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Les fainéants dans la vallée fertile (version roman)



Description ajoutée par LightHane 2013-05-26T15:59:08+02:00

Résumé

Version roman de la comédie éponyme.

Quatrième de couverture :

La fainéantise est élevée au rang des valeurs supérieures dans cette famille cairote : Galal, l'aîné, n'a pas bougé de son lit depuis sept ans, Rafik a renoncé à épousé la femme qu'il aime de peur qu'elle ne trouble sa somnolence. Serag, le plus jeune des frères, veut commettre la folie d'aller travailler en ville au grand dam du vieil Hafez qui exprime sa fureur en ces termes : "Qu'est-ce que j'entends ? Tu veux travailler ! Qu'est-ce qui te déplaît dans cette maison ? Fils ingrat ! Je t'ai nourri et habillé pendant des années et voilà tes remerciements !"

Albert Cossery en appelle ici au sommeil comme d'autres à l'insurrection armée.

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Classement en biblio - 7 lecteurs

extrait

L'oncle Mustapha se tut. Il connaissait l'obstination de son frère et surtout l'histoire de la chèvre. L'histoire de la chèvre était connue de toute la famille, et même des lointaines connaissances. C'était un épisode assez caractéristique de la mauvaise foi et de l'esprit de contradiction du vieux Hafez. Un jour qu'il se promenait dans ses terres, en compagnie d'un cousin, le vieux Hafez - qui avait à cette époque une cinquantaine d'années - s'arrêta au milieu d'un champ et avisa une forme noire au sommet d'une ondulation de terrain. L'objet était assez éloigné, et ni l'un ni l'autre n'était en mesure de dire exactement de quoi il s'agissait. « C'est une chèvre », dit tout à coup le vieux Hafez. « C'est un milan », répondit le cousin. Le vieux Hafez le traita d'aveugle et persista dans son idée. Au bout d'un moment, comme ils étaient en train de discuter, l'objet du litige s'envola dans les airs et se perdit à l'horizon. « Tu as vu, c'était un milan », s'écria le cousin triomphant. Le vieux Hafez rétorqua sans se troubler le moins du monde : « C'était une chèvre, même si elle s'est envolée ». Devant cette aberration, le cousin s'éloigna indigné, et resta pour toujours fâché avec lui.

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Commentaires récents

Lu aussi

"Les fainéants dans la vallée fertile" d'Albert Cossery (203P)

Ed. Joelle Losfeld

Bonjour les fous de lectures.....

Livre lu dans le cadre du défi "je noircis mon planisphère".

Découverte d'un auteur égyptien.

On parle d'une famille, une tribu d'hommes, le père et les trois fils dont l'occupation principale est de dormir.

Le père, Hafez, vit cloîtré à l'étage où il contemple sa hernie tout en rêvant à des projets de mariage.

Le fils ainé, Galal, ne se réveille que le temps de se sustenter ( et encore, pas tous les jours).

Le cadet, Rafik, entre deux sommes, s'oblige à rester éveiller pour chasser l'entremetteuse chargée de découvrir la future épouse.

Il a choisi le sommeil pour fuir les réalités de l'existence et le "monde misérable" qui l'entoure.

Et enfin, le benjamin Serag.

Celui-ci en a assez de cette vie oisive et veut absolument travailler.

Cette idée étonne le reste de la famille et trouble leur sommeil.

Serag réussira-t-il a prendre son envol?

Récit humoristique et rempli de dérision vis-à-vis du peuple égyptien dont fait partie l'auteur.

Agréable découverte sur l'art de cultiver l'oisiveté

On dit qu'Albert Cossery se serait inspiré de sa propre famille pour écrire ce roman?

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Bronze

Lechatquilit.e-monsite

Les fainéants dans la vallée fertile de Albert COSSERY

Nous suivons dans ce livre, l’histoire d’une famille qui a fait de la paresse, son art de vivre.

Le père ne sort plus de sa chambre depuis longtemps, et cherche à se marier malgré son grand âge. Il est doté d’une hernie énorme qui déforme le bas de son ventre.

L’oncle fait trembler la maison par ses soupirs d’ennuis.

Le neveu a trouvé refuge dans le sommeil. Afin de continuer à vivre sa vie de fainéant, il a refusé de se marier avec une jolie prostituée. son frère, lui, dort depuis 7 ans, et se se réveille que pour manger.

Le cadet de la famille cherche à s’en sortir. il va chaque jour sur le chantier d’une usine dans l’espoir de trouver un jour du travail et de changer de vie.

C’est un humour féroce que nous livre l’auteur dans cet éloge à la paresse. Certains passages sont excellents et j’ai beaucoup ri.

Ce livre ne vous endort pas, il est écrit avec une plume alerte qui vous tient éveillé jusqu’à la dernière page.

Un bon roman drôle et original.

Extraits :

Serag avait entendu dire que les hommes travaillaient, mais c’est seulement des histoires qu’on racontait. Il n’arrivait pas à y croire complètement. Lui - même n’avait jamais vu un homme travailler en dehors de ces métiers futiles et dérisoires qui n’avaient dans son esprit aucun attrait valable.

C’était l’heure sacrée de la sieste ; la maison était silencieuse, comme enfouie au fond même du silence. Parfois, un bruit de vaisselle, imperceptible, étouffé, s’inscrustait dans l’atmosphère immobile, semblait un cri perdu à travers l’épaisseur du sommeil.

Oui, dit Rafik. Quand j'étudiais pour être ingénieur, on nous a fait visiter des usines. C’était de grands bâtiments insalubres et tristes. J’y ai passé les moments les plus pénibles de ma vie. J’ai vu les hommes qui travaillaient dans ces usines ; ce n’étaient déjà plus des hommes. Ils portaient tous le malheur inscrit sur leur visage; si j’ai abandonné ces études, c’est uniquement pour ne pas être le chef de cette horde d’agonisants.

Rafik était couché sur le lit, il réfléchissait à la gravité de la situation. Il appréhendait pour son frère les pires malheurs. Cette idée d’aller en ville pour chercher du travail était un Piège du démon. Elle portait en elle le germe de complications étant dues qui détruiraient leur repos dans ses moindres recoins. On n’allait plus finir avec les veillées et les attentes. Maintenant que la menace du mariage de son père semblait à peine conjurée par l’apparition de la hernie, Rafik se désolait de cette nouvelle tentative de corrompre leur sommeil. C’était un cercle infernal ; ils ne s’en sortiraient jamais.

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Lu aussi

J'étais un peu sceptique à cause du résumé - quel intérêt trouver dans un livre où les personnages passent leur temps à lutter (ou pas) contre la somnolence ? - et je suis déçue de devoir avouer que je le suis restée après ma lecture. L'idée d'une famille tellement paresseuse que travailler y est considéré comme un déshonneur est amusante, mais je n'ai pas trouvé grand-chose d'autre pour me distraire ou m'enrichir dans ce livre. A l'exception de Serag, les personnages masculins sont paresseux (bien sûr), orgueilleux et égoïstes. Les femmes sont un peu plus intéressantes, certes, mais je n'ai pas trouvé de personnage à qui m'attacher dans ce récit.

Bref, un livre qui n'a pas su combler mon appétit (mais pourrait éventuellement servir de somnifère ?).

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Lu aussi

J'ai dû lire ce livre pour le lycée dans le cadre de la séquence sur le roman et je l'ai trouvé très agréable et original. En le lisant, on ressent la torpeur des personnages, mais c'est justement cette langueur qui donne à l'ouvrage tout son côté plaisant.

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Activité récente

Les chiffres

lecteurs 7
Commentaires 4
extraits 3
Evaluations 3
Note globale 7 / 10

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