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Phèdre aime Hippolyte, mais elle est l'épouse de Thésée, le père d'Hippolyte. Il y a de la tragédie dans l'air. De l'inceste ou de l'adultère, quelle faute conduira-t-elle l'intrigue jusqu'à son terme fatal ? Racine, réécrivant les Anciens, exacerbe les sentiments. Des interdits, des amours contrariées, des trahisons, et tout cela au rythme implacable de l'alexandrin.
Au début, j'ai protesté lorsque nous avons eu à lire cette pièce au lycée. Puis, a fore de l'étudier, de regarder au plus profond des vers produis par Racine, je me suis laissée emporté par cette si belle tragédie. Cet auteur est un génie. Si j'avais voulu relever quelques vers, j'aurais été obligée de recopier le livre ! Tout est merveilleux dans cette pièce, que ce soit la langue ou l'histoire en elle-même.
Un livre splendide. L'écriture est très recherchée et travaillée et pourtant on lit ce livre sans grande difficulté. Phèdre est considérée à l'époque comme un monstre mais nous la prenons tous en pitié. C'est une femme déchirée et qui lutte intérieurement. Mais sa lutte est dure car son avenir semble déjà tout tracé par les Dieux de l'Olympe. Elle est donc un monstre tragique pour lequel nous avons de la peine au fil de notre lecture.
Phèdre, épouse de Thésée et sœur d'Ariane, aime Hippolyte, le fils de son époux. Spoiler(cliquez pour révéler)Lorsqu'elle apprend que Thésée est mort, elle révèle ses sentiments au jeune homme qui refuse ses avances. (Lui aime Aricie, une princesse déchue et prisonnière de Thésée.) Mais Thésée revient et Œnone, la nourrice de Phèdre, calomnie Hippolyte en dénonçant une passion incestueuse qu'il ressentirait à l'égard de sa belle-mère. Cela conduit Thésée à chasser son fils qui fuit avec Aricie mais Hippolyte est tué par un monstre peu après. Finalement, Phèdre avoue que les accusations envers Hippolyte étaient fausses avant de mourir. Thésée adopte ensuite Aricie.
Plus que l'histoire en elle-même, qui est certes passionnante, ce que j'ai toujours apprécié chez Racine est sa plume que je trouve magnifique. Cette pièce, à mon sens, ne diffère donc pas tant que cela des autres œuvres du dramaturge, toutes splendides.
Phèdre, c'est inquiétant. Femme immorale, dégueulasse, menteuse, harceleuse, violeuse, pédophile, manipulatrice - pourquoi n'en dit-on rien dans nos explications de textes ?
Et dire que j'ai dû jouer un extrait de la pièce en classe. Fort heureusement, j'ai pu conserver ma dignité : j'ai eu le luxe de pouvoir incarner Thésée, son (pauvre) mari. En espérant que personne ne tombe jamais sur une telle femme dans la réalité.
Revenons-en à Phèdre. Non, n'y revenons pas. J'espère que la catharsis à l'époque a bien marché.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de pièce de théâtre et en particulier de tragédie ; et je doit dire que cela fait parfois du bien. Une belle plume, une histoire tragique où se mêlent passion, sentiments, trahisons. Bref un classique à lire !
Aphrodite a maudit toute la descendance du dieu Soleil, et Phèdre, épouse de Thésée, se retrouve elle aussi bouleversée par l'amour et la passion. En effet, la déesse choisit de faire naître en elle la flamme d'une ivresse amoureuse pour Hippolyte, le fils de Thésée. L'on suit alors la complexité du personnage de Phèdre qui lutte avec elle-même, acharnée, démente. Devrait-on avoir pitié de ce monstre ? Devrait-on être dégoûté de cette pauvre reine ? Avec beaucoup de style, Racine nous emmène à la frontière de ces deux sentiments.
J'ai beaucoup aimé l'ensemble de la pièce, qui, de mon point de vue, ne résonne pas trop comme une œuvre à lire pour le lycée. Elle est très bien écrite même s'il est intéressant de s'attarder sur certains passages, notamment sur les tirades qui sont très recherchées, structurées et organisées. Je recommande vivement, si un jour le parcours Passion et Tragédie revient pour le Bac de Français, ce sera pour vous une lecture cursive enrichissante ! 😀
Une pièce qui me laisse aussi incrédule par son déroulement, que captivée par la perfection de sa construction.
Il n'y a pas à redire, les mots choisis perfectionnent, les vers riment sublimement et enfin cette poésie qui en sort envoute aussitôt les spectateurs ou lecteurs.
Bien que je ne m'en suis pas très attachée par cause de son comportement égoïste, Phèdre incarne par excellence l'innocence et la culpabilité à la fois. Coupable de vouer un amour impossible pour son beau fils néanmoins innocente car ce dévouement ne puis être de sa propre volonté mais de celle de Vénus. L'éthique de ces temps là passés me surprendra toujours - dans le bon sens toutefois.
Quant à Hippolyte, amoureux d'Aricie, me laisse indifférente. Seule Oenone, nourrice et confidente de Phèdre, a su me toucher par son abnégation envers cette dernière.
Si il y avait eu une quelconque alchimie ou lien entre les deux protagonistes j'aurais beaucoup mieux aimé la tragédie, hélas n'y est restée que la plume de Racine pour me transporter en elle.
Racine n'est pas qu'un dramaturge : c'est aussi et surtout un poète. Le théâtre est en général fait pour être joué, mais les vers de l'auteur peuvent être lus sans mise en scène. Prendre son temps, ou ne lire que certains passages permet de découvrir l'oeuvre autrement. D'apprendre à apprécier un classique sans se prendre la tête. Un peu comme en lisant un livre de poésie dans le désordre.
Bref, je vous conseille de tenter, à votre rythme !
Un grand classique du théâtre dont on ne se lasse pas et l'une des plus grandes tragédies raciniennes ! Pauvres Phèdre amoureuse de son beau-fils, Hippolyte, enfant de Thésée. Racine réalise un exploit littéraire, plein de tirades anthologiques sur les sentiments humains poussés à l'extrême !
Résumé
Phèdre aime Hippolyte, mais elle est l'épouse de Thésée, le père d'Hippolyte. Il y a de la tragédie dans l'air. De l'inceste ou de l'adultère, quelle faute conduira-t-elle l'intrigue jusqu'à son terme fatal ? Racine, réécrivant les Anciens, exacerbe les sentiments. Des interdits, des amours contrariées, des trahisons, et tout cela au rythme implacable de l'alexandrin.
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