L'étoffe du diable : une histoire des rayures et des tissus rayés
Auteur
- Michel Pastoureau (Écrivain)
Acheter d'occasion
Classement en biblio - 18 lecteurs
extrait
Géométriquement et métaphoriquement, le lien est très fort entre les rayures horizontales du vêtement pénitentiaire et les rayures verticales que forment les barreaux de la prison. Se croisant à angles droits, rayures et barreaux semblent constituer une trame, une grille, une cage même, qui isole encore plus le prisonnier du reste du monde extérieur. Plus qu'une marque, la rayure est ici un obstacle.
Afficher en entierCommentaires récents
Un sujet très pointu ou anecdotique mais une analyse très intéressante (bien qu'un peu brouillonne, elle manque de structure. Bref un petit ouvrage qui se laisse lire et permet un autre regard notamment sur certaines œuvres picturales.
Afficher en entier
Une courte étude de Michel Pastoureau qui complète très bien ses divers livres sur les couleurs. On aborde ici la question des tissus rayés et de leur perception dans l'histoire. Un éclairage fascinant sur cette question.
Afficher en entier
Toujours une écriture claire, précise et un sujet passionnant. Je le conseille aussi à tous ceux qui s'intéressent à l'histoire des vêtements.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Date de sortie
L'étoffe du diable : une histoire des rayures et des tissus rayés
- France : 2007-10-15 - Poche (Français)
Activité récente
Livres ayant des thèmes similaires
Évaluations
Editeurs
Résumé
L'étoffe du diable. La rayure et les étoffes rayées sont longtemps restées en Occident des marques d'exclusion ou d'infamie. En furent notamment vêtus tous ceux qui, à un titre ou à un autre, se situaient aux marges de la société chrétienne ou bien en dehors : jongleurs, musiciens, bouffons, bourreaux, prostituées, condamnés, hérétiques, juifs, musulmans ainsi que, dans les images, le Diable et toutes ses créatures. Sans faire aucunement disparaître ces rayures très négatives, l'époque romantique voit apparaître une nouvelle forme de rayures, positives et liées aux idées nouvelles de liberté, de jeunesse, de plaisir et de progrès. Dans les sociétés contemporaines, ces deux types de rayures cohabitent : celles des vêtements de prisonniers, de la pègre, des lieux dangereux et mortifères, et celles du jeu, du sport, de l'hygiène, de la mer et de la plage.
Afficher en entier