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Au village des Bastides Blanches, on hait ceux de Crespin. C'est pourquoi lorsque Jean Cadoret, le Bossu, s'installe à la ferme des Romarins, on ne lui parle pas de la source cachée. Ce qui facilite les manœuvres des Soubevran, le Papet et son neveu Ugolin. qui veulent lui racheter son domaine à bas prix... Jean de Florette (1962), premier volume de L'Eau des collines, marque, trente ans après Pirouettes, le retour de Pagnol au roman. C'est l'épopée de l'eau nourricière sans laquelle rien n'est possible. Marcel Pagnol y développe l'histoire du père de Manon, évoquée sous forme de flash-back dans le filin Manon des sources (1952). Les dialogues sont savoureux, et la prose aussi limpide que dans les Souvenirs d'enfance. Quant au Papet et à Ugolin, à la fois drôles et terrifiants, ils sont parmi les créations les plus complexes de Pagnol. " Tri comprends, s'ils avaient bu l'eau de la citerne, c'est sûr qu'ils seraient morts tous les trois, et moi ça m'aurait embêté. D'avoir bouché la source, c'est pas criminel : c'est pour les œillets. Mais si, à cause de ça, il y avait des morts, eh bien peut-être qu'après nous n'en parlerions pas, mais nous y penserions.
"Baptistine, ma bien-aimée, c'est ici que j'habite depuis deux ans. Je ne sais pas qui c'est le maître de cette vieille bergerie : personne ne m'a jamais rien demandé. J'y suis venu parce que c'était commode pour mon travail, et puis, ça faisait des économies. Mais j'ai l'agent pour acheter une maison au village : regarde."
Il alla plonger son bras dans un trou de la roche, et il en retira un très petit sac de toile, étroit comme un tuyau. En le tenant par un bout, il le secoua au-dessus de la couverture, et des pièces d'or tombèrent. Baptistine joignit les mains, en extase.
"Il y en a soixante-deux, dit Giuseppe. C'est à coups de hâche que je les ai faites, et maintenant, elles sont à toi. Je n'ai pas acheté la maison parce que c'est la femme qui doit choisir. Alors, voilà ce que je te dis : si tu veux, nous habiterons ici, jusqu'à ce que tu aies le premier mal au coeur. Alors, à ce moment-là, tu iras choisir au village. Ça, c'est mon idée. Mais si cette grotte ne te plaît pas...
- Ô Giuseppe, dit Baptistine, pour moi, le palais du Roi, c'est une grotte, et pour moi, cette grotte, c'est un palais d'or et de marbre. Mais ne me parle plus : j'ai été ta fiancée pendant cinq ans, et ta femme vierge pendant deux ans... Viens vite, que je sois mariée !"
Et elle avait arraché sa robe, et elle l'avait mordu à la bouche, et ils étaient restés dans ce palais ; ils y étaient restés toutes ces années, parce que le mal au coeur du matin n'avait jamais voulu venir.
Si j'ai trouvé la mise en place de l'intrigue un peu longue, j'ai ensuite été transportée par le récit. Quel plaisir de retrouver la plume de Marcel Pagnol qui osait agrémenter ses écrits de termes provençaux. Sa plume très imagée m'a fait voyager jusqu'aux collines. Les personnages sont touchants, l'intrigue poignante et la fin... quelle fin ! Je n'ai qu'une hâte, retrouver Manon.
Un livre sympa à lire après une lecture difficile, pour ma part 1er lecture de Marcel Pagnol. Jamais vu le film. Ce n'est pas un coup de cœur mais je le relirai avec plaisir.
Encore un grand classique de Pagnol que j'ai adoré lire ! Ce fameux pays de la soif où l'eau est une ressource pour laquelle certains sont capables de ruiner la vie des autres.
Lu en audio mais je crois que je n'étais pas assez concentrée pour suivre. J'ai eu l'impression qu'il y avait beaucoup de personnages pour pas grand chose et passé 50 pages, toujours pas de trace de Jean de Florette. J'aurais pu continuer par curiosité mais je préfère ne pas m'accrocher et passer à une autre lecture.
Jean de Florette, c'est avant tout une ode à la vie en Provence. Marcel Pagnol nous livre ici un récit parfois sombre parfois comique, avec rebondissements sur rebondissements et un certain suspense, et toujours réaliste, détaillé sans en devenir ennuyant. La narration est ponctuée de nombreux dialogues qui donnent vie aux personnages tout en rendant la lecture plus fluide ; de plus, j'ai pu découvrir avec ce premier roman que je lis de cet auteur une plume moins lourde que ce à quoi je m'attendais.
C’est l’histoire de pas grand-chose, une envie de planter de œillets et d’un bout de terrain.
J’adore Marcel Pagnol pour sa capacité à m’intéressé à des intrigues que je ne pensais pas aimer. Deux paysans, un accent du Sud que j’ai en tête en lisant, l’odeur des olives en tournant les pages, c’est ça la force de ses romans.
L’intrigue n’est pas complexe, lopin de terre qui intéresse, une tragique querelle et une histoire d’amour, voilà un Pagnol tout à fait classique. Pourtant ils sont tous unique, chaque roman raconte des petites vies, des gens inconnus qui deviennent des proches avant la fin, avec leurs problèmes qui finissent par passionner.
Résumé
Au village des Bastides Blanches, on hait ceux de Crespin. C'est pourquoi lorsque Jean Cadoret, le Bossu, s'installe à la ferme des Romarins, on ne lui parle pas de la source cachée. Ce qui facilite les manœuvres des Soubevran, le Papet et son neveu Ugolin. qui veulent lui racheter son domaine à bas prix... Jean de Florette (1962), premier volume de L'Eau des collines, marque, trente ans après Pirouettes, le retour de Pagnol au roman. C'est l'épopée de l'eau nourricière sans laquelle rien n'est possible. Marcel Pagnol y développe l'histoire du père de Manon, évoquée sous forme de flash-back dans le filin Manon des sources (1952). Les dialogues sont savoureux, et la prose aussi limpide que dans les Souvenirs d'enfance. Quant au Papet et à Ugolin, à la fois drôles et terrifiants, ils sont parmi les créations les plus complexes de Pagnol. " Tri comprends, s'ils avaient bu l'eau de la citerne, c'est sûr qu'ils seraient morts tous les trois, et moi ça m'aurait embêté. D'avoir bouché la source, c'est pas criminel : c'est pour les œillets. Mais si, à cause de ça, il y avait des morts, eh bien peut-être qu'après nous n'en parlerions pas, mais nous y penserions.
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