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Résumé
"Je serais capable de vivre loin de ma patrie dans la situation d’un immigrant qui gagne son pain. Je l’ai déjà fait d’ailleurs. Mais je ne pourrais jamais vivre loin d’elle en tant qu’écrivain. Il me manquerait le dictionnaire de la terre, la grammaire du paysage, l’Esprit Saint du peuple" écrivait Miguel Torga dans La Création du monde (Aubier, 1985). Ces Contes et nouveaux contes de la montagne prouvent, à l’évidence, que l’art de l’écrivain s’est nourri de cette relation affective avec sa terre, avec les hommes qui l’ont habitée avec lui, qui en ont partagé les fruits, doux et amers. Les 45 Contes et Nouveaux Contes de la Montagne ont été écrits et revus entre 1939 et 1980. Ils en sont respectivement à leur 5e et 16e édition au Portugal et figurent parmi les textes les plus traduits de l’auteur. Le premier tirage des Contes de la Montagne (1941) a été saisi dès sa mise en librairie. L’un des pieds de nez de Torga à la police fut alors d’envoyer au Brésil un jeu d’épreuves et de faire réaliser là-bas une édition que ses lecteurs pouvaient se procurer par la poste... Ce monde selon Torga s’embrasse alors d’un seul regard : à travers ces Contes de la Montagne désormais rassemblés, le public français fera connaissance de l’ensemble des personnages sortis des Scènes de la vie paysanne, selon Torga. Contes d’une noirceur insupportable pour certains, qui pouvaient voir en Torga un alter ego de Mauriac ou de Maupassant. Mais le regard que l’écrivain jette sur ses contemporains est celui d’un médecin, d’un homme fier, lucide, d’un observateur implacable dont le désenchantement n’est jamais absolu, même à l’extrémité de la nuit, car l’homme est simultanément son désespoir et son espoir.
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