Kerozene

Un roman très intéressant, avec la croisée des chemins de plusieurs personnages en un seul endroit. J'ai trouvé cela super, surtout que je suis déjà ressenti ce genre de pensées. Après tout, nous avons tous des vies bien remplies, des objectifs, des fuites ....

Livre d'Adeline Dieudonné auquel je n'ai pas du tout accroché. Autant, les autres, il y avait toujours un petit quelque chose, autant, là, je me suis juste ennuyée.

Une succession de points de vue de personnages qui semblent n'avoir aucun rapport les uns avec les autres. Mais ce n'est pas une impression, c'est vraiment le cas. D'où une certaine frustration. On lit leur histoire, on risque de s'y perdre si on n'est pas très attentifs, parce que bon, y'a quand même BEAUCOUP de personnages.

Pas grand-chose d'intéressants, pour beaucoup de vulgarités, et de choses invraisemblables, et des personnages antipathiques et inintéressants.

C'est violent, glauque et vulgaire, et c'est beaucoup trop. Pas réussi à accrocher, et surtout, j'ai atteint la fin en me disant "tout ça pour ça...".

J’ai découvert la plume d’Adeline Dieudonné à l’automne dernier avec *La Vraie Vie*, un roman coup de cœur qui s’est hissé en bonne place de mes meilleures lectures de 2022. La dernière sortie de l’autrice, *Reste*, s’est également avérée être une excellente, excellente lecture. C’est donc en toute logique que j’ai tenue à découvrir un autre de ses romans, *Kerozene*, que j’ai tenu à lire malgré toute la mauvaise presse qu’il a reçu (je ne crois pas avoir déjà vu un seul avis positif à son propos) - parce j’étais tout de même curieuse qu’il faut aussi savoir se faire son propre avis.

*Kerozene* est un roman choral dans lequel on suit une dizaine de personnages, un par chapitre, qui vont tous se retrouver sur la même station-service durant la même nuit. Le but étant de savoir comment et pourquoi ils sont arrivés là.

—La puanteur du kérosène—

Et il est vite devenu clair que je ne comprenais pas ce roman. Je ne l’ai toujours pas compris d’ailleurs. Je ne comprends pas sa raison d’être.

*Kerozene* d’Adeline Dieudonné atteint un niveau de glauque assez terrifiant. Tout est violent, absolument tout. Et trash. Et vulgaire. Et ultra-sexualisé. C’est certainement ce qui m’a le plus dérangée : tout se rapporte au sexe, et d’une manière extrêmement sale et dégradante. À un point que ça en devenait vraiment gênant.

Le pire là-dedans étant certainement que je ne suis pas parvenue à trouver une quelconque justification à tout cela. J’attendais de voir la fin arriver, pour qu’elle puisse me donner la morale de l’histoire et remettre tout le reste en perspective. Mais nous n’avons eu droit à aucune morale et à aucune justification, ce qui a rendu l’histoire encore plus “inutile” à mes yeux. Tout est tombé à plat comme un soufflet. Parce que figure-toi que j’ai eu l’impression que l’autrice oubliait parfois de nous dire l’essentiel : Pourquoi ce personnage se retrouve-t-il dans cette station-service ? Je terminais le chapitre qui lui était dédié et je ne pouvais m’empêcher de me dire : “Et donc ? Tout ça pour n’avoir finalement aucune réponse ?”

—Les particules du talent d’Adeline Dieudonné—

Mais, malgré tout ce que je viens de dire, je ne pense pas que tout soit bon à jeter dans *Kerozene* d’Adeline Dieudonné.

Si certaines histoires m’ont totalement traumatisée (une en particulier), d’autres (même si elles sont très peu nombreuses -deux ou trois-) m’ont beaucoup marquée et plu. Elles ont résonné en moi, sans trop savoir pourquoi.

Mais le véritable point fort de *Kerozene* reste selon moi la plume et le style d’Adeline Dieudonné. Style qui se révèle d’autant plus dans la version audio du roman où l’autrice pose sa voix sur ses propres mots - comme elle l’avait fait avec *La Vraie Vie* et *Reste*. Et comme toujours, je trouve son talent de narratrice absolument indéniable. Elle m’hypnotise à chaque fois, peu importe ce qu’elle me raconte. C’est le pouvoir qu’Adeline Dieudonné détient sur moi.

—En bref—

En bref, *Kerozene* d’Adeline Dieudonné fut une lecture décevante que je ne suis pas parvenue à comprendre. L’autrice crée une histoire glauque, violente, trash et ultra-sexualisée extrêmement sale et dégradante. J’ai souvent eu l’impression qu’elle perdait de vue son propre objectif en ne nous donnant pas les réponses promises. Pour autant, je retiendrais quelques rares histoires qui sont parvenues à résonner en moi, ainsi que la performance de narratrice d’Adeline Dieudonné qui porte son propre texte dans la version audio du roman.

https://desrevesdanslamarge.com/kerozene-adeline-dieudonne/

L'idée d'un roman où plein de protagonistes se retrouvent dans une pompe à essence .... Tous à un tournant de leur vie est vraiment pas mal ! Très particulier et cru dans certaines histoires mais qui ne me choque pas du tout, c'est plus interpellant !

Cela faisait un bout de temps que je détenais ce livre. Au départ, j’avais lu beaucoup d’éloges et par la suite tout son contraire.

Alors je n’arrivais pas à me décider… Comme j’aime faire ma propre opinion sur tout ce qui m’entoure, je me suis lancé.

En faite je rejoins ceux qui n’aiment pas… Je me suis ennuyé… et tous ça pour ça… beaucoup de vulgarité, tout est exagéré, je me suis demandé si ce n’était pas une farce… mais non c’est de la littérature.

Son roman la vraie vie serait beaucoup mieux… voilà, maintenant j’hésite… Une auteure à éviter (pour ma part).

Bonne lecture !

Encore une fois elle aura réussi à me bleuffer.

Encore une fois j'ai adoré son livre.

Encore une fois j'ai été complètement à côté de la plaque sur la fin.

Encore une fois j'ai été surprise par les histoires de chacun.

Encore une fois j'ai pleuré.

Encore une fois j'ai été choquée.

Encore une j'ai eu un coup de coeur pour cette auteur.

Il ne vous reste plus cas le lire... 😉

La station-service est finalement le lieu parfait pour mettre en scène ce roman. Des visages que l'on voit, aussi vite oubliés, sans particulièrement d'intérêt, dans une ambiance un peu sale et glauque.

On retrouve la plume cruelle et véritable d'Adeline Dieudonné, celle qui à surement incité la plupart des lecteurs de La vraie vie, à tenter la lecture de Kérozène. A tord. Ces deux romans non pas grand chose à voir, à part l'écriture sombre de l'autrice, et son goût pour les traumatismes.

J'ai personnellement aimé ma lecture, mais je suis resté sur ma faim. Ce sont des chapitres qui se suivent mais qui n'on pas de lien particulier, mise à part à la fin. Les personnages sont caricaturales mais bien travaillés, j'aurais seulement souhaité en savoir plus. Trop de personnages pour véritablement aller au bout de chacune de leurs histoires.

J'ai beaucoup aimé le résumé mais j'ai été déçue par l'intérieur du livre. Je trouve que les histoires des personnages ne sont pas assez approfondies, ça nous donne envie d'en savoir plus. C'est aussi dommage car on se perd un peu entre toutes les histoires, on oublie le début de l'histoire et le point commun à tous, la station-service. Mais j'ai apprécié ces descriptions d'anti-héros un peu, de personnages un peu misérables, cela change de l'ordinaire.

Le lien entre les personnages devraient être la station service mais tellement ténu que le sens de ce point commun se perd.

Histoires parfois loufoques sans pour autant être drôles, seulement dérangeantes, tout comme la violence.

Je suis passé à côté de l'intérêt de cet oeuvre.