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Alliances interdites, Tome 1 : Une secrétaire en robe blanche



Description ajoutée par Ju_Books 2019-02-22T00:00:20+01:00

Résumé

Et si, au moment de dire « oui », tout basculait ?

Randall Grant ne supporte pas les imprévus. Et en tant qu’homme d’affaires, il obtient toujours ce qu’il veut. Aussi, quand sa fiancée se volatilise le jour de leurs noces, est-il résolu à lui trouver une remplaçante, et vite. C’est sa timide secrétaire, Poppy, qu’il envisage soudain pour tenir ce rôle. S’il en croit l’émoi qu’il voit briller dans son regard chaque fois qu’il s’approche d’elle, elle pourrait être l’épouse idéale —, docile et dévouée. Reste à la séduire… Un défi que Randall décide de relever, en la conduisant au palais de Mehkar, dont il est l’héritier secret…

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Classement en biblio - 12 lecteurs

extrait

** Extrait offert par Jane Porter **

1.

Elle savait quelque chose.

Dal Grant scrutait le visage de Poppy. Ce regard, ces lèvres pincées, ce pli entre les sourcils… Elle travaillait depuis trop longtemps pour lui pour qu’il ne reconnaisse pas cet air coupable. Celui qu’elle avait quand elle venait de faire une bourde et qu’elle tentait de la dissimuler. Il aurait dû la renvoyer depuis des années. Elle n’était pas irremplaçable. Ça n’avait jamais été une secrétaire exceptionnelle. Elle faisait juste son travail avec une grande honnêteté. Et surtout, il avait toujours eu confiance en elle. Une grave erreur, apparemment. Mais impossible de la questionner ici dans la chapelle, avec deux cents invités en train de commenter l’événement dans un bourdonnement de ruche. Plus le père de Sophie pétrifié et sa mère pâle comme une morte.

Dal ayant perdu sa mère quand il était encore enfant et son père cinq ans plus tôt, juste avant son trentième anniversaire, il ne put s’empêcher de trouver une certaine consolation dans leur absence. Au moins, assister à ce désastre leur avait été épargné… Inspirant profondément, il se tourna vers l’assemblée. Il était temps de renvoyer les invités, y compris la famille de Sophie en plein désarroi. Ensuite, il s’occuperait de Poppy.

* * *

— Qu’avez-vous fait ? demanda Randall en coinçant Poppy dans l’antichambre de la chapelle.

Poppy joignit les mains, au comble de l’inquiétude. Pourquoi ne lui avait-il pas demandé ce qu’elle savait mais ce qu’elle avait fait ? Elle jeta un coup d’œil par-dessus son épaule dans l’espoir de voir apparaître quelqu’un qui interromprait la conversation. Mais la chapelle était vide, les invités ayant disparu beaucoup plus vite qu’elle ne l’aurait imaginé. Mais sans doute était-ce à cause de la voix glaciale avec laquelle Randall avait déclaré :

— Toutes mes excuses pour vous avoir fait perdre votre temps aujourd’hui, mais il semble que le mariage soit annulé.

Il avait ponctué cette annonce d’un sourire tout aussi glacial, et la foule avait pratiquement quitté les lieux en courant. Elle aurait voulu en faire autant, mais il lui avait intimé de rester d’un geste impérieux. Elle avait donc attendu pendant qu’il prenait congé de ses oncles, tantes et cousins avant d’échanger quelques mots embarrassés avec les parents de Sophie et de serrer la main de chacun de ses garçons d’honneur. Renvoyant absolument tout le monde sauf elle.

— Qu’avez-vous fait, Poppy ? répéta-t-il, le regard inquisiteur.

Le cœur battant à tout rompre, elle recula instinctivement d’un pas et se heurta à la paroi de brique.

— Rien.

Pourquoi mentait-elle aussi mal ? se demanda-t-elle aussitôt avec désespoir. Sa franchise était l’une des choses que Sophie disait apprécier le plus chez elle. Et la raison principale pour laquelle Randall Grant, comte de Langston, l’avait engagée quatre ans plus tôt. Il lui avait expliqué qu’il avait besoin de quelqu’un en qui il pouvait avoir une confiance absolue. Elle lui avait assuré que c’était son cas.

— Je ne vous crois pas, insista-t-il. Essayons encore. Où est ma future épouse ? Et c’est quoi ce cirque, bon sang ?

Poppy ouvrit de grands yeux. Randall Grant ne jurait jamais. Jamais. Randall Grant était un modèle de discipline, de self-control et de courtoisie…

— Je ne sais pas où elle est. Je ne pouvais pas deviner que Renzo ferait irruption dans la chapelle.

— Renzo…

Envahie par un grand froid, elle se maudit. Quelle idiote ! Elle n’aurait pas dû dire son nom. Elle n’aurait rien dû dire du tout.

— Poppy.

Elle fixa le menton de Randall et se mordit la lèvre. Pas question de parler. Ce serait injuste pour Sophie. Tirant nerveusement sur son corsage décolleté elle s’efforça de surmonter la panique qui menaçait de la submerger. Elle se sentait piégée, or à chaque fois que ça lui arrivait son esprit se brouillait, elle perdait l’usage de la parole et elle fondait en larmes. Ça lui était arrivé régulièrement à l’école et pendant ces horribles séjours en colonie de vacances avant que Sophie vienne à sa rescousse et l’invite à passer les vacances d’été chez elle. Elle croyait en avoir fini avec ces attaques de panique, mais voilà que ça recommençait. Elle avait du mal à respirer, et sa robe de demoiselle d’honneur beaucoup trop ajustée n’arrangeait rien…

— Je crois que je vais m’évanouir, murmura-t-elle.

Elle avait besoin d’air… et de beaucoup d’espace entre elle et son employeur furieux.

— Mais non. C’est juste un prétexte pour éviter de répondre à mes questions.

— Je manque d’air…

— Alors arrêtez de dire des inepties et respirez.

— Je ne dis pas…

— Respirez. Inspirez par le nez. Expirez par la bouche. Encore. Inspirez. Expirez.

Il ne devait pas être très en colère contre elle s’il essayait de la calmer. Tant mieux. Elle avait juste voulu rendre service. Les gens bien méritaient d’être heureux. Or Sophie et Randall étaient tous les deux des gens bien. Mais pas bien ensemble, apparemment. Elle n’aurait pas envoyé ces coupures de presse à Renzo si Sophie avait été heureuse…

Fuyant le regard de Randall, Poppy baissa les yeux sur son menton mais celui-ci était beaucoup trop près de sa bouche sensuelle. Elle fixa son nœud de cravate en s’efforçant de se concentrer sur sa respiration. Impossible. Randall était trop près d’elle. Il émanait de lui une telle chaleur et une telle énergie… Il fallait absolument qu’elle arrive à penser à autre chose sinon elle allait vraiment avoir une attaque de panique. Elle ferma les yeux et tenta de s’imaginer dans son petit appartement, blottie dans son fauteuil favori en pyjama, une tasse de thé à la main…

— Ça va mieux ?

Elle rouvrit les yeux et rencontra le regard de Randall. Il avait des yeux bruns avec des reflets dorés. D’ordinaire elle trouvait que cette couleur subtile lui donnait un air à la fois exotique et majestueux. Mais de tout près comme aujourd’hui, ses yeux ressemblaient plutôt à ceux d’un fauve. Elle réprima un frisson.

— Pouvons-nous sortir, s’il vous plaît ?

— Je veux que vous me répondiez franchement.

— Je vous ai dit…

— Vous appelez Crisanti par son prénom. D’où le connaissez-vous, Poppy ?

La voix de Randall s’était durcie.

— Je ne le connais pas personnellement.

— Alors d’où le connaît Sophie ?

Elle crispa les poings, s’enfonçant les ongles dans les paumes de ses mains. Il fallait être prudente. Le risque était grand de faire un impair. Commettre des indiscrétions n’était pas dans ses habitudes, mais il était facile de se laisser piéger et de trop parler. Même si à vrai dire elle ne savait pas très bien ce qui s’était passé à Monte Carlo, cinq semaines plus tôt. De toute évidence, il s’était passé quelque chose. La dernière nuit Sophie n’était pas rentrée, et à leur départ de Monaco elle était une femme différente. La plupart des gens ne se seraient peut-être pas rendu compte du changement, mais pour elle il avait été évident. Sophie n’était pas seulement sa meilleure amie, mais aussi la sœur qu’elle n’avait jamais eue. Sophie l’avait prise sous son aile à Haskell, quand les autres filles de l’école se moquaient d’elle et la traitaient de cas social. Sophie n’avait jamais cessé de veiller sur elle depuis le début de sa scolarité, et après toutes ces années elle avait enfin eu l’occasion de s’acquitter de sa dette envers elle. Si elle avait écrit à Renzo Crisanti, c’était pour donner à Sophie une chance d’être heureuse.

* * *

Dal s’exhortait au calme. Poppy se montrait extrêmement récalcitrante, ce qui était révélateur en soi. Poppy Marr était capable de taper quatre-vingt-quinze mots par minute, mais elle ne savait pas mentir ni garder un secret. Le fait qu’elle soit en train de faire des efforts désespérés pour ne pas parler ne laissait aucun doute sur sa participation à ce fiasco. Bien sûr, elle ne l’avait pas orchestré. Elle n’était pas assez intelligente. Mais elle en connaissait les tenants et les aboutissants, et possédait donc toutes les informations dont il avait besoin.

— Allez chercher vos affaires. Nous partons immédiatement.

— Où ça ? demanda-t-elle d’une voix mal assurée.

— C’est important ?

— J’ai prévu de prendre des vacances. Vous m’avez donné ma semaine.

— Parce que je pensais que je serais en vacances moi-même. Mais le voyage de noces est annulé, par conséquent vos vacances aussi.

— C’est injuste.

— Ce qui est injuste, c’est de ne m’avoir rien dit au sujet de Crisanti et Sophie.

Elle semblait vraiment sur le point de s’évanouir, songea-t-il en plongeant son regard dans celui de Poppy. Mais tant pis pour elle. Sa légèreté avait mis en péril son avenir et sa sécurité.

— Allez chercher vos affaires et retrouvez-moi devant l’entrée. Nous partons immédiatement.

* * *

Poppy était tellement soulagée de pouvoir sortir de l’antichambre et s’éloigner de Randall qu’elle partit en courant. Elle pénétra dans Langston House et monta jusqu’à la suite du deuxième étage, où la mariée et ses demoiselles d’honneur s’étaient préparées pour la cérémonie. Tout le monde était déjà venu reprendre ses affaires. Il ne restait plus que son sac de voyage. Et le sac à main de Sophie, ainsi que ses bagages. Poppy jeta un coup d’œil aux deux luxueuses valises en pensant à tous les vêtements neufs qu’elles contenaient. Maillots de bain, paréos, robes, tuniques et caftans de grandes marques, pour une lune de miel de dix jours dans les Caraïbes. Une lune de miel qui n’aurait jamais lieu… Tout à coup, elle sentit ses genoux se dérober sous elle. Elle se laissa tomber dans le fauteuil le plus proche et se cacha le visage dans les mains. Pourvu qu’un jour Randall lui soit reconnaissant ! Il faudrait sans doute attendre longtemps, mais d’ici là elle devrait l’aider à remettre de l’ordre dans sa vie. Par chance, elle était assez douée pour ça.

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Dates de sortie

Alliances interdites, Tome 1 : Une secrétaire en robe blanche

  • France : 2019-04-01 - Poche (Français)
  • USA : 2018-05-22 - Poche (English)

Activité récente

maun_b l'ajoute dans sa biblio or
2019-06-29T23:45:46+02:00

Titres alternatifs

  • Kidnapped for His Royal Duty - Anglais
  • Kidnapped for His Royal Duty (Stolen Brides #1) - Anglais

Les chiffres

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extraits 2
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Note globale 8 / 10

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