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L'écharde



Description ajoutée par LIBRIO64 2020-09-04T21:48:37+02:00

Résumé

Sous la forme d’un échange imaginaire entre un jeune homme et sa mère morte, l’auteur dépeint les affres d'un fils bouleversé par le suicide de sa mère.

Quelques années après le drame, son trouble est toujours aussi profond et ses émotions difficiles à assumer, puisqu'il se trouve déchiré entre haine et amour, tendresse et révolte.

Il redoute de porter dans ses gènes le désordre psychique dont a souffert sa mère et de le transmettre à sa descendance. Cette menace complique sa vie amoureuse et en ternit l’horizon.

Pour fuir ses obsessions il se jette corps et âme tantôt dans un projet professionnel, tantôt dans le sexe ; mais l’échange régulier qu’il entretient avec sa mère dans le double but de régler ses comptes et de ranimer entre eux des étincelles de petits bonheurs, le conduit à plonger toujours plus loin dans les racines de son mal être.

Malgré ses efforts pour s’en dégager il se laisse prendre dans une spirale qui le mène vers un « suave déclin ».

Une somatisation très spectaculaire va lui permettre de sortir de cette crise existentielle.

Entre autobiographie et fiction, écrit sur un ton très vif, irrévérencieux parfois jusqu’à l’insulte, ce récit de vie est tout à la fois accusation et réhabilitation et une émouvante déclaration d’amour.

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Classement en biblio - 3 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par NicolaK 2022-07-31T16:02:45+02:00

L’atroce machinerie du cycle – atroce pour toi au premier chef – est lancée et rien ni personne ne peut la stopper. Ça sort de ta bouche comme se déroule la bande d’un limonaire, et ça revient tout seul au départ, et ça redémarre, se débitant, se dévidant tout pareil. Alice, comme tu m’exaspères ! Je sens monter les vibrations de la colère. Une seconde plus tard, je hurle, j’explose : « Quand tu es comme ça, je ne sais pas ce que je te ferais… ». Je n’ai plus en mémoire les insolences que je t’ai assenées ; je ne me contrôlais plus. Je tremblais de tout mon corps. Ma façon de me comporter à ton égard était loin de faire l’unanimité, je le sentais, et pourtant nul n’intervint. À travers moi, chacun d’entre nous se détestait de te détester. Et l’épaisseur de cette haine nous imposait le silence, car elle la rendait incontestable. C’est ce que je ressentis, et je vis, dans l’immense fatigue de tes yeux, que tu venais de le comprendre aussi ; je dis bien comprendre, car dans ce moment de vérité il y avait pour toi de radicales implications ! Tu te tus enfin, retenant même tes soupirs, et tout fut fini.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Giovanni-2 2021-05-25T20:16:07+02:00
Diamant

langue des oiseaux et chant du cygne

Commenté en France le 25 mai 2021

On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien abandonné. Romain Gary pourrait servir d'accroche à ce récit inclassable, et le réduire à une phrase serait toutefois sacrément réducteur. Il y a des envolées lyriques, des tournures qui me rappellent Bazin et sa Folcoche. Lettre ouverte à sa mère, le narrateur s'épanche sans pudeur, avec une sensualité intense et sans fard, même s'il reconnaît parfois combler les blancs que sa mémoire ingrate a posés çà et là, lorsqu'elle aurait pu lui épargner certaines réminiscences trop précises. La violence subie jeune est de celles qui peuvent nous suivre toute une vie et nous conditionner comme un tuteur force un bonzaï à plier sous sa volonté. Quand bien même le tuteur cesse de l'entraver, le tronc persiste à garder la pose. La justesse du récit est remarquable, et rien que pour cette précision et ce réalisme troublant, ce livre vaut le détour, franchement

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Commentaire ajouté par NicolaK 2021-05-01T22:53:52+02:00
Or

Même s’il est brillamment écrit – et peut-être à cause de cela – ce texte a de quoi vous tournebouler en raison de son sujet, qui chez certains lecteurs peut résonner fortement. Voire trop fortement. Tout ce qui est raconté dans ce récit a la force de ce qui sort des tripes, et ça peut être un peu dérangeant. En tout cas les émotions, même inhabituelles, pour évoquer la relation d’un homme à sa mère, ont l’intensité de l’authentique pour exprimer que l’adulte est le plus souvent ce qu’on a fait de son enfance. Heureusement, d’un passé trop pesant on peut s’affranchir, comme l’écharde qu’on ôte quand elle devient trop insupportable.

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Commentaire ajouté par CharlotteADAM 2020-07-05T11:41:27+02:00
Lu aussi

Il est difficile de savoir par où commencer le retour de lecture sur ce livre coup de poing. Peut-être justement parce qu’il y a tellement à dire… Je vais faire le choix de la simplicité et amorcer mon propos en plantant le décor : tout débute par le suicide de la mère du narrateur, dépeint avec une froideur et une distance qui m’ont rappelé « L’étranger » de Camus. Une mort brutale, violente, qui devient l’occasion pour le narrateur, dont on ignore d’ailleurs le prénom (un peu comme s’il n’avait pas d’identité propre et n’était que le fils d’Edgar et Alice), de faire un retour sur son passé et son rapport à sa mère.

Remontant dans les souvenirs d’enfance, puis d’adolescence et de vie adulte, il explore et analyse les questions relatives à son identité, sa sexualité, son rapport aux femmes, un peu comme une auto-psychanalyse. Ses descriptions de sa mère, une femme instable et cyclothymique, laissent deviner de nombreux non-dits, des questions sans réponse, et une rancœur profonde. Peut-être, justement, parce qu’il attendait tant de la « mère » fantasmée et qu’Alice s’est révélée décevante à bien des points de vue.

Ses souvenirs de jeunesse les plus tendres et les plus heureux se déroulent pour la plupart à l’extérieur, dans le jardin familial, lors de moments simples avec son père. Nostalgie d’un paradis perdu, à peine entrevu ?

Très sensible, doté d’un esprit torturé (héritage maternel sans doute, comme il le proclame), le narrateur cherche une forme de beauté, un sens à la vie, à travers l’art sous diverses formes, du cinéma à la peinture, en passant par des jeux sur les mots. L’attirance pour la mort, le dégoût de la vie, l’appétit sexuel s’entremêlent au fur et à mesure qu’il expulse ce qu’il a sur le cœur : ce qui devait être une libération devient une rumination, une détestation de l’autre, de sa mère, et de lui-même.

Même morte, Alice vit encore en lui. Plus qu’une délivrance, le narrateur vit finalement son suicide comme un abandon. L’amour et la haine viscérales se mêlent. L’homme se venge, avec des mots, parle à l’absente, cherche à l’atteindre par le biais de ce qui l’aurait blessée, allant jusqu’aux insultes les plus crues.

Au fil des pages, le narrateur chute dans la déchéance, l’autodestruction. Le texte devient plus rapide, très brut, davantage axé sur les ressentis, moins dans l’analyse rationnelle. La douleur physique succède à la souffrance morale avec la superbe métaphore de cette fameuse écharde, entrée dans son pied trente ans avant, qui ressort d’une manière particulièrement douloureuse et inattendue, expulsant avec elle les tourments qu’il a connus pendant ces années. Comme libéré, le narrateur retrouve ensuite une analyse et un discours plus cohérents : « Je suis seul, devant le monde et la vie. Je suis seul, responsable de tout ce qui m’arrive. »

Il vit enfin, pour lui, par lui, décidant de se désolidariser de sa mère et de ses pulsions de mort, d’être lui-même et de pleurer les disparus (son père). Il recréé aussi une filiation, cette fois dans le rôle du géniteur, élément capital de son identité : c’est une question de survie pour lui. Le texte se clôt sur un très beau poème en guise d’hommage. La vie triomphe.

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Activité récente

Les chiffres

lecteurs 3
Commentaires 3
extraits 7
Evaluations 1
Note globale 10 / 10

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