Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
721 274
Membres
1 043 070

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par Drikou

Extraits de livres par Drikou

Commentaires de livres appréciés par Drikou

Extraits de livres appréciés par Drikou

Souvent elle a pensé qu'elle avait transmis à ses enfants une forme de gaieté, une aptitude à la joie. Souvent elle a pensé qu'elle n'avait rien de plus important à leur offrir que son rire, par-delà l'infini désordre du monde.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 03-03-2017 par Kiriu
Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
Aujourd'hui il lui semble que l'entreprise est un lieu qui broie.
Un lieu totalitaire, un lieu de prédation, un lieu de mystification et d'abus de pouvoir, un lieu de trahison et de médiocrité.
Aujourd'hui il lui semble que l'entreprise est le symptôme pathétique du psittacisme le plus vain.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Nous étions des êtres vivants, elle pouvait le sentir, la vie en nous avait résisté.
Le temps d'un week-end, l'ensemble de sa personne était mobilisée pour être à la hauteur.
Parfois une lumière dans son regard, un trouble éphémère de son visage, un sourire, nous rappelaient quelle femme elle avait été.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 07-03-2017 par Kiriu
« — Il y a une seule chose importante que vous puissiez faire pour ce bébé quand ça ne va pas, et que vous avez peur pour lui, c'est lui envoyer un arc-en-ciel d'amour...
— Un arc-en-ciel d’amour ?
— Vous visualisez votre cœur, vous visualisez le sien, le trajet est court, et vous imaginez un arc-en-ciel d’amour de l’un à l’autre. Un arc-en-ciel, parce que l’amour est tout aussi impalpable et immatériel et tout aussi coloré »
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
— Ma mère, une descendante d'Abrielle ? Moi, une reine ?
Elle observa ses mains. Le suc des herbes fraîches avait coloré de vert le bout de ses doigts. Des cals épaississaient ses paumes là où la chaîne du puits avait entamé sa chair. [...]
Ce n'étaient pas là les mains d'une reine.
En proie à mille émotions contradictoires, Maura se releva en vacillant et s'enfonça dans le sous-bois. Les feuilles mortes et les faînes craquaient sous ses pas. Des frondes de jeunes fougères caressaient ses mollets sous sa jupe. Une ronce égratigna sa cheville. La forêt était son univers quotidien. Le monde clos et merveilleux, dont les révélations de Langbard menaçaient de l'éloigner à jamais.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Quoi que je dise et fanfaronne, il y a une douleur à se replonger dans ces souvenirs, à faire resurgir ce qui s'est dilué, effacé, ce qui a été recouvert. A mesure que j'avance, je perçois l'impact de l'écriture, je ne peux ignorer le facteur majeur de perturbation que celle-ci représente pour moi. L'écriture me met à nu, détruit une à une mes barrières de protection, défait en silence mon propre périmètre de sécurité.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Ai-je le droit d’écrire que ma mère et ses frères et sœurs ont tous été, à un moment ou un autre de leur vie (ou toute leur vie), blessés, abîmés, en déséquilibre, qu'ils ont tous connus, à un moment ou un autre de leur vie (ou toute leur vie), un grand mal de vivre, et qu'ils ont porté leur enfance, leur histoire, leurs parents, leur famille, comme une empreinte au fer rouge ? Ai-je le droit d’écrire que Georges a été un père nocif, destructeur et humiliant, qu'il a hissé ses enfants aux nues, les a encouragés, encensés, adulés et, dans le même temps, les a anéantis ? [...] Ai-je le droit d’écrire que Liane n’a jamais pu ou su faire contrepoids, qu’elle lui a été dévouée comme elle l’était à Dieu, jusqu’au sacrifice des siens ?
Je ne sais pas.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 28-02-2017 par Kiriu
Que cette horrible aventure des humains qui arrivent sur cette terre, rient, bougent, puis soudain ne bougent plus, ne les rende pas bons, c'est incroyable. Et pourquoi vous répondent-ils si vite mal, d'une voix de cacatoès, si vous êtes doux avec eux, ce qui leur donne à penser que vous êtes sans importance c'est à dire sans danger ? Ce qui fait que des tendres doivent faire semblant d'être méchants pour qu'on leur fiche la paix, ou même, ce qui est tragique, pour qu'on les aime.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Mathilde a posé Le Défenseur de l'Aube d'Argent devant elle. Il s'en faut de peu qu'elle lui parle, ou plutôt qu'elle murmure, sur un ton de prière, « alors, qu'est-ce que tu fais ? ».
Le Défenseur de l'Aube d'Argent a dû s'assoupir quelque part, s'égarer dans les couloirs, se tromper d'étage. Comme tous les princes et les chevaliers blancs, Le Défenseur de l'Aube d'Argent fait preuve d'un sens de l'orientation discutable.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 03-03-2017 par Kiriu
Devenir le spectateur de sa propre vie, c'est échapper aux souffrances terrestres.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
Elle rêve parfois d’un homme à qui elle demanderait : est-ce que tu peux m’aimer ? Avec toute sa vie fatiguée derrière elle, sa force et sa fragilité. Un homme qui connaîtrait le vertige, la peur et la joie. Qui n’aurait pas peur des larmes derrière son sourire, ni de son rire dans les larmes. Un homme qui saurait.
Mais les gens désespérés ne se rencontrent pas. Ou peut-être au cinéma. Dans la vraie vie, ils se croisent, s'effleurent, se percutent. Et souvent se repoussent, comme les pôles identiques de deux aimants.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 22-02-2017 par Kiriu
— Gilgamesh, Gilgamesh, pourquoi erres-tu comme un pauvre fou ? Tu poursuis un rêve irréalisable. [...] Ce rêve te ronge. Il t'a fait entreprendre un long voyage, mais il n'y a rien au bout. Rien, tu entends ! La vie-sans-mort, cherche-la partout, tu ne la trouveras pas. Quand les dieux ont créé les humains, ils leur ont fait cadeau de la mort. La vie, ils l'ont gardé pour eux. Tout ce chemin que tu viens de parcourir t'éloigne des vrais plaisirs qui conviennent aux humains. Retourne donc vite dans ta ville, mange, bois, fais la fête. Oui, jour et nuit, fais la fête, danse, danse, danse encore au son de la musique. Lave-toi, parfume-toi, prends ta femme dans tes bras et aime-la. Prends ton enfant par la main et montre-lui les oiseaux, les fleurs. C'est cela la vie d'un homme ; c'est cela le destin accordé par les dieux.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
date : 22-02-2017 par Kiriu
« Hélas ! De tous les êtres qui respirent et rampent sur la terre, l'homme est sans doute le plus infortuné. »
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 24-02-2017 par Kiriu
TIRÉSIAS. - Tu me reproches d'être aveugle ; mais toi, toi qui y vois, comment ne vois-tu pas à quel point de misère tu te trouves à cette heure? [...] Tu vois le jour: tu ne verras bientôt plus que la nuit.
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
date : 23-10-2015 par Kiriu
C'est... C'est donc ça le véritable "Poil aux fesses" !! Moi aussi, j'en ai !! Quelle étourdie ! Je n'ai fait gaffe qu'à ceux qui sont devant et j'ai négligé l'arrière !
C'est l'illustration parfaite de l'expression "oublier de surveiller ses arrières" !
Avez vous apprécié cet extrait ? +7
date : 23-10-2015 par Kiriu
TAKEO> QU'AS-TU FAIT A YAMATO ?!
SUNA> Rien du tout...
TAKEO> Dans ce cas pourquoi quand j'ai parlé de toi à Yamato... elle s'est mise à pleurer ?
SUNA> Elle s'est mise à pleurer ?
TAKEO> C'EST PARCE QU'ELLE EST AMOUREUSE DE TOI, IDIOOOOOOT !
SUNA> C'est toi, l'idiot. C'est parce qu'elle est amoureuse de toi.
TAKEO> ARRÊTE DE FAIRE CELUI QUI NE COMPREND PAS !
SUNA> Toi aussi...
TAKEO> NON, C'EST TOI !
SUNA> Pourquoi ?
TAKEO> PARCE QUE TU ES CLASSE ! SUNA ! TOI, TU ES CLASSE !!
SUNA> Merci. Ne t'en fais pas. Toi aussi, tu es classe. Yamato dit aussi que tu es classe. Je vais tout te raconter car ça devient compliqué. Le jour où on on lui a rendu son portable au parc, tu es parti aux toilettes. A ce moment-là, elle m'a parlé de toi.
« YAMATO> Euh... Takéo a-t-il une petite amie ? Il doit en avoir une, il est si classe !!
SUNA> Non, il n'en a pas.
YAMATO> Non ?! C'est vrai ?! Il ne pourrait pas cacher ce genre de chose. Dans ce cas... Je peux tomber amoureuse de lui ? En fait... je craque complètement pour lui... Il était vraiment trop classe hier... C'est normal de tomber amoureuse quand on voit ça. »

TAKEO> Elle est amoureuse de toi ?
SUNA> Tu n'as rien écouté ou quoi ?
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
– Le cœur de Thorn…, susurra-t-elle en roulant fort les « r ». Un mythe ? Une île déserte ? Une boule de chair desséchée ? Si cela peut vous consoler, ma chère enfant, je ne l’ai jamais vu épris de qui que ce soit.
Avez vous apprécié cet extrait ? +6
— Vous ne m'aimez vraiment pas.
Ophélie sentit un frisson électrique se propager sur sa peau. Elle connaissait bien cet effet. C'était celui que produisait un Dragon prêt à sortir les griffes. Le geste instinctif qu'elle esquissa pour protéger son visage eut pour conséquence immédiate de décomposer celui de Thorn. La sévérité de ses traits avait cédé la place à la consternation.
— Alors nous en sommes là ? Vous vous méfiez à ce point de moi ?
— Mes nerfs ont été mis à rude épreuve aujourd'hui, se justifia Ophélie. Et puis, vous devriez vous regarder dans une glace quand vous faites cette tête. Vous vous trouveriez effrayant vous auss...
— Jamais je ne vous ferai du mal.
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
date : 25-09-2016 par Kiriu
Depuis toute la vie je me suis toujours sentie en dehors, où que je sois, en dehors de l'image, de la conversation, en décalage, comme si j'étais seule à entendre des bruits ou des paroles que les autres ne perçoivent pas, et sourde aux mots qu'ils semblent entendre, comme si j'étais hors du cadre, de l'autre côté d'une vitre immense et invisible.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Fascinée, Ophélie considéra longuement Thorn dans la lumière crépusculaire de la lampe. Jamais elle ne s'était sentie aussi petite et jamais il ne lui avait paru aussi grand : qu'elle se tint debout et lui plié en trois sur sa chaise n'y changeait rien. Cet homme était un parfait misanthrope, mais il pensait tout en plus vaste, en plus profond que les autres, bien au delà de ses intérêts personnels.
Avez vous apprécié cet extrait ? +8
— Rentrez donc chez vous, monsieur, puisque le devoir vous y oblige. Je ne vous retiens pas.
Ses lèvres avaient remué toutes seules. Ce ne fut qu'un souffle à peine audible, à moitié enrhumé, mais il fit l'effet d'un coup de tonnerre dans la cuisine. Son père se décomposa, sa mère la foudroya du regard, la tante Roseline s'étouffa dans son thé et le grand-oncle se réfugia derrière une quinte d'éternuements. Ophélie ne regardait aucun d'eux. Son attention était concentrée sur Thorn qui, pour la première fois depuis leur rencontre, la toisait tout entière, bien en face, de haut en bas. Ses interminables jambes l'avaient tiré d'un coup de son tabouret, comme la détente d'un ressort. Elle le voyait en triple, à cause de ses verres cassés. Trois hautes silhouettes, six yeux effilés comme des rasoirs et trente doigts resserrés. Tout cela faisait beaucoup pour un seul gaillard, fût-il immense...
Avez vous apprécié cet extrait ? +11
date : 24-10-2015 par Kiriu
ㅡ Je vais t’apprendre un autre truc pour rêver de manière encore plus efficace, lui annonça sa mère.
Elle fit apparaître un livre, caché derrière son dos, intitulé Alice au pays des merveilles.
ㅡ La littérature fantastique. Si tu lis des livres avec des univers visuels forts avant de t’endormir, tu feras des rêves encore plus merveilleux.
(…)
Elle récita par cœur :
ㅡ « Le monde des livres est le plus grand de tous les mondes que l’homme n’a pas reçu de la nature mais tirés de son propre esprit », disait un écrivain nommé Hermann Hesse. Et j’ajouterais : le monde des livres nourrit le monde des rêves qui est encore plus vaste.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
date : 25-10-2015 par Kiriu
Nous passons un tiers de notre vie à dormir. Un tiers. Et un douzième à rêver. Pourtant, la plupart des gens s’en désintéressent. Le temps de sommeil n’est perçu que comme un temps de récupération. Les rêves sont presque systématiquement oubliés dès le réveil. Pour moi, ce qu’il se passe toutes les nuits sous les draps de chacun, dans la tiédeur moite de notre lit, est de l’ordre du mystère. Le monde du sommeil est le nouveau continent à explorer, un monde parallèle rempli de trésors qui méritent d’être exhumés et exploités. Un jour, à l’école, on enseignera aux enfants à bien dormir. Un jour, à l’université, on apprendra aux étudiants à rêver. Un jour, les songes deviendront des œuvres d’art visibles par tous sur grand écran. Dès lors ce tiers de vie qu’on considérait à tort comme inutile sera enfin rentabilisé pour décupler toutes nos possibilités physiques et psychiques.
Avez vous apprécié cet extrait ? +8
Je pris son visage entre mes mains, il me souleva de terre. Quand mes lèvres rencontrèrent les siennes, il m'embrassa avec une profonde émotion, et je compris pourquoi il s'était fait tatouer, pourquoi il m'avait choisie, et pourquoi j'étais différente. Chacun de notre côté, nous n'avions rien de particulier. C'était ce que nous composions tous les deux qui était exceptionnel.
Avez vous apprécié cet extrait ? +6
date : 14-10-2014 par Kiriu
On ne cesse jamais de se soucier de l'image que l'on offre aux autres. Comment me voit-elle, la petite mignonne? Comment me voient-ils, les chauffeurs de bus, que voient-ils? Un vieux bonhomme si seul, si désaffecté qu'il n'a pas d'autre ressource que de s'asseoir là, sur le banc de l'abribus, et d'attendre celui ou celle qui viendra pour faire un brin de causette. Ils s'en remettent à leurs yeux, ils emportent la vision d'une enveloppe usée, d'un corps qui s'appuie sur une canne pour avancer, ils s'en contentent, ils ne cherchent pas au-delà. Ils se fient à ce qu'ils voient, ils ignorent qu'au-dedans le cœur continue à trépigner dans sa petite cage, qu'il refuse de se laisser museler, qu'il mène sa sarabande et n'accorde jamais de repos. Ils sont jeunes, pas de blâme, ils ne peuvent imaginer que le cœur ne vieillit pas, qu'il exige toujours, s'embrase toujours.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1


  • aller en page :
  • 1
  • 2

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode