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Les Survivants, Tome 1 : L'Éveil



Description ajoutée par LaWox 2013-05-01T17:20:12+02:00

Résumé

Tout commence sur une petite île d'Amérique centrale, par un jeu de télé-réalité aventureux.

Très vite, le train-train coutumier est bousculé par une pandémie foudroyante qui a ravagé la planète en quelques jours, transformant les infectés en de redoutables zombies.

A travers le chaos, les candidats devront s'unir pour survivre face aux différentes menaces, après s'être affrontés devant les caméras.

Le récit est haletant, émaillé d'actions intenses et animé de caractères attachants, de la première à la dernière ligne.

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Classement en biblio - 26 lecteurs

extrait

Entassés à bord du véhicule, les aventuriers ne rencontrèrent aucune menace pendant presque trois cent kilomètres. Ils franchirent la frontière entre le Costa Rica et Panama sans croiser la moindre autorité qui défendait et gardait la souveraineté des États.

-Il va falloir faire un détour vers cette ville, annonça Brian en montrant un panneau sur lequel était inscrit Pocora (Costa Rica).

-Quoi ? Mais non, il faut éviter les villes, c’est bien ça, le deal ? objecta Daniel.

-Oui, je sais, mais on n’a pas le choix, il va falloir passer à la pompe. Il ne reste plus qu’un tiers d’essence.

-Mais ils n’ont pas donné une voiture avec le plein d’essence ? s’étonna Angela.

-Si, bien sûr, mais ce genre de véhicule consomme beaucoup, et en plus nous sommes en surcharge.

-Et il n’y a pas d’autres endroits signalés par un cercle rouge sur la carte où nous pourrions faire le plein en sécurité ? s’empressa d’ajouter Angela.

-Non, lors de notre dernière pause, j’ai étudié le terrain et je n’ai pas trouvé d’autre solution.

-Bon, et bien allons-y, grogna Angela, mais on ne traîne pas !

-Ok, mais ce serait bien de faire encore une halte pour se dégourdir un peu les jambes, gémit Lori. On en peut plus derrière, et d’ailleurs ce serait bien d’échanger nos places.

Ainsi, après une courte pause et une réorganisation, le véhicule prit la direction de Pocora.

Arrivé devant l’entrée de la ville, Brian arrêta l’auto.

-Si j’en crois cette carte, il doit y avoir une pompe à essence au centre de la ville. D’où nous sommes, ce n’est qu’à trois rues.

La carte posée sur ses genoux, il baladait son doigt sur les tracés des routes pour appuyer ses explications.

-Nous allons certainement rencontrer des monstres, continua-t-il, alors préparez-vous à utiliser vos armes. Lorsque nous serons arrivés à destination, nous devrons être organisés pour repousser efficacement l’assaut de ces créatures. Voici comment nous procéderons. Daniel et Angela, vous assurerez la protection du flanc droit. Jacques, tu défendras l’arrière. Lori et moi, nous nous occuperons de la gauche, tandis que Loïc et Alexandre feront le plein.

Il arrêta son regard sur les deux jeunes hommes et leur dit :

-Si vous trouvez des jerrycans à proximité, essayez aussi de les remplir. Il ne faudra pas perdre de temps sur place, il est inutile de penser à récupérer autre chose, on y va que pour l’essence. On trouvera de la nourriture et de l’eau ailleurs.

-Tu es certain qu’on ne peut pas trouver de l’essence ailleurs ? demanda Lori d’un ton hésitant. Je veux dire qu’on n'est peut-être pas obligés de risquer nos vies dans cette ville.

-Ne t’inquiète pas Lori, tout ira bien si vous respectez mon plan à la lettre. Nous allons essayer de progresser jusqu'à la station-essence sans attirer l’attention sur nous. Nous avancerons à allure réduite et nous observerons la plus grande discrétion.

Tout le monde est d’accord avec ce plan ?

Le groupe acquiesça sans rechigner.

C’est ainsi que la jeep s’ébranla sur la route déserte.

Comme convenu, Brian manœuvra l’auto à allure réduite. Sans dire un mot, les aventuriers scrutaient les moindres recoins des habitations et autres édifices qui bordaient la route à la recherche d'une potentielle menace. De temps à autre ils s’adressaient des regards complices lorsqu’ils apercevaient des êtres décharnés, errant parmi les carcasses de véhicules encore fumantes et autres débris jonchant le sol.

Pas un de ces pauvres êtres ne s’intéressaient à la voiture, malgré le ronronnement grave du moteur. Néanmoins, le stress se lisait sur les visages fermés des valeureux survivants. Certains durent, à plusieurs reprises, essuyer leurs paumes de mains moites sur l’arme qu’ils tenaient fermement.

Enfin, ils atteignirent la station d'essence, qui était située au milieu d’un carrefour.

Brian immobilisa l’auto à côté d’une pompe à essence dont l’accès était encombré de gravats. Là, il chuchota à l'oreille de Daniel :

-Bon sang, ça va être vraiment difficile de ne pas se faire remarquer. La station est vraiment mal placée.

Il promena son regard autour de lui et affirma :

-Elle devait toutefois être une affaire intéressante en temps normal, vu sa situation. Je pense qu’on va rapidement avoir ces créatures sur le dos, même s’il semble n’y avoir personne dans le local de réception ni dans l’atelier.

-Qu’est-ce que tu proposes alors ? s’inquiéta Daniel.

-On va s'en tenir au plan que je vous ai exposé. Toutefois, il faudra faire vite et pour ça, on compte sur vous les gars.

Il fit un geste de la tête en direction de Loïc et Alexandre. Les deux hommes dodelinèrent du chef en signe d’approbation. Aussitôt, ils mirent pied à terre et commencèrent leur travail.

Loïc attrapa calmement le pistolet de la pompe et débuta le remplissage du réservoir, tandis qu’Alexandre investit l’atelier à la recherche de jerrycans vides.

Quelques secondes plus tard, il réapparut avec deux précieux récipients et un sac de toile qu’il entassa à l’arrière du véhicule.

Loïc appuyait énergiquement sur le pistolet de la pompe tout en regardant craintivement autour de lui, puisque la distribution d’essence se faisait avec un claquement métallique à chaque litre distribué.

-Y en a un qui vient par-là, annonça Angela d’un air anxieux.

-De ce côté aussi, renchérit Jacques.

-Qu’est-ce que je fais, Brian ? s’inquiéta Angela. Il se rapproche, bordel !

-Il est encore loin, laisse le venir, répliqua posément Brian.

-Brian, il y en a d’autres qui arrivent par derrière et ils progressent vite, ceux-là, avertit Jacques.

-Loïc, tu en es où ? demanda calmement Brian.

-J’en ai mis 30 litres, ça doit faire la moitié.

-Ok, alors on n’aura pas le temps de remplir les jerrycans. Jacques, ils sont où, maintenant ?

-Ils ne sont plus très loin, mais ils avancent doucement ceux-là.

-Merde, s’écria Daniel, il y a une horde de zombies qui se pointe en courant par la droite.

-Vite, Loïc, lâche ce pistolet et grimpez ! Toi et Alexandre, on s’en va ! ordonna Brian.

Les deux jeunes hommes sautèrent à bord de la jeep.

Le militaire se cala dans son siège, engagea une vitesse et manœuvra la voiture pour la dégager d’entre les pompes. Malheureusement, dans la précipitation, il percuta une barrière qui bordait les pompes à essence, le véhicule s’immobilisa et le moteur cala.

Aussitôt, un premier coup de feu retentit, puis tous engagèrent le combat contre les zombies qui fondaient sur eux. Rapidement, la bataille fut intense et dangereusement proche. Les premières cartouches tirées avec précision laissèrent la place à des rafales de balles. Brian jurait et s’activait pour désincarcérer l’auto. A l’arrière du véhicule, les survivants ne savaient plus où donner de la tête dans cette déferlante de zombies. Il en arrivait de partout.

Inévitablement, la force du coup de feu attira tous les zombies qui erraient dans les environs. La place fut rapidement remplie.

Les cris et grognement sinistres de ces êtres stressaient les valeureux survivants, et la panique s’empara de la troupe inexpérimentée. Les balles fusaient dangereusement dans tous les sens et les positions de défense qui avaient été assignées à chacun n’étaient plus défendues efficacement.

La panique monta encore d’un cran lorsque des zombies tentèrent de monter à bord du véhicule : des mains décharnées se saisirent des manches et autres morceaux de vêtements des passagers vulnérables exposés à l’arrière.

Lori, en larme, criait à tue-tête comme une hystérique en implorant le seigneur de l’épargner. Mais elle n’était pas la seule à perdre pied, c’était maintenant toute la troupe qui hurlait de peur face à cette horde.

-Bordel, qu’est-ce que tu fous, Brian ? Sors-nous de là ! implora Daniel.

Mais sans répondre, le militaire continuait à tourner et retourner le volant dans tous les sens pour dégager l’auto de son piège.

Une dernière manœuvre eut raison de ce guêpier et, dans un vrombissement, l’engin se désenglua en entraînant avec lui, sur quelques mètres, des démons qui s’étaient agrippés aux parties saillantes.

Le véhicule fit une percée dans la foule extraordinaire, qui comptait à présent des centaines de zombies. Les passagers continuaient à tirer de façon sporadique pour couvrir leur fuite, tandis que Brian pilotait énergiquement en slalomant parmi les débris, pour ne pas créer un accident qui les aurait condamnés à coup sûr.

Cent mètres plus loin, Brian freina brusquement.

Se dressant devant eux, une foule de zombies s’était massée et leur interdisait ainsi de fuir par où ils étaient arrivés.

-Qu’est-ce que tu fous encore, Brian ? grogna Daniel en se replaçant sur son siège.

-Ça ne va pas être possible de sortir par-là !

-Merde, y en a un paquet ! constata Daniel.

Sans hésiter, Brian fit faire demi-tour à l’auto et retourna vers la station.

-Accrochez-vous bien, ça va remuer, je vais devoir foncer dans le tas et on va prendre par la route de droite. Je n’ai pas remarqué de zombies de ce côté.

Le véhicule se fraya un chemin à vive allure à travers la horde dans un chambardement de corps bousculés dont les membres fragiles volaient dans tous les sens. Certains disparaissaient sous la voiture comme avalé par l'engin avant d'être recrachés à l'arrière dans un charivari morbide de troncs éclatés. Du sang noirâtre giclait sur le pare-brise. On aurait dit que le diable jouait aux quilles avec ces corps fraîchement débarqués en enfer.

Enfin, le véhicule parvint à s’extirper de ce cauchemar et rallia cette route sécurisée que Brian convoitait.

Il accéléra en ligne droite jusqu’à la sortie de la ville.

Lorsque le danger n’était plus qu’un lointain souvenir, Brian arrêta la jeep au milieu d’un champ.

Tout le monde descendit et se congratula d’être sorti de ce piège. Chacun y allait de son exploit personnel lorsqu’il avait fait gicler les cervelles de ces zombies, mais tous oublièrent qu’ils étaient passés à deux doigts d’une invitation à rejoindre le gang des morts-vivants.

Brian, impassible, fit le tour de l’auto pour inspecter les dégâts subis lors de cet assaut. Calmement, il désincarcéra un bras qui s’était encastré dans la calandre et, l’air inquiet, se mit à genou devant le moteur afin d’examiner la provenance de la fuite de liquide qu’il venait de repérer.

-Quelque chose ne va pas ? s’inquiéta Loïc qui venait de le rejoindre.

-Je crois que le radiateur a pris un mauvais coup.

-Merde, c’est grave ça ?

-Ça peut rapidement le devenir si on n'arrive plus à refroidir le moteur.

-Faut réparer, non ? demanda Loïc.

-C’est faisable, mais je ne pense pas qu’on dispose des outils.

Les autres se regroupèrent autour d’eux dès qu’ils comprirent qu’il y avait un souci avec le moteur.

-On ne peut plus rouler ? s’inquiéta Lori.

-Ne vous inquiétez pas, on va trouver une solution, dit posément Brian. Dans un premier temps, il faut se mettre à l’abri pour la nuit qui arrive. Je vais colmater temporairement le trou dans le radiateur, ce qui nous permettra de rejoindre un des points sûrs que nous a indiqué le chef des trafiquants. Pour faire cette réparation de fortune, il me faut un chewing-gum, j’ai vu ça dans un épisode de « Mac Gyver », quelqu’un en a un ?

-Moi j’en ai, annonça fièrement Lori. Un de nos geôliers m’a donné un paquet lorsque nous avons quitté El Poste. Je m’en sers pour me nettoyer les dents. C’est des sans sucre, hésita-t-elle. Ce n’est pas grave ?

Cette remarque innocente déclencha l’hilarité de l’assistance.

Alors que Brian réparait tant bien que mal la fuite, Jacques et Daniel étudièrent la carte pour trouver le chemin le plus court jusqu'à un de ces endroits paisibles recensés sur le plan.

Pendant ce temps, le reste du groupe nettoya et arrangea l’intérieur de la jeep, qui avait été largement dégradé par une couche épaisse d’hémoglobine puante.

Vingt minutes plus tard, Brian jugea que le radiateur était de nouveau opérationnel, et dès qu’il eut rempli d’eau le compartiment, il invita tout le monde à réinvestir la jeep. Guidé par les instructions de Daniel, il les conduisit jusqu’à une petite ferme.

La propriété était située sur une colline, au sortir d’un vaste champ de maïs. Une haute clôture de bois blanc ceignait l’espace. Au centre, un large bâtiment en forme de U s'élevant sur un étage, avait été construit avec des murs épais. On entrait sur la propriété par un haut portail cadenassé. Accrochée à la chaîne qui maintenait les portes, une affiche protégée dans une pochette plastique transparente indiquait l’endroit où la clé du cadenas se trouvait.

Brian n’eut aucun mal à déchiffrer ce qu’on pouvait y lire en espagnol. Il traduit à haute voix le texte.

-« Si vous lisez ce document c’est que vous n’êtes pas un foutu zombie. Alors ami survivant, cette planque est la vôtre, mais n’y faites pas les cons !

La clé du cadenas est sous la roue avant droite du tracteur derrière vous ! ».

Les survivants se retournèrent tous en même temps et découvrirent les restes d’un vieux tracteur envahi par de hautes herbes.

-Ces gars on vraiment pensé à tout ! s’exclama Loïc, d’un air amusé.

-Oui, et en plus ils sont cools d’en faire profiter tout le monde, enchérit Lori.

-Ouais, c’est ça, mais n’oubliez pas trop vite qu’ils ont tué Steven et blessé Jacques, fulmina Angela.

-C’est bon Angela, arrête de te torturer avec ça. On doit prendre ce qui se présente à nous, annonça d’un ton égal Jacques. Depuis que j’ai été blessé, j’ai compris qu’il ne servait à rien de se lamenter sans cesse. Pour survivre, on doit se battre et aller de l’avant. Je n’oublie pas Steven, et je ne l’oublierai d’ailleurs jamais, mais il n’est plus là, et c’est un fait. On ne pourra rien y changer. Ils nous ont offert cette carte et nous devons nous en servir en nous répétant qu’on ne leur doit rien. Il insistait sur les mots en agitant sa main comme un chef d’orchestre.

Pendant ce temps, Daniel ouvrit la grille d’entrée et progressa avec prudence aux côtés d’Alexandre et de Loïc.

Une fois que la place fut totalement inspectée, les aventuriers prirent possession d’une aile entière du bâtiment pour en faire leur quartier. Là, ils s'affairèrent sur les fenêtres pour les fortifier à l'aide du mobilier trouvé sur place. Ils avaient donc ainsi une large surface répartie sur deux étages. Le rez-de-chaussée servait de partie commune, tandis que des chambres avaient été improvisées dans les pièces du premier étage.

Et, à la tombée de la nuit, une réunion fut organisée pour planifier les journées à venir.

Brian prit la parole et, comme à son habitude, il dirigea la discussion d’un ton ferme.

-Pour demain, il faudra s’attacher à réparer cette fuite au radiateur, sinon nous n’irons pas loin. Le bricolage de fortune que j’ai fait n’a pas tenu, ce qui me conforte dans l’idée qu’on nous a raconté des âneries dans les épisodes de Mac Gyver.

J’ai bien réfléchi à notre trajet pour rejoindre mon pays. Nous allons remonter au nord en traversant le Nicaragua, le Honduras, le Guatemala et, enfin, nous arriverons au Mexique. Il promenait sa main droite sur la carte au rythme des explications. Là, nous nous dirigerons vers Cancùn. J’y ai passé ma nuit de noce il y a trois ans et pendant notre séjour, nous avions profité de distractions nautiques. Nous disposions de bateaux ancrés à Puerto Juàrez. Bien entendu, nous sortions en mer avec des marins, mais j’ai vu où ils stockaient les clés des embarcations et surtout, Juàn, l’un d’eux, m’a donné des leçons de navigation.

Je pense que nous pouvons tenter notre chance en essayant de nous emparer d’un bateau, s’il en reste à quai. Ensuite, nous naviguerons jusqu’en Floride avant de prendre la route pour atteindre la Virginie.

Puis il baissa la tête et ajouta. J’espère y retrouver ma famille.

-Un bateau, tu dis ? s’enthousiasma Lori, on pourra donc l’utiliser pour retourner en France !

-Non, Lori, les bateaux dont je te parle ne pourraient pas affronter une mer déchaînée.

-Mais qui te dis que la mer sera déchaînée ?

-Je n’en sais rien, tu as raison, mais si tel devait être le cas, vous ne résisteriez pas à des vagues hautes de trois mètres. En revanche, une fois en Virginie, nous pourrons envisager de pénétrer dans la base de Norfolk à Portsmouth, il y a ce qu’il faut en bateaux de tout genre. Nous trouverons peut être des survivants disposés à vous aider.

-Mais tu crois que ces bateaux à Cancùn peuvent traverser le golfe du Mexique ? J’ai entendu dire que la navigation était tout autant difficile là-bas.

-Je n’en sais rien non plus Daniel, mais je pense que nous devrions tout de même tenter notre chance. En plus, nous serons plus en sécurité sur ce rafiot qu'entassés dans cette jeep sur les routes du Mexique et du sud des États-Unis, qui doivent être infestées de ces créatures.

-Moi ça me va comme plan, mais avant tout, la priorité est de réparer cette fuite pour pouvoir rejoindre Cancùn en voiture. Tu as une idée de comment faire ? demanda Loïc. En tout cas moi je n’y connais rien, en mécanique.

-Faudra pas compter sur moi non plus ! ajouta Alexandre.

-Va falloir aussi penser à la nourriture, enchérit Lori.

-Oui, et il faut des munitions pour nos armes, insista Jacques. Notre petite promenade en ville nous a coûté cher en cartouches.

-Justement, reprit Brian, je pense qu’on va devoir retourner à Pocora. Nous devons organiser une expédition dans cette ville pour se rapprovisionner.

-Et comment envisages-tu la chose ? soupira Lori.

-On va devoir créer une diversion pour qu’un groupe puisse rejoindre sereinement le secteur de la station-essence. Il doit y avoir les outils nécessaires pour réparer la fuite dans l’atelier, et de la nourriture dans le magasin de la station. Pendant notre fuite, j’ai aussi repéré un poste de police, il doit y avoir des armes et des munitions. Pour les équipes, j’ai pensé à Loïc et Alexandre en diversion et Daniel et moi pour récupérer discrètement ce dont nous avons besoin. Je m’y connais un peu en mécanique, je saurai donc choisir les outils nécessaires. Puis il embrassa du regard l’assemblée et demanda. Ce plan vous convient-il ?

Tous l’acceptèrent.

-Tu penses qu’on doit partir quand pour cette expédition ? demanda Daniel.

-On va se reposer ce soir, on en a bien besoin, et on partira demain matin à l’aube. Pendant que nous serons partis, Angela, Lori et Jacques s’occuperont de rassembler tout ce dont on aura besoin. Avant de partir, il faudra remplir un jerrycan d’eau. Nous nous en servirons pour remplir de temps en temps le réservoir du radiateur. Il ne faudrait pas que le moteur nous lâche en territoire ennemi.

-Pourquoi ne profitons-nous pas de la nuit pour faire ce raid ?

-J’y ai pensé, Loïc, mais nous ne connaissons pas bien le terrain et sans torche, la tâche est encore plus ardue.

Puis le militaire se passa la main sur le sommet du crâne et ajouta :

-Mais surtout, nous ignorons encore beaucoup de choses sur nos adversaires. En effet, nous ne savons pas s’ils se déplacent plus facilement la nuit ou le jour. L’avantage d’organiser ce coup de main en plein jour, c’est qu’on peut aisément les voir fondre sur nous.

-Oui, c’est vrai je n’y avais pas pensé ! reconnut Loïc.

-En parlant de nos ennemis, j’ai pu remarquer que lorsqu’on leur tirait dessus au niveau du bassin, ils étaient complètement désorientés, s’exclama avec excitation Angela.

-Oui, oui, tu as raison, j’ai moi-même été surprise par leur attitude lorsqu’en visant l’un d’eux, je l’ai atteint au niveau d’une hanche et qu’il s’est mis à se retourner et à partir dans l’autre sens, expliqua Lori.

-Bien entendu, je suppose que tu devais viser la tête, Lori ? se moqua Alexandre.

-Euh…en fait j’ai un peu de mal avec cette arme, expliqua la jeune femme en affichant un air désabusé.

Tout en ricanant, Brian promit à la jeune femme de lui enseigner l’art du tir lorsque le temps et les munitions le permettront.

-C’est d’ailleurs valable pour tout le monde, ajouta-t-il, parce qu’à Pocora vous avez passé plus de temps à refaire le bitume qu’à dégommer ces diables.

Le petit groupe veilla encore une bonne partie de la soirée à planifier et arranger l’expédition qui devait les mener plus tard vers Cancùn. Les derniers préparatifs de l’assaut sur la station d’essence ne furent pas oubliés non plus.

Enfin, lorsque la fatigue les submergea, ils partirent se coucher en se répartissant les chambres. Bien entendu, des tours de garde furent organisés. Malgré cette précaution, Brian préféra dormir dans la pièce principale du bas.

Le cadran de la montre de Brian affichait 05h14 lorsqu’il se réveilla. Déjà, Lori et Angela s’affairaient autour d’une table en bois massif placée au centre de la pièce. Elles étaient occupées à dresser le couvert pour que les guerriers puissent profiter d’une collation, avant la périlleuse mission qui les attendait.

-Bonjour Brian, bien dormi ? s’enquit Lori.

-Oui, répondit le militaire, en s’étirant. C’est étrange, mais je n’avais pas dormi aussi bien depuis fort longtemps.

-Les autres sont déjà réveillés, informa Jacques.

-Et ils sont où ?

-Alexandre et Loïc préparent les armes, tandis que Daniel prend une douche d'eau froide.

-Je pense que je vais en prendre une aussi, ça va me faire du bien, et surtout je ne sais pas si on pourra se laver de sitôt.

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Bronze

De Koh Lanta à Walking dead

Fan de zombies et en manque de Walking dead, je ne pouvais passer à côté de ce roman. Le style d'écriture est peu emballant mais une fois qu'on est embarqué dans le road movie, l'histoire se laisse lire. Les chapitres sont courts et les personnages trop peu développés pour qu'on trouve le temps de s'y attacher vraiment. Un peu dommage, ça manque d'émotion. Je lirai quand même la suite par curiosité.

Bronze : 6,5/10

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Commentaires récents

Argent

Même si la mise en pace de l'histoire peut paraître très longue, dès que j'ai mis le nez dedans je n'ai plus su m'arrêter.

Que ce soit l'histoire (même si au début j'ai vraiment eu l'impression de m'être trompée d'histoire), les personnages (j'ai beaucoup accroché avec Jacques, Angela et Brian), ou les style d'écriture tout est addictif.

je dois quand même avouer que pour les premières pages je me suis dit "mais dans quoi je m'embarque" Puis pages après pages l'intrigue est là, se positionne et là on se dit "ah oui, ce n'est vraiment pas commun".

Tous les ingrédients sont présents pour cette histoire gentils, méchants, idiots, zombies, massacres, illuminés...

Bref un cocktail détonnant pour une histoire au top et pour laquelle je m'attaque au tome 2 dès maintenant.

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Bronze

Une lecture très rapide, sans plus. Il est vrai qu'on n'arrive pas à s'attacher aux personnages, ils sont nombreux et peu développés. Les choses se passent à la fois vite et doucement. J'ai l'impression d'avoir lu les grandes lignes de ce qui aurait pu être un roman plus profond, long et travaillé. Dommage.

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Le début du roman se passe sur une île comme dans Koh Lanta. Les participants sont presque à la fin du jeu, ils n'en peuvent plus, il y a déjà des tensions entre eux. Tensions qui empirent lorsque l'équipe caméra ne revient pas. Un jour, deux jours, trois jours...

Au passage on apprend que le monde dans lequel ils vivent est le notre mais avec des changements dûs aux problèmes climatiques, la crise etc. Du coup on retrouve là certains codes de l'univers zombie, je dirais à la Roméro, qui permet de dénoncer des problèmes de société.

On retrouve des zombies plus comme dans l'Armée des morts ou 28 jours plus tard que dans The Walking dead. Là dessus, à chacun ses goûts. Je dirais juste que ça rajoute au stress quand ils courent !!

J'ai eu l'impression d'être dans un jeu de rôles. C'était super ! Chaque choix entraine des conséquences immédiates, reste à découvrir lesquelles. Il y a des morts, évidemment, et très souvent surprenantes. Genre "oh p*** ! je m'y attendais pas !".

Le rythme est haletant. Peu de repos pour les survivants ! Les personnages sont tous différents, il y a des trahisons, des alliances, des revirements de situations. Et qui est le pire ennemi : l'homme ou le mort-vivant ?! Toujours cette éternelle question.

Le petit hic quand même, c'est que ça va si vite que j'ai du mal à m'attacher aux personnages. Je ne les trouve pas assez approfondis, peut être que ça viendra au fur et à mesure. En tout cas, je lirais la suite !!!

Bisous

Casting ? http://lireoudormir.blogspot.fr/2016/04/les-survivants-tome-1-leveil.html

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Bronze

De Koh Lanta à Walking dead

Fan de zombies et en manque de Walking dead, je ne pouvais passer à côté de ce roman. Le style d'écriture est peu emballant mais une fois qu'on est embarqué dans le road movie, l'histoire se laisse lire. Les chapitres sont courts et les personnages trop peu développés pour qu'on trouve le temps de s'y attacher vraiment. Un peu dommage, ça manque d'émotion. Je lirai quand même la suite par curiosité.

Bronze : 6,5/10

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Envies

Ce livre a l'air bien, mais le concept qui met en scène des candidats dans une émission de télé-réalité où ils doivent s’entre-tuer (si j'ai bien compris le résumé), laisse vaguement penser à Hunger Games... Sinon, le reste semble totalement différent.

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Pas apprécié

Une catastophe...

https://www.goodreads.com/review/show/976282486

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Diamant

Koh Lanta et Pékin Express aux pays des Zombie... J'adore.

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Diamant

Bonjour,

J'ai découvert, avec une certaine fierté, que mes livres étaient référencés sur ce site formidable. Comme je suis également un grand lecteur et que je sais qu'il n'est pas facile de venir vers un auteur amateur, je souhaite vous faire profiter du premier chapitre du tome 1. Vous pourrez ainsi vous faire une idée...

Pour profiter de la lecture, visiter ma page facebook, vous y découvrirez aussi une nouvelle inédite et d'autres infos.

Merci pour votre intérêt.

Bonne lecture

Nicolas https://www.facebook.com/pages/Theraud-Nicolas-%C3%A9crivain/1447773782113658

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Commentaire ajouté par LaWox 2013-10-02T09:05:08+02:00
Or

On peut dire que l'histoire sort du lot! Commencer avec les codes débiles de notre société comme la télé réalité, il fallait y penser et l'écrire! L'auteur est passionné, le livre tient la route. L'histoire est "facile" à lire, ce qui ravira certains passionnés qui n'aime pas les lectures Zombiesques trop compliquées. Cette trilogie écrite par un Auteur indépendant mérite à être connue et lue surtout! Du zombie, du Zombie, du Zombie!

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Argent

Un début original qui change un peu de ce qu'on lit habituellement, l'auteur reprend aussi certains codes du genre mais parvient à surprendre à plusieurs reprises. Bref un livre très sympathique et prenant tout du long qui ravira les fans des histoires de zombies.

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