Les maîtres de Rome, Tome 5 : Jules César, la violence et la passion

Un cinquième tome mitigé.

Cette série, c’est vraiment particulier. L’auteur ne cesse de mettre en avant des personnages tertiaires complètement inintéressant, délaissant ses magnifiques personnages principaux et c’est vraiment, vraiment fatiguant. Malheureusement, ce défaut est encore pire dans ce cinquième tome. Certes, à l’origine cela n’en est pas un, elle met en avant la véritable histoire ce qui est génial pour ceux qui veulent s’instruire tout en lisant un roman, mais pour moi qui connaît déjà ses histoires… Eh bien, je n’ai qu’une envie c’est être auprès des personnages principaux, qui sont juste sublimes, et pas avec ces personnages secondaires ennuyeux à mourir.

Caius Julius César ne cesse de grimper les échelons, devenant célèbre à Rome mais se faisant aussi beaucoup d’ennemis au sein du Sénat. Mais Rome tremble pour d’autres raisons, avec les batailles politiques entre les sénateurs, les coups bas, les manipulations et les complots, tout les grands hommes de Rome se battent pour devenir le Maître absolu…

J’adore le personnage de César dans cette série de livres. Je vois vraiment cette figure historique comme ça, avec cette personnalité. Certes, dans les romans de Colleen McCullough, à mes yeux, aucun personnage masculin ne vaudra jamais Sylla, il était le meilleur, si complexe. Son absence crée un énorme vide dans la série mais César est malgré tout un personnage fantastique que j’adore suivre… et qui est bien trop mis à l’écart par l’auteur, qui se consacre trop à Cicéron, Catilina, etc. Je n’ai pas aimée ses personnages, ils sont inintéressants et ennuyeux. En femme, on retrouve Aurelia, Servilia et Julia. Aurelia je l’aime toujours autant, bien qu’elle devienne un peu trop sévère avec la vieillesse et je déteste de plus en plus cette chère Servilia et la petite Julia est géniale en revanche. Autre gros défaut de la série : l’absence quasi-totale des femmes. Qu’est-ce qu’elles manquent ! Même si on ne les aime pas, elles apportent un vrai plus au roman.

Ce tome est celui que j’ai le moins appréciée, tout les défauts que je connais de Colleen McCullough, c’est même une petite déception car même dans les moments où on voit les personnages principaux et les femmes, je n’ai pas pris le même plaisir que d’habitude à les lire tellement le livre était alourdi par les passages longs et ennuyeux sur les autres personnages. Sylla me manque, César me manque et je ne sais pas si je pourrais lire les tomes suivants vu qu’on ne les trouve qu’en occasion et que à partir du tome 6, ils sont justes hors de prix, allant de 40 euros à 120 euros…

Peut-être vais-je être obligée de m’arrêtez là avec cette série, mais je pense que j’en ai vu le plus beaux.