Chronique d'un cancer ordinaire:ma vie avec Igor
Auteur
- Dominique Demers (Écrivain)
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extrait
J écris habituellement des romans. Ce qui suit n’est pas un roman, toutefois. C’est une histoire vraie, racontée de mon point de vue, colorée par ma personnalité. Je ne suis pas médecin et mes choix ne sont pas des modèles à suivre. Voici le récit de ce qui m’est arrivé et de la manière dont j’ai réagi. Tout simplement.
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*j'ai écouté ce livre en audio*
Igor, c'est le nom du cancer du sein de l'auteure. Il a été découvert un peu par hasard, lors d'un rendez-vous manqué. Avec humour et sensibilité, Dominique nous raconte son parcours en compagnie d’Igor, car oui, c’est elle qui lit son livre. D’ailleurs, j’ai trouvé que ça apportait une certaine intimité. C’est comme si nous étions dans une bulle, elle et moi, et elle me racontait en tête-à-tête comment elle a vécu son cancer du sein, mais aussi celui de sa mère. Elle nous parle de son parcours, par exemple de ses rencontres médicales avec des personnes extraordinairement gentilles (qu’elle surnomme les fées) et d’autres, beaucoup moins (les sorcières).
Évidemment, si elle prête sa voix, c’est que l’histoire se termine bien. Ce livre agit en rappel que le cancer du sein fait peur, mais qu’il peut être détecté à temps grâce à l’auto-examen des seins (et ce, même si le mammographie ne révèle rien d’anormal).
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Résumé
Le cancer. Un mot horrible, qui fait peur. Pour mieux dompter, apprivoiser et haïr tout à la fois la tumeur maligne qui s'était incrustée dans son sein, l'auteure Dominique Demers a choisi de lui donner un nom : Igor.
Armée de son humour, énergisée par son amour du sport et du voyage, la dynamique et impatiente patiente a entrepris les traitements comme elle mène la barque de sa vie : en se lançant des défis, en osant rire de l'absurde et questionner l'intolérable. En acceptant, aussi, qu'il y ait des jours gris. Elle livre ici la chronique de cette période charnière, rédigée sous forme de courts billets parfois drôles et parfois déchirants : autant d'instantanés de moments clés, depuis cette sieste fatidique où elle a repéré la masse, le fameux et monstrueux Igor, jusqu'à l'orée de sa rémission.
Car, en plus d'être un récit qui propose des réflexions éclairantes pour qui côtoie la réalité du cancer, c'est une histoire qui finit bien.
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