Dans les Veines

Ce fut intéressant de découvrir les vampires inventés par l'autrice. Cependant et malheureusement, ils sont trop gores pour moi. J'apprécie chez les vampires leur côté mystérieux, prédateur, immortel et leurs multi-facettes. Ils étaient ici réduits à des monstres gores, sans mémoire et sales.

Le scénario en lui-même ne m'a pas déplu, et cela se lit très bien. C'est bien écrit, c'est tragique.

Mais ce n'est pas pour moi. Dommage.

En revanche, j'invite les amateurs d'horreur à tenter cette lecture car cela pourrait vous plaire.

Je suis arrivée à la moitié de ce roman fantastico-horrifique quand j'ai commencé à m'ennuyer. Bienque je sais apprécier un langage désinvolte et sans gêne (non, je n'ai pas dit "cru" !), je ne sais pas faire l'impasse sur une histoire qui n'avance pas ou tourne en rond. J'avais ainsi l'impression que le récit se répétait : on suce le sang (ou autre chose) jusqu'à ce que mort s'ensuive et on passe au prochain méfait victimisé ... Attitude tout à fait normal pour des méchants prédateurs vampiriques, mais ca m'a lassée. La pauvre petite proie adolescente amoureuse (d'un vampire) et sous l'emprise de pressions indélicates d'un père-flic, n'a pas su gagner ma sympathie non plus... disons-le franchement : je la trouvais niaise.

Il reste une histoire de bite-hard et dur (cooccurrence aussi bien anglais que francais), violente et bestiale toute en larmes, sang, sueur, sperme et émanations diverses ...que j'ai finalement abandonné en mi-chemin.

Ma chronique complète ici: https://ombrebones.wordpress.com/2017/07/24/dans-les-veines-morgane-caussarieu/

Pour résumer, Dans tes Veines est un roman que j’ai beaucoup aimé découvrir, porteur d’une forte inspiration de Poppy Z. Brite, une auteure que je vous conseille. Bon, soyons honnêtes, j’ai carrément pris mon pied à replonger dans ce genre d’univers. Morgane Caussarieu écrit dans la même veine avec un talent indéniable, des personnages bien à elle, revisitant le mythe du vampire pour le ramener à son essence première: celle du monstre. Je vous recommande Dans tes Veines mais attention, âmes sensibles s’abstenir, parce qu’il faut avoir le cœur bien accroché et l’esprit très ouvert pour prendre du plaisir à cette lecture !

Je ne connaissais pas Morgane Caussarieu. J'ai été attiré par la maison d'édition et par les couvertures attractives des éditions de poche. En faisant ma sélection de quelques titres sur Amazon, j'ai hésité longtemps avant de choisir un récit se déroulant dans l'univers des vampires. C'est la mode un peu partout mais ce n'est pas trop ma tasse de thé. Ce que je peux dire c'est que j'ai eu un choc. Avant tout, c'est bien écrit, très bien écrit. L'auteur maîtrise les codes du thriller, du suspense et de l'horreur. Ce roman est un page-turner. Etonnant pour son jeune âge. Attention on va loin dans le glauque, dans le dégoûtant, dans le choquant, dans le pornographique, je dirais même. Je n'ai pas trouvé tous les excès nécessaires, ni même utiles mais c'est son style, sans compromis. C'est une surprise et une révélation quand même. J'aimerais la lire dans un autre univers. Bravo donc à cette jeune auteur qui pose son style et s'impose sans discussion comme quelqu'un à suivre. J'ai commandé la suite sur Kindle.

Ma note : 16/20

« Dans les Veines » est un livre que j’ai beaucoup aimé ! C’est la première fois que je lis un bouquin avec une telle ambiance. J’en ai entendu parler grâce à quelqu’un de ma famille, on m’avait prévenu que c’était glauque, mais je ne m’attendais pas à ce que ça le soit autant. Franchement, certains passages sont vraiment hard, et même dérangeants, parfois. J’ai plusieurs fois grimacé de dégout (c’est une grande première !) ou par compassion pour les personnages, qui s’en prennent plein la tête du début à la fin.

J’ai beaucoup aimé le fait qu’ici, on ne retrouve pas des vampires végétariens qui brillent au soleil et qui sont tout choupinou. Non, dans ce livre, ce sont des vampires qui n’ont rien de gentils.

Un des gros points forts de ce livre, c’est que malgré les personnages tous plus détestables et inhumains les uns que les autres (et je ne parle pas que des vampires), l’auteur a su me faire éprouver de la compassion et de la sympathie pour eux. Et ce n’était vraiment pas gagné, car au niveau du sadisme, du dérangement mental, et de l’obsession sexuelle, on atteint des sommets !

En plus du thème et des personnages, j’ai trouvé l’intrigue bien ficelée, bien menée. Je me suis tout de suite intéressée à l’histoire, et plus j’avançais dans le roman, plus le suspense était insupportable. Ça ne s’arrêtait jamais, il y avait toujours un événement qui me faisait l’effet d’une gifle et qui me poussait à continuer.

J’ai aimé que chaque personnage ait une histoire assez développée que l’on découvre au fur et à mesure et que l’on ne soupçonne absolument pas. Ça les rend encore plus intéressants, encore plus complexes.

Pour finir, il y a l’écriture. Sans être exceptionnel, elle m’a beaucoup plus. Il n’y a rien d’esthétique dans la plume de l’auteur, mais j’ai aimé le fait qu’elle s’adaptait en fonction du personnage dont on suivait le point de vue. En plus de ça, elle est très fluide, elle décrit à la perfection l’action et installe une ambiance pesante qui m’a beaucoup plu.

C’est donc une très belle découverte pour moi ! Ce n’est cependant pas un livre que je recommande à ceux qui ont du mal avec la violence, car il n’y a quasiment que ça ! Ce n’est pas un coup de cœur en ce qui me concerne, même si je n’ai pas de reproche à lui faire. C’est vraiment un bon livre que je recommande à ceux qui aiment le genre !

Les gentils vampires, ça n'existe pas, dit l'accroche de la 4ème de couverture. Quand Anne Rice rencontre les Sex Pistols, ça donne un premier roman ultra-gore, ultra-violent, mais plein de réflexions sur la famille, le groupe, les tabous sociaux, en particulier l'inceste, la solitude, la damnation... Quant au titre, il lie le sang absorbé par les vampires à l'héroïne recherché par les junkies...

http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2013/04/les-gentils-vampires-ca-nexiste-pas.html

Au début du roman, Morgane Caussarieu essaie de se défaire de l'image du vampire qui tâche la littérature depuis quelques années. Elle tente de dégommer Myers et autres. Sauf que... sauf que ça sonne justement trop critique. Peut-être est-ce voulu de sa part... je ne sais pas.

Heureusement, bien vite, elle se reprend. Elle cite ses influences et références (Poppy Z. Brite), mais elle ose les dégommer et les enterrer et ça.... c'est foutrement cool.

Le roman vire à l'horreur et au sulfureux. C'est cradingue et en même temps, sexuel.

Une fin tellement peu prévisible et pas convenue du tout.

Un très bon premier roman qui laisse présager le meilleur pour cette auteur !

j’ai rarement lu un roman aussi sombre, il me fait penser à ces cauchemars que l’on fait parfois, ceux dont on est soulagé de sortir mais qui nous fascinent au point de ne plus pourvoir penser à autre chose, on est à la fois terrifié à l’idée de la suite et pourtant incapable de s’arrêter. Je trouve que la noirceur de ce roman reflète assez bien la réalité de notre société, un livre assez rare, de ceux qui une fois lu vous marque et ne peuvent pas être oublié dans le fond d’une bibliothèque.

À une époque où tout est couru d'avance, prédisposé à satisfaire les attentes des consommateurs selon un listing précis des images, concepts et satisfactions à leur fournir ; une époque où le terrain est balisé de bonnes intentions pour veiller à ce que la norme "bankable" du best-seller s'inscrive dans une longue et ennuyeuse constance (il existe des cours pour écrire des best-seller, sisi !), Morgane Caussarieu parie sur la frustration, et refuse tout net les attentes baveuses d'un public formaté pour lui servir un diner cru et visqueux, qui saura surpasser les envies de violence et de gore jusqu'à en créer le malaise.

Ce qui peut ne pas plaire dans ce roman, c'est le sentiment de culpabilité et de honte d'avoir été percé à jour dans nos travers les plus pervers à désirer lire ou s'imaginer des scènes atroces, jusqu'à espérer que l'auteure ne tire un petit trait de lumière dans un recoin de sa première œuvre ; ne serait-ce que pour nous renvoyer un infime reflet positif de nous-même.

Dans les veines est un coup majeur porté à la littérature de genre et à la conscience pervertie des lecteurs ; le livre lit définitivement plus en nous que nous en lui... et ça, ça gêne, forcément...

"Dans les veines"...un titre qui en dit déjà long sur ce qui nous attend au fil des pages écrites par la jeune et talentueuse Morgane Caussarieu...

Certes, les clichés du genre vampirique s'entrechoquent, pareils à des vagues sur un récif mais c'est pour mieux nous distraire et, tel un félin qui guette et saute sur sa proie au tout dernier moment, son récit tourne au carnage pour mieux nous surprendre ou nous décevoir, c'est selon.

Les clins d'oeil font sourire de malice ou de plaisir, tour à tour. Et l'auteure aime en jouer, les contourner puis les jeter en pâture à ses lecteurs et à mon plus grand plaisir.

Un univers influencé par la musique, le cinéma mais également la littérature érotique ressort indéniablement de "Dans les veines" et c'est en cela, entre autres, et en particulier le tout dernier point cité, que ce roman est un véritable pied de nez à la littérature "bit-lit".

A mon sens, il en devient un fantastique doigt d'honneur à tout ce qui entoure de près ou de loin le phénomène plus qu'écoeurant qu'est Twilight.

Toujours avec humour (noir, cela va de soi) et élégance...

Néanmoins, malgré les quelques maladresses typiques d'un tout premier roman, on ne peut pas retirer à l'auteur son sens de la provocation, et son talent pour nous tenir en haleine tout au long des chapitres, plus trash les uns que les autres...toujours là quand il faut mais jamais là où on l'attend. C'est là le secret de l'auteure de "Dans les veines".

En effet, tout porte à croire que le récit pourrait être facile et prévisible...eh bien non.

Je qualifierais ce roman de borderline; toujours "à la limite de", entre les frontières du gore, de l'horreur, de l'érotique également...ce roman est un électron libre parmi ses semblables et pourtant, si j'osais, je dirais qu'il redonne ses lettres de noblesse au genre littéraire que j'affectionne tant; à savoir le roman vampirique. Il ne fait pas que réconcilier les fans du genre avec le roman contemporain de vampires, non. Il lui redonne aussi de nouvelles couleurs, plus marquées, plus crues j'en conviens.

Pour ma part, j'ai dévoré ce livre en quelques jours seulement et si je devais donner un bémol ce serait le suivant: plus de nuances à l'avenir dans les personnages et surtout plus de subtilité dans l'utilisation des stéréotypes ne ferait que sublimer la suite de ce roman (si tant est que cela soit au programme, ce que j'espère sincèrement).

Pour finir, j'ai été déçue sur un point seulement mains non négligeable:

Le mot FIN.

Vivement la suite!!!