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Les Tribulations d'une princesse en fac de lettres



Description ajoutée par Freyja13 2019-08-11T15:32:18+02:00

Résumé

"À l'origine je voulais juste entrer en fac comme n'importe quelle fille de mon âge, sans révérence, titre, ni garde du corps. Quand j'ai visité la colocation où j'allais vivre, je me suis même dit que j'allais passer une année tranquille. Puis j'ai fait la connaissance des autres résidents et il y a eu cette histoire idiote du chat... et tout a dérapé.

L’histoire d’une princesse des temps modernes..."

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Classement en biblio - 10 lecteurs

extrait

Bon, cela n’a sans doute pas le cachet du palais de mes ancêtres, mais je dois le reconnaître, les bâtiments de la fac de lettres de Boisjoli ont du caractère avec leurs trois étages de pierre blanche, aux fenêtres hautes et étroites surmontées de moulures, et ses larges doubles portes de bois armoriées. Je suis, en réalité, passée devant à de nombreuses reprises, mais sans jamais vraiment y porter attention. À présent que je vais y étudier, forcément, j’en dévore du regard chaque détail.

Ah oui, j’allais oublier : je m’appelle Harmonie et je suis la princesse de Saint-Gilles, royaume composé de trois grandes îles formées par des volcans, heureusement à présent éteints. N’allez pas imaginer que je me balade en robe à panier, pailletée de pierres précieuses. Pour l’heure, je porte un jean et une chemise de toile prune sous une légère veste de lin blanc. Il fait un soleil magnifique et un petit vent frais parcours le campus. J’ai fait récemment couper courts mes cheveux châtains. La gazette de Port-Marie, notre capitale, en a parlé en première page, photos à l’appui, et depuis, les coiffeurs ne désemplissent plus. J’ai bien peur que bientôt la moitié des étudiantes ne soient coiffées comme moi.

Quelqu’un me bouscule légèrement et le sac que je porte en bandoulière se met à se balancer. Autour de moi, une foule bruyante se presse vers les portes des divers bâtiments et je me rends compte, qu’arrêtée en plein milieu du passage, j’oblige les gens à zigzaguer. Je voulais attendre mon amie Magda, qui, comme à son habitude, a été prise « d’une envie pressante » juste au moment d’arriver, mais je dois avancer. Je me remets donc en marche, lentement, pour lui laisser le temps de me rattraper. J’arrive pourtant vers la porte du grand amphithéâtre où tous les nouveaux étudiants sont attendus pour le colloque de bienvenue, quand enfin, j’entends mon nom.

— Harmonie, Harmonie !

L’étrange cri me parvient à travers le brouhaha des étudiants. C’est la voix de Magda. Elle est la seule personne au monde à réussir à crier en chuchotant, histoire d’attirer mon attention sans que tout le monde se retourne sur moi. Je déteste être le point de mire de la foule et forcément, comme je suis la fille du roi, je ne peux aller nulle part sans que, tout à coup, quelqu’un ne s’écrie : « Hé, c’est la princesse Harmonie ! ». Bien sûr et heureusement, une certaine retenue fait que, quand je suis ainsi reconnue, je ne me retrouve pas assiégée par une foule en délire, mais quand même, j’aime assez passer inaperçue. Magda arrive à ma hauteur en soufflant. Comme d’habitude, elle a mis du temps à trouver des toilettes et la voilà en train de courir pour ne pas être en retard. Depuis que la connais, c’est à dire depuis le bac à sable, elle court ainsi. Si j’avais un peu de talent avec un crayon à dessin et qu’il faille que je la croque, je pourrais la représenter décoiffée, en train de se presser pour attraper un bus, avec une tasse à café entre les dents, tout en essayant d’enfiler la deuxième manche d’une veste. Tout le monde la reconnaîtrait.

Magda, au comble de l’excitation, me prend le bras.

— Ça y est, on y est ! Regarde !

C’est vrai, on rêve de faire notre premier jour à la fac depuis tant d’années. On s’est promis d’y entrer ensemble, dans la même institution, filière et année et, bien sûr, de suivre les mêmes cours. Heureusement, nous avons des goûts identiques et nous nous sommes découvert un attrait commun pour l’étude des langues et de la littérature, dès que nous sommes entrées en sixième. Nous avons toujours été dans la même classe et, chaque fois que nous l’avons pu, nous nous sommes assises l’une à côté de l’autre. Magda s’est attirée la jalousie de beaucoup de fillettes qui espéraient pouvoir s’asseoir à ma table, mais je suis sûre d’une chose, ce n’est pas par intérêt qu’elle a fait en sorte de ne jamais être éloignée de moi. Nous nous aimons comme deux sœurs. Ma vie n’a été traversée par aucune tragédie. Jusqu’ici, elle s’est écoulée comme un long fleuve tranquille, sans le moindre accident de parcours. Ce n’est pas le cas de Magda. Sa plus grande peine lui est venue de sa mère, qui est partie avec leur chauffeur, du jour au lendemain, sans la moindre explication et sans que rien n’ait mis la puce à l’oreille de personne. Magda, qui l’aimait d’un amour inconditionnel, s’en est trouvée bouleversée. Les sentiments de trahison et d’abandon qui ne l’ont plus quittée pendant des mois, lui ont fait complétement rater son année de cinquième, alors, pour ne pas, moi aussi, m’éloigner d’elle, j’ai dû m’arranger pour redoubler, tout comme elle. Ce ne fut pas facile. J’adore étudier. J’ai toujours été curieuse de tout et ne pas apprendre mes leçons ou ne pas faire mes devoirs m’était totalement impossible. J’ai donc dû me forcer à noter sur mes interrogations écrites des réponses que je savais erronées. Magda est la fille du meilleur ami de mon père, notre roi. Quand ma grand-mère a abdiqué pour lui laisser le trône, il a fait venir le père de Magda près de lui et en a fait son premier conseiller. Ils s’étaient rencontrés sur les bancs de la fac, alors qu’ils étudiaient le droit. Magda est donc venue s’installer au palais, avec ses parents, et nous avons joué dans le même bac à sable, dans les jardins à l’anglaise de la demeure de mes ancêtres. Quand la mère de Magda a joué les filles de l’air, ma mère a proposé que mon amie vienne vivre avec nous le temps que son père se réorganise et j’ai été le témoin de son abattement et de son incompréhension. J’étais bien trop jeune, à l’époque, pour trouver des paroles consolatrices pour ma presque sœur et même aujourd’hui, je ne saurais toujours pas trouver les mots. Existent-ils seulement ? J’en doute. Je suppose que seul le temps qui passe peut apaiser ce genre de douleur.

Tout le monde a compris pourquoi j’étais passée d’élève exemplaire à dernière de la classe, en seulement quelques semaines. Ils ont tous essayé, famille et enseignants, de me convaincre que ce n’était pas une solution, mais je sais être très têtue, quand je le veux. Ma mère a finalement persuadé chacun de me laisser faire et m’a fait promettre de reprendre le sérieux de mes études, dès la rentrée suivante. De cela, je lui suis encore aujourd’hui reconnaissante. Magda s’est lentement remise de la défection de sa mère, dont elle reçoit des nouvelles de temps à autre, mais qu’elle n’a jamais revue et nous sommes redevenues des élèves modèles.

Je souris à Magda et nous entrons ensemble dans le grand amphithéâtre.

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Commentaires récents

Or

C’est court et efficace ! J’ai passé un bon moment de lecture avec cette petite histoire, c’est mimi, drôle et agréable à lire.

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Bronze

Dévoré en quelques heures, ce livre fut sympathique. Toutefois, ce n'était pas transcendant à mes yeux, car nous ne suivons pas les cours de lettres, comme on pourrait le penser à la vue du titre, mais le quotidien de la princesse avec ses amis, à la fac et dans d'autres lieux comme le palais.

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Date de sortie

Les Tribulations d'une princesse en fac de lettres

  • France : 2019-09-09 (Français)

Activité récente

Les chiffres

lecteurs 10
Commentaires 2
extraits 1
Evaluations 3
Note globale 8 / 10

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