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Phèdre aime Hippolyte, mais elle est l'épouse de Thésée, le père d'Hippolyte. Il y a de la tragédie dans l'air. De l'inceste ou de l'adultère, quelle faute conduira-t-elle l'intrigue jusqu'à son terme fatal ? Racine, réécrivant les Anciens, exacerbe les sentiments. Des interdits, des amours contrariées, des trahisons, et tout cela au rythme implacable de l'alexandrin.
Au début, j'ai protesté lorsque nous avons eu à lire cette pièce au lycée. Puis, a fore de l'étudier, de regarder au plus profond des vers produis par Racine, je me suis laissée emporté par cette si belle tragédie. Cet auteur est un génie. Si j'avais voulu relever quelques vers, j'aurais été obligée de recopier le livre ! Tout est merveilleux dans cette pièce, que ce soit la langue ou l'histoire en elle-même.
Un livre splendide. L'écriture est très recherchée et travaillée et pourtant on lit ce livre sans grande difficulté. Phèdre est considérée à l'époque comme un monstre mais nous la prenons tous en pitié. C'est une femme déchirée et qui lutte intérieurement. Mais sa lutte est dure car son avenir semble déjà tout tracé par les Dieux de l'Olympe. Elle est donc un monstre tragique pour lequel nous avons de la peine au fil de notre lecture.
Ce n'est pas un livre que je relirais mais étant une grande amatrice en mythologie grecque, il m'a paru évident de livre ce classique de Racine. Livre qu'il faut lire au moins une fois dans sa vie, je recommande :)
Pièce de théâtre plutôt courte (une soixantaine de pages environ) et pleines de rebondissements en fonction des actes, une écriture divine et digne de Racine, un plaisir a lire
Phèdre trainait depuis longtemps dans ma bibliothèque et je n'avais jamais pris le temps de m'y pencher. Je l'ai pris un peu au hasard ce matin, et j'ai vraiment accroché. La pièce se lit vite (je l'ai terminé dans la journée), elle est vraiment accessible. Bien sûr c'est une tragédie classique alors il n'y a pas beaucoup de suspense sur l'issue des événements, mais la rédaction en vers est vraiment belle et très agréable, donc j'ai vraiment apprécié la beauté de l'œuvre. J'avais une édition "spéciale lycée", et j'ai donc pu en apprendre plus sur les différentes interprétations du mythe, c'était vraiment intéressant.
Bref, un classique qui se lit vraiment bien entre deux lectures plus importantes.
Amatrice de théâtre, mais beaucoup moins de mythologie (un certain rapport au Sacré et à l'inéluctable dans lequel je ne me retrouve pas), je suis quand même allée par curiosité voir récemment la pièce de théâtre "Phèdre" par la Compagnie Minuit 44, qui mélangeait ce texte de Racine à la pièce Hippolyte d'Euripide (et c'était très bien, si jamais ça passe par chez vous !).
Par la suite, j'ai voulu lire la pièce de Racine, sans modification. Déjà, parce que je ne l'avais jamais lue. Ensuite, afin de retrouver mes petits, qu'est-ce qui correspondait à quel texte dans ce que j'ai vu. Le principal ajout est un personnage de Venus présent sur scène, comme chez Euripide, mais non-présente chez Racine, et renforçant par conséquent le côté Divinité se jouant de nous (enfin, c'est comme ça que je l'ai compris pour ma part). Un ajout que j'ai trouvé assez intéressant, bien que le texte de Racine s'apprécie et se comprend également très bien sans, et faisant d'ailleurs déjà référence à Venus à plusieurs reprises.
Du reste, je ne sais pas si je vais pouvoir dire grand-chose d'original ou de pertinent sur un texte si classique et étudié !
La langue est évidemment belle, avec une maîtrise de l'Alexandrin indéniable et inspirante. Cela dit, c'est d'un niveau de langue plus très commun de nos jours, donc un certain temps d'adaptation m'a été nécessaire, à l'écrit comme sur scène, pour réellement entrer dedans.
Mais c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures confitures. Le texte n'a pas atteint la postérité pour rien. On se laisse vite prendre par la mécanique implacable de cette double tragédie, sur fond de relation quasi-incestueuse.
Le personnage de Phèdre est assez hors normes. C'est une victime de ce désir qui la submerge et de sa jalousie lui faisant perdre pied. Mais c'est aussi un bourreau difficile à défendre, cruelle, honteuse et lâche, refusant de sauver un Hippolyte qu'elle dit pourtant aimer, d'un simple aveu, quand il en était encore temps. Œnone apporte aussi beaucoup à la pièce, quand elle devient motrice de cette tragédie, en élaborant un scénario de victimisation assez génial ; d'autant plus pour l'époque, où les notions de psychologies étaient assez inexistantes. De même pour Hippolyte, bien entendu, qui par honneur, semble accepter son destin, se refuse à accuser une Phèdre l'ayant pourtant jeté en pâture, et grand mal lui en a pris...
Une lecture peut-être plus actuelle de la pièce interrogera les rôles très domestiques des personnages féminins, finalement dans des prisons dorées - j'ai eu le sentiment que la version de la pièce que j'évoque plus tôt cherchait vraiment à insister sur ce point. Comment Phèdre aurait-elle pu tomber amoureuse de quelqu'un d'autre, de même pour Aricie, quand leur champ des possibles est si restreint ? Comment Phèdre aurait pu échapper à son destin, quand elle est contrainte de vivre avec celui qui la fait souffrir ? Pouvons-nous en dire autant d'un Thésée ayant l'opportunité de voyager, fut-il dans un contexte de guerre, et de faire des enfants à d'autres femmes que son épouse ?
Résumé
Phèdre aime Hippolyte, mais elle est l'épouse de Thésée, le père d'Hippolyte. Il y a de la tragédie dans l'air. De l'inceste ou de l'adultère, quelle faute conduira-t-elle l'intrigue jusqu'à son terme fatal ? Racine, réécrivant les Anciens, exacerbe les sentiments. Des interdits, des amours contrariées, des trahisons, et tout cela au rythme implacable de l'alexandrin.
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