Commentaires de livres faits par Cosma-Shiva
Extraits de livres par Cosma-Shiva
Commentaires de livres appréciés par Cosma-Shiva
Extraits de livres appréciés par Cosma-Shiva
- Tout ?
- Oui, tout. »
Le visage de Lily était ferme et résolu.
« La vérité c'est que cette fille, celle dont je t'ai parlé, je la hais. Je veux la voir morte. Si j'en avais le pouvoir, y aurait déjà longtemps que je l'aurais tuée moi-même.
- Tu en as le pouvoir. Tout le monde l'a. Il suffit juste de vouloir. Pourtant, tu ne l'as pas fait.
- J'avais peur de me faire prendre. Mon père est flic, tu te souviens ? Ça fait réfléchir. Mais toi, tu es au-dessus des lois.
- C'est d'accord, dit Damian. Je la tuerai pour toi.
- C'est vrai ? »
Les prunelles de Lily s'illuminèrent.
« Tu as une photo ? Montre-moi à quoi elle ressemble.
- Tes histoires de gentil vampire, c'était des conneries, alors ?
- Les gentils vampires n'existent pas.
- C'est bien ce qu'il me semblait. »
Ce choix de ne pas être oubliée dans un foyer.
Un petit sourire étira les lèvres de l'enténébrée.
- J'adore cette chanson.
- Tu me crois capable de chasser un oiseau géant de légende, mais pas de repérer un prince grande gueule ?
C'est exactement ce que je déteste le plus chez les gens, cette froide ironie. Elle témoigne d'une attitude lâche, il est facile de tout tourner en ridicule, de tout rabaisser, de ne jamais s'engager et de ne s'attacher à rien. À l'image d'un impuissant qui non seulement ne connaîtra jamais le plaisir, mais s'emploiera même à en dégoûter les autres. La froide ironie est la première arme d'Urizen. L'arme de l'impuissance. Par ailleurs, les spécialistes en ironie se réfèrent toujours à une idéologie qu'ils affichent triomphalement, mais il suffit de creuser un peu, de leur demander quelques précisions, pour comprendre que tout chez eux n'est que trivialité et banalité. Je n'oserais jamais traiter quelqu'un d'idiot, et je ne voulais pas non plus condamner le facteur d'avance.
« Tiens, tiens, fit-il donc. Qu'est-ce qu'on a là, et ils ont de l'argent ?
- On est des acteurs, fit Tromjan.
- Ça devrait répondre aux deux questions, dit Hwel. »
La tête pivota pour lui faire face. « Mon nom est imprononçable dans ta langue, femme, dit-elle.
- C'est à moi d'en décider, l'avertit Mémé qui ajouta : Et me traite pas de femme.
- Très bien. Je m'appelle WxrtHltl-jwlpklz, dit le démon d'un ton avantageux.
- Où t'étais au moment de la distribution des voyelles ? Derrière la porte ? fit Nounou Ogg.
Qui, qui a fait le monde ?
Il parlait ainsi par jeu. Néanmoins, cela m'assombrit.
Qu'est-ce qu'une sorcière ?
Je m'apercevais que dans sa bouche, le mot était entaché d'opprobre. Comment cela ? Comment ? La faculté de communiquer avec les invisibles, de garder un lien constant avec les disparus, de soigner, de guérir n'est-elle pas une grâce supérieure de nature à inspirer respect, admiration et gratitude ? En conséquence, la sorcière, si on veut nommer ainsi celle qui possède cette grâce, ne devrait-elle pas être choyée et révérée au lieu d'être crainte ?
C'était atroce.
- Ô, Déesse noire, vous faites aussi dans la poésie, maintenant ? »
Le chroniqueur fronça les sourcils, écrasa son cigarillo sur le mur. « Les poètes sont des branleurs. »
- Ça doit poser des problèmes pour aller aux toilettes, remarqua joyeusement Conina. Pardon.
- Si, j'vous en prie. J'ai une réputation à t'nir. »
- Y en a plus. On a qu'à manger les tartes. Rien à ajouter. C'est tout. Il arrête pas de promettre qu'il va plus boire et rentrer dans le droit chemin. Ma mère dit que quand on tient pas debout, le chemin risque pas d'être droit ... Et que c'est pas au pub qu'on arrête de boire.
Le geste était étudié et les cheveux volèrent avec grâce avant de se replacer en rang impeccable dans son dos. Mandrin avait lorgné le mouvement avec la gourmandise de celui qui découvre un nouveau jouet. Des souvenirs de pelotes de laine emberlificotées dansaient dans sa mémoire. Le chat regarda Maître Lin, Maître Lin regarda le chat. Et le chat décida de ne pas prendre de risque.
- Tu es vraiment étonnante ... Ce n'est pas grave, j'en ai plein d'autres ... Oui, vraiment fabuleuse. Et je sens ton sang ensorcelant !
Il avait l'air de m'admirer, ce con.
- Qu'ils soient bons ou non dépend d'eux.
- Non, cela dépend de toi. En tant que fille, tu as une grande responsabilité, Betty. Surtout maintenant que tu commences à avoir des hanches et des seins. Comment pouvons-nous, nous les hommes, garder Dieu dans notre cœur, si vous autres, les jolies petites créatures, ne nous aidez pas en vous habillant de façon pudique ? Tu sais ce que signifie le mot "pudique", Betty ?
- Je mets des robes et des jupes en coton. Elles ont des petites fleurs et... et... et vous ne me voyez pas baisser le pantalon des garçons dans tous les coins. Ça n'a rien à voir avec les vêtements. Ils soulèveraient ma jupe même si je m'habillais avec un sac de pommes de terre. C'est les garçons que vous devriez punir. Pas moi.