Candy, Tome 1

Je ne sais pas quoi dire. Je n'ai jamais été aussi émue en lisant un manga qu'en lisant Candy de Yufuko Suzuki.

Deux tomes d’une intense tendresse, d’une douceur absolue… D’un amour sincère …

En résumé, j’ai adoré suivre Kanan et Chiaki dans cette histoire. Faire un bout de chemin avec elles c’est comme se promener au bord d’un fleuve fleuri en regardant les pétales s’envoler dans les airs.

L’histoire est simple et rapide puisque toute l’histoire ne dure que le temps de deux volumes mais cela ne m’a pas empêché d’être littéralement emportée.

La fraicheur du personnage de Kanan m’a tout de suite séduite. Son chara design androgyne avec une personnalité purement féminine est convaincant. Elle a cette délicatesse maladroite d’une lycéenne qui aime la vie et aime les gens. Elle ne se sent pas toujours à l’aise mais quand elle est avec Chiaki, ses gestes lui viennent tellement naturellement. Rien n’est calculé et on sent en quelques pages que son attachement n’est pas feint ni aléatoire.

Chiaki est plus réservée donc j’ai éprouvé moins d’affection à son égard, surtout dans le tome 2. Cependant, elle contraste parfaitement avec Kanan.

Leur relation débute certes maladroitement mais la meilleure amie de Kanan est là pour mettre un peu de peps dans tout cela.

J’ai également beaucoup aimé que l’auteure n’ait pas misé sur les ficelles basiques du shõjo. Point de tergiversations ni d’éléments perturbateurs (ou presque) pour troubler ces moments de lecture paisible. Leur couple va tout de même connaître des remous sinon ce n’est pas drôle mais rien qui ne soit juste.

Bref, je vous conseille ce manga à 100%.

http://melimelobooks.blogspot.com/2016/04/candy-volumes-1-et-2-yufuko-suzuki.html

Décidément, ce n'est pas ce manga qui me fera changer d'avis sur les yuris.

Du peu que j'ai lu, j'ai l'impression de toujours voir la même chose.

Parce qu'au fond, à part l'histoire d'amour, il n'y a rien d'autre derrière, mais vraiment rien. Et même les intrigues amoureuses n'ont rien d'extra : pas la moindre originalité, pas le moindre obstacle, rien. Les filles se retrouvent en couple en même pas quelques pages.

C'est peut-être ce qui différencie vraiment ce genre des shojos, où on attend généralement plusieurs tome, ici ça va beaucoup plus vite, mais la part de fleur bleue et de gnangnan est toujours là.