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Commentaires de livres faits par Cosma-Shiva

Extraits de livres par Cosma-Shiva

Commentaires de livres appréciés par Cosma-Shiva

Extraits de livres appréciés par Cosma-Shiva

D'abord elle remplissait la bouilloire. Puis, en attendant les premiers frémissements de l'eau, elle sélectionnait une théière parmi les dizaines alignées le long des murs, sur le dessus des commodes et le bord des fenêtres, de toutes les formes convenables - un potiron avec une anse végétale, une dame en jupons, un piano à queue, une cabane au toit de chaume, un cygne, et puis des rondes, des ovales, et en forme de poire, des en cuivre, en céramique, en fonte, en porcelaine, en argile, des élancées, des courtaudes, blanches, peintes, dorées - enfin, vous avez compris, beaucoup de théières.
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Dès que sa bouche fut pleine, elle sut qu'elle n'oublierai jamais le goût, le plaisir, la puissance de cet instant, et que jamais, même si l'occasion se présentait un jour, même si quelqu'un était d'accord pour l'écouter, elle ne trouverait les mots pour en parler.
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date : 02-08-2023
« Je ferai tout ce qu'il te plaira pour que tu continues de m'aimer.
- Tout ?
- Oui, tout. »
Le visage de Lily était ferme et résolu.
« La vérité c'est que cette fille, celle dont je t'ai parlé, je la hais. Je veux la voir morte. Si j'en avais le pouvoir, y aurait déjà longtemps que je l'aurais tuée moi-même.
- Tu en as le pouvoir. Tout le monde l'a. Il suffit juste de vouloir. Pourtant, tu ne l'as pas fait.
- J'avais peur de me faire prendre. Mon père est flic, tu te souviens ? Ça fait réfléchir. Mais toi, tu es au-dessus des lois.
- C'est d'accord, dit Damian. Je la tuerai pour toi.
- C'est vrai ? »
Les prunelles de Lily s'illuminèrent.
« Tu as une photo ? Montre-moi à quoi elle ressemble.
- Tes histoires de gentil vampire, c'était des conneries, alors ?
- Les gentils vampires n'existent pas.
- C'est bien ce qu'il me semblait. »
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date : 16-06-2023
Si tu étais si proche de nous, c'est aussi et surtout parce que tu n'as jamais été mariée. Si tu l'avais été, tu aurais vécu avec ton époux, peut-être eu des enfants, et tu te serais éloignée de nous, la famille de ta sœur. C'est ton choix de vie si atypique, celui de ne pas faire couple, de ne pas faire famille, de ne jamais jouer le jeu de la domestication, qui m'a permis de t'approcher d'aussi près.

Ce choix de ne pas être oubliée dans un foyer.
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- En outre, poursuivit son amante d'une voix plus forte, je n'ai sans doute pas besoin de souligner qu'ils ont pris Mercurio pour t'atteindre toi. S'ils te l'ont dit, c'est parce qu'ils veulent te forcer à aller le secourir. Histoire de rendre le piège encore plus évident, ils auraient dû engager toute une flopée de courtisanes hors de prix pour danser dans de la lingerie liisienne en chantant un refrain entraînant - "bien sûr que c'est un putain de piège".

Un petit sourire étira les lèvres de l'enténébrée.

- J'adore cette chanson.
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- Et si les hommes de Nikolai ne se trouvent pas à Ryevost ?
- Tu me crois capable de chasser un oiseau géant de légende, mais pas de repérer un prince grande gueule ?
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- Voyez seulement comment fonctionnent ces ambons. C'est l'incarnation du mal, il faut dire les choses comme elles sont : un mal perfide, diabolique minutieusement ourdi. Comment peut-on construire des râteliers, les remplir de pommes fraîches et de blé, appâter des animaux et, lorsqu'ils s'habituent enfin et prennent confiance, leur tirer une balle dans la tête, caché dans un ambon ? - je savais qu'ils me regardaient avec inquiétude, tout en poursuivant leurs occupations. J'aimerais connaître l'écriture des animaux, les signes avec lesquels on pourrait les avertir : "Ne pas approcher !" Cette nourriture est porteuse de mort. Tenez-vous loin des ambons, car ils ne servent pas à vous prêcher l'Évangile, vous n'y entendrez aucune bonne parole, on ne vous promettra pas de salut après votre mort, on ne s'apitoiera pas sur votre pauvre âme, parce que vous en êtes dépourvus. Personne ne verra en vous son prochain, personne ne vous donnera sa bénédiction. Le pire des assassins possède une âme, mais pas toi, belle biche, pas toi, sanglier, pas toi, oie sauvage, ni toi cochon, ni toi, chien. La tuerie demeure impunie. Et puisqu'elle est impunie, personne n'y prête attention. Et puisque personne n'y prête attention, elle n'existe pas. Quand vous longez des devantures de magasins où sont accrochés les morceaux rouges d'un corps découpé, à quoi pensez-vous ? Vous ne vous posez aucune question, n'est-ce pas ? Et quand vous commandez une brochette ou une côtelette, que croyez-vous qu'on vous serve ? Vous n'y réfléchissez même pas. Le meurtre est devenu une banalité, c'est une activité quotidienne. Et nous la pratiquons tous. Voilà à quoi le monde aurait ressemblé si les camps de concentration étaient devenus la norme. Personne n'y aurait rien vu de mal.
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- Alors, ça se passe comment dans votre tour d'ivoire, au-dessus du petit peuple, le nez dans les étoiles ? demanda-t-il.
C'est exactement ce que je déteste le plus chez les gens, cette froide ironie. Elle témoigne d'une attitude lâche, il est facile de tout tourner en ridicule, de tout rabaisser, de ne jamais s'engager et de ne s'attacher à rien. À l'image d'un impuissant qui non seulement ne connaîtra jamais le plaisir, mais s'emploiera même à en dégoûter les autres. La froide ironie est la première arme d'Urizen. L'arme de l'impuissance. Par ailleurs, les spécialistes en ironie se réfèrent toujours à une idéologie qu'ils affichent triomphalement, mais il suffit de creuser un peu, de leur demander quelques précisions, pour comprendre que tout chez eux n'est que trivialité et banalité. Je n'oserais jamais traiter quelqu'un d'idiot, et je ne voulais pas non plus condamner le facteur d'avance.
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Il serait de bon temps de dire que le chef des voleurs était une brute de fier-à-bras à la barbe noir, affublé d'un bandeau rouge autour de la tête, d'une boucle d'oreille en or et un manteau à récurer les casseroles. Ouais, ça s'imposerait presque. À la vérité, c'était le cas. Hwel songea que la jambe de bois était de trop, mais l'homme avait visiblement travaillé son rôle.
« Tiens, tiens, fit-il donc. Qu'est-ce qu'on a là, et ils ont de l'argent ?
- On est des acteurs, fit Tromjan.
- Ça devrait répondre aux deux questions, dit Hwel. »
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- T'es qui toi ? » demanda tout de go Mémé.
La tête pivota pour lui faire face. « Mon nom est imprononçable dans ta langue, femme, dit-elle.
- C'est à moi d'en décider, l'avertit Mémé qui ajouta : Et me traite pas de femme.
- Très bien. Je m'appelle WxrtHltl-jwlpklz, dit le démon d'un ton avantageux.
- Où t'étais au moment de la distribution des voyelles ? Derrière la porte ? fit Nounou Ogg.
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Aimer une femme, ce n'est pas seulement aimer un corps, c'est aussi respecter le sujet politique qui incarne ce corps et prendre conscience de ses luttes pour survivre dans la société.
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Très souvent, quand il me revenait, John Indien, malgré sa robuste constitution qui jusqu'alors avait fait mon bonheur, était si épuisé d'avoir labouré comme une bête qu'il s'endormait, le nez à peine posé sur mon sein. Je caressais ses cheveux rêches et bouclés, pleine de pitié et de révolte contre notre sort !
Qui, qui a fait le monde ?
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- Aïe ! Qu'est-ce que tu fais là, sorcière ?
Il parlait ainsi par jeu. Néanmoins, cela m'assombrit.
Qu'est-ce qu'une sorcière ?
Je m'apercevais que dans sa bouche, le mot était entaché d'opprobre. Comment cela ? Comment ? La faculté de communiquer avec les invisibles, de garder un lien constant avec les disparus, de soigner, de guérir n'est-elle pas une grâce supérieure de nature à inspirer respect, admiration et gratitude ? En conséquence, la sorcière, si on veut nommer ainsi celle qui possède cette grâce, ne devrait-elle pas être choyée et révérée au lieu d'être crainte ?
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Ce qui me stupéfait et me révoltait, ce n'était pas tant les propos qu'elles tenaient, que leur manière de faire. On aurait dit que je n'étais pas là, debout, au seuil de la pièce. Elles parlaient de moi, mais en même temps, elles m'ignoraient. Elles me rayaient de leur carte des humains. J'étais un non-être. Un invisible. Plus invisible que les invisibles, car eux au moins détiennent un pouvoir que chacun redoute. Tituba, Tituba n'avait plus de réalité que celle que voulaient bien lui concéder ces femmes.
C'était atroce.
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Il tira sur son cigarillo, la toisa des pieds à la tête. « Je sais ceci : certaines réponses s'apprennent. Mais les plus importantes se méritent.
- Ô, Déesse noire, vous faites aussi dans la poésie, maintenant ? »
Le chroniqueur fronça les sourcils, écrasa son cigarillo sur le mur. « Les poètes sont des branleurs. »
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- Non, non, mais dites donc, fit Rincevent en postillonnant des bouts de bâton, on raconte ... Enfin, tout ce que vous touchez se change en or, bon sang.
- Ça doit poser des problèmes pour aller aux toilettes, remarqua joyeusement Conina. Pardon.
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date : 08-08-2021
Doucement, afin que personne d'autre n'entende, elle lui répondit dans la même langue. Elle l'informa que ses ancêtres n'avaient copulé qu'avec des chèvres des montagnes et laissa fortement entendre que ses organes génitaux étaient aussi performants qu'un ver de terre et deux bubons. Enfin, elle lui demanda ce que le diable pouvait bien avoir comme postérieur quand le visage de Vardalek rappelait autant cette partie de l'anatomie.
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date : 08-08-2021
- J'ai ici la missive d'une misérable société qui se voue à perpétuer le souvenir inutile de ce constitutionnaliste rasoir que fait Walter Bagehot. Ils arguent que le prince a accepté le baiser de l'Église anglicane très peu de temps avant celui de la Reine, et ils jugent cela indécent. Notre correspondant va jusqu'à suggérer que Vlad ne serait pas totalement sincère dans son abjuration du pape de Rome et qu'avec la complicité du cardinal Newman, lequel serait son confesseur secret, il aurait importé au sein de la maison royale la souillure insidieuse de Léon XIII. Mon jeune ami, certains imbéciles pardonnent plus aisément d'aimer le sang des vierges que d'avoir bu le vin de la communion.
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Loth se leva. « Nos remerciements, Mademoiselle Melaugo. Nous n'oublierons pas votre bonté.
- Si, j'vous en prie. J'ai une réputation à t'nir. »
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- Peut-être, mais n'empêche que je l'aime pas. Par contre, MacNab, lui, il me plaît. Passe-moi un autre sandwich et parle-moi encore de lui.
- Y en a plus. On a qu'à manger les tartes. Rien à ajouter. C'est tout. Il arrête pas de promettre qu'il va plus boire et rentrer dans le droit chemin. Ma mère dit que quand on tient pas debout, le chemin risque pas d'être droit ... Et que c'est pas au pub qu'on arrête de boire.
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L'endroit était un petit trou de merde aux dents proéminentes, aucun doute là-dessus. Peut-être pas le bâtiment le plus misérable de toute la création, mais si l'auberge était un homme et que vous tombiez sur lui dans un bar, on vous aurait pardonné de supposer qu'il avait - après avoir accueilli avec enthousiasme la proposition de son épouse de mettre une femme supplémentaire dans leur lit conjugal - découvert que ladite épouse lui préparait une paillasse dans la chambre d'amis.
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- C'est encore ici qu'on sera le plus tranquilles, murmura-t-il en rejetant avec soin sa chevelure en arrière.
Le geste était étudié et les cheveux volèrent avec grâce avant de se replacer en rang impeccable dans son dos. Mandrin avait lorgné le mouvement avec la gourmandise de celui qui découvre un nouveau jouet. Des souvenirs de pelotes de laine emberlificotées dansaient dans sa mémoire. Le chat regarda Maître Lin, Maître Lin regarda le chat. Et le chat décida de ne pas prendre de risque.
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Dimitri recula d'un pas, surpris que sa connexion ait été rompue avec son rejeton.
- Tu es vraiment étonnante ... Ce n'est pas grave, j'en ai plein d'autres ... Oui, vraiment fabuleuse. Et je sens ton sang ensorcelant !
Il avait l'air de m'admirer, ce con.
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Chut, petite artiste, ne laisse jamais la noirceur des autres faire tomber la nuit en toi ...
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date : 11-02-2021
- Parce que les vêtements que porte une fille peuvent avoir une influence, tu comprends ? La façon dont tu t'habilles dit certaines choses sur qui tu es. Je connais ces garçons dans mon école. Leurs parents sont des amis. Ce sont de bons garçons. Ils essaient de garder Dieu dans leur cœur. Tu veux qu'ils restent de bons garçons, n'est-ce pas ?
- Qu'ils soient bons ou non dépend d'eux.
- Non, cela dépend de toi. En tant que fille, tu as une grande responsabilité, Betty. Surtout maintenant que tu commences à avoir des hanches et des seins. Comment pouvons-nous, nous les hommes, garder Dieu dans notre cœur, si vous autres, les jolies petites créatures, ne nous aidez pas en vous habillant de façon pudique ? Tu sais ce que signifie le mot "pudique", Betty ?
- Je mets des robes et des jupes en coton. Elles ont des petites fleurs et... et... et vous ne me voyez pas baisser le pantalon des garçons dans tous les coins. Ça n'a rien à voir avec les vêtements. Ils soulèveraient ma jupe même si je m'habillais avec un sac de pommes de terre. C'est les garçons que vous devriez punir. Pas moi.
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date : 28-11-2020
C'était la même chose pour le voile. Se couvrir la tête était interdit et une robe arrivant aux chevilles c'était suspect. Quelques filles avaient fini dans le bureau du proviseur adjoint pour moins que ça. Moi-même, avec ma cape noire, j'aurais pu être convoquée. Mais tout le monde au lycée savait pourquoi je m'habillais comme ça. La censure ne s'appliquait qu'à celles dont le corps était intact. Le mien n'intéressait plus personne.
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