Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
715 062
Membres
1 014 971

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par Ivy-Read

Extraits de livres par Ivy-Read

Commentaires de livres appréciés par Ivy-Read

Extraits de livres appréciés par Ivy-Read

date : 13-05-2013
http://plume-ivoire.overblog.com/la-liste-siobhan-vivian

Incapable de dire pourquoi, j’ai été attirée par ce roman. Le résumé intriguant et cette histoire de liste, concept plutôt horrible, surement.

Donc, à la rentrée des vacances, la fameuse liste est affichée dans le lycée et cite les filles les plus belles ainsi que les plus laides de chaque niveau (de la troisième à la terminale). On se retrouve donc face à huit filles nominées sans savoir par qui ni pourquoi. La question qui nous vient spontanément est : qui rédige cette liste ? Et même si le message que veut faire passer l’auteur ne se trouve pas là, on ne peut que se demander qui se permet de juger ainsi les autres et de faire quelque chose d’aussi cruel que d’afficher publiquement les personnes jugées « laides ». C’est le point que j’ai trouvé le plus dur et je me suis demandé comment allaient vivre ces jeunes filles choisies pour cette catégorie, surtout quand on sait comment les ados peuvent être cruels entre eux.


C’est là que l’auteur arrive à surprendre un peu son lecteur et montrer que dans un cas (être définie comme étant laide) ou dans l’autre (être désignée comme la plus belle) la situation est difficile à vivre dans les deux camps. Le fait d’être mise en avant de quelque façon que ce soit met la pression à chacune d’entre elles et « les plus belles » ne sont pas forcément celles qui le vivent le mieux au final, comme on aurait pu s’y attendre.


Néanmoins on voit clairement que les gens sont très facilement manipulables et que les nouvelles « amitiés » fleurissent autour des plus jolies de la liste tandis que les remarques blessantes pullulent autour des plus laides. Donc du jour au lendemain, les lycéens retournent leurs vestes sans scrupules et se permettent de débiter des moqueries juste pour un nom inscrit sur une feuille. Ça ne vole pas bien haut et la superficialité est de mise.
A côté de ça, on voit la jalousie se répandre autour des plus belles, certains groupes se scinder à cause de ça et même quelques conflits internes à la famille, et la compassion naître pour les-dites plus laides. Dans tous les cas, cette liste n’est vraiment pas un bienfait.


C’est réellement un livre jeunesse qui ravira sans doute les ados mais j’y ai trouvé quelques petits bémols. J’ai trouvé toute l’histoire trop lisse, pas assez approfondie à mon goût et les personnages très (trop ?) caricaturés. La superficialité des protagonistes sert bien le dessein de l’auteur mais, ils auraient tout de même pu être un peu plus creusés, avoir une vraie personnalité au lieu de n’être définis que par quelques traits de caractères mis en avant de façon un peu grossière. Le nombre importants de personnages principaux joue surement beaucoup là-dessus. Suivre huit jeunes filles sur seulement quatre cent pages m’a paru un peu juste pour bien développer leurs personnalités respectives. Je n’ai d’ailleurs accroché à aucune d’entre elles et elles m’ont paru bien fades pour la plupart. Il n’y a que Danielle qui m’a vaguement touché à un moment et Bridget pour qui j’ai eu de la peine mais les autres ne m’ont pas marquées plus que ça.


J’ai eu l’impression de lire ce livre sans le lire vraiment, d’être totalement externe à l’histoire, de ne pas entrer dans l’intrigue, de seulement parcourir des lignes sans être franchement concernée. De vagues émotions ont pointées le bout de leur nez pour certains évènements mais d’assez loin. Je n’ai pas particulièrement été touchée par ce livre néanmoins, le message qu’à voulu faire passer l’auteur est bien parvenu jusqu’à moi.


Je pense qu’il plaira surement aux adolescentes car c’est évidemment le public ciblé et qu’il n’est pas du tout prise de tête. Pour ma part, ça a été une lecture plutôt mitigé, je n’ai pas détesté mais je n’ai pas accroché non plus.
En gros, un livre qui se laisse lire avec un message intéressant mais bourré de clichés.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 08-05-2013
http://plume-ivoire.overblog.com/true-moon-1-david-gilson

Tout d’abord, je souhaite remercier l’auteur, David Gilson, de m’avoir permis de recevoir son roman en tant que livre voyageur et, même si je n’ai pas accroché au roman en lui-même, ce fut une expérience très sympathique !

Je ne sais trop comment commencer cet article à part dire que ce livre a été une immense déception. J’étais impatiente de l’avoir en main pour le lire surtout après les avis positifs que j’ai lu dessus. Ancienne adepte de romans yaoï, une histoire fantastique sur fond de romance gay avait de quoi m’intéresser.

Après lecture du premier chapitre, je me suis dit que tout allait un peu vite. Et malheureusement, ça ne s’arrange pas par la suite.

On découvre le départ précipité puis l’accident de voiture des parents de Matt et la tante de ce dernier qui le recueille, il y a plein de non-dits qui donnent une aura de mystère à toute cette scène. On commence à se poser des questions et on est intrigué. Le seul point qui m’a véritablement gêné ici est que Astride, la tante de Matt, vient de perdre sa soeur mais, ça ne l’ébranle pas plus que cela, pas une seule petite larme versée, rien. J’avoue que ça m’a un peu surprise. Personnellement, si je recueille le bébé de mon frère qui vient de mourir, je tenterai surement de rester forte pour le petit mais je me serais totalement effondrée, il compte bien trop pour moi !

Ensuite, le point qui m’a sauté aux yeux est la grammaire qui m’a paru un chouïa bancale par moments ou l’emploi de certains mots qui m’ont paru un peu incongrus [« Une voyante bohémienne est venue me rendre visite il y a quelques semaines, me prônant sa protection. »]. J’en ai discuté avec l’auteur, il a choisi ces mots pour certaines raisons, je ne suis pas personnellement convaincue mais, c’est son choix d’auteur !

Ensuite, j’ai trouvé que tout allait bien trop vite, tellement vite d’ailleurs qu’au bout d’un moment, je n’avais même plus le temps de m’intéresser à une scène qu’on passait déjà à autre chose. Même les scènes importantes sont expédiées en quelques lignes et c’est bien dommage.
Les dialogues sont creux et sont assez inutiles pour la plupart et les personnages ne me resteront pas en mémoire très longtemps. Ils m’ont laissé un sentiment d’inachevé, ne m’ont pas paru avoir été creusés, je ne me suis attaché à aucun d’entre eux et les ai trouvé assez plats dans l’ensemble. Ils aurait été agréable de les développer un peu plus, de montrer plus de leurs personnalités respectives, ils m’ont fait l’effet d’être quasiment tous interchangeables.

Matt croit trop facilement à l’existence des loups-garous (je ne spoile pas, on connait leur existence dès le premier chapitre.) ainsi qu’à la véracité de ses rêves d’ailleurs. Pour ma part, si je rêve de licornes je ne vais pas en déduire au réveil qu’elles existent réellement sans avoir de preuves tangibles…

Hormis ça, sa quête principale est de connaître la vérité sur la mort de ses parents, sa tante (qui connait cette fameuse vérité) le laisse retourner sur les lieux du crime sans l’en empêcher. Par la suite elle lui dira que c’est une mauvaise idée, qu’il faut qu’il arrête ses recherches, qu’il rentre à Paris… C’était peut-être avant qu’il aurait fallu dire ça… Et au lieu de lui dire simplement la vérité, c’était plus simple de le laisser aller risquer sa vie pour qu’il la trouve de lui-même ?

Donc il cherche des réponses pendant tout le roman, il en trouve certaines et puis d’un coup un personnage apparaît et lui raconte tout ce qu’il doit savoir. Il y a de bonnes idées là dedans qui auraient pu être bien mises en place et devenir crédibles sauf, que cette partie du passé est survolée tellement rapidement et il s’y trouve tellement d’informations diverses que ça ne l’est pas. On a l’impression que plusieurs évènements ont été jetés en vrac dans ce discours histoire d’expliciter de façon très succincte l’origine des créatures surnaturelles, ce qui dessert pas mal ces explications car elles ne sont pas du tout approfondies. On aurait tendance à hausser un sourcil devant tout ça en ayant vraiment l’impression que ça ne tient pas la route et que les premiers faits historiques qui passaient par là y ont été insérés sans recherches préalables parce qu’ils étaient à portée de main.

Le narrateur s’exprime à la première personne du singulier, ce qui entraine forcément un point de vue interne ou alors un changement de point de vue au cours du récit. Là en revanche, on arrive à avoir du point de vue omniscient avec un narrateur qui s’exprime en première personne mais qui n’est pas omniscient. Par exemple, le jeune homme, profondément endormi sait qu’une bestiole entre dans sa cuisine, monte les escaliers et arrive jusqu’à lui tout en étant dans les bras de Morphée… Ou alors il retranscrit des conversations qui se passent dans un couloir de personnes séparées de lui par un mur tout en étant inconscient. Je n’ai pas trouvé ça très logique. Soit on a un point de vue interne, soit on a plusieurs points de vue mais un méga mix de tout, si c’est bien mis en place et justifié pourquoi pas mais, là ça ne l’est pas.

L’histoire se passe en France, quelques scènes à Paris et d’autres à Angoulême, pour une fois qu’on esquive les romans qui se déroulent en Amérique ! En revanche, la culture française a été oubliée au profit d’une américanisation trop présente. Déjà, les bals de promo en Fac françaises, jamais vu ça. En Fac tout court non plus en fait. Au lycée oui mais en lycée français c’est quand même très rare, sauf que notre héros est à l’université donc…
Et la justification du fait que c’est comme ça parce qu’ils sont en correspondance avec des américains me laisse hautement perplexe. Une culture ne change pas du jour au lendemain parce qu'on a des correspondants étrangers... Surtout qu’il semble y avoir des sortes de clans « populaires » puisque Jack en fait apparemment partie, qu’ils sont enviés par toute la Fac et que tout le monde se focalise sur Matt juste parce qu’il a fait ami-ami avec le mec le plus populaire de l’université… Etant donné que dans une Fac il y a des centaines et des centaines d’élèves, les trois quart ne se connaissent absolument pas ou ne se sont même jamais croisés alors qu’une petite bande se démarque comme ça ne me paraît pas très crédible.

Il y a aussi des problèmes au niveau de l’emploi des conjugaisons, l’imparfait prend le pas sur le passé simple sans qu’on sache pourquoi, le présent pointe son nez de temps en temps sans justification, ce qui est assez gênant pour la lecture puisque en pleine scène d’action on se retrouve avec de l’imparfait, ce qui ralentit le rythme au lieu de faire monter la tension.

Avec autant d’éléments qui m’ont perturbés, j’avoue que les fameux mystères censés attiser la curiosité du lecteur ont commencé à me laisser totalement de marbre vers la moitié du livre. Il y a de bonnes idées mais assez mal exploitées. Ce qui peut être bien comme fiction sur le net l’est beaucoup moins en roman papier. True Moon semble ne pas avoir été assez relue et travaillée ce qui est bien dommage. Beaucoup trop d’erreurs et un manque d’approfondissement laissent une impression d’inachevé au roman. A mon sens, ce livre ne vaut pas les dix sept euros auxquels il est vendu.
En toute honnêteté, je ne poursuivrai pas avec cette saga, j’ai bien assez souffert avec ce premier tome.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +3
date : 08-05-2013
http://plume-ivoire.overblog.com/addict-jeanne-ryan

Tout d’abord, je me suis longuement demandé à quoi servait franchement le prologue ? Surtout si on n’entend quasiment plus parler de son héroïne, Abigail, durant le roman… En cherchant un peu, on peut y voir le comportement du commun des mortels face aux gagnants du jeu de télé réalité mais on le voit aussi dans le roman lui même… La seule chose qui m’est restée de ce prologue est qu’à la fin on sait enfin ce qui s’est passé à la fin de celui-ci.

Dans le premier chapitre, on rencontre Vee, qui sera l’héroïne de tout le reste de l’histoire. Vee est une adolescente banale qui passe son temps à se plaindre de ses parents car ils ne la laissent pas sortir, qui tombe amoureuse du beau gosse du lycée et qui fait un peu partie de la catégorie « losers » du lycée. Rien de bien original en somme. Sauf que la demoiselle est la meilleure amie de la fille la plus adulée, populaire, etc… du bahut et vit un peu dans son ombre, ce qui la blesse plus qu’elle ne l’aurait pensé.

Un jeu de télé réalité nommé Addict tourne depuis un moment sur la toile, il y a des défis proposés et ceux qui veulent s’y soumettre doivent filmer leurs exploits en live pour l’envoyer directement sur le site d’Addict. S’ils sont sélectionnés, Addict leur offre des choses dont ils rêvent en échange d’un nouveau défi, défi qui les conduira à un autre encore pour plus de cadeaux jusqu’au tournoi en direct.
Pour le public, les Observateurs comme ils sont appelés, peuvent voir les premières vidéos mais, s’ils veulent assister au défi en direct il va falloir allonger le portefeuille. On pourrait croire que cela pourrait les freiner mais, absolument pas, ils sont des millions à se connecter pour voir ces « jeux »…

Le message que veut faire passer l’auteur est vraiment intéressant : Jusqu’où pourrions-nous aller pour obtenir ce que l’on désire ? Il y aussi une bonne critique de la société actuelle qui ne manque pas de rappeler les jeux barbares romains où des hommes se massacraient entre eux sous les acclamations du public… La télé réalité, qui est déjà quelque chose de complètement stupide, est bien mise en évidence ici. Il y a également un problème moral qui se pose : Jusqu’où les spectateurs vont-ils laisser les « joueurs » se faire malmener sans réagir le moins du monde ? Vont-ils attendre de les voir mourir ? « Ah mais de toute façon ils ne risquent rien, c’est juste de la télé ! ». Et puis, depuis des siècles il est évident que le spectacle dont raffole le plus les humains est celui des malheurs d’autrui non ?

En tout cas, l’idée de base est vraiment intéressante mais, à mon sens mal exploitée ici. Parce qu’avec des protagonistes aussi jeunes que Vee, ça devient très peu crédible et complètement superficiel mais, n’empêche que je gage qu’un bon paquet de gens seraient prêts à faire comme elle pour gagner des choses sans véritable intérêt.
Parce que oui, Vee est complètement débile et risque sa vie pour quoi ? Une robe et un smartphone dernier cri… Sérieusement ? Donc elle est prête à accepter tout et n’importe quoi pour des éléments aussi futiles… Bravo. C’est franchement décevant mais, peut-être suis-je trop cynique n’empêche que ça ne paraît finalement pas si éloignée de la réalité…
Je ne sais pas si vous avez vu le film Polisse mais, ça me rappelle énormément une scène, où une très jeune fille explique aux policiers qu’elle s’est carrément prostituée pour un téléphone portable… Et de son plein gré ! Si c’est pas malheureux…

La morale de Vee m’a bien déçue, surtout qu’à chaque nouveau défi elle se disait « Non, je ne le fais pas », mais à la vue des prix à gagner, tout d’un coup ça change d’avis dans sa petite tête d’écervelée. Se faire payer un café dans un bar pour une paire d’escarpins hors de prix passe encore mais, aller pratiquement faire le trottoir pour une robe ? Y a un gros soucis là quand même ! Non, la demoiselle ne se réveille qu’une fois réellement en danger…

En dehors de ça, c’est un roman plutôt prenant, le genre dont on tourne les pages avidement pour en connaître la suite, où on tremble avec la jeune fille en découvrant les nouveaux défis. La tension commence à bien monter au milieu de l’histoire, quand on rencontre de nouveaux personnages pas si sympathiques qui ont l’air prêts à bien des choses pour obtenir ce qu’ils veulent. Le suspens va crescendo et on reste dans le flou sans savoir ce que réserve l’intrigue à nos héros.
Le soucis est que l’ambiance devient également de plus en plus malsaine mais, je trouve que cela sert très bien le message choisi rapport à la télé réalité et ses dérives. Les défis sont de pires en pires et de plus en plus choquants mais, apparemment, peu paraissent s’en soucier.
Franchement, envoyer une gamine dans un quartier mal famé pour « tapiner » ou devoir se « câliner » dans une pièce avec un lit sous les yeux des caméras pour toucher quelques centaines de dollars, c’est quand même abusé. Le pire c’est que les participants acceptent sans sourciller… Pour un roman adressé aux adolescents, je ne pense pas que ce soit les meilleures idées à leur implanter dans la tête… Surtout que la façon dont les peurs des gens sont exploités est très effrayante, à croire que les organisateurs de ce jeu n’ont aucune limites ! Et ça c’est encore plus effrayant.

De plus la fin ouverte ne clos pas vraiment l’histoire et laisse un peu sur sa faim, sans trop savoir ce qui va advenir. Après réflexion, je retrouve une certaine parallèle avec le prologue et le destin d’Abigale, peut-être est-ce ça mais, aucune certitude là dessus…

J’ai lu ce roman quasiment d’une traite, prise par l’action et la plume efficace de l’auteur. Le message délivré ici est vraiment intéressant mais, les personnages vraiment creux de l’histoire la desserve et la rende bien trop superficielle.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +2
http://plume-ivoire.overblog.com/alice-royale-1-celine-mancellon

Alice Royale est le second livre que je lis de Céline Mancellon et je dois avouer que je l’ai grandement préféré à Si je t’aime !

Bon, forcément le style est toujours aussi simple mais, ça passe bien mieux ici. Surement grâce à Alice d’ailleurs. Elle est tellement naïve que certaines scènes en deviennent comiques, surtout avec Russel Vicelard *hum, pardon* Villard. *En même temps ils sont tous complètement vicieux dans ce bouquin !*

Donc Alice est une clonée qui sort tout droit du C.E.C, un centre où vivent les clonés jusqu’à ce qu’ils soient lâchés sur le terrain ? Ils y apprennent tout ce qu’ils doivent savoir là-bas sauf les bases élémentaires des relations sociales, ce qui donne lieu à des scènes plutôt cocasses auxquelles la demoiselle ne comprend pas grand chose.

Elle travaille dans la section paranormale d’un poste de police et un matin reçoit un étrange e-mail qui la convie au « Lapin Blanc » une sorte de night club goth qui accueille pas mal de créatures surnaturelles, tenue par deux vampires. Des jumeaux dont l’un n’est pas du tout insensible au charme de la demoiselle et passe son temps à lui courir après et faire des allusions salaces. Ils l’ont contacté pour qu’elle retrouve l’un des leurs qui a disparu.
Et en parallèle, elle doit aussi enquêter sur le meurtre d’une jeune vampire.

Alice va donc devoir enquêter et faire appel à un Hunter [Autrement dit Beleth *miam*] qui va lui aussi lui courir après.

Oui, oui, on n’échappe pas aux clichés bit-lit dans Alice Royale, la demoiselle décrite comme « Belle mais pas trop » est poursuivie par une horde de prétendants en chaleur qui ne rêvent que de lui arracher sa petite culotte…

Les scènes s’enchainent sans problèmes de longueur grâce à l’habitude elliptique de Céline Mancellon mais sans sentiment qu’il manque quoique ce soit non plus. L’intrigue est un poil plus complexe que ce à quoi on peut s’attendre dès les premières pages, et même si elle reste quand même très simple, on suit les aventures d’Alice avec le sourire et l’envie d’en savoir plus.

Comme je le disais plus haut, Alice est très naïve mais il est clairement expliqué pourquoi et ça reste assez plausible. Ce qui donne pas mal de bourdes *même si pas assez à mon goût* qui prêtent vraiment à sourire et la rendent attachante. Elle est pas mal sarcastique et ça rajoute un plus aux dialogues et à ses pensées. De plus, elle est une clonée et les clones dans la bit-lit c’est assez original comme concept. Surtout que grâce à cela elle a acquis des pouvoirs surnaturels (Non, elle ne vole pas, juré), qui lui permettent d’être immunisée contre les pouvoirs psychiques des créatures surnaturelles.

Je ne suis pas une grande fan de Russel, qui a tout l’air d’être un vrai ours, domestiqué peut-être mais un ours quand même… Non, moi j’ai craqué pour Beleth le démon démoniaque *Muahahaha* *Ahem…*. Un méchant sexy aussi pervers que les autres mais, lui c’est un démon. C’est quand même mieux que l’un des vampires jumeaux aux cheveux blond hein ? Oui, parce que ces vampires là, je n’en suis pas fan non plus.

Enfin bref, un livre pas extraordinaire mais vraiment sympa si on veut une lecture simple et peu complexe. L’ambiance est légère, la plume simple et Alice un personnage agréable à découvrir.
Et Céline a l’air d’adorer torturer ses lecteurs avec des cliffhangers en fin de tome parce que cette fin… ! C’est injuste de nous laisser dans l’attente comme ça ! Ma lecture s’est achevée dans une espèce de cri rageur, alors je lirai sans problème le prochain tome !
Il est apparemment prévu pour cet été, j’espère qu’on verra beaucoup (beaucoup, beaucoup) plus Beleth !
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
http://plume-ivoire.overblog.com/le-baiser-des-sirenes-tome-1

Moui bon, le résumé franchement m’a laissé hautement perplexe. On dirait un remake de Twilight version Sirènes avec une famille non « végétarienne » (c’est fou ce que ce terme me paraît toujours aussi ri-di-cule quand on parle de vampires… ) mixé façon Roméo & Juliette. Jusque là, pas de quoi se pâmer… Mais bon, premier roman avec des Sirènes que je vois après le conte d’Andersen alors, pourquoi pas.

Eh bien, force est de constater que je me suis trompée. Tout d’abord on fait face à des vraies sirènes comme je me les imagine, pas à des lopettes niaises comme dans la petite Sirènes (de Disney). Des sirènes vampiriques qui tuent des humains de sang froid pour leur enlever leur énergie vitale et l’absorber afin de s’en nourrir. Des sirènes cruelles et sans pitié.

Le point original ici est que l’on découvre l’histoire au travers des yeux de Calder, eh oui, un point de vue masculin. C’est assez rare de trouver ça dans ce genre de roman pour le noter et c’est rafraichissant !
Il est seul au milieu de ses trois soeurs et dès le début on sent qu’il est clairement différent d’elles. En totale contradiction avec sa famille, son clan. Il a un côté humain qui ressort bien plus que chez elles.
Il faut d’abord savoir que pour les sirènes ici, la famille prime sur tout, c’est quelque chose de sacré, chaque membre est prêt à donner sa vie pour l’autre, ils forment une entité inséparable. Alors quand, Maris l’aînée retrouve la trace de celui qui a mené leur mère à la mort, Calder n’a d’autre choix que de rentrer aider ses soeurs à venger sa mort. Le plan est simple, pour atteindre cet homme, il faudra approcher une de ses filles afin d’entrer plus facilement dans les bonnes grâces du père. Facile à dire sauf que c’est bien évidemment Calder qui s’y colle et tout commence à déraper quand le charme de Lily opère un peu trop bien sur lui. Mais Lily est méfiante et ne se laisse pas apprivoiser facilement. Elle est de ce fait assez lointaine pour le lecteur mais cela change au fur et à mesure du roman.
Tandis que leur relation se construit doucement, Calder entame un combat intérieur entre son amour pour cette fille et sa loyauté envers ses soeurs. Et c’est un point essentiel de l’histoire car, du fait de ses hésitations on ne sait pas comment tout ça va se terminer. J’avoue que j’avais un peu peur que l’auteur se foire sur la fin et nous offre quelque chose de bancal et peu convaincant mais, j’ai été bien surprise.

Pour préciser un peu les choses, certes il y a une romance mais, ce n’est pas elle le véritable point central de l’intrigue mais bien la vengeance de cette famille de sirènes et c’est ce qui nous tient en haleine. On a envie de savoir comment tout ça va se terminer parce que, jusqu’à la fin, on n’en pas sûr. L’auteur nous laisse nager en eaux troubles jusqu’à dévoiler son final qui d’ailleurs est très bien réussi et qui ne donne qu’une envie : avoir le tome 2 sous la main.

J’ai apprécié découvrir les traditions des sirènes, leurs habitudes et j’avais très envie de savoir comment elles naissaient. Ce qui est bien c’est que des informations sur elles sont distillées tout au long du roman, on ne nous donne pas tout d’un coup, ce qui permet d’assimiler le tout facilement et d’attiser notre curiosité. Il est très agréable de se plonger dans les décors aquatiques que nous décrit Anne Greenwood Brown car ils sont frais et très attrayants.
Le seul petit bémol est que j’aurais aimé voir plus de la façon dont elles vivent. On les suit mais pas assez en profondeur à mon goût. J’aurais souhaiter voir leurs vies sous l’eau un peu plus.

En dehors de ça, ce roman a un très bon rythme, entrainant et on tourne les pages sans les voir passer. Une fin pleine de rebondissements plutôt inattendus qui laisse présager le meilleur pour le second tome dont j’ai du mal à percevoir le déroulement. Tout ce que j’espère c’est que l’on aura l’occasion de découvrir d’autres clans de sirènes !
En somme ce roman fut une bien belle surprise !
Avez vous apprécié ce commentaire ? +2
date : 29-04-2013
Kate est la narratrice de l’histoire et quand son mari Dexter lui dit qu’il a un nouveau poste au Luxembourg et qu’il gagnera plus d’argent, elle y voit une très bonne excuse pour quitter son boulot à la CIA. Mais devenir mère au foyer avec un passé mouvementé d’espionne n’est finalement pas si facile qu’elle le croyait. Sa vraie nature refait surface quand elle commence à soupçonner ses nouveaux amis, Julia et Bill, un couple d’expatriés comme elle et son mari.

On a une alternance de temps, dans la première partie, s’alternent deux passés différents et le présent. On a donc le passé où on découvre le roman, la partie la plus importante donc, et le passé que Kate se remémore, la façon dont elle quitte la CIA, ce dernier ne dure pas tout le roman, une partie seulement. Et le présent qui revient à certains moments du récit, plutôt bien mis en place d’ailleurs, il distille quelques informations au compte goutte qui seront expliqué par le passé.

Honnêtement, il est très long à démarrer, je me suis ennuyée pendant la majeure partie du bouquin, le tout commence enfin à décoller à la moitié seulement. La première moitié, certes, met l’histoire en place mais ça aurait pu être un peu plus court quand même ou être moins plat. Mon intérêt papillonnait vers un autre roman à cause de cela d’ailleurs. Néanmoins, il est agréable de voir Kate retrouver ses premières amours : l’espionnage. La seconde partie est bien plus intéressante grâce à cela car elle commence enfin à soulever des intrigues intéressantes.
J’avoue que pas mal d’éléments révélés à la fin ont réussi à me surprendre, ce n’est pas tellement ce à quoi je m’attendais. Et même si la fin est très convenue et m’a plutôt déçue, ces quelques révélations ont un peu relevé le niveau. Pas assez cependant pour qu’il me plaise plus.

J’attendais beaucoup de ce roman, le résumé était alléchant mais le contenu n’a pas été à la hauteur de mes attentes. Cependant, il reste agréable à suivre grâce à un style plutôt fluide mais, je n’ai pas été convaincue.

http://plume-ivoire.overblog.com/les-expats-chris-pavone

Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
http://plume-ivoire.overblog.com/journal-d-une-histoire-d-amour-anne-claire-chillan

Si vous recherchez une belle histoire d’amour, vous avez tiré le bon numéro. Journal d’une histoire d’amour nous conte la relation liant Rosaline et Michael, relate leurs sentiments, émotions et déboires avec une plume plutôt réaliste. La découverte de ces deux adolescents se fait grâce à un ton adulte, fait assez rare pour être remarqué dans un roman se déroulant dans un lycée américain. Anne-Claire Chillan esquive avec grâce l’histoire adolescente de base avec un style très agréable et travaillé qui ravira bon nombre de lecteurs, le tout joué en finesse et sincérité.

Le roman contient beaucoup de romantisme, de déclarations d’amour et aussi quelques lieux communs évidemment. Ce qui n’est pas vraiment mon fort mais, ici c’est très bien écrit même si cela peut paraître un peu lourd. Néanmoins les sentiments qui lient les deux protagonistes principaux sont vraiment très beaux et m’ont un peu fait penser aux anciennes passions de romans classiques dans un contexte très moderne. Forcément, à l’heure actuelle avec la désillusion qui nous assaille, des gens qui sortent sans broncher « Tu es toute ma vie maintenant » ça paraît beaucoup trop catégorique et optimiste pour être vrai mais, Michaël et Rosaline, au fil du roman, nous donnent envie d’y croire. Cette histoire est comme un conte de fée bourré d’obstacles et ancré dans une vie bien réelle qui nous montre un amour sincère survivre à tout. Dit comme ça, ça fait très cliché mais c’est très bien mis en place.

Il y a beaucoup de passages très longs qui, je l’avoue m’ont parus interminables et qui auraient sûrement pu être raccourcis mais, aux moments où je commençais à me lasser le plus un évènement venait bouleverser l’histoire et relancer mon intérêt. C’est un peu dommage qu’il n’y ait pas eu un peu plus de passages plus pêchus mais, cela permet de découvrir les personnages en profondeur car ils sont extrêmement bien travaillés !

Le livre n’est pas présenté sous forme de journal intime comme on pourrait le penser au premier abord mais, bien comme un roman. Durant plus de cinq cent pages, on suit la narratrice, Rosaline. On connaît ses pensées, ses émotions et on la voit changer petit à petit et évoluer. On partagera également les pensées de Michaël à un moment donné de l’histoire ce qui permet de mieux comprendre le personnage. Parce que je dois avouer qu’il m’a quand même pas mal agacé quand je plaignais la pauvre Rose ou quand il passait son temps à dire à quel point il détestait sa vie mais, on peut voir l’envers du décor et connaître les raisons qui le poussent à agir comme il le fait, même si je me doutais un peu de ces dernières.
Les autres personnages ne sont pas en reste et l’on découvre avec plaisir les amis de Rosaline. Qu’on les aime ou non, ils ont le mérite de ne pas être simplement des personnages de second plan et sont assez présents pour que l’on s’attache à eux.

Outre la romance qui est le fil conducteur de l’histoire, on assiste, comme le dit l’éditeur, à un roman initiatique. On voit Rosaline passer par les premiers émois, tomber amoureuse, lutter pour se reconstruire et devenir une adulte en faisant des erreurs et en apprenant de celles-ci. L’histoire traite de plusieurs sujets différents étroitement liés à Rosaline, déjà l’amitié car elle rencontre de nouvelles personnes avec qui elle se lie, l’amour avec la rencontre de Michaël, ainsi que la drogue, l’alcool, l’inconscience, les relations avec les parents et même la mort.

En somme un roman qui m’a achevé par ses longueurs mais qui me laisse tout de même un bon souvenir car c’est avec le sourire que je repense à Rosaline et Michaël. Des personnages très bien travaillés et une histoire réaliste qui ne laisse pas indifférent. De plus, la plume de l’auteur est très agréable ce qui n’est pas négligeable.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 23-04-2013
http://plume-ivoire.overblog.com/confession-inachevee-marilyn-monroe

On connaît tous Marilyn, au moins de nom. On la connaît aussi par ce qu’on dit d’elle, les rumeurs qui courent sur son compte. L’image qu’on s’en fait est façonnée par ces bruits de couloirs. Qu’on ait vu ou non ses films, elle reste une icône.
Fascinée par ce personnage, encore très médiatisé à l’heure actuelle, dont je ne connaissais que peu de choses, il m’a semblé bon de découvrir sa vie par ses propres mots. J’ai toute une collection de biographies sur elle mais n’ai jamais eu l’occasion d’en ouvrir sérieusement une. Quoi de mieux que de commencer avec celle dictée par l’actrice elle-même ?

Le ton est doux, le style très fluide, on se laisse emporter par les souvenirs de Marilyn avec une facilité déconcertante et le plaisir évident de connaître son passé. Elle nous raconte plusieurs épisodes de sa vie à travers des chapitres différents. On apprendra plusieurs bribes de son enfance malheureuse, car ballottée de foyer en foyer à cause d’une mère internée en hôpital psychiatrique et d’un père qu’elle n’a jamais connu. Elle ne s’étend pas énormément sur cette partie, ce qui m’aurait bien plu.
Plus que des émotions, ce sont surtout des fragments de sa vie mis bout à bout qui nous montrent comment cette jeune femme s’est construite.

« Je passais mon temps à rêver tout éveillée, […] de mon père. Lorsque je revenais de l’école pour rentrer à la maison, à pied, sous la pluie, et me sentais déprimée, je me racontais que mon père m’attendait pour me gronder de ne pas avoir mis mes caoutchoucs. Je ne possédais même pas de caoutchoucs. Et je ne pouvais guère prétendre que je rentrais chez moi. C’était un endroit où je travaillais comme servante-enfant, faisais la vaisselle, les courses, la lessive, frottais par terre et me taisais. »

On l’y découvre peu sûre d’elle et renvoyant une image d’elle-même dont elle ne veut pas. Ces années en foyer ont fait de Norma Jean quelqu’un de presque invisible, que personne ne regardait. L’adolescence aidant, la nature la dota d’un corps de femme qui lui valu d’être remarquée par tous les mâles à la ronde et détestée par les femmes. Elle apprécie ces nouvelles attentions mais pas les intentions qui vont avec. C’est à ce moment-là qu’elle commence à devenir Marilyn Monroe mais, elle ne choisira ce pseudonyme que plusieurs années plus tard, en prenant son premier rôle à la 20th Century Fox.

« Les garçons se mirent à me faire la cour comme si j’avais été la seule créature de mon sexe dans tout le secteur. (…) J’aurais bien aimé désirer quelque chose autant qu’eux. Moi, je n’avais envie de rien. Ils auraient aussi bien pu faire la cour à une bûche. »

Durant sa carrière, elle tentera de se défaire de cette image de blonde écervelée dotée d’une sexualité débridée qu’elle ne comprend pas, sans succès. Elle deviendra d’ailleurs le sex-symbol que l’on connaît sans aide de la part de ses producteurs qui la jugeaient trop peu consistante pour devenir une véritable actrice. Quelques apparitions en tant que figurante lui valurent sifflements ravis et enthousiasme de la part du public qui l’éleva, avec l’aide de la presse, au rang de star.

Cette autobiographie, dictée par Marilyn et rédigée par Ben Hecht, débute donc aux premiers souvenirs de la jeune femme jusqu’à son mariage avec Joe DiMaggio en passant par ses déboires de mannequin et ensuite d’actrice avant d’enfin accéder à des premiers rôles et être adulée par son public.
Il manque donc énormément d’évènements à cette autobiographie mais, durant les 240 pages du livre, on fait connaissance avec une femme très torturée qui peine à accomplir ses rêves. Elle est très touchante et toutes ces confessions la rendent beaucoup plus accessible au public.

Petit plus : de très belles photographies de Marilyn sont insérées dans le livre et la préface explique les circonstances dans lesquelles a été prise chaque photo, ce qui est vraiment intéressant. On obtient donc un petit historique qui permet de savoir où ? quand ? et comment ? et qui satisfera amplement la curiosité de certains et ravira d’autres par ces anecdotes.

En bref, c’est un livre que je conseille car il se lit vraiment comme un roman, il est fluide et se dévore en quelques heures en nous donnant des informations sur l’existence de cette femme mythique. La fin se termine sur une note très positive pour la belle : son récent mariage et le véritable début de sa carrière d’actrice. Pour ma part, je vais aller satisfaire plus amplement ma curiosité et filer lire une biographie complète de la demoiselle !
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
http://plume-ivoire.overblog.com/211-idees-pour-devenir-une-fille-brillante-bunty-cutler

La présentation est soignée et agréable. Il y a sept « chapitres » à ce livre et chaque séparation est apprêtée d’un cadre, d’une calligraphie et d’une citation. Chaque chapitre se divise en plusieurs « articles » et des illustrations sont disséminées aux endroits appropriés, ce qui en fait un plus visuellement.
Pour les cuisinières, il y a tout un chapitre consacré à quelques recettes de cuisine, mon don de cuistot s’étant perdu à la naissance, j’ai carrément sauté ce chapitre. Néanmoins, le reste est plutôt sympathique. Chaque article se finit par une citation ayant un rapport avec le sujet. Parfois à tendance ludique, j’ai appris quelques trucs intéressants ! Que « La plus vieille pince à épiler que l’on ait retrouvé date du IIIe millénaire avant Jésus Christ » par exemple, pas très utile dans la vie courante, c’est sûr mais, c’est bon à savoir pour la culture G. Et parfois, juste pour faire rire. Dans l’article « Comment péter avec grâce et élégance à une réception chez l’ambassadeur », on trouve la citation : « Alfred Nobel inventa la dynamite en 1867 ».
L’auteur raconte pas mal d’anecdotes, c’est ce qui mène à ces réflexions et ces conseils, on apprend des expressions intéressantes pour peu qu’on ait la curiosité d’en chercher la signification. Personnellement, je suis restée perplexe face à « peigner la girafe ». Quelqu’un connaît ? Eh bien, j’ai appris que cela signifiait ne rien faire de son temps ou effectuer en vain une tâche très longue.

Le second degré est très présent et fait beaucoup sourire. Un extrait :
« Et là, vous êtes brutalement réveillée par un bruit hallucinant, digne du rugissement d’un morse qui joue de la guimbarde dans une baignoire remplie de flan à la vanille. Eh oui, encore une fois, l’homme allongé à vos côtés est en train de ronfler et tout le quartier peut l’entendre. » p.84 (Que faire quand votre homme ronfle).


Donc, ce livre contient des conseils bons à prendre ou un peu démodés mais, la couverture justifie ces derniers. D’autres sont carrément loufoques et prêtent à sourire de bonne grâce. Le ton humoristique est très rafraichissant.

Mes petites idées chouchous :
- Comment descendre de voiture sans montrer sa petite culotte
- Comment recycler un bas résille
- Comment perdre trois kilos en trois heures [« Enlevez votre maquillage. » « Otez tous vos bijoux, même les petites boucles d’oreilles, les piercings et votre alliance » « Epilez-vous »].

Des petites infos bonus pour la culture G
« Le premier grille pain électrique a été inventé en 1905 »
« Le sac poubelle a été inventé en 1950 »


Donc, très bonne découverte ! J’espère que la demoiselle à qui il est destiné appréciera autant que moi ! Mais le but recherché en ouvrant ce bouquin est atteint : j’ai bien rit. A découvrir pour décompresser et passer un bon moment.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +2
http://plume-ivoire.overblog.com/si-je-t-aime-prends-garde-%C3%A0-toi-celine-mancellon

Peu convaincue par la couverture, qui honnêtement est très laide, je me suis laissée aller à lire ce roman grâce à toutes les critiques positives qui en ont découlé ainsi qu’à son faible nombre de pages.
Il se lit rapidement, certes mais s’il se veut une petite histoire d’amour sans prétention c’est gagné. Le style n’a rien d’exceptionnel et m’a même fait penser à une simple fiction que l’on pourrait croiser au détour du net. Pas franchement recherché et simple au possible. Je n’ai pas franchement accroché pour être honnête. De plus, j’ai trouvé les personnages assez superficiels, peu creusés. Une histoire qui reste énormément en surface au final.

J’avais lu qu’il était drôle. C’est vrai qu’il y a beaucoup de passages qui veulent faire rire et ça peut être rafraichissant maintenant, je n’ai dû sourire qu’une ou deux fois. Je l’ai parfois trouvé un peu lourd et n’ai pas été tellement touchée par l’humour de l’héroïne, et pourtant je suis une grande adepte de l’humour ras des pâquerettes ! Peut-être n’étais-je pas dans le bon état d’esprit au moment de ma lecture.
En tous cas, je n’ai pas réussi à m’attacher aux protagonistes ni à entrer réellement dans l’histoire en fait. Il y a beaucoup de lieux communs qui m’ont fait lever les yeux au ciel, beaucoup de choses auraient méritées d’être approfondies, tout va un peu trop vite et la fin est clichée au possible.

Les bons points sont qu’il y a pas mal d’ellipses, ce qui peut perturber un peu parce qu’on ne sait pas trop où on arrive d’un coup mais, qui donne un bon rythme au roman. L’héroïne impulsive et complètement déjantée est aussi plutôt agréable à découvrir.

Mon avis est très court cette fois-ci, je n’ai pas grand chose à ajouter. Je n’ai pas franchement été prise dans cette lecture. Je n'ai pas franchement aimé cette lecture... Je me suis même carrément ennuyée.
Si vous cherchez quelque chose de très léger et vraiment sans prise de tête c’est parfait, sinon passez votre chemin.
J’ai d’autres romans de cet auteur dans ma PAL que je compte bien découvrir et j’espère avoir de meilleures surprises qu’avec celui-ci.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
http://plume-ivoire.overblog.com/journal-intime-d-une-call-girl-belle-de-jour

Le premier point qui saute aux yeux (ou plutôt aux doigts… Sans mauvais jeu de mot) est la matière de la couverture. Alors, c’est joli, agréable au touché et doux mais, si jamais un jour vous avez expressément besoin des empreintes digitales de quelqu’un, out le verre cliché, et bienvenue au Journal de Belle de jour ! Et je vous assure qu’après application d’une crème pour les mains le résultat est encore plus probant même si cette dernière a déjà pénétré l’épiderme…
Mon exemplaire est désormais constellé de délicieuses traces de doigts… Croyez moi, c’est du plus bel effet ! J’adore…

En ce qui concerne le contenu, le style est plaisant sans être lourd. Belle nous conte son quotidien sans s’appesantir sur les moments sans intérêts. On suit ses relations, qu’elles soient amicales, amoureuses ou « professionnelles ». Ça reste assez soft dans l’ensemble même si elle nous parle parfois de certaines pratiques un peu hard, comme elle ne s’étend pas quinze plombes sur le sujet, ça passe. Il ne faut juste pas être trop frileux au niveau des perversions sexuelles parce que certaines scènes m’ont fait froncer le nez de dégoût.

Le roman porte évidemment bien son nom car il est découpé comme un journal intime, à chaque jour son anecdote. Ce qui lui donne une petite touche authentique est bien sûr le fait que Belle n’a pas toujours des millions de choses à raconter chaque jour et donc, certaines journées s’étalent sur trois pages et d’autres, sur trois lignes. La découpe plus importante du livre est faite par mois, et à chaque début de partie, un morceau de « l’abécédaire d’une call-girl » par Belle de Jour nous y attend sagement pour nous apprendre les mots importants de son univers avec une petite explication à la clé, histoire de ne pas nous perdre en cours de route.

A lire sans comparaison avec la série, l’esprit est là mais moins présent que dans cette dernière. Ce côté très glamour avec une touche d’apprentissage pour le spectateur sans jamais virer dans le glauque, est peu représenté ici. Belle ne s’embarrasse pas de choquer ou non son lecteur même si ces passages là sont rapides, elle écrit au fur et à mesure de son quotidien et le côté « apprentissage » ne se voit vraiment que dans son abécédaire. Ce sont évidemment deux médias très différents qui ne renvoient pas forcément la même image mais, à dire vrai, la série ne me venait en tête qu’au début, elle a totalement déserté mon esprit par la suite.
C’est un livre qui se lit très vite du fait de son découpage, un chapitre est assez large car il englobe un mois entier.
Par contre il ne comporte pas réellement de fin au sens propre du terme même si l’on soupçonne une certaine prise de partie pour Belle suite à sa recherche d’emploi. On peut donc en tirer quelques conclusions en lisant entre les lignes. Je ne vous en dit pas plus, à vous de découvrir tout cela maintenant !

C’est un roman très girly, où l’on suit une jeune femme exerçant un métier des plus … qui supporte les mêmes tracas que les autres femmes, l’épilation, les problèmes de couples, les mecs en général, les produits de beauté, l’apparence. C’est une lecture agréable mais qui m’a malheureusement paru quelque peu superficielle, ça manquait un peu de profondeur dans l’ensemble — personnages comme « intrigue ». Il est vrai que ce n’est pas un « roman » à proprement parler, plus un témoignage mais, je gage qu’il a sûrement dû être pas mal romancé.
Une lecture sans prise de tête en somme, très bien pour se détendre mais, ne me laissera sans doute pas un souvenir impérissable.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
http://plume-ivoire.overblog.com/cinder-marissa-meyer

Un conte de fée remis au goût du jour, je n’ai pas pu y résister. J’aime beaucoup ça, comme beaucoup de monde et, vu que c’est un peu la mode, on en trouve à tous les coins de rue. J’ai quand même commencé Cinder avec une petite appréhension car, après tout ce que j’ai vu, c’est assez facile de se planter en reprenant des contes à sa sauce.
On rencontre donc Cinder, meilleure mécanicienne du royaume et cyborg. Les références à Cendrillon sont bien évidemment là, la jeune fille vit avec sa belle-mère qui la déteste et ses deux demi-soeurs. L’une de ses soeurs la hait tandis que l’autre est adorable. Cinder est celle qui doit ramener l’argent à la maison et est donc contrainte de donner ce qu’elle gagne en tant que mécanicienne à sa marâtre. Un bal aura lieu au palais et si Cinder veut y aller elle doit subir les corvées qu’on lui donne et se trouver elle-même une robe mais, bien entendu, la belle-mère lui donne des choses plutôt impossibles à faire dans un si court laps de temps et sans argent.
On retrouve assez bien la trame de base mais, ce qui change ici est le monde futuriste décrit et la maladie qui ronge la planète, la létumose, une sorte de lèpre très contagieuse et mortelle qui décime la population. On navigue avec plaisir dans cet univers où la robotique a une place importante et où les voitures volent. Marissa Meyer ne fait pas que reprendre ce conte mais, elle le remanie complètement à sa façon et on en redemande.
L’intrigue reste assez simple et on sent quelques évènements arriver avant même qu’ils ne soient mentionnés mais, cela ne gêne en rien la lecture car on se demande très clairement comment cela va se passer. Dans l’ensemble, les personnages sont plutôt lisses et manquent quelque peu de complexité surtout le prince, il est vraiment digne des potiches masculines que l’on rencontre dans les contes. Cinder a un peu plus de caractère et de répondant que Cendrillon, ce qui n’est pas un mal.
Ici la Terre n’est pas la seule à être habitée, la Lune accueille les Lunaires et un conflit qui dure depuis plusieurs années oppose ces deux peuples. Cela donne un peu de diversité au récit et rajoute des obstacles considérables.

On navigue donc en pleine dystopie, dans un monde qui va mal. Pour trouver un remède à la létumose, ce qui m’a pas mal « choqué » est le fait qu’ils prennent des cyborgs comme cobayes au hasard dans la ville pour leur implanter la maladie afin de trouver un vaccin, sous prétexte qu’ils ne sont pas considérés comme humains. Ils se servent d’eux impunément sans penser une seule seconde qu’ils puissent avoir des sentiments. Surtout un certain passage, où l’on va administrer la maladie à un patient non consentant, le médecin se met à ricaner quand il se débat, j’ai juste trouvé ça très cruel. On en apprend bien évidemment les raisons plus tard.

Ce qui est agréable aussi, est le fait que le livre est divisé en plusieurs parties et qu’au début de chacune d’entre elles on trouve une citation du conte original.

Le style est simple mais l’ambiance est vraiment intéressante et les pages se tournent sans qu’on ne les voit passer, je l’ai lu plus vite que ce que je ne pensais. Une intrigue linéaire et pas vraiment complexe au final mais assez intéressante pour être prenante. Le livre se termine sur un cliffhanger extrêmement frustrant et donne très envie de se jeter sur la suite immédiatement ! Sachant que le tome 2 ne sort qu’en 2014, ce n’est pas pour tout de suite malheureusement. Je pensais que l’histoire de Cendrillon serait close dans ce tome puisqu’on retrouvera le Chaperon Rouge dans le second tome mais, l’auteur nous laisse sur notre faim.
Je lirais le prochain, c’est certain. C’est un très bon livre jeunesse qui m’a fait passer un très bon moment et que j’ai dévoré en peu de temps.

Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
http://plume-ivoire.overblog.com/steampunk-chronicles-1-kady-cross

Ce tome 1 est une suite directe à la nouvelle qui le précède même s’il n’est jamais fait mention de cette dernière et des aventures que Finley aurait pu vivre antérieurement. C’est un peu dommage mais peu gênant finalement. Nous évoluons donc dans le même univers même si j’ai trouvé celui-ci un peu moins « steampunk » que dans la nouvelle. Peut-être parce que celui ci est plus condensé dans la préquelle ? C’est pourtant ce foisonnement de machines qui m’avait plu au premier abord et j’ai été un peu déçue d’en voir moins.
Ensuite, on a découvert Filey fonceuse et déterminée et on la retrouve timide et effacée dans ce tome-ci, ce qui m’a un peu dérangé car c’était justement son comportement de tête brûlée qui me plaisait bien. J’ai eu l’impression de faire face à un personnage différent.

Finley quitte son emploi sans dire un mot à personne et s’échappe rapidement de la maison de son employeur. Elle vient de tabasser, le laissant presque mort, le fils de la famille, qui a tenté d’abuser d’elle. En pleine course effrénée elle est percutée par Griffin et perd connaissance. Ce dernier la ramène donc chez lui et c’est là que commence vraiment le roman. On fait rapidement la connaissance des habitants de la demeure, les amis du Duc, qui n’est autre que Griffin. On découvre donc Emily, la mécano très talentueuse et Jasper, cyborg de son état dont on apprendra au fil du roman comment il est devenu ainsi. Chacun d’entre eux a une particularité, celle d’Emily reste assez floue jusqu’au milieu du livre, on sait juste qu’elle est très douée dans son domaine, Jasper a une force incroyable et Griffin a un lien très particulier avec l’Ether, le monde des esprit en gros, on en sait pas tellement plus, ce qui y touche reste assez vague.
Ce qui m’a étonné est que le thème de ce premier tome est le « pouvoir » de Finley et que Kady Cross nous livre son secret vraiment très tôt dans le récit. N’aurait-il pas mieux valu attendre la fin pour garder le mystère intact autour de la jeune fille ?

Ce qui m’a vraiment dérangé dans cette histoire est que l’auteur a choisi une époque mais ne s’y tient pas énormément. Où sont les convenances qui régissent cette société ? Quelques très rapides mentions y sont faites mais, c’est tout ! On va me faire croire qu’une demoiselle qui joue les servantes peut se permettre de s’adresser à un Duc comme on le ferait entre amis ? Très bien, ils deviennent amis et alors ?
Et comment ça se fait que tout le monde se pelote tranquillement sans problème ? J’ai vraiment eu l’impression de voir un groupe d’adolescents d’aujourd’hui jouant au milieu d’un univers victorien.
Au niveau des protagonistes, j’ai également eu l’impression qu’ils étaient beaucoup trop matures pour leur âge. Des adolescents qui se prennent pour des adultes ou bien des adultes déguisés en adolescents, ça gâche un peu la crédibilité du roman.

L’intrigue est très simple et linéaire. Comme pour la préquelle, on sent les évènements arriver bien avant qu’ils ne nous soient dévoilés. Kady Cross arrive quand même à garder un petit peu de suspens. Mais on comprend rapidement qui est le fameux machiniste même si on ne sait rien de ses motivations. Par contre le fait que les héros trouvent un élément un peu au hasard et plutôt vague en en déduisant qui est le Grand méchant… C’est très peu vraissemblable.
Il manque également beaucoup d’explications concernant les évènements, l’auteur ne semble pas penser que le lecteur en ait besoin. C’est dommage car on a tendance à lever un peu les yeux au ciel avec un « Mais bien sûr » blasé. Surtout pour l’histoire des Organiens qui est assez tiré par les cheveux avec leurs propriétés incroyables. Mais si ce n’était que ça…
Kady Cross s’en sort un peu trop par des pirouettes qui font qu’on a l’impression qu’elle n’a pas tellement réfléchi son roman en entier et qu’elle a préféré choisir la facilité.
Il y a également le fait qu’Emily, aussi douée soit-elle, réussisse en quelques heures à inventer et créer des objets très utiles au groupe. C’est un peu trop facile tout de même.

J’ai aussi trouvé que le roman peinait à démarrer comme si Kady Cross voulait démêler une intrigue avant d’en lancer une autre et cela m’a ennuyé. La plus grande partie du roman consiste à trouver pourquoi Finley est comme ça, et ensuite on peut enfin se concentrer sur le Machiniste. Du coup je me demandais vraiment quand est-ce que ça allait commencer…
L’auteur s’est trop appuyé sur les relations des ados également, on fait face à deux triangles amoureux qui m’ont parus très superficiels et peu intéressants au final au lieu de tabler sur l’action qui fait le charme de la nouvelle. Le rythme n’était pas du tout le même et je l’ai trouvé un peu long ici.

J’ai tout de même trouvé cette lecture assez agréable même si le style de l’auteur reste trop moderne pour l’époque dépeinte. Ce n’est certainement pas un coup de coeur et malgré tous les petits points négatifs que j’ai pu relever, ça reste une lecture agréable qui se lit rapidement.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 27-03-2013
http://plume-ivoire.overblog.com/rien-n-est-trop-beau-rona-jaffe

On plonge avec délice dès les premières pages dans une société quoiqu’un peu désuète, non sans charme. Nous sommes en 1952, en plein New York, avec plusieurs jeunes femmes dont nous découvrons les rêves, les espoirs et les déboires, au fil des chapitres. Le roman leur prête sa voix alternativement afin de nous dévoiler leurs histoires. Elles travaillent toutes au sein d’une grande maison d’édition, en tant que dactylos – du moins au début. La question qui s’élève tout au long de ce roman est bien :

Comment se faire une place en tant que femme, dans cette société où elles ne sont considérées que comme épouses, femmes au foyer et totalement inaptes à un travail digne de ce nom ?

Ces jeunes femmes sont toutes différentes mais ont les même codes moraux implantés dans leurs petites têtes de provinciales quand elles débarquent à New York. Chacune vient y travailler, pour s’occuper dans l’attente de se trouver un mari.


Les moeurs de l’époque les préoccupent grandement – tel que la prohibition de l’amour avant le mariage – et sont respectées jusqu’à ce que la capitale ne les leur fasse oublier… Un peu vite pour certaines, cette société qu’elles découvrent, bien loin de celle de leurs campagnes, leur fait tourner la tête. Elles retombent parfois bien brutalement sur Terre quand l’homme à qui elles se sont donné annonce clairement qu’il ne les épousera pas, ou bien que l’une d’elle ne tombe enceinte sans être pourvue d’une alliance attestant de la légitimité de son état. Car malgré le faste de la ville, leur but premier, lui, n’a pas été oublié : le Mariage. Il est la seule aspiration qui les motive vraiment.
Le qu'en dira-t-on est également un frein à leur enthousiasme d’envoyer rapidement valser leurs principes et leurs inhibitions. Elles sont toutes bien sensibles aux rumeurs qui pourraient courir sur leur compte et s’en gardent un moment avant de lâcher prise pour la plupart tout en conservant les apparences intactes. D’autres ont déjà fait le grand saut.

Donc voilà nos héroïnes, elles sont fraîches, jeunes et enthousiastes. La vingtaine et déjà si malmenées par la vie : Ruptures de fiançailles, bébé non désiré, avortement forcé, divorce…
Elles ont toutes leurs blessures mais gardent malgré tout la tête hors de l’eau. Leur travail les aide, pour certaines, à subvenir à leurs besoins, pour d’autres, à s’occuper en attendant le prétendant idéal pour un beau mariage, ou encore, pour tenter d’accéder à leurs rêves. Même si leurs patrons n’hésitent pas à les harceler sexuellement en les menaçant de licenciement, alors qu’elles espèrent de tout coeur ne pas perdre leur emploi. Mais, de toute façon une femme n’est pas faite pour travailler mais pour faire la cuisine et des enfants n’est-ce pas ?

Les hommes de ce livre sont presque tous pareils, horrifiés à l’idée qu’une femme mariée travaille, soit parce qu’elle n’est surement pas assez douée pour y arriver, soit par pur machisme : la seule place d’une femme est à la maison. En contrepartie, ils sont empressés de leur écarter les cuisses sans avoir à leur passer une bague au doigt…
Il n’y en a qu’un ou deux qui rattrape le tout mais, l’ensemble reste assez manichéen. La femme douce et naïve et l’homme fourbe qui ne pense qu’à la trousser et la remettre à sa place de faible femme incapable d’accomplir quelque chose d’un tant soit peu intellectuel.


Le récit s’ouvre sur Caroline, qui semble être la plus forte des cinq femmes qui nous sont présentées, la plus réfléchie également. Elle fuit sa banlieue pour travailler afin d’échapper à ses pensées. L’homme qu’elle devait épouser a rompu leurs fiançailles pour une autre femme, elle se retrouve donc seule et la cible des commérages de son village. C’est surement celle dont l’ambition va plus loin que le mariage, de secrétaire elle brigue un poste d’éditrice et souhaite continuer à travailler même quand elle sera mariée, ce qui va à l’encontre des principes ancrés dans la société.
C’est celle que j’ai eu le plus de plaisir à retrouver dans le roman mais, ses choix sur la fin me semblaient peu raisonnés et m’ont bien étonnée. Ce n’était pas des réactions naturelles pour la personnalité que l’auteur nous avait exposé depuis le début. Caroline m’a un peu déçue mais, on ne peut lui nier une certaine humanité même si elle semble un peu froide de prime abord.

Mary Agnès, l’inconditionnelle du mariage, la fiancée n’a eu, honnêtement, aucun intérêt pour moi. Très fade, elle n’est que peu présente mais sert la narration en montrant clairement les aspirations de ces demoiselles. Elle est celle qui a le mieux réussi selon leurs codes.

April et Gregg (C’est quoi ce nom ?) m’ont semblé assez semblables sur la forme. Elles souhaitent toutes deux être chanteuse/actrice, sont naïves et s’accrochent à un homme qui n’a que peu d’intérêt pour elles. Et leurs forts espoirs leur occasionnent beaucoup de douleur. Tandis qu’elles me portaient assez sur les nerfs par leur crédulité, l’une a su me toucher alors que Gregg ne m’a fait ressentir que de l’indifférence à son égard et du mépris à la fin du roman. April m’a agréablement surprise par sa combativité qui ne s’est manifestée que tardivement. Mais, j’avais tendance à confondre ces deux femmes durant ma lecture.

Reste Barbara, quasiment invisible durant la première partie du roman, elle fait son nid dans la seconde. Divorcée, elle se bat chaque jour pour pouvoir subvenir aux besoins de sa mère et de sa fille. Rêvant de se remarier un jour, elle ne fait que déchanter en voyant que tous les hommes ne lui tourne autour que dans l’espoir de la mettre dans leur lit. Eh bien oui, une femme ayant été mariée sera forcément moins farouche qu’une jeune vierge hein ? Quand les hommes ont le cerveau dans leur pantalon, ils ne l’ont pas ailleurs…

Les vies sentimentales des héroïnes est ce qui est le plus mis en avant dans ce roman, tout en nous montrant clairement en arrière plan les réalités de la société de l’époque. Le statut de la femme y est bien sûr primordial, tout en tablant sur des sujets tout aussi importants tels que l’avortement, la vertu, les conventions sociales, les apparences. On les suit agréablement, tout en les voyant perdre leurs illusions, prendre des petites victoires sur la vie, évoluer, gagner en maturité. La fin reste ouverte, ce qui est dommage car toutes ces femmes voient leurs histoires se clore dans un dénouement heureux ou non, sauf une, celle dont on en attend le plus d’ailleurs.

J’aurais aimé en voir un peu plus sur le milieu de l’édition, du travail en général alors que cela n’est présenté que brièvement pour se concentrer sur les aventures de ces femmes. Et c’est dommage.

Néanmoins, malgré ses presque 700 pages, ce roman se lit avec une facilité déconcertante et réussit à nous toucher grâce à des portraits bien vivants de jeunes femmes tour à tour heureuses, désabusées, dévastées. Rona Jaffe nous livre un roman prenant et difficile à lâcher avec une plume dynamique et délicate.
Ce récit m’a tout de même parut très contemporain malgré l’époque qu’il dépeint. Certaines préoccupations sont encore très actuelles et au final, tout ce à quoi aspirent les protagonistes est d’être aimés.
Ce fut une bonne surprise, dévorée en très peu de temps et, malgré les petits points manquants, je l’ai beaucoup apprécié.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +2
http://plume-ivoire.overblog.com/kushiel-1-jacqueline-carey

Ce roman est une perle d’originalité. C’est de la fantasy, certes mais dont le potentiel magique ne nous apparaît que par le biais d’interventions divines. Cela peut rebuter mais j’ai trouvé que ça donnait de la force aux intrigues. Cela fait aussi penser de loin à l’Odyssée, Ulysse n’a aucun pouvoir mais est aidé ou entravé par les Dieux.
Ce qui est vraiment sympathique ici est le monde qu’a imaginé Jacqueline Carey est calqué sur l’Europe médiévale et a été totalement revisité. Rien qu’à voir la carte des territoires où se place l’histoire, on reconnait au premier coup d’oeil l’Europe. L’auteur a bien approfondi les moeurs les peuples qui vivent aux alentours de Terre d’Ange, chacun a ses traditions, ses croyances, sa façon d’être, sa langue… Et nous les découvrons tout au long du périple de Phèdre. Au moins elle n’est pas tombée dans la facilité manichéenne, chaque peuple « barbare » est nuancé, personne n’est tout blanc ou tout noir.


Un autre point qui m’a enchantée : la mythologie développée dans ce roman. Basée sur le christianisme tel qu’on le connaît mais très bien remanié.
Nous avons Yeshua, fils du Dieu unique qui a été crucifié, une femme pleine de chagrin s’est effondrée en pleurs sur lui, de ses larmes et du sang de Yeshua est né Elua, un ange adulé de tous. Elua, renié par le Dieu unique, erra longtemps sur Terre, il fut capturé par un roi et Naamah, descendit des Cieux pour le sauver en offrant son corps au roi. Elua continua d’errer avec ceux qui voulurent le suivre et quand ils avaient faim, Naamah échangeait ses charmes contre de la nourriture pour les maintenir en vie. Huit anges devinrent donc ses compagnons, les plus récurrents dans le récit sont Naamah, Shemhazai, Cassiel et Kushiel. Chacun d’entre eux suivait le précepte d’Elua « Aime comme tu l’entends », sauf Cassiel qui renonça à l’amour mortel pour l’amour divin selon les principes du Dieu unique.
Les servants de Cassiel seraient des prêtres guerriers, restent chastes mais manient les armes comme personne.
Le service de Naamah est donc un hommage à cette femme, chaque servant donne son corps selon ses prédispositions et les spécialités de la maison à laquelle il est affilié contre des présents. Ces présents servent à payer un marquiste qui encrera la Marque, s’étendant des reins à la nuque de celui ayant prêté serment à Naamah, l’achèvement de cette marque signe sa liberté, il aura alors achevé son offrande.

Le début est assez difficile à suivre, il y a une pléthore de personnages avec lesquels se familiariser et même à la fin du livre il m’arrivait encore d’en confondre certains. Mais, une fois plongé dans l’univers de Kushiel, les pages défilent avec délice et impatience. Le style est fluide et très agréable, les personnages sont creusés, attachants et peu superficiels dans l’ensemble et même si, la première partie du roman est dédiée à la mise en place de cet univers, les péripéties se multiplient par la suite et l’on suit avidement les déboires de Phèdre.

Nous commençons le récit avec une Phèdre très jeune, deux ans environ, vendue par ses parents à la Maison du Cereus, une des treize maisons de plaisirs qui sont un des piliers fondamentaux de la vie en Terre d’Ange. La jeune demoiselle sera donc vouée au service de Naamah.
Phèdre a néanmoins un défaut qui fait que personne ne veut d’elle : une tache rouge dans l’oeil. La femme dirigeant la maison où se trouve l’enfant cherche donc à revendre sa marque pour se débarrasser de la gamine, Anafiel Delaunay, la rachète car il est le seul à avoir vu que cette tâche est le signe de Kushiel, il emmènera donc l’enfant chez lui et s’en occupera comme de sa propre fille. A partir de ses douze ans, la jeune fille apprendra l’art de Naamah de son plein gré - c’est un euphémisme - et son maître lui offrira une myriade de connaissances afin qu’elle soit une espionne hors pair.

Être vouée à Kushiel signifie prendre du plaisir dans la douleur. D’ailleurs c’est un peu une malédiction pour la jeune fille qui n’aura de cesse, malgré elle de céder à ses désirs. L’auteur nous livre forcément quelques scènes de sexe certes - Comment passer à côté avec un tel thème ? - mais, je les ai trouvé assez soft pour ce type de pratiques et ce n’est pas plus mal. Cela aurait pu tomber dans quelque chose de lourd et glauque mais, Jacqueline Carey s’en sort avec brio à ce niveau là ! Ce n’est pas pour autant une raison pour laisser ce roman à la portée des plus jeunes car certains passages peuvent être un peu durs à encaisser.
Néanmoins, le point de vue interne à la première personne permet certaines ellipses narratives bienvenues, surtout quand elle perd connaissance, il est difficile de savoir ce qui nous arrive alors qu’on est inconscient et, Phèdre décide assez fréquemment de ce que nous avons besoin de savoir ou non.
Ce livre est conté du point de vue d’une jeune fille mais, ce n’est pas niais pour autant, au contraire. En fait elle nous raconte son passé et a donc plus de recul sur ses péripéties, cela entraine malheureusement quelques réflexions répétitives qui ont failli me donner envie de la noyer. Répéter cinquante fois « Nous sommes des D’Angelins… » alors (au choix) nous sommes magnifiques, nous savons ceci, faisons cela, franchement, au bout de la seconde fois déjà ça a du mal à passer.

L’auteur sait comment placer quelques phrases qui font mouche et attisent la curiosité du lecteur, ça je ne le nie pas mais, le fait que Phèdre répète sans cesse « si j’avais su à ce moment-là… » devient vite frustrant parce qu’on ne sait absolument pas de quoi elle parle. Il y a beaucoup de passages où, avec le peu d’éléments semés dans le texte Phèdre comprend quelque chose que nous, lecteur, n’avons absolument pas saisi et il faudra attendre encore plusieurs pages avant qu’elle ne lâche le morceaux. C’est frustrant mais, du coup ça nous pousse à continuer pour savoir de quoi elle peut bien parler.

Ce qui m'a le plus plu c'est le fait que les évènements s'enchainent et qu'on ne sache pas vraiment ce qu'il va advenir. L'auteur a réussi à me surprendre plus d'une fois ! Certaines surprises étaient un peu amères mais, cela n'enlève rien au récit. Même si certaines pertes me sont restées en travers de la gorge, elles étaient nécessaires. C'est ce qui fait bouger les choses, et sans cela, tout paraîtrait trop facile pour notre héroïne.
Les complots et intrigues se dévoilent au fur et à mesure et plus on avance dans le livre plus l’on voit que son destin est entièrement lié au salut de son pays. Il est un peu abracadabrant de voir qu’une jeune fille si jeune a l’avenir du royaume entre ses mains et qu’elle détient bon nombre de clés pour le sauver mais, il est vrai également que ses compagnons sont souvent là pour la tirer d’affaire et qu’elle a été entrainée à trouver des solutions à des problèmes complexes. Je ne me suis pas plus attardée sur le sujet car cela ne pas énormément gêné.

La toute dernière partie a été un peu laborieuse à finir pour moi, les quarante dernières pages surtout, j’ai eu l’impression de lire un épilogue de plusieurs chapitres qui s’éternisait, le récit perd de son rythme. Le cliffhanger final n’est pas une grande surprise en soit mais relance l’intérêt du lecteur et amène le second tome en douceur.

Ce livre m’a vraiment séduite par son originalité, son addiction et par le fait que l’on ne s’ennuie pas une seconde. C’est une découverte très agréable que je recommande fortement !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
http://plume-ivoire.overblog.com/steampunk-chronicles-tome-0-kady-cross

Ceci est la préquelle du premier tome de la série Steampunk Chronicles, elle ne comporte que 9 chapitres et n’est disponible qu’en format numérique.
Je m’étonnais que l’e-book pèse si lourd [18 Mega !] mais, à la toute fin de ma lecture, en revenant sur les premières pages, une musique s’élève. Vous savez, ce genre de musique dont vous ne connaissez absolument pas l’origine ? Vous cherchez quelle page internet vous avez bien pu ouvrir sans trouver un quelconque indice. Ne cherchez plus, le Book Trailer du premier tome a été inséré en seconde page. Original mais très kitsch. Amusant mais plus un gadget inutile qu’autre chose si vous voulez mon avis…

A vrai dire, je ne savais pas à quoi m’attendre. C’est le second livre que je lis de cette nouvelle vague « Steampunk », et ayant été très déçue par le premier tome du Protectorat de l’ombrelle, ces nouveaux romans Steampunk n’avaient pas bonne presse chez moi. J’avais peur, une fois de plus, de tomber sur une simple romance agrémentée de vampires portant la mention « Steampunk » alors qu’il ne la méritait pas. C’est donc avec appréhension que j’ai entamé cette lecture.
C’est une nouvelle très courte qui se lit très rapidement. L’histoire débute avec Finley Jayne se faisant renvoyer, cette dernière a frappé une gouvernante, lui faisant avaler ses dents au passage — c’est dire la force de la demoiselle —, après qu’elle ait frappé un enfant. Se croyant perdue, sans travail, la voilà surprise de voir débarquer chez elle une femme qui veut l’embaucher même après ses exploits. Mais, c’est bien cet évènement qui la rend si chanceuse, protéger un enfant au détriment même de sa propre sécurité, est une qualité recherchée par sa nouvelle patronne.
Le style est plutôt fluide, plaisant sans être extravagant mais un peu trop moderne pour l’époque que l’on veut dépeindre ici. Il est très simple, surement pour s’adapter à un public assez large. Il m’a manqué des tournures de phrases un peu plus alambiquées et fleuries qui m’auraient aussitôt plongée dans cet univers. Cela ne dérange pas forcément outre mesure, je chipote.
Le Steampunk est ici plutôt présent et c’est agréable. Les automates et autres machines à vapeur parsèment les environs sans que cela fit tâche. Les habits s’y conforment aussi, alternants entre robes victoriennes et Steampunk, avec des jupes plus courtes, des bas rayés et des corsets de cuir.
Les références évoquées dans le texte sont évidentes et peu recherchées mais tout de même agréables. Il est surtout fait mention de Wilde, Shelley et implicitement de Stevenson. Rien d’obscur que personne ne connu déjà… Il eut été plaisant de voir d’autres allusions fleurir dans le récit mais, dans un texte si court, l’exercice doit s’avérer un peu trop acrobatique. C’est pourquoi je me contente de cela pour cette préquelle.
Les péripéties sont néanmoins peu surprenantes et on les sent arriver à quinze kilomètres à la ronde. Dès la moitié du livre, j’en connaissais déjà la trame complète… Et c’est bien dommage, j’aurais apprécié que l’auteur me surprenne par un détour inattendu.
N’en demandons pas trop tout de même, cette nouvelle n’est qu’une mise en bouche pour nous présenter Finley Jayne, l’héroïne de cette saga. Très mystérieuse et vive, grâce à un caractère bien trempé et d’étranges pouvoirs, elle intrigue beaucoup son public. L’auteur ne dévoile rien des mystères et des questions qu’elle fait naître mais réussi à attirer l’attention par un rythme bien maitrisé et à attiser la curiosité de son lecteur.
Pour ma part, ce prélude a été une surprise plutôt agréable. J’ai bien envie de découvrir la suite, en espérant que celle-ci ne me déçoive pas.
Avez vous apprécié ce commentaire ? -1
date : 20-03-2013
http://plume-ivoire.overblog.com/moi-et-becca-paige-harbison

Le livre se découpe en deux points de vue bien distincts, celui de la narratrice et celui de Becca. On suit donc chacune d’entre elles et l’on découvre alternativement ce qui arrive à l’héroïne et ce qui est arrivé à Becca un an auparavant. Les chapitres ont généralement une parallèle avec ce qui est arrivé à la jeune fille précédente. Les deux premiers, par exemple, montrent leurs arrivées à l’internat. On pourrait croire cela répétitif mais au contraire ! Elles ont un caractère tellement opposé que l’on a pas du tout l’impression d’être au même endroit alors que c’est bien du lycée de Manderley dont il est question pour elles deux.
Quand l’héroïne — qui n’a pas de prénom — arrive et rencontre ses nouveaux camarades, on voit, pour certains, une nette évolution de leur comportement grâce au point de vue de Becca.
Pour parler rapidement du choix de l’auteur de ne pas nommer son héroïne, à vrai dire, je ne m’en suis même pas aperçu, ça ne m’a pas dérangé du tout dans ma lecture. Chacun la nomme la nouvelle, ma grande ou ma belle. Peut-être a-t-elle choisi cela pour que tout le monde puisse s’identifier plus facilement à l’héroïne ?

Le premier chapitre nous présente l’héroïne et les raisons qui l’ont poussée à être interne au lycée de Manderley. Toute petite, fascinée par Harry Potter, elle souhaitait entrer à Manderley pour être en internat comme ses idoles, néanmoins, impossible pour ses parents de lui y obtenir une place. Lubie vite oubliée pour la jeune fille mais, malheureusement pas par ses parents, qui chaque année tentent de l’y inscrire sans succès, jusqu’à son année de terminale. La grande nouvelle arrive : elle y est admise pour la rentrée, sauf qu’elle n’a plus envie d’y aller mais, devant le bonheur que cet évènement représente pour ses parents, elle n’ose rien dire et se retrouve donc à Manderley. Son arrivée fait vite scandale et tous les élèves la regardent de travers et la rejettent en bloc. Son année scolaire promet d’être très agréable…
En parallèle, le premier jour de Becca fut un succès. La demoiselle est devenue amie avec tout le monde en se montrant adorable et a chamboulé toutes les habitudes des lycéens en organisant des fêtes à tire-larigot.

L’année scolaire de l’héroïne est un calvaire, tous les élèves se montrent odieux avec elle car elle a pris la place de Becca, adulée de tous, qui a mystérieusement disparue. Personne ne sait où ni comment et encore moins si elle est encore en vie ou non, les commérages vont donc bon train sur son compte. Néanmoins, même si elle n’est plus là, aucun de ses camarades ne l’a oubliée et tous le font bien sentir à la nouvelle. A quelques exceptions près, Cam et Blake, qui sont surement les rares personnes normales de cet établissement. Et Max, dont l’héroïne ne tardera pas à tomber amoureuse.

J’ai trouvé que la dévotion qu’ils vouaient tous à Becca — la star de Manderley — était trop improbable. Au début ça passe mais, plus ça va, moins on y croit. Personne ne peut me faire croire qu’elle ait pu mettre tout un lycée à ses pieds en claquant des doigts et que personne ne la haïsse. Aucun ne laisse échapper un commérage un tant soit peu hostile à son égard même les sales pestes du genre de Julia et Madison. Cette vénération sans borne et cette confiance aveugle en Becca est trop peu crédible.

Je crois que le personnage qui m’a le plus agacé dans cette histoire est Dana, la « colocataire » de la chambre. Cette fille est insupportable du début à la fin et son comportement est complètement incompréhensible et le reste même en en connaissant la cause. Elle en fait dix fois trop tout le long du livre et j’ai juste eu envie de la noyer ! De tous les élèves c’est bien elle la plus énervante.

J’ai également trouvé les réactions du corps enseignant complètement hallucinantes ! Quand l’héroïne a eu affaire avec la psy du lycée, c’était limite mais, ça passait encore. Mais, elle s’est fait attrapée alors qu’elle sortait du dortoir des garçons — chose strictement interdite dans l’établissement — elle a raconté ses malheurs à la personne concernée en chouinant et s’est vue récolter un « Oh ! Et à votre place, j’éviterai d’aller dans le dortoir des garçons. C’est le moyen le plus sûr de faire jaser sur votre compte. ». Euuuh… ? C’est une réaction adulte ça ? Non mais, j’ai vraiment eu l’impression de faire face à un autre élève ! Elle viole impunément les règles et tout le monde s’en tape. Nor-mal. M’enfin bref.

Dans l’ensemble j’ai trouvé l’histoire un peu creuse, tout est beaucoup trop concentré sur Becca, tout ne tourne qu’autour d’elle et au final, on n’en sait pas assez sur notre héroïne ou sur tout ce qui se passe autour. A-t-elle d’autres tourments que cette fille ? A son âge ce serait normal mais, en fait non, même ses pensées ne tournent qu’autour de Becca et un peu de Max. Bon, ce n’est pas tellement dérangeant à la lecture mais, sur ce coup là, l’auteur aurait quand même pu développer un peu.

La fin est peu surprenante mais, durant tout le livre on ne fait que se poser des questions sur ce qui a bien pu arriver à Becca. Je pense que c’est vraiment cela qui rend ce livre aussi addictif. Je l’ai lu en quelques heures seulement et n’ai pu le lâcher qu’une fois que je l’ai eu terminé. L’auteur arrive habilement à nous faire douter de l’avenir de cette jeune fille et réussi à faire en sorte que l’on veuille vraiment savoir le fin mot de l’histoire.

Dans l’ensemble c’est un bon livre jeunesse et, malgré les quelques point négatifs que j’ai pu relever, il se lit très bien et très facilement, le style est très agréable et fluide. L’auteur manie bien sa plume pour nous entrainer là où elle le veut. Il s’y trouve quelques réflexions sur la vie et la mort, assez simplistes mais, qui ont leurs places dans cette histoire. Très bien pour faire réfléchir les ados et assez légères pour ne pas être plombantes.
J’ai été étonnée de voir ce livre édité chez Harlequin, je ne suis pas franchement au courant de leurs collections mais, ce livre n’est pas tourné essentiellement sur la romance et ne suit pas les clichés schématiques des romans Harlequin en général.
La couverture pleine de pep’s m’a semblée en contraste avec son contenu. On suit quand même une adolescente avec qui les autres ne sont pas tendres, qui s’en prend plein la tête avec une histoire qui aborde des thèmes assez douloureux, tel que la disparition d’un être cher.

Ce livre, même s’il n’est pas extraordinaire, m’a laissé un souvenir agréable et j’ai passé un bon moment en sa compagnie. Il est quand même plutôt tourné jeunesse alors, on lui pardonne ses petits points négatifs.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
http://plume-ivoire.overblog.com/jai-epouse-un-con-agnes-bouquet

Je pense que l’auteur a très bien choisi son éditeur. Plon. Tout est dit. Ce roman est lourd et imbuvable. Heureusement qu’il est assez court… Reçu comme présent pour mon anniversaire, je l’ai commencé rapidement mais, terminé très laborieusement.

Déjà, le style est étrange. Une narration à la troisième personne plutôt centré sur Pépita mais, écrit avec un style très parlé. Le point de vue choisi est difficilement qualifiable, interne ? Externe ? Les deux ? Parfois omniscient… Les incursions de la narratrice dans le récit sont juste insupportables, ce choix de narration est injustifié puisque l’avis de cette narratrice n’apporte strictement rien à l’histoire. Cela ne sert qu’à nous sortir de notre lecture.
La multiplication de la ponctuation était également abominable. A quoi ça sert honnêtement ? Les « ! ! ! » ou les « ? ! » en plein milieu de la narration ou des dialogues ont bien failli me rendre folle. Au lieu de donner plus d’impact à ses phrases, ça donne seulement l’impression d’être en train de lire un Skyblog d’ado en mal de reconnaissance.

Le découpage du roman est très spécial mais plutôt sympathique quand même. On a des chapitres eux-même divisés en « épisodes » distincts. Pas vraiment d’histoire « continue » mais, des bribes de ce qui se passe. On peut aussi se poser la question de l’ordre chronologique. Certains passages sont un peu disparates, on nous parle de quelques évènements au début du livre qui, en fait se passent à la fin. Comme ça, sans qu’on sache pourquoi, sans explication. J’ai cru avoir sauté quelques pages d’ailleurs… Mais non.

Le ton ironique du livre est un de ces très rares points forts mais, ça ne dure pas. On s’en lasse vraiment au bout d’un moment, surtout avec des personnages aussi insipides. Entre Roméo, le pire des machos et Pépita la vraie potiche de service, on est servis ! Ils sont aussi insupportables l’un que l’autre. La naïveté stupide de Pépita m’est vraiment restée en travers de la gorge. Comment peut-on être c*n à ce point ? Je ne comprends vraiment pas pourquoi elle reste avec ce goujat de première. On a envie de lui mettre des claques en lui hurlant « Mais réveille-toi et casse-toi ! ». Au début. Après, on en a juste ras-le-bol de sa connerie sans bornes. Personnellement, j’aurais claqué la porte depuis belle lurette si mon « Roméo » comme elle dit, m’avait fait la moitié de ce qu’elle a subit !
Un exemple comme ça, pour leur premier Noël, ils avaient prévu d’aller dans sa famille pour diner. Au dernier moment, (seulement quelques heures avant le diner) monsieur annule pour l’emmener dans un resto pourri alors qu’il gèle. Great. Super soirée !
Une autre fois, elle prévoit des vacances en amoureux et ils finissent (devinez à cause de qui) à pêcher avec les amis de monsieur.
Et ce n’est qu’un échantillon de ce qu’il lui fait comme crasse.
On dirait qu’il se passe des choses dans ce livre à vue de nez comme ça, hein ? Eh bien non, c’est un leurre. Il ne se passe Rien. Nada. C’est l’ennui total. Un vrai somnifère.

C’est original, c’est sûr mais, je n’ai pas du tout accroché. On s’attend à être entrainé par l’histoire, à suivre les aventures de Pépita et son Roméo qui s’avère ne pas être charmant du tout mais, un vrai goujat mais, non. On a juste envie de fermer ce livre à tout jamais. J’ai lutté, je me suis battue et je l’ai quand même fini. Mais quelle corvée ! J’en venais à faire des courtes pauses « lecture » au milieu de mes escapades internet. C’est pour dire à quel point je n’en pouvais plus de ce livre. Je crois que je n’ai jamais autant été dégoutée par un bouquin.

J’ai tellement détesté ce livre qu’il a failli se retrouver sans étoile du tout. Mais finalement, pour l’originalité du style je lui mets une étoile symbolique.
Conclusion : Ferait un bon feu de cheminée.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
http://plume-ivoire.overblog.com/rumeurs-anna-godbersen

Ce tome est surement meilleur que le premier du fait qu’il y a plus de rebondissements et d’action dans celui-ci. Néanmoins, je l’ai un peu moins apprécié. Il a réussi à me captiver puisque je l’ai lu en quelques heures mais, je gage que c’est surtout le style et l’envie de savoir comment tout cela allait se terminer qui m’a retenu et m’a fait lire de façon si empressée.
Les personnages mis en avant étaient loin d’être ceux qui avait gagné mon attention au tome précédent, hormis Diana et Pénélope. Seulement là, j’ai fait face à un revirement de situation. Pénélope qui m’avait plu, m’a ici totalement déçue et agacé. Je l’appréciais pour son côté calculatrice et manipulatrice, là, c’était trop. Ses caprices de gamine égocentrique m’ont passablement gonflé.
En revanche, j’ai plus ou moins apprécié suivre les déboires de Lina, que je n’avais pas aimé précédemment. Surtout pour la voir se prendre des murs en fait…

Le style est toujours aussi irréprochable et délectable ce qui réussi à déclencher une bonne addictivité. Par contre, j’ai toujours autant de mal avec les prologues de cette série, ils ne me passionnent absolument pas. C’est vrai que celui-ci a donné toute sa consistance au roman puisque je n’avais quasiment que ça en tête durant ma lecture, souhaitant connaître de qui il était question. Impossible d’accrocher mais, une fois lancée dans les chapitres, j’ai retrouvé l’avidité avec laquelle j’avais dévoré son prédécesseur.

En revanche, la fin m’a achevé. Ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais et je me demande vraiment ce que nous réserve la suite maintenant que l’auteur a ruiné les deux intrigues principales… Au moins, je ne peux nier que ce fut une surprise mais, pas forcément de celles que j’ai apprécié. Surtout du côté d’Elizabeth…

Voilà, donc un tome dans la même veine que le précédent mais auquel j’ai moins accroché du fait des intrigues qui s’y jouent et s’y dénouent. Cela reste tout de même un roman sympa à découvrir.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
http://plume-ivoire.overblog.com/the-luxe-tome-1%C2%A0-rebelles-anna-godbersen

Tout d’abord, l’époque décrite dans les pages de ce roman était bien choisie pour m’attirer facilement dans ses filets : 1899. Le faste des complots, des robes magnifiques, des corsets et d’une étiquette suivie à la lettre ou non, selon les personnages. Et c’est bien ce que l’on retrouve ici.
Nous faisons donc face à plusieurs personnages principaux, avec leurs personnalités distinctes, leurs attentes et leurs rêves. Certains ont plus capté mon attention que d’autres comme Pénélope ou Diana. Elizabeth m’a un peu laissé indifférente au niveau de son attitude mais, j’avais plaisir à suivre ses déboires. Henry m’a paru fade et sans intérêt mais son rôle dans l’histoire est important, je pense que l’on n’entend pas assez parler de lui pour pouvoir le cerner. Par contre, Lina m’a horripilé du début à la fin ! Cette gamine est juste égocentrique et insupportable. Et j’ai développé une fascination pour l’amitié entre Pénélope et Elizabeth et me demande sans cesse comment elles ont pu devenir amies en étant si diamétralement opposées.

L’ambiance dans laquelle nous évoluons est vraiment plaisante ! Et le style y ajoute beaucoup. L’auteur nous plonge avec ravissement dans cette époque avec une plume fluide et un brin soutenue. De belles phrases bien placées agrémentées de quelques jolies métaphores qui relève d’un esthétisme littéraire bien agréable. J’y ai vu une sorte de mélange entre les univers de Gossip Girl et de Jane Austen. Nous suivons les intrigues de personnages riches et célèbres évoluants dans un milieu victorien qui m’a charmé.
La seule chose qui m’a un peu dérouté est le début du roman qui m’a semblé reprendre le premier chapitre du premier tome de Gossip Girl. J’ai trouvé une parallèle entre Will qui devient distant avec Lina quand Elizabeth revient après une longue absence et Nate qui fait de même avec Blair quand Serena rentre du pensionnat… Drôle de coïncidence tout de même. Cela ne m’a pourtant pas empêché de poursuivre ma lecture avec avidité.

L’intrigue de ce roman est tout de même un peu simple, pas de vrai gros problème à l’horizon néanmoins, on assiste vraiment au soucis que peut créer l’étiquette et la bonne conduite dans cette société étriquée. Et, malgré cela, on passe les pages sans s’en rendre compte pour découvrir comment nos héros vont réussir à se sortir de leurs histoires.
Un gros point positif à soulever : Alors que l’histoire de ce roman est basée sur les romances de nos personnages, la niaiserie ne prend pas part au banquet !

C’est vraiment une lecture de détente, pas quelque chose de compliqué mais, je crois bien que c’est le meilleur de ce genre, à ce jour, que j’ai eu le plaisir de lire. Il est de ces livres tellement prenants qu’on doit se donner un quota de chapitres à lire pour ne pas se coucher trop tard, car on ne voit vraiment pas défiler les pages. Mais, la tentation est là : « Un petit chapitre de plus ne me fera pas de mal ». Oui, certainement. Mais à force, on se couche à six heures du matin.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 05-03-2013
Totalement déçue par ce livre, le style est est tel qu'on ne ressent rien et on ne s'attacha pas aux personnages. L'histoire est totalement banale même si certains drames sont abordés. Une grosse déception !

http://plume-ivoire.overblog.com/la-comtesse-de-ricotta-milena-agus
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
http://plume-ivoire.overblog.com/sans-ame-gail-carriger

Contrairement à beaucoup de monde, je n'ai pas tellement apprécié ce roman. Le problème le plus présent dans ce livre est qu'il est trop concentré sur la romance et c'est vraiment cela qui m'a ennuyé.
L'univers est assez sympathique étant donné que j'apprécie beaucoup la société Victorienne mais, la bit-lit n'est vraiment pas mon fort...
Avez vous apprécié ce commentaire ? -1
http://plume-ivoire.overblog.com/pour-un-tweet-avec-toi---teresa-medeiros


On fait connaissance avec Abby Donovan dès les premières lignes du livre. J’avoue honnêtement que je suis restée perplexe face à ce premier chapitre, ce n’était pas tellement ce à quoi je m’attendais. Abby est donc un écrivain, dont le premier roman a fait un carton mais qui depuis, n’arrive plus à aligner une ligne. Son agent lui ouvre un compte twitter (comme si elle n’avait pas déjà une vie sociale assez catastrophique comme ça…), la demoiselle, curieuse, s’y connecte et va commencer à discuter avec un homme qui l’aidera à comprendre le fonctionnement du site. A partir de là, ils discuteront régulièrement de tout et rien. C’est comme ça qu’on découvrira vraiment les deux personnages principaux, Abby et Mark. Ils sont tous deux agréables à suivre et bourrés d’humour, ce qui contribue grandement au plaisir de la lecture de cet ouvrage.

On a un découpage du roman en deux parties, celle du roman à proprement parlé et celle du dialogue via Tweets. J’ai trouvé cette dernière plutôt sympa et c’est celle qui en fait l’originalité du roman. C’est vraiment par ce dialogue que l’on en apprend plus sur nos deux protagonistes, au fil de leurs conversations on voit une vraie complicité se créer. Il y a énormément de références à des séries télé ou des films (à croire qu’ils passent leur temps scotchés devant leurs écrans…) que, pour ma part, je n’ai jamais vu. Donc la plupart de leurs références sont tombées dans l’oreille d’une sourde. Pas compris. Pas cherché à comprendre non plus. Ça peut surement freiner certains lecteurs mais, honnêtement, ça n’entache en rien la compréhension de l’histoire en elle-même.

L’auteur nous offre un revirement de situation en plein milieu du roman. On s’attend un peu à un truc de ce genre mais pas aussi… énorme ? Difficile d’en parler sans spoiler, donc je ne vais pas en dire plus pour ne pas gâcher un des rares vrais intérêts de ce bouquin. Tout ce que je peux vous dire, c’est que l’auteur a réussi à me toucher un peu.

Ce n’est évidemment pas le roman du siècle, c’est sûr mais, ça reste une lecture agréable. Pour preuve, je l’ai lu assez rapidement et je ne l’ai pas brûlé !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Peu adepte de chick-lit, j'ai bien aimé ce roman qui s'éloigne des clichés habituels de ce genre mais, il m'a quand même déçu sur pas mal d'autres points. En particulier les personnages.
Ne vous attendez pas au style plein d'humour de Sophie Kinsella, celui-ci est beaucoup plus sérieux et sombre.
Donc je reste sur un avis mitigé...
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 06-02-2013
Un roman plutôt sympathique, bourré d'action avec, certes, une intrigue assez bateau mais, qui se laisse lire agréablement.

Critique plus approfondie ici : http://plume-ivoire.overblog.com/l-ange-blond-laurent-poujois
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 03-02-2013
J’avais cet ebook dans ma liseuse depuis un bon moment, tellement longtemps que j’ai même fini par l’oublier. J’ai ré-ouvert le logiciel et suis tombée dessus par hasard. Ça faisait un bout de temps que je voulais découvrir ce qu’écrivait Akiko Murita, ses romans m’intriguaient fortement.
Curieuse, j’ai donc ouvert ce fichier, ne sachant trop à quoi m’attendre. Eh bien, la surprise fut agréable !

La symbolique du titre est simple mais bien trouvée, un mix entre « sortir du placard » et dormir dans un cercueil. Ça interpelle et nous donne des indications précieuses sur le genre de livre que l’on a entre les mains au premier coup d’oeil.

Le style de l’auteur est fluide et donc facile à suivre, elle a une façon de raconter qui n’ennuie pas le moins du monde et réussi à garder son lecteur en haleine. Ce qui m’a frappé sont les synonymes employés très bien placés et les mots un peu savant qui parsèment le texte et montrent que l’auteur a du vocabulaire.

J’avoue n’avoir pas lu le résumé avant de me lancer dans ma lecture et, même si je me doutais des thématiques abordées, j’ai trouvé que le suspens était bien mené. Que va-t-il donc annoncer à ses parents de si terrible ?
Les émotions sont vraiment bien décrites et peuvent s’apparenter autant à l’une ou l’autre des situations exposées dans le synopsis, c’est également pourquoi l’on se demande ce qu’il va dire en premier.
Ne vous attendez pas à de « jolis » vampires qui brillent, vous n’en trouverez pas et TANT MIEUX ! Elle ne revisite pas le mythe vampirique en profondeur mais, nous en offre une nouvelle vision plutôt sympathique.

N’étant pas du tout fan des flash-back en règle générale, ceux présents dans cette nouvelle ne m’ont pourtant pas dérangé du tout et tendent à éclairer la scène et mettre en lumière des questions que l’on se pose sans alourdir le texte.

La relation amoureuse n’est pas non plus barbante à souhait, au contraire, l’auteur ne s’étale pas sur des kilomètres et nous offre quelque chose de simple et agréable à lire.
Après ce suspens et cet environnement sombre et dramatique, la fin relâche la pression et m’a fait sourire. Je vous laisse la découvrir !
Le seul point négatif est le format nouvelle, c’est trop court et on en redemande !

Conclusion : Une bonne surprise que je conseille, de plus, comme c’est une nouvelle elle se lit très rapidement !


D'autres chroniques sur http://plume-ivoire.overblog.com/ ;)
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0


  • aller en page :
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode