre cœur. Une intrigue bien construite et menée avec subtilité. Des paysages à couper le souffle. L’auteur nous peint un très beau voyage sur les terres de l’Outback, en Australie avec un fantastique ciel nocturne, des mythes Aborigènes et un nuage de papillons bleus.
Un premier opus très surprenant. Une romance exceptionnelle et unique dans son genre. Et bien que la fin ne soit pas frustrante, je me demande ce que l’auteur va nous réserver dans la suite à venir. Je recommande « Chasseur de papillons » de Julie Bozza aux grands rêveurs et à toutes les âmes romantiques …
Une romance gay qui parle de la religion avec l’un des deux personnages principaux qui est un pasteur, il faut avouer qu’il fallait oser. Le sujet était impressionnant, et en tant que nouveau tome de la collection Slash je n’ai pas réfléchi avant de le prendre. Et je ne suis pas déçu. Comme toujours dans cette collection je trouve qu’il manque un petit quelque chose, mais ça reste quand même de bonne histoire.
Seth est tatoueur, et alors qu’il rencontre son nouveau voisin il tombe sous son charme. Darren est exactement son type, seul problème : sa profession. Seth a eu trop de soucis à cause de la religion, surtout vis-à-vis de sa famille, alors il se freine dans son envie de connaître Darren. Seulement voilà, Darren a beau être pasteur, il est très ouvert d’esprit et il ne compte pas laisser Seth s’enfuir à cause de sa profession.
La religion est un thème assez dur a traité, surtout dans ce genre de romance. Mais voilà, pour une fois je trouve que le sujet est bien traité, surtout que Darren est très impliqué dans ce qu’il fait tout en était très libéral.
Livre qui se vite.
Au début je n'étais pas convaincue a cause de la religion mais en fin de compte, j'ai adoré.
L'histoire est tendre et belle. Pas trop de sexe, juste ce qu'il faut sans overdose.
Seth et Darren par leur histoire m'ont émues.
Une belle histoire qui va au de là des clichés de la religion et qui montre une évolution des moeurs dans ce milieu coincé et clos de toute modernité ( dans le livre).
A lire
En cassant les codes de la Fantasy, l'auteur nous amène un petit vent de fraîcheur dans ce petit monde souvent bien propre sur lui, avec ses héros adolescents pré-pubères prêts à sauver le monde sur la foi d'une vieille prophétie... Si vous saturez de la Fantasy bourrée d'Elfes, de Nains, de magiciens et du jeune héros puceau qui sauve le monde,cet ouvrage ne pourra que vous intéresser. On y trouve un peu de Gemmell pour l'action et du Glen Cook pour le cynisme du héros.
Soyons honnêtes: dans le genre fantasy, il n'y a pas de véritable révolution en terme de schéma: des personnages isolés qui se retrouvent en groupe pour réaliser une quête. Mais ce premier tome sort de l'ordinaire à plusieurs niveaux: on prend l'histoire en route, comme on plongerait dans un film dont on a loupé le début. On découvre l'univers, le contexte social, politique et religieux au fur et à mesure, par les yeux et les paroles des personnages. Cette progression est intéressante du point de vue du lecteur.
Rien que l'Acier est un roman qui démarre fort, plein d'action et sans temps mort, puis l'histoire et les personnages se mettent en place et on se rend vite compte que l'auteur a décidé d'offrir quelque chose de différent. L'histoire se révèle sombre, sanglante.
Rien que l'Acier est un roman de Fantasy pour adultes avec des descriptions de scènes d'amour homosexuelles ou hétérosexuelles ; des scènes qui font parties du roman et de l'intrigue.
Rien que l'Acier est un roman qui va attirer ceux qui aiment l'héroïc-fantasy avec ses combats nombreux et décrits de façon très réaliste.
Avec une intrigue particulièrement riche et mystérieuse, l'histoire révèle son lot de surprises. L'univers est décrit de façon précise et intéressante. Si le monde mis en place par Richard Morgan est plutôt classique pour un univers de fantasy, ce premier tome de la trilogie Terre de Héros, vaut surtout pour ses personnages. Chacun d’eux à une face sombre contre laquelle il doit lutter et aucun n’est vraiment un exemple.
Des personnages, en dehors du héros, assez classiques. Des personnages qui ne sont pas des saints et dont leurs zones d'ombre empiètent largement sur ce qu'il subsiste de bon en eux. Des personnages qui ne sont pas inintéressants pour autant, leur histoire personnelle gardant suffisamment de mystère pour accrocher le lecteur.
Le personnage principal, ancien héros de la dernière, a le malheur d’être homosexuel dans un monde qui ne l’accepte guère. Il ne doit d’ailleurs qu’à sa noble naissance de ne pas avoir fini en prison ou torturé à mort sur la place publique. Des fardeaux qui en font un héros plus complexe qu’il n’y paraît au premier abord.
Ensuite, c'est le style de l'auteur qui détonne : il n'épargne rien à ses héros ni à ses lecteurs, tout y passe : violence, sexe, on a parfois l'impression que l'auteur en fait trop pour montrer qu'il fait un livre différent. Le roman est construit comme une enquête, ce qui rend l'intrigue complexe. Le style d'écriture est intéressant, plus élaboré que celui de David Gemmel, il s'orne de quelques formes intelligentes, qui distingue l'écriture de Morgan des autres auteurs du même genre. Pour la narration, l'auteur a fait le choix de narrer les aventures croisées de trois personnages.
De part sa violence extrême, un langage cru et des actes sans concessions, Rien que l'Acier est une fantasy brute de décoffrage à ne pas mettre entre toutes les mains. S'il s'agit d'une fantasy plutôt classique, le roman est dépourvu des clichés habituels du genre, pas de grand méchant prêt à conquérir le monde mais des pays aux régimes variés dont les inter-actions suffisent à générer conflits, guerres commerciales, meurtres, corruptions, perversions... Rien que l'Acier est un roman qui amène un vent de fraîcheur dans le petit monde de la fantasy souvent bien propre sur lui.
Daniel est un jeune homme, juste titulaire de son doctorat, qui vient de décrocher un poste à l’université de la petite ville de Holiday, Michigan. Le jeune citadin se retrouve en pleine campagne… Où les commerces sont fermés après vingt heures… Où tout le monde connaît tout le monde… Où tout le monde parle sur tout le monde. Daniel se rend vite compte qu’il ne peut se fondre dans la masse pour passer inaperçu, comme il le faisait à Philadelphie. Le jeune prof bien habillé le jour, devient un jeune « voyou » couvert de tatouage et la bouche pleine de sarcasmes le soir venu. Personne ne semble voir au-delà de sa façade de Bad-boy et de jeune prof-je -sais-tout… Jusqu’à sa rencontre avec Rex.
Rex est un homme extrêmement timide, de carrure impressionnante, il arrive malgré tout à passer inaperçu. Mais Rex est aussi un homme doux, patient, aidant et très peu sûr de lui. Ce gros nounours solitaire saura percer à jour le jeune étranger.
Daniel ne se sent nul part chez lui, ni à Philly, ni chez son père, ni avec ses frères… Arrivera-t-il à trouver son chez lui ? Son foyer ? Et si le beau, grand et fort Rex incarnait tout cela ? Et si après une rencontre improbable, ces deux là avaient trouvé ce qui leur manque.
La plume de Roan Parrish est douce et tendre. Le personnage de Daniel est complexe, cet homme est fragile sous ses airs de vilain garçon et très sensible. Et cette sensibilité l’auteure nous la transmet ainsi que ses craintes, ses incertitudes. J’ai eu parfois l’impression de me retrouver en face d’un enfant. Malgré que l’on n’ait pas le point de vu de Rex, ce personnage est extrêmement touchant. Un petit coup de cœur pour lui. Il m’a touché quand Daniel m’a agacé.
En ouvrant ce livre, je ne m’attendais pas à cela… Tout se déroule en douceur, avance pas à pas… L’histoire se plante petit à petit, Daniel se dévoile aux fils des pages. C’est doux, c’est tendre, c’est sensuel. Cependant malgré quelques longueurs, cela se termine trop vite, trop de questions encore sans réponse et une fin qui me laisse un goût de pas assez… J’ai envie d’en savoir plus sur Colin, chose qui se réalisera dans un prochain tome (qui j’espère ne tardera pas à être traduit). Mais il y a aussi Will et le tout jeune Léo !
Pas de gros coup de cœur pour ce livre, mais une jolie romance… Tout cela emballé par une superbe couverture.
Comme toujours, je vous laisse, vous en faire votre propre opinion.