Miniaturiste

une très jolie histoire dans un passé et un pays lointain : agréable surprise

L'atmosphère angoissante et pleine de secret d'Amsterdam nous oppresse en même temps que Nella, fraîchement arrivée de la campagne. Ça monte, ça nous prend à la gorge...Spoiler(cliquez pour révéler)et quelle déception cette fin.

J'avais fait l'erreur de lire le deuxième tome avant le premier. Voilà que j'ai rectifié mon oubli. Mais forcément, plus vraiment de surprises dans l'histoire, vu que le tome suivant m'avait révélée tout le déroulement de l'intrigue.

Des thèmes abordés intéressants, et toujours une ambiance bien particulière et un style d'écriture agréable. J'ai pu découvrir l'histoire de la miniaturiste mais j'ai été un peu déçue. On laisse beaucoup le mystère planer, même à la fin du roman, et finalement, on reste un peu trop en surface.

Par ailleurs, j'ai subi certaines longueurs (en même temps, connaître tout le déroulé de l'histoire avant de commencer le roman ne devait pas aider), et j'ai trouvé l'histoire de Nella assez peu intéressante (les autres personnages aurait mérité une plus grande place) et le personnage en lui-même est assez fade.

Une lecture globalement agréable, mais j'aurais préféré "La maison dorée" à "Miniaturiste".

Trajectoires de femmes à Amsterdam au 17e s. Mais aussi suspens. Addictif.

Une lecture originale et captivante.

Une claque !

Qu'elle histoire touchante qui nous fait passer par toutes les émotions.

Les personnages sont tous touchants et approfondis.

J'ai adoré ma lecture.

J'étais dans une panne de lecture et aucun roman ne me faisait particulièrement envie, mais j'imagine que, comme pour beaucoup de dévoreurs de livres, tels que moi, l'idée de ne pas avoir une lecture en cours est absolument irréalisable. Sans mes fidèles livres, je ne peux plus me concentrer sur rien car le manque se fait sentir, ça en devient presque une sorte de drogue non néfaste.

J'ai donc pris un livre, un peu au hasard, qui se trouvait dans ma PAL depuis déjà deux ans au moins. Il me faisait un peu plus envie que les autres car j'adore les choses miniatures, que ce soit les maisons de poupée, les tomates cerises ou bien les porte-clefs, une passion bien étrange, mais je ne peux pas m'empêcher d'être fascinée par les petites choses. le hasard fait bien les choses.

Dès les cent premières pages, j'ai été happée par l'histoire et par la plume envoûtante de Jessie Burton, qui recréé sous nos yeux l'Amsterdam du XVIIe siècle avec tant de justesse, tant de beauté que je me représentais parfaitement les lieux et j'avais presque l'impression d'entendre les voix des personnages, de voir ces belles maisons, ces beaux vêtements, de pouvoir les toucher. L'écriture est très fluide et le texte se lit très facilement, je ne voyais pas les pages défiler et j'ai traîné mon livre partout avec moi durant les quelques jours où je le lisais. Les descriptions étaient absolument sublimes, et avaient l'art de créer sous mes yeux un monde paraissant incroyablement réel. J'avais l'impression de sentir les mots sautiller avec légèreté dans ma tête, et je les lisais en les savourant comme on savoure une viennoiserie toute chaude qu'on vient d'acheter à la boulangerie.

Pour ce qui est de l'histoire et de l'intrigue, je suis vraiment subjuguée par ce roman. le sujet est vraiment très original (je n'ai jamais entendu parler jusqu'alors, ou bien très peu, de romans parlant de miniaturistes). J'ai adoré découvrir ce monde miniature qui se créé petit à petit dans le cabinet de Nella, et le mystère qui rôdait autour du miniaturiste me faisait frissonner d'excitation. L'ambiance du roman, à la fois légère grâce à la plume fine et habile de l'autrice et pesante de tous ces secrets et complots et toutes ces questions que l'on se pose sur les personnages fonctionne incroyablement bien et rend ce roman vraiment plaisant à lire, et j'ai pu apprendre beaucoup de choses sur Amsterdam à cette époque, sur la condition des femmes, l'influence de l'Eglise sur les moeurs, etc. de plus, l'intrigue est riche en rebondissements, et ce jusqu'à la fin. Beaucoup d'éléments m'ont agréablement surprise et n'ont fait qu'ajouter une cerise sur ce gâteau déjà délicieusement appétissant.

Chaque personnage est développé et j'ai adoré les suivre le long de leurs aventures. le personnage principal, Nella, est très attachant, à la fois naïve car à dix-huit ans, elle commence tout juste à découvrir ce qu'est la vie, et maligne car elle parvient à se sortir de situations délicates en élaborant des stratagèmes. le personnage de Marin est très intéressant à suivre également, car elle est tout le contraire de ce qu'on croit, cachant bien des secrets sous un visage de marbre et une attitude dédaigneuse. J'ai vraiment aimé les personnages les uns après les autres, comme de vraies personnes, mêmes ceux qui étaient antipathiques, car ils étaient réalistes et ressemblaient tout simplement à des personnes réelles. Les réflexions féministes de Nella et Marin m'ont beaucoup plu, et j'ai pu découvrir la difficulté d'être une femme indépendante à cette époque-là, ayant le peuple et l'Eglise contre soi et étant vue comme une sorcière ou une prostituée. Néanmoins, le fait d'aspirer à la liberté et l'indépendance et de se battre pour elles peuvent parfois aboutir à des résultats concluants, même si cela prend très longtemps.

Pour conclure, j'ai adoré cette lecture et je suis d'autant plus heureuse que j'ai découvert ce roman par hasard. Cette plume magnifique et légère et ces femmes hautes en couleurs étaient tout ce qu'il me fallait pour vaincre ma panne de lecture et me remettre à dévorer des livres avec gourmandise !

Livre dévoré en moins d’une semaine, Miniaturiste est un roman original et dont les rebondissements sont toujours surprenants ! Malgré 100 pages m’ayant demandé des efforts pour m’intéresser à l’histoire et surtout commencer à m’attacher aux personnages, le reste s’est lu tout seul avec comme seul but de comprendre. Effectivement il s’agit de LA question de ce livre, qu’est ce que tout cela signifie? Nous passons par les mêmes émotions que Nella à travers ses quêtes de vérité et surtout de sa personnalité. Des personnages que l’on apprend a connaître et a apprécier tout comme on se met à en haïr d’autres.

Finalement ce roman aura été un apport de culture sur cette ville d’Amsterdam et son fonctionnement au XVII eme siècle, l’importance religieuse et commerciale. Il aura aussi été une bonne morale sur les préjugés et l’intrusion dans l’intimité.

Seul petit bémol, on s’attend tout de même à en découvrir plus sur cette mystérieuse miniaturiste et ses intentions tout comme sur quelques personnages et événements évoqués laissés sans suite.

Amsterdam, fin novembre 1686. La jeune Petronella arrive de sa campagne pour habiter dans la maison de son nouveau mari, un riche marchand. Mais il reste distant et Nella doit composer avec sa sœur, la froide et directive Marin, et les domestiques Cornelia l’orpheline et Otto l’esclave affranchi. Le jour où Johannes offre à sa jeune épouse un cabinet miniature reproduisant sa maison et que Nella contacte un miniaturiste pour la meubler, des évènements étonnants commencent à se produire…

Un roman romanesque comme je les aime. Cela peut sembler un pléonasme, mais les romans agréables à lire, bien rythmés et à l’univers riche, bref « romanesques », ça n’est finalement pas si courants. Miniaturiste en est, indubitablement. On se retrouve en plein hiver amstellodamois, à essayer de vendre du sucre ramené de l’autre bout de l’Empire colonial tout en se faisant des amitiés dans un foyer étouffant et une ville éblouissante de richesses.

Ce roman de 500 pages se lit sans voir se tourner les pages, que j’ai dévorées à la même vitesse que marin des noix caramélisées ! J’étais totalement dans les pas de Nella, à essayer de séduire son mari absent, de comprendre les non-dits de Marin et de décrypter les messages du miniaturiste…

On n’est pas passé loin du coup de cœur, l’action était un peu trop rapide (que de drames en l’espace de quelques mois !) et manquait un peu d’épaisseur au final pour être vraiment inoubliable.

Ça n’en reste pas moins un roman que je recommanderais pour un bon roman historique immersif !

Un roman très agréable à lire, très prenant, un regard sur Amsterdam au 17ème siècle, avec ses excès, sa "foi" calviniste exacerbée, ses contradictions et son opulence. Une belle fresque historique sur la place des femmes, évoluant toujours à l'ombre des hommes, vivant au gré de leurs volontés, et pourtant si essentielles ! Une vie très dure pour ces femmes qui souhaitaient avoir un minimum d'indépendance, qui auraient tellement voulu vivre comme leur mari ou leur frère...une vie très dure aussi pour tout ceux qui étaient "différents", par leur origine, leur orientation sexuelle, etc... Par contre, le titre me parait plutôt mal choisi donnant une place prépondérante à un personnage qui se révèle finalement être au second plan.