La Reine Alice

Ce livre laisse perlexe.

Une partie de moi, l'a beaucoup apprécié. Ou du moins, le concept. Un livre écrit sous forme de métaphore géante basé sur le conte d'Alice au pays des merveilles, autrement dit mon conte préféré lorsque j'étais enfants ? Je ne pouvait qu'apprécier. Il est vrai que je ne peux que souligner la description originale du cancer fournie par Lydia Flem.

On s'apperçoit dès les premières pages de l'imagination ainsi que du travail que l'auteure a du fournir lors de la rédactions, avec d'innombrables références et métaphores. Ce livre est égallement et surtout un clin d'oeil à Lewis Carroll, l'auteur d'alice au pays des merveille. On remarque très clairement que l'auteur s'en inspire en observant la structure de l'histoire, c'est à dire la rencontre d'Alice avec plusieurs personnages assez extravaguants qui auront un impact sur sa perception des choses et ses sentiments. Le personnage d'Alice est égallement très similaire à celui créer par Lewis Carroll, parfois l'histoire laisse entendre qu'il s'agit du même personnage. Seulement certains éléments de l'histoire ainsi que, je l'admet, ma manie de trouver des explications rationnelles à tout phénomène m'ont permis de contredire cette théorie.

Pour revenir au concept de métaphore, il possède malgré tout des inconvénients. Fatalement, s'exprimer en métaphore et plus compliqué que de s'exprimer en "language courrant". Cela peut causé des problème de clareté à certains moments, mais peut était-ce voulu par l'auteur, qui je crois a voulu dans ce livre gommer les frontières entre fiction et réalité.

Quelque chose me laissant perplexe, est le fait que l'histoire se focalise uniquement sur Alice. Les autres personnages ne sont décrit que très brièvement. Cela s'explique peut etre par le fait qu'Alice est un personnage qui devient égoïste dans le courrant de l'histoire. De plus ce phénomène est retrouvé dans le compte originale, on peut déduire que celà était voulu par l'auteur. Je comprend donc la démarche de l'auteur cependant je pense que l'auteur aurait pu aller au delà du compte de Lewis Carroll et ne pas forcément suivre la même structure que lui sur tout les points. Enfin " la métaphore ne serait pas totalement respecté dans ce cas" me diriez vous. C'est vrai, c'est pour ça que je suis assez mitigée sur ce point.

Enfin voici surement l'argument le plus subjectif et le moins pertinent que je pourrais avoir. Mais ayant eut un impact considérable sur mon ressenti durant la lecture je suis contraine de la cité. Le fait est que j'ai toujours eut du mal à apprécié une lecture scolaire. non pas à cause du livre en question mais parce que durant ma lecture je ne peux m'empecher de me demander ce que le professeur demandera lors de l'interogation. J'essaie de faire attention à tout et au final je passe à côté du plaisir même de lire un livre, moi qui suis pourtant une grande lectrice. Je comprends néanmoins tout l'interêt des lectures scolaires. Enfin, je m'égare.

Ce livre est basé sur un concept originale, l'écriture et légère. l'histoire mélange deux univers aux antipodes. Je pense qu'il serait interressant pour tout le monde de le lire.

J'ai enfin lu ce livre. Je n'étais pas emballée lorsque j'ai compris qu'Alice allait parler de son cancer en se référant à l'histoire d'Alice au pays de merveilles. Or il se fait que c'est une des rares histoires que je n'ai pas aimé dans mon enfance. Par rigueur j'essaye quand même toujours d'entrer dans un livre que j'ai acheté et en général je le lis jusqu'au bout.Après les quelques premières pages déstabilisantes , j'ai rapidement été conquise par la merveille du texte, par la façon courageuse dont Alice va nous expliquer son cancer, sa chimio, ses rayons, sans jamais employer les termes de cancérologie que l'on prononce en sourdine et avec une certaine réserve. Ici non, à travers une poésie exquise, Alice nous traduit ses craintes, ses souffances, ses fatigues, ses espoirs et en principe sa guérison sous forme d'un conte enchanteur, bien que tout en profondeur, alors qu'il s'agit d'une histoire tragique. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point un tel livre peut vous remonter le moral, contrairement à ce qu'on pourrait croire. A na pas manquer.

L ‘auteure belge et psychanalyste a choisi la forme du conte en hommage à Lewis Caroll et son « Alice au pays des maerveilles » pour raconter son combat contre le cancer.

Le mot de la maladie n ‘est jamais cité mais elle dit tout sur son parcours de lutte avec des hauts et des bas : séances de chimio thérapie , douleurs , atmosphère des couloirs d’hôpitaux , fatigues.

Elle a traversé le miroir en se découvrant gravement malade avec la présence d’une petite boule sous le doigt.

« J ‘ai tout perdu mes cheveux , mon appétit , mes forces , mon sommeil , mon stylo , mon chat »

Mais aussi elle évoque les personnages du conte de Lewis Caroll comme Blanc Lapin , Lady Cobalt qui lui parlent avec légèreté de choses graves .

Fiction et réalité se croisent dans ce « roman « à l’écriture magnifique.

On y trouve aussi des évocations littéraires , cinématographiques et photographiques ( quelques photos artistiques d’objets prisés par l’auteure en fin de volume)

Un livre à recommander pour sa facture intense , grave et tendre sans oublier l ‘humour que Lydia Flem manie avec brio.