Commentaires de livres faits par camiR
Extraits de livres par camiR
Commentaires de livres appréciés par camiR
Extraits de livres appréciés par camiR
- Alderynn, comment vas-tu ?
- Bien ma poule et toi ? répondit Nils en s'asseyant sur le mauvais trône.
- Dis donc, toi ! Tu sais que je pourrais te passer une volée de baton pour ce que tu viens de faire ?
- Essaye mon canard, répondit Nils avec un sourire froid.
- En deux mots tu es une sorte de grosse larve affalé toute la journée à bouffer de la crème d'oursin du Grand Sud, qui envoie des gens partout pour lui rapporter ce qu'il y a de plus chère.
- Ah, fit Karib, que ce portrait n'enchantait guère. Et à part ça j'ai des qualités, tout de même... Non ?
- Si tu paies bien ton personnel.
Au bout de quelque temps, je m'aperçus que je m'adressais à lui tout haut.
" Où ? Où veux-tu que cela ait lieu ? Je pourrais te déposer sur le lit de la Femme pâle et te brûler au milieu de ses richesses amoncelées... Le souhaiterais-tu ? Ou bien te sentirais-tu souillé du contact avec ce qui lui appartenait ? Où désirais-je, moi, qu'on dresse mon bûcher ? Sous le ciel de la nuit, je crois, pour laisser monter mes étincelles dans les étoiles. Aimerais-tu cela ou préférerais-tu la tente des Anciens, avec tes affaires autour de toi, dans l'intimité qui t'a toujours été si chère ? Pourquoi n'en avons nous jamais parlé ? Entre amis, ce sont pourtant des choses qu'on devrait savoir. Mais tous compte fait, Est-ce bien important ? Le passé reste le passé, la cendre reste la cendre... Néanmoins, il me conviendrais mieux je pense, de livrer ta fumée au vent nocturne ; te moquerais- tu de cette pensée ? Dieux comme je voudrais que tu puisse encore te moquer de moi !
Aussitôt, je repérai une tache aux couleurs et aux motifs familiers. Le ventre noué, je m'e approchai lentement puis m'arrêtai, toute peine noyée par l'horreur et l'incrédulité. Malgré la couche de givre qui les couvrait, je reconnaissais les dessins. Enfin, je m'agenouillai, mais je ne sais plus si je voulais mieux voir ou bien si mes jambes se dérobèrent sous moi.
- Vous croyez ? Vous n'en êtes pas sur ?" Elle m'adressa un coup d’œil acéré.
- Hank est malade et Nick m'a demandé de le remplacer, je m'appelle Tom.
- Je n'aime pas les changements de dernière minute, fit-elle. Ça indique qu'on était pas prêts et qu'on l'est encore moins. "
Je commençais à comprendre pourquoi Hank s'était fait soudainement porté pâle. " Je m'appelle Tom, répètai-je.
- Vous l'avez déjà dit" retoqua-t-elle (...)
— Nous allons leur parler calmement et rationnellement, décidai-je.
— Tu ne vas pas dire à Dark Sullivan que tu rejettes sa conception fasciste de l’autorité ?
Je réprimai un rire.
—Peut-être pas au cours de cette première rencontre, non.
Je me tenais dans une zone un peu moins peuplée de l'entrepôt, toujours aussi confuse. Il habitait avec elle ? Cette femme ? Cette sale harceleuse psychopathe ? Dire que j'étais étonnée aurait été le plus gros euphémisme depuis « Houston, nous avons un problème ». J'étais abasourdie. Mais, nom d'un chien, il habitait avec elle ? Ma jalousie semblait sans fin, et je détestais ça. J'aurais encore préféré être attaquée par des fourmis de feu enragées plutôt que d'être jalouse. Cette émotion
superflue était une combinaison de peur, de rage, d'humiliation, et d'un manque de confiance en soi. Je baissai les yeux pour observer l'étendue des attributs féminins dont j'étais pourvue, également connus sous le nom de Danger et Will Robinson. De toute évidence, je n'avais aucune raison de manquer d'assurance.
Même si je n'avais aucune envie de voir Reyes se battre à nouveau, je me glissai dans un coin sombre pour faire exactement ça. Il ne serait pas en mesure de me remarquer d'aussi loin et ne péterait pas une durite. Fort heureusement, la plateforme était assez haute pour que je ne rate rien de l'action par-dessus la foule de spectateurs. Mais je grimpai tout de même sur une poutre métallique cimentée dans un pylône, m'y accrochai et me mis à chercher Reyes.
Il parla à son entraîneur puis se retourna pour entrer dans la cage, mais il s'arrêta après avoir fait un pas. Baissa les yeux. Prit une profonde inspiration. Puis il lança un regard menaçant dans la direction exacte où je me situais. Je me recroquevillai le plus loin possible dans le coin. Comment est-ce qu'il aurait pu me voir ? Peut-être qu'il dévisageait quelqu'un d'autre. Il pencha la tête sur le côté avant de lever un long bras qu'il pointa en direction de la sortie.
Comme s'il s'agissait d'une vague chorégraphiée, la marée de têtes se tourna pour suivre son geste. Je me tournai également, histoire qu'ils ne remarquent pas que c'était moi qu'il désignait. Quand je pivotai à nouveau, il avait croisé les bras et me lançait un regard furieux. Je sautai en bas du pylône et croisai les bras à mon tour. Sauf que les miens l'étaient par défi. S'il voulait à ce point que je parte d'ici, il n'avait qu'à me traîner à la porte lui-même.
Non, une minute, ce n'était sûrement pas une bonne idée.
Avant que j'aie le temps de décider de ce que j'avais envie de faire, la foule recommença à pousser des hurlements parce que l'adversaire de Reyes sortait de la pièce à l'autre bout de la salle. Il détourna son attention quand un homme émergea de l'escalier. Je comprenais aisément pourquoi. Il était encore plus imposant que le précédent, plus musclé. Reyes était grand, mais il était mince, robuste, taillé pour la vitesse autant que pouf la force. Ce type n'était que force. Il ressemblait plus à un bodybuilder professionnel qu'à un lutteur. Et aussi impressionnante que soit la stature de Reyes, son adversaire devait bien faire dix centimètres de plus.
La veille Louha fait preuve d'une trivialité sidérante. Elle est incapable de prononcer la moindre phrase sans l'émailler de jurons et fais sans cesse référence à sa sexualité passée. Et présente ! (...)"
– Taisez-vous et conduisez-vous normalement », ordonna-t-il, et elle sentit la chaleur de son haleine sur sa nuque.
« Vous savez, je pourrais sauter à terre et m’enfuir », déclara-t-elle en saluant de la main un jeune homme, qui en resta bouche bée, la prenant sans doute pour une dame de cour. Je disparaîtrais dans la foule en un clin d’œil.
– Oui, avec une demi-douzaine de flèches plantées dans le dos.
– C’est vraiment un plaisir de bavarder avec vous. »
Chez nous, nous en voyions rarement autant. Ils étaient tenus à l’écart, comme si le Covenant de Caroline du Nord désirait nous cacher l’autre côté du miroir.
Que pouvaient bien penser ces serviteurs en me voyant – ou n’importe quel autre sang-mêlé qui n’était pas en servitude ? Étaient-ils encore capables de penser ? Si j’étais à leur place, et toujours douée d’un minimum d’esprit critique, j’éprouverais carrément de l’hostilité envers les sang-mêlé « libres ».
La sensation désagréable qui m’étreignait le ventre me mettait mal à l’aise, et je choisis de la tenir à distance avec mes bavardages tandis que Seth me faisait franchir une succession de portes étroites.
— Encore des escaliers ? Ça les tuerait de mettre un ascenseur dans au moins un de leurs fichus bâtiments ?
Seth s’engagea sur les marches.
— Ils pensent peut-être que des ascenseurs déplairaient aux dieux.
— N’importe quoi.
J’avais les jambes en coton après cet interminable trajet en voiture.
— On n’a que huit étages à monter, pas un de plus, je te le promets.
— Huit ?
J’aperçus deux autres serviteurs qui descendaient l’escalier, les mains vides. La première était une femme d’âge moyen dans une robe grise sans fioritures. Elle portait des chaussures aux semelles très fines sans chaussettes. La peau de ses chevilles était rougie et meurtrie par les frottements. J’eus un mouvement de recul, puis je vis l’homme qui la suivait.
Un frisson glacé me parcourut soudain. Un peu plus âgé, il avait des cheveux châtains bouclés encadrant un menton volontaire et les joues brunies par le soleil. Un faisceau de ridules entourait ses yeux bruns très doux… qui me regardaient en face.
Ils n’étaient pas vitreux comme ceux des autres serviteurs. Il avait le regard perçant, intelligent – conscient. Quelque chose chez cet homme me parut familier, comme si je le connaissais.
Tristam se retourna et hocha la tête. Le ton de l'ex-chef de la police était celui d'un interrogateur professionnel qui voulait s'assurer qu'un suspect ne mentait pas.
- Tu dois en savoir, des choses ! Je suis certain que tu n'est pas idiot.
Tristam voulut acquiescer de nouveau, mais comme le regard inquisiteur du lieutenant le mettait mal à l'aise, il n'osa pas mentir.
- Donc, le Blueberry était sous les ordre du fameux colonel Briggs. On parle bien de celui qui s'est battu aux cotés du roi du Nord pendant des années ?
Tristan fit oui de la tête en se disant que le lieutenant n'était pas un rapide : Il venait de lui raconter !
- Entre nous, cela n'a pas de sens, déclara le policier tout d'un coup, ses yeux foncés braqués sur Tristam. Je n'arrive pas à croire qu'il n'ait pas réussit à riposter ou à mettre la gamine à l'abris quelque part. Et toi, Quel est ton avis ?
- Moi ? Je ne sais pas. Peut- être que le colonel n'avait pas prévu l'attaque.
- Oui bien sur, c'est une possibilité quand même, fit Wahking avec une moue sceptique.
Tristam se tut n'ayant pas de meilleure explication à lui fournir.
- En fait non c'est impossible, reprit le policier, mais revenons à ton histoire. Tu dis que le fils du colonel et toi êtes parvenus à vous échapper ?
- Oui.
- Grâce à ta mère, qui parlait souvent au colonel ?
- Oui.
- Bon, fit Wahking au bout, d'un moment, le visage impassible, tout cela est très étrange ! Mais nous devons penser à Myrtille n'est ce pas ?
Tristam eut un petit sursaut de surprise: il aurait juré que le lieutenant lui avait fait un clin d’œil.
- On se déguise en brin d'herbe ? proposa Bombyx. Ou en arbustes ? NON, ON SE DÉGUISE EN ÉLÉPHANTS ? OUAIS BONNE IDÉE, ALLONS-Y !
- Le fortifiant fait encore effet, constata Blue.
(...)
- Tu crois qu'on peut descendre à l'intérieur ? demanda-t-elle en se tournant vers Bombyx.
Elle avait les yeux brillants, comme si la fatigue s'était instantanément évaporée. L'excitation de la découverte lui avait donné un coup de fouet.
- Je ne sais pas, répondit-il en sautant d'une patte sur l'autre, toujours débordant d'énergie. Je suppose qu'il vont fouiller par ici, vu que c'est le seul endroit où on peut se cacher. On risque de se retrouver piégés au fond sans issue. Du coup je pense que mon plan est mieux. C'est génial, les éléphants. Je peux sans problème me faire passer pour un pachyderme.
Il prit une position étrange, sans doute censée lui donner une allure éléphantesque.
- Bonjour Aly
Euuuh... c'est un " Bonjour Aly " sous-entendus " petite cochonne je t'ai bien défoncé cette nuit " ou un " Bonjour Aly bien dormi ? "
- Salut Charlie
Je fais mine de chercher quelque chose dans le frigo tout en surveillant le moindre changement d’expressions sur son visage. Il a du remarquer une attitude bizarre, parce qu'il pivote soudain vers moi en demandant:
- Tout va bien ?
Je plisse les yeux à la recherche de la signification derrière cette phrase.
- Ah tu es constipée, s'exclame-t-il ça m'arrive quand je mange trop d'haricot mungo. je te conseille les pruneaux.
Au temps dire que j'ai cessé de plisser les yeux de cette manière et d'arborer cet air qui ne me rends manifestement pas justice.
- Non non, je ne suis pas ... Non, non.
- Pruneaux, Aly, pruneaux
Pas une seule robe en vue, ce qui lui valut automatiquement la reconnaissance éternelle de Sophie. Mais surtout... Des poches ! Des poches partout ! Chaque tunique rengorgeait de compartiments secrets : sous la ceinture, dans les manches, à l'envers du col. Et quantités d'autre cachés dans les capes. Même les bottes étaient équipées de poches( sans compter qu'elles n'avaient pas de talon ).
- Dans ce cas nous devrions les imiter... Nous entrainer au maniement des armes, aussi. Grizel pourrait nous enseigner des factures gobelines, Ro les equivalents orgues, et... Avec un peu de chance, les instructeurs d'Exilium accepteront de nous faire travailler nos compétences... A cotes de ça, mous pourrions demander à nos mentors respectifs d'argumenter la difficulté de nos sessions. Dex devrait nous preparer quelques armes en reserve... Meme si à mon avis on devrait garder ses gadgets sur nous pour gagner du temps... Il nous faudra des poches, du coup. Pourquoi nos vêtements manquent-ils toujours de poches? Il faudrait toujours avoir plein de poches... plus il y a de poches, mieux c'est !
(p155)
Le sol vibre aussi fort qu'à Malinta. Les bisons paraissent désorientés. Quand les loups finissent par se taire, l'écho de leur hurlements tremble encore dans l'air glacial. On pourrait croire qu'il karaquent , mais il s'agit d'autre chose : Une brume argentée se déploie autour du troupeau. En plissant les yeux, je distingue la multitude de silhouettes qui la compose. Les ancêtre du bishar ! Ils soulèvent la neige au courant et leurs voix spectrales montent vers l'horizon obscur.
Une seule bête, un seul coeur comme les sabots de tes proies frappent le sol dans un roulement de tonnerre...
Il entama la longue descente. Clément se pencha légèrement pour l'observer et lui cria : " Tu fais des phrase trop longue ! Dis simplement qu'il te colle au cul comme une couche de peinture !