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p.78
Mis tes lèvres au ciel de tes mots comme un astre
Tes baisers dans la nuit vivante
Et le sillage de tes bras autour de moi
Comme une flamme en signe de conquête
Mes rêves sont au monde
Clairs et perpétuels.
Et quand tu n’es pas là
Je rêve que je dors je rêve que je rêve.
C'est la mer mêlée
Au soleil.
Tucker a pris une profonde inspiration et s'est penché en avant pour regarder tout le monde.
- Nous sommes des survivants. Et maintenant, il est temps de vivre."
_Si je meurs, pleure-moi.
_Qu'en sauras-tu, tu s'ras mort...
_Je le saurais.
_M'étonnerait pas, d'ta part."
-Ce n'est que de l'eau, ser Rodrik », répliqua-t-elle. Alourdis par l'humidité, ses cheveux pendaient, lamaentables, une tresse dénouée se plaquait à son front mais, toute consciente qu'elle était de sa tenue hirsute, peu lui importait pour l'heure. Cette pluie du sud lui faisait l'effet de caresses tièdes, et elle se plaisait à sentir, comme autant de baisers maternels, le doux clapotis de chaque goutte sur sa figure. Ainsi renaissaient les longues journées grises de son enfance à Visesaigues. Elle revoyait les frondaisons appesanties du bois sacré, entendait, comme jadis, fuser le rire d'Edmure la laissant fuir sous l'averse des feuilles agitées. Elle se revoyait faisant, avec Lysa, des pâtés de glaise, en éprouvait comme jadis le poids, la sensation gluante et, comme jadis, s'en maculait de brun l'intervalle des doigts. Elle se revoyait les servir en pouffant à Littlefinger, et lui s'en bourrer au point de se rendre malade pour une semaine. Avoir été si jeunes, tous... !
L'afflux des souvenirs lui avait presque fait oublier sa situation. Dans le nord, la pluie tombait froide, hargneuse, et virait à la glace, parfois, le soir. A se demander quel but elle poursuivait, tuer les récoltes ou les abreuver. L'homme fait la fuyait pour l'abri le plus proche. Rien d'un jeu de fillette, cette pluie-là.
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Qu'est-ce qui rendait la haine des Blancs pour les noirs si constante, qu'est-ce qui la mêlait-eût-on dit si intimement à la contexture des choses ? Quel était le genre de vie possible avec cette haine ? D'où provenait-elle?