Commentaires de livres faits par Drikou
Extraits de livres par Drikou
Commentaires de livres appréciés par Drikou
Extraits de livres appréciés par Drikou
Un lieu totalitaire, un lieu de prédation, un lieu de mystification et d'abus de pouvoir, un lieu de trahison et de médiocrité.
Aujourd'hui il lui semble que l'entreprise est le symptôme pathétique du psittacisme le plus vain.
Le temps d'un week-end, l'ensemble de sa personne était mobilisée pour être à la hauteur.
Parfois une lumière dans son regard, un trouble éphémère de son visage, un sourire, nous rappelaient quelle femme elle avait été.
— Un arc-en-ciel d’amour ?
— Vous visualisez votre cœur, vous visualisez le sien, le trajet est court, et vous imaginez un arc-en-ciel d’amour de l’un à l’autre. Un arc-en-ciel, parce que l’amour est tout aussi impalpable et immatériel et tout aussi coloré »
Elle observa ses mains. Le suc des herbes fraîches avait coloré de vert le bout de ses doigts. Des cals épaississaient ses paumes là où la chaîne du puits avait entamé sa chair. [...]
Ce n'étaient pas là les mains d'une reine.
En proie à mille émotions contradictoires, Maura se releva en vacillant et s'enfonça dans le sous-bois. Les feuilles mortes et les faînes craquaient sous ses pas. Des frondes de jeunes fougères caressaient ses mollets sous sa jupe. Une ronce égratigna sa cheville. La forêt était son univers quotidien. Le monde clos et merveilleux, dont les révélations de Langbard menaçaient de l'éloigner à jamais.
Je ne sais pas.
Le Défenseur de l'Aube d'Argent a dû s'assoupir quelque part, s'égarer dans les couloirs, se tromper d'étage. Comme tous les princes et les chevaliers blancs, Le Défenseur de l'Aube d'Argent fait preuve d'un sens de l'orientation discutable.
Mais les gens désespérés ne se rencontrent pas. Ou peut-être au cinéma. Dans la vraie vie, ils se croisent, s'effleurent, se percutent. Et souvent se repoussent, comme les pôles identiques de deux aimants.
C'est l'illustration parfaite de l'expression "oublier de surveiller ses arrières" !
SUNA> Rien du tout...
TAKEO> Dans ce cas pourquoi quand j'ai parlé de toi à Yamato... elle s'est mise à pleurer ?
SUNA> Elle s'est mise à pleurer ?
TAKEO> C'EST PARCE QU'ELLE EST AMOUREUSE DE TOI, IDIOOOOOOT !
SUNA> C'est toi, l'idiot. C'est parce qu'elle est amoureuse de toi.
TAKEO> ARRÊTE DE FAIRE CELUI QUI NE COMPREND PAS !
SUNA> Toi aussi...
TAKEO> NON, C'EST TOI !
SUNA> Pourquoi ?
TAKEO> PARCE QUE TU ES CLASSE ! SUNA ! TOI, TU ES CLASSE !!
SUNA> Merci. Ne t'en fais pas. Toi aussi, tu es classe. Yamato dit aussi que tu es classe. Je vais tout te raconter car ça devient compliqué. Le jour où on on lui a rendu son portable au parc, tu es parti aux toilettes. A ce moment-là, elle m'a parlé de toi.
« YAMATO> Euh... Takéo a-t-il une petite amie ? Il doit en avoir une, il est si classe !!
SUNA> Non, il n'en a pas.
YAMATO> Non ?! C'est vrai ?! Il ne pourrait pas cacher ce genre de chose. Dans ce cas... Je peux tomber amoureuse de lui ? En fait... je craque complètement pour lui... Il était vraiment trop classe hier... C'est normal de tomber amoureuse quand on voit ça. »
TAKEO> Elle est amoureuse de toi ?
SUNA> Tu n'as rien écouté ou quoi ?
Ophélie sentit un frisson électrique se propager sur sa peau. Elle connaissait bien cet effet. C'était celui que produisait un Dragon prêt à sortir les griffes. Le geste instinctif qu'elle esquissa pour protéger son visage eut pour conséquence immédiate de décomposer celui de Thorn. La sévérité de ses traits avait cédé la place à la consternation.
— Alors nous en sommes là ? Vous vous méfiez à ce point de moi ?
— Mes nerfs ont été mis à rude épreuve aujourd'hui, se justifia Ophélie. Et puis, vous devriez vous regarder dans une glace quand vous faites cette tête. Vous vous trouveriez effrayant vous auss...
— Jamais je ne vous ferai du mal.
Ses lèvres avaient remué toutes seules. Ce ne fut qu'un souffle à peine audible, à moitié enrhumé, mais il fit l'effet d'un coup de tonnerre dans la cuisine. Son père se décomposa, sa mère la foudroya du regard, la tante Roseline s'étouffa dans son thé et le grand-oncle se réfugia derrière une quinte d'éternuements. Ophélie ne regardait aucun d'eux. Son attention était concentrée sur Thorn qui, pour la première fois depuis leur rencontre, la toisait tout entière, bien en face, de haut en bas. Ses interminables jambes l'avaient tiré d'un coup de son tabouret, comme la détente d'un ressort. Elle le voyait en triple, à cause de ses verres cassés. Trois hautes silhouettes, six yeux effilés comme des rasoirs et trente doigts resserrés. Tout cela faisait beaucoup pour un seul gaillard, fût-il immense...
Elle fit apparaître un livre, caché derrière son dos, intitulé Alice au pays des merveilles.
ㅡ La littérature fantastique. Si tu lis des livres avec des univers visuels forts avant de t’endormir, tu feras des rêves encore plus merveilleux.
(…)
Elle récita par cœur :
ㅡ « Le monde des livres est le plus grand de tous les mondes que l’homme n’a pas reçu de la nature mais tirés de son propre esprit », disait un écrivain nommé Hermann Hesse. Et j’ajouterais : le monde des livres nourrit le monde des rêves qui est encore plus vaste.