2084, la fin du monde

Ce livre est une dénonciation de l'intégrisme, de la bêtise humaine face à l'idolâtrie, au fanatisme religieux, à l'extrémisme. Mais comme le style est décousu, simpliste. Comme l'écriture est inégale du début à la fin.

De ce fait, je suis pas franchement emballée.

Très bon auteur, très bon livre d'anticipation avec un parallélisme que je vous laisse découvrir ! C'est un livre qui ne peut pas se ranger dans la science fiction et qui peut être lu par tous les amateur de bonne littérature, très bien écrit, sérieux j'apprécie et je l'ai découvert avec beaucoup de plaisir .....Je vous laisse le découvrir vous même !!!!!!

2084, fin du monde. Titre cruellement similaire au livre célébrissime de George Orwell : 1984. Ce livre raconte l'histoire d'Ati, habitant de l'Abistan. On y voit ici un clin d'oeil à Oceania. Le monde y est terne, obscur, les libertés restreintes...L'ennemi du peuple a un nom : le Chitan. On ne peut rien remettre en question, l'histoire a été effacé/réécrite. Il y a comme un sentiment amère de déjà vu.

Après un séjour au sanitarium, Ati guéri intérieurement et physiquement. Il se rend compte que le monde dans lequel il vit est étrange, si ce n'est absurde.

Nous allons alors suivre Ati dans un périple de perpétuel remise en question dans lequel il entraînera autrui...à leurs risques et périls.

Je n'ai pas d'avis tranché sur 2084. C'est un roman qui m'a rappelé énormément 1984 même s'il y avait l'aspect religieux en plus. Et justement ça a alourdi énormément la lecture je trouve. Donc je ne sais comment me positionner.

Une lecture chaotique car un texte difficile. Mais des idées extrêmement intéressantes, une excellente analyse. Le monde réprimé, étriqué, extrême, qu'il décrit peut se calquer sur n'importe quelle dictature, religieuse ou non, le mode opératoire est identique.

J'ai eu du mal à finir ce livre à cause du style d'écriture un peu lourd de l'auteur, mais l'histoire est tout simplement géniale ! Un magnifique hommage à 1984 d'Orwell, en créant une société inspirée de celle de 1984 mais plus basée sur la croyance, la religion et l'endoctrinement poussé encore plus à l'extrême. Passionnant !

Mis en quarantaine pour cause de tuberculose, Ati survit dans le terrifiant sanatorium du Sîn dans les confins lointains de l'Abistan, territoire où règne sans partage une religion unique où les croyants répètent en permanence : « Il n’y a de dieu que Yölah et Abi est son délégué. » Tout juste guéri, Ati, libéré, parcourt le pays et gagne la capitale, l’incomparable cité de Dieu, siège du pouvoir théocratique avec la Kiiba, la Grande Mockba et l'Abigouv, le tout-puissant gouvernement des croyants sur terre. Avec son nouvel ami Koa, ils explorent les bas-fonds, sont en butte aux terribles milices de la foi qui corrigent ou tuent déviants et autres mécréants et s’aperçoivent qu’en dépit des apparences lisses et unanimistes, certaines choses ne « collent pas ».

« 2084, la fin du monde » se veut un ouvrage de science-fiction, de pure imagination. Il est bien évident que ce n’est qu’un moyen détourné, une sorte de pamphlet pour décrire l’horreur d’un système totalitaire basé sur une religion unique régnant sans partage. Sansal a voulu imiter Orwell et faire avec l’islamisme, ce que son devancier fit avec le communisme. Même si le résultat n'est qu'un pâle reflet de celui du britannique, la ressemblance entre les deux dictatures est frappante. Mêmes méthodes de répression, de conditionnement des esprits, de gouvernement par la peur, de diffusion d’un obscurantisme assumé. Même pensée unique et même langage codé avec ses inversions de valeurs (« La guerre c’est la paix », « La liberté » c’est l'esclavage », « L’ignorance c’est la force » et quelques autres du même charmant tonneau). Bien que récompensé par un Grand prix du roman de l’Académie française, cet ouvrage ne semble pas mériter autant d’honneurs. L’intrigue est inexistante, sans grande consistance, les personnages manquent d’épaisseur et la narration a un côté caricatural assez agaçant ne serait-ce que par les noms qui ne diffèrent que d’une lettre ou d’une syllabe des originaux. Dans cette fable ou dans ce conte, l’auteur a surtout voulu exposer ses idées philosophiques, condamner sans appel toute forme de théocratie, malheureusement sans jamais délivrer le moindre message d’espoir. Dommage que tout cela soit insuffisant pour prétendre au chef-d’œuvre.

Très déçu et très difficile d'arriver au bout. Un thème éculé, des sous-entendus qui n'en sont pas... Et l'Académie française qui en remet une couche en lui offrant un prix. Bon, il y a peut être un style mais il est lourd et pesant. Cela confirme sans doute que je ne comprends rien aux prix littéraires...

Voici une lecture pas facile (de par le style narratif) mais qui vaut le détour...Boualem Salem à l'art de mettre le doigt là où cela fait mal.

L'auteur nous offre ici une fable apocalyptique sur l'avènement d'une dictature religieuse.

L'histoire se passe en Abistan, empire aux 60 provinces dirigé par le prophète Abi depuis la fin de la grande guerre sainte. Obéissance, soumission, amnésie, surveillance, ignorance, justice expéditive rythment le quotidien des sujets, interdits de circulation sauf, suprême honneur, pour participer à des pèlerinages.

Ati, trentenaire discipliné, revient d'un sanatorium où il étit parti pour soigner sa tuberculose. L'isolement fait qu'il se pose de plus en plus de questions.

Ati se met à douter de tout ce qui lui a été inculqué jusqu'à présent.

Ati se met à rêver à une possible frontière, celle dont on dit qu'elle n'existe pas.

Ses remises en question vont le pousser à prendre des risques et à pénétrer dans " la cité de Dieu" ou il va aller de découvertes en découvertes.

A travers cette dystopie, l'auteur s'attaque aux dérives de l'extrémisme religieux.

Grosse référence à "1984" d'Orwell bien entendu mais avec une écriture pas toujours évidente à suivre et parfois ennuyeuse et confuse.

On ne peut que saluer le courage de Boualem Sansal, auteur algérien, vivant en Algérie où certains de ses livres sont interdits de publication.

Aborder un tel sujet faisant clairement référence à certaines dérives de la religion islamique était un sacré défi!

Ce livre fait froid dans le dos, on n'en sort pas indemne.

Et si on n'en était pas si loin !!!!!!!!!!

Contente de le refermer et de vivre en démocratie ( enfin j'espère )

Je viens de terminer ce livre dont le résumé m'avait intrigué. Ce livre m'inspirait également du fait de la proximité avec 1984 d'Orwell. Et en effet, 2084 est très proche de 1984 puisque l'auteur traite d'un empire, l'Abistan, nom tiré du prophète Abi, dans lequel le système est fondé sur la soumission au dieu unique mais également l'amnésie générale, l'histoire du monde avant la guerre Sainte totale n'existe plus. On retrouve également la volonté de créer une langue simpliste pour éliminer les émotions des personnes. Une personne sans émotion est plus facile à diriger, à soumettre. D'ailleurs, le peuple ne peut pas avoir d'émotions et de pensées personnelles sous peine d'être exécuté (écartèlement, ébouillantage, la mort la plus douce étant la guillotine).

Bref pour moi qui ai lu 1984, que j'avais adoré, j'ai trouvé trop de similitude et j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le livre car je le trouve trop long, trop de description pompeuse.

Alors le livre est pas mal, mais je l'ai trouvé trop inégal, il y a des passages que j'ai dévoré et d'autre ou je me demandais si j'allais finir le livre.

Alors ces impressions sont peut-être dues au fait que j'avais l'impression de lire un livre contre les dérives possibles de l'islam et de fait je me sentais moins touché qu'avec 1984 que je trouve glaçant de réalisme.

Je trouvais le principe génial et j'étais très enthousiaste à l'idée de lire ce livre. Malheureusement la réalisation ne m'a pas du tout emportée. J'ai trouvé ce livre d'un ennui mortel. La langue inventée y est pour beaucoup et c'est voulu par l'auteur mais c'est dommage car il en résulte un livre très difficile à lire.