Commentaires de livres faits par loona10
Extraits de livres par loona10
Commentaires de livres appréciés par loona10
Extraits de livres appréciés par loona10
– Oh ! Mes rêves risquent d’être très érotiques après avoir pu contempler vos jolies formes ce soir, « mademoiselle J’ai-tout-ce-qu’il-faut-là-où-il-faut », répond-il en plongeant ses yeux dans mon décolleté et en effleurant ma joue de sa main.
Nos corps sont à présent si collés l’un à l’autre que je sens qu’il pense ce qu’il dit, vu la bosse qui s’est formée dans son pantalon. Cela me trouble et je sens que je suis en train de perdre ce combat, je n’arrive même plus à penser de façon cohérente, et comme s’il lisait dans mes pensées, il me dit :
– Arrêtez de réfléchir, certaines fois il faut simplement vivre l’instant, Samantha.
– Un vrai pro du créneau, lance Bianca.
– C’était juste, mais j’ai réussi à entrer. Si tout se passe bien, tu en auras la preuve bientôt, dis-je avec un nouveau clin d’œil.
– Toujours cet esprit pervers, dit-elle en rigolant. Et au passage, j’espère de tout cœur que tu auras raison.
– Bien sûr, c’est…
Merde, où est-elle ?
– Laisse-moi juste le temps de vérifier si elle est présentable. J’ai peut-être laissé un peu de linge par terre ce matin. Je ne savais pas que tu passerais. Attends ici.
Le cœur battant, je m’aventure dans le couloir, poussant chaque porte jusqu’à trouver la salle de bains.
Heureusement que je suis venu en reconnaissance. Il y a une énorme pile de magazines porno près des toilettes. Sans réfléchir, j’ouvre la fenêtre et les balance, en priant pour qu’ils n’assomment personne dans la rue.
Mes manches sont remontées sur mes coudes, mon nœud de cravate desserré, et je suis penché au-dessus de ma corbeille à papier en train de raboter un bloc de bois de quinze centimètres sur dix. Je m’interromps et lève les yeux sur elle.
– À votre avis, qu’est-ce que je fais ?
– De la sculpture sur bois ?
– Bravo, Josephine. Je savais bien que j’avais raison de vous garder.
Pensant avoir mis fin à la conversation, je me remets à sculpter. Mais Josephine reste plantée là, à me regarder. Je soupire et relève la tête.
– Il vous faut autre chose ?
– Mais pourquoi faites-vous de la sculpture sur bois ?
Je lui réponds avec la plus grande sincérité.
– Je n’en ai aucune idée.
Je lui prends la main. Il m’attire contre lui et referme ses bras sur moi, son menton posé sur le haut de mon crâne. Je glisse mes mains autour de sa taille et m’abandonne à son étreinte. On ne m’avait pas tenue serrée comme ça depuis longtemps. Nos corps s’épousent à la perfection, j’ai envie de me fondre en lui. Mes doigts se faufilent sous son tee-shirt et découvrent la douceur de sa peau ainsi que des boursouflures. D’autres cicatrices.
— Waouh ! dis-je.
Il rit en se frottant le crâne.
— C’est à peu près ce que j’ai dit quand il est né. Juste avant de m’évanouir.
Je me souviens qu’à l’époque il avait du mal avec le sang et les hôpitaux.
— Tu as tenu combien de temps ?
— Jusqu’au moment de couper le cordon. J’étais par terre avant de toucher les ciseaux.
Elle n’a pas eu de calmant ni rien. Elle les a refusés. Je dois admettre que j’ai pris quelques bouffées de gaz hilarant quand elle ne regardait pas. Ça fait du bien, ce truc.
– Je pense juste à un truc, tu fais quelque chose ce soir ? On organise une fête de rentrée au John Jay Hall, ça te dit de venir ?
– Ce soir ? Je ne sais pas si…
Je grimace intérieurement : on dirait que je dois demander la permission. C’est en partie vrai, car même si mes parents m’ont toujours laissée sortir sans problème du moment que j’ai de bons résultats à l’école, je dois tout de même les prévenir. Accentuant la pression de sa main, il se rapproche de moi et son parfum, un mélange de bois et d’agrumes, remplit mes narines.
Ouh là là, je ne gère pas tout, là.
— Tu as envie de me baiser ?
Je hoche la tête en guise de réponse, mon cerveau est déconnecté, elle ajoute :
— C’est dommage tu sais, parce que c’est moi qui vais le faire.
Sur ces paroles, elle contracte la cuisse qui me tient et relève l’autre, heureusement que nous sommes appuyés contre le mur sinon elle basculerait en arrière. Et là, elle me balance un énorme coup de genou dans les parties.
Game over...
– What a wonderful world !
Je fais volte-face et me trouve nez à nez avec un splendide perroquet au plumage multicolore, qui volette à hauteur de mon visage. À deux centimètres de mon nez, pour être précis. Pile la distance pour m’éborgner si l’envie lui prend !
– Merci ! dis-je.
– Trou du cul !
Je pivote vers la gauche, d’où cette réplique vient d’être prononcée d’une voix nasillarde. Un autre perroquet. Sérieux ? Celui-là a l’air moins commode, surtout quand il ricane ! On dirait Voldemort…
Ils se hurlent dessus. Les parents se hurlent dessus.
C’est l’horreur… qui devient un enfer quand le DJ décide d’en ajouter une couche en envoyant Where is the Love ? .
On l’a dégoté où, lui ? Comme si c’était le moment !
– Arrêtez cette musique ! crie une personne dans l’assemblée, qui tente de suivre la dispute entre Jenny et Gus. On n’entend rien !
– À quel sujet ?
– Drea ? Tu sais bien ? Que je… Tu sais ?
– Ah oui ! Que tu préfères les Village People à Queen ?
– Freddy Mercury était gay, Drea. Mauvais exemple et pas très fin comme image.
– Oui, oh là là ! Si on ne peut plus plaisanter. Je ne vais pas devoir lui dire que tu es devenu chiant en plus ?
– Garde la fenêtre ouverte et n’accélère pas tant que je ne te l’ai pas dit.
Il disparut quelque part à l’arrière de la voiture qui était complètement embourbée. Dans le rétro, je le vis placer des morceaux de bois près des roues arrière. Je laissai le moteur tourner sans lâcher le rétro des yeux, profitant simplement de la vue une dernière fois avant qu’on reprenne le cours de nos vies.
Alex croisa mon regard et me fit un petit sourire. J’accélérai, mais la voiture ne bougea pas d’un pouce.
– Ça n’a pas marché, indiquai-je.
Ma portière s’ouvrit : Alex était couvert de boue de la tête aux pieds. Surprise, je posai une main sur ma bouche avant d’éclater de rire. Son sourire n’avait pas dû être le signal pour démarrer…
– Pardon, couinai-je en reprenant mon souffle.
– Je t’avais dit d’attendre mon signal, grogna-t-il.
– Je croyais que tu m’avais fait ton signal.
Je te souhaite un joyeux Noël ! Je tiens à partager avec toi la blague que ma petite voisine m’a racontée dans l’ascenseur tout à l’heure : « Comment appelle-t-on un chat tombé dans un pot de peinture le jour de Noël ? Un chat peint de Noël. »
Profite bien de ta journée.
Léo
Elle penche la tête sur le côté, curieuse.
— Pourquoi ça ?
Je hausse une épaule.
— Parce que c’est un énorme mensonge. On s’habille sur son trente-et-un, on se met en avant, on vante ses mérites, mais ce n’est pas la réalité. Si ça se trouve, ce soir est la première fois que je prends une douche en dix jours et tu ne le sais même pas.
— Je ne savais pas que tu voulais devenir psy, lâché-je, sarcastique.
— C’est pas la peine de prendre ce ton avec moi, Ri, tu sais que j’ai raison. Il faut que tu sortes avec des mecs et pour cela, tu devrais tenter le coup avec le nouveau, je crois bien que tu lui plais.
— Le nouveau ?
— Mais oui, tu sais, Cameron ! T’es à côté de lui en histoire.
— Euh, nope. Je t’arrête tout de suite. Je suis à côté de Shannon en histoire.
— T’es sérieuse ? demande-t-elle d’une voix montant légèrement dans les aigus.
— Je suis désolée, Jess, murmuré-je entre deux sanglots.
— Moi aussi, Ri.
Nous pleurons durant de longues minutes puis Cameron casse l’ambiance avec une blague à deux balles.
— Bon, on est d’accord que c’est grâce à moi que votre amitié est sauvée ; donc je propose que vous m’appeliez « mon sauveur » ou encore « Dieu » quand vous vous adresserez à moi, OK ?
Jessica et moi nous détachons et éclatons de rire puis d’une même voix, nous lui répondons :
— Pervers !
— Je suis désolée, Jess, murmuré-je entre deux sanglots.
— Moi aussi, Ri.
Nous pleurons durant de longues minutes puis Cameron casse l’ambiance avec une blague à deux balles.
— Bon, on est d’accord que c’est grâce à moi que votre amitié est sauvée ; donc je propose que vous m’appeliez « mon sauveur » ou encore « Dieu » quand vous vous adresserez à moi, OK ?
Jessica et moi nous détachons et éclatons de rire puis d’une même voix, nous lui répondons :
— Pervers !