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Commentaires de livres faits par Erolin

Extraits de livres par Erolin

Commentaires de livres appréciés par Erolin

Extraits de livres appréciés par Erolin

Ici, personne n'arrivait jamais par hasard. Car ici, c 'était le bout du monde, ce sud extrême du Chili qui fait de la dentelle dans les eaux froides du Pacifique. Sur cette terre, tout était si dur, si désolé, si malmené par le vent que même les pierres semblaient souffrir. Pourtant, juste avant le désert et la mer, une étroite bâtisse aux murs gris avait surgi du sol : la ferme des Poloverdo.
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La petite main de Paolo était glacée et frêle. Il avait dû s'endormir là, loin de la maison, et se laisser surprendre par la nuit.
Angel attrapa l'anneau de la lampe avec ses dents et, presque sans effort, il souleva l'enfant. Il ouvrit sa veste, enveloppa le petit dedans, contre sa peau, là où il fait le plus chaud, puis, la lampe brinquebalant entre ses dents, il rebroussa chemin. La douleur était partie. Il ne ressentait plus qu'un immense soulagement, et la fierté d'avoir retrouvé l'enfant vivant. Cela rayonnait en lui, si bien qu'il songea à remettre l'assassinat de l'étranger à plus tard pour ne pas gâcher ce moment extraordinairement serein, ce moment où, seul sur cette terre de misère, il marchait, un corps lové contre le sien, avec la certitude d'accomplir quelque chose d'important dans l'univers.
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En regardant le plafond, il souhaita mourir le plus vite possible, pour en finir avec les tracas qui lui martelaient la tête. Il fit appeler un maton.
_ Je veux mourir, lui dit-il.
_ Ça tombe bien, ricana l'autre.
_ Tuez-moi, alors.
Le maton secoua la tête. Il expliqua qu'on ne tuait pas un condamné à mort comme ça, du jour au lendemain. L'exécution n'aurait pas lieu tout de suite. Les avocats, les juges, les greffiers devaient d'abord remplir de nombreux papiers, et les dossiers suivre des méandres administratifs compliqués. Il fallait attendre des semaines, voire des mois. On ne coupait pas les têtes sauvagement, mais dans les règles de l'art.
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date : 17-09-2013 par xHinaSasux
- Les Barren Lands ? Dis moi, est ce que tu connais...
- Je connais tout le monde là-bas !
- Une petite louve à la fourrure d'or, tu connais ?
- Paillette ? La fille de Flamme Noire et de Grand Loup ? Bien sûr que je la connais ! Mais d'abord, ce n'est pas une petite louve, elle est immense. Plus grande que les grands loups. Et ensuite, elle n'a pas de fourrure d'or...
- Pas de fourrure d'or, qu'est ce que c'est de cette histoire ?
- Ce n'est pas une histoire, je ne mens jamais. Elle avait une fourrure d'or, c'est vrai, mais elle s'est éteinte.
- Éteinte ?
- Parfaitement. Une nuit, elle est partie avec un de ses frères, personne n'a jamais su pour où, et, le matin, elle est revenue seule. Sa fourrure s'était éteinte. Elle ne brillait plus au soleil. Jaune paille ! On dit qu'elle porte le deuil de son frère.
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date : 26-04-2012 par 21la

La vieille Mauresque qui a arrêté ma mère en lui touchant le ventre, celle qui a murmuré "Ahabpsi!" comme on élève un mur, et qui, armée d'une main et d'une parole, s'est dressée seule face à la volonté furieuse de cette femme grosse d'une enfant arrivée à terme depuis longtemps déjà et qui voulait poursuivre sa route et qui voulait marcher encore, bien qu'elle eût déjà marché plus qu'il n'était possible et qu'elle se sentît incapable de marcher davantage, la vieille Arabe aux mains rousses de henné plus fortes que le désert, celle qui est devenue pour nous le bout du monde, la fin du voyage, l'abri, cette femme a lu, elle aussi, ma solitude dans mes paumes, elle qui ne savait pas lire.
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Y a pas besoin d'avoir de la cervelle pour être un brave type.
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date : 08-06-2015 par Didie6
Même les meilleurs n'apprennent pas seuls à aimer : pour passer outre aux ridicules,aux vices et surtout à la bêtise des êtres,il faut détenir un secret d'amour que le monde ne connaît plus.
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date : 08-06-2015 par Didie6
Je pensais à ma vie. Je regardais ma vie. Non, on ne remonte pas un tel courant de boue.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
- Vous me flattez, dit Dumbledore d'une voix tranquille. Voldemort dispose de pouvoirs que je n'ai jamais eus.
- C'est simplement parce que vous avez trop de... disons de noblesse pour en faire usage.
- Heureusement qu'il fait nuit. Je n'ai jamais autant rougi depuis le jour où Madame Pomfresh m'a dit qu'elle trouvait mes nouveaux cache-oreilles ravissants.
Le professeur McGonagall lança un regard perçant à Dumbledore.
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date : 09-10-2012 par Ewilana
Sur un tapis orange,
Dansent des filles
Aux yeux d'escarbilles
Et au sourire étrange.
Promesses d'anges,
Corps déliés
Elles créent un geste parfait
Que nul souffle ne dérange.
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date : 03-06-2012 par pheallys
Puis la grande Anaïs (qui réussira sans doute à franchir les portes de l’École de Fontenay-aux-Roses, grâce à une prodigieuse mémoire lui tenant lieu d’intelligence véritable), froide, vicieuse, et si impossible à émouvoir que jamais elle ne rougit, l’heureuse créature ! Elle possède une véritable science du comique et m’a souvent rendue malade de rire. Des cheveux ni bruns ni blonds, la peau jaune, pas de couleur aux joues, de minces yeux noirs, et longue comme une rame à pois. En somme, quelqu’un de pas banal ; menteuse, filouteuse, flagorneuse, traîtresse, elle saura se tirer d’affaire dans la vie, la grande Anaïs.
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date : 23-12-2015 par anonyme
La Grand ville a le pavé chaud,
Malgré vos douches de pétrole,
Et décidément, il nous faut
Vous secouer dans votre rôle...
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date : 12-12-2010 par x-Key
Mais la pensée est rétive ; impossible de l'empêcher de courir où elle veut.
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Où étais-je ? Où étais-je ? Je voulais le savoir à tout prix, je voulais parler, je voulais arracher la sphère de cuivre qui emprisonnait ma tête.

Mais le capitaine Nemo vint à moi et m’arrêta d’un geste. Puis, ramassant un morceau de pierre crayeuse, il s’avança vers un roc de basalte noire et traça ce seul mot :

ATLANTIDE
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date : 19-09-2017 par lelette1610
Les enfants poussaient sur la misère comme des champignons sur le fumier.
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date : 19-11-2017 par Cambee
Mais je ne suis pas une liste de symptômes. Je ne suis pas le résultat de parents de merde combinés avec des médocs encore plus merdeux. Je suis pas un problème. Je ne suis pas un diagnostic. Je ne suis pas une maladie. Je ne suis pas une victime à secourir. Je suis une personne.
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 Elles étaient si petites, dit-il pour s'excuser. J’les caressais, et puis bientôt, elles me mordaient les doigts, alors, je leur pressais un peu la tête, et puis elles étaient mortes... parce qu'elles étaient si petites. George, j’voudrais bien qu'on les ait bientôt, les lapins. Ils n' sont pas si petits
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date : 03-08-2017 par comete_etoile
"Du pastel, il adorait la tendresse émiettée, le mélange de dureté et de souplesse, la poudre si fine qui adhérait avec l'intensité graduée et changeante de ses désirs. Il aurait voulu qu'il existe un désert dont le sable des dunes aurait été aussi fin que la poudre de pastel. Il y aurait vécu heureux et très vieux. Il y serait mort, bientôt recouvert de sa poudre de rêves colorés."
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date : 02-08-2017 par comete_etoile
"Il leur parla aussi de poésie. Les mots avaient leur poésie, leur couleur et leur musique. Aussi devaient-ils les connaître et les maîtriser. Paul le leur apprit. Mieux qu'à l'école, mieux que Fatima et Nora ne l'avaient fait. Des mots magiques, des mots en rythme, des mots colorés, des mots sombres, des blancs, des silences, des temps, des reprises, des souffles, des nuances, des chuchotements."
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date : 19-02-2016 par Alchimist
Les pauvres, les riches, c'est une terrible affaire. C'est ce qui produit les catastrophes. Du moins, ça me fait cet effet-là. Les pauvres veulent être riches, les riches ne veulent pas être pauvres.
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date : 19-02-2016 par Alchimist
L’homme peut, comme le ciel, avoir une sérénité noire ; il suffit que quelque chose fasse en lui la nuit. La prêtrise avait fait la nuit dans Cimourdain. Qui a été prêtre l’est.
Ce qui fait la nuit en nous peut laisser en nous les étoiles. Cimourdain était plein de vertus et de vérités, mais qui brillaient dans les ténèbres.
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
date : 19-02-2016 par Alchimist
Défense lui étant faite d’aimer, il s’était mis à haïr. Il haïssait les mensonges, la monarchie, la théocratie, son habit de prêtre ; il haïssait le présent, et il appelait à grands cris l’avenir ; il le pressentait, il l’entrevoyait d’avance, il le devinait effrayant et magnifique ; il comprenait, pour le dénouement de la lamentable misère humaine, quelque chose comme un vengeur qui serait de loin un libérateur. Il adorait de loin la catastrophe.
En 1789, cette catastrophe était arrivée, et l’avait trouvé prêt.
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date : 19-02-2016 par Alchimist
Cimourdain avait, dans ces temps et dans ces groupes tragiques, la puissance des inexorables. C'était un impeccable qui se croit infaillible. Personne ne l’avait vu pleurer. Vertu inaccessible et glaciale. Il était l’effrayant homme juste.
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date : 19-02-2016 par Alchimist
- Ô mon maître, voici la différence entre nos deux utopies. Vous voulez la caserne obligatoire, moi, je veux l’école. Vous rêvez l’homme soldat, je rêve l’homme citoyen. Vous le vouez terrible, je le veux pensif. Vous fondez une république de glaives, je fonde…
Il s’interrompit :
- Je fonderais une république d’esprits.
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Moi aussi comme cela est arrivé à tout homme une fois dans sa vie, j'ai été enlevé par Satan sur la plus haute montagne de la terre; arrivé là, il me montra le monde tout entier, et, comme il avait dit autrefois au Christ, il me dit à moi : "Voyons, enfant des hommes, pour m'adorer que veux-tu?" Alors j'ai réfléchi longtemps, car depuis longtemps une terrible ambition dévorait effectivement mon coeur; puis je lui répondis : "Ecoute, j'ai toujours entendu parler de la Providence, et cependant je ne l'ai jamais vue, ni rien qui lui ressemble, ce qui me fait croire qu'elle n'existe pas; je veux être la Providence, car ce que je sais de plus beau, de plus grand et de plus sublime au monde, c'est de récompenser et de punir." Mais Satan baissa la tête et poussa un soupir. "Tu te trompes, dit-il, la providence existe; seulement tu ne la vois pas, parce que fille de Dieu, elle est invisible comme son père. Tu n'as rien vu qui lui ressemble, parce qu'elle procède par des ressorts cachés et marche par des voies obscures; tout ce que je puis pour toi, c'est de te rendre un des agents de cette Providence." Le marché fut fait; j'y perdrais mon âme mais n'importe, reprit Monte-Cristo, et le marché serait à refaire que je le ferais encore.
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date : 08-06-2015 par Didie6
Envier des êtres que l'on méprise, il y a dans cette honteuse passion de quoi empoisonner toute une vie.
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