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Commentaires de livres faits par MissChocolatineBouquine

Extraits de livres par MissChocolatineBouquine

Commentaires de livres appréciés par MissChocolatineBouquine

Extraits de livres appréciés par MissChocolatineBouquine

date : 23-06-2023
Incisif et rythmé, ce court roman décortique les méandres du deuil. Se confronter au meurtre de sa grande sœur, Da-eon n’a jamais été en mesure de le faire. Descente aux enfers, questions sans réponse, les années passent et la blessure ne s’est jamais fermée, oubliée.


Cycle pernicieux, obsession, elle s’accroche à ce moment, ancre morbide. La conviction extrême que seuls deux hommes peuvent être responsable de cet acte odieux.


Roman polyphone, l’intrigue se croise et s’entrecroise. L’image de la Corée s’effrite quelque peu. Une société percluse attachée à un certain contrôle effrayant. Double jeu, cacophonie des sens et des émotions, le récit transporte. La vérité s’effiloche, insaisissable, mirage d’une réalité alternative. Douce folie acidulée d’une douleur insupportable.


Jusqu’à quel point le non-retour à l’existence est-il ?


J’ai adoré l’atmosphère, le style de l’auteure et surtout j’ai été conquise par ma première approche de la littérature coréenne. A renouveler sans hésitation.
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AVIS TOME 1&2

Madleen a traversé de nombreuses épreuves depuis sa plus jeune enfance. Les blessures sont ancrées en elle la poussant quotidiennement à vivre dangereusement, à affronter la mort, un duel cruel. Rituel punitif comme en témoigne les scarifications sur son corps. Pourtant Madleen n’est ni taciturne ni blessante ni méchante, son cœur déborde d’amour envers les personnes qui lui sont chers à son cœur et les causes dont elle défend. Puis un soir, il apparaît sur la route, paniqué, en mauvais état. Il dégage une aura dangereuse qui fait écho à sa dépendance mortelle. Un nouveau jeu s’offre à elle. Emile sera son apothéose.


Sombre, mystérieux, introverti, craintif, apeuré, dangereux, curieux, intelligent, hors norme, Emile éveille en Madleen des sentiments contradictoires et répulsifs qu’elle affrontera avec une énergie renouvelée et salvatrice.
Cette rencontre inattendue semble un signe de l’univers. Seront-ils à même de saisir cette chance et de tendre vers le bonheur ?


Je ne pouvais pas vous faire un avis uniquement sur le tome 1 sans avoir lu le tome 2. C’est assez inhabituel mais il est difficile de dissocier les deux tomes. H. H. Brown nous livre ici un romantic suspense avec du caractère et difficilement sombre. Des personnages cassés, englués dans leurs blessures personnelles qui se trouvent confronter à une situation très complexe. Deux intrigues s’entrecroisent, celle d’Emile et celle du gang. Malheureusement niveau intrigue, l’évocation d’un élément enlève l’effet surprise. Les rebondissements sont omniprésents et conférent à l’histoire un rythme très entraînant. Celle-ci est intéressante et bien menée. J’ai eu beaucoup de mal avec la plume de l’auteure qui manque à mes yeux de fluidité sur une grande partie du premier tome et fin du second. Contre toute attente cela s’améliore (un peu) par la suite. Après réflexion je me suis autorisée d’émettre l’hypothèse que ce style collait à la perfection avec la personnalité « borderline » de Madleen. Ceci ne m’a pas empêché de dévorer les tomes en quelques jours.


Un romantic suspense très intéressant sur le fond. Les personnages restent toutefois le point d’orgue du roman.
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Parfois il suffit de peu pour qu’une lecture devienne un coup de cœur : une couverture sublime, un résumé tentateur et surtout une autrice au talent indéniable. Blandine P. Martin a le don de t’envouter en quelques pages. Les histoires sensationnelles, c’est son dada et elle confirme une nouvelle fois qu’elle maîtrise tout à la perfection.


Louve est une métamorphe avec une certaine particularité. Maman hyper protectrice, son fils est l’unique raison de son hypervigilance. Elle a toutes les raisons de se comporter ainsi. Elle était jusqu’à présent passée au travers des règles des surnaturels, mais la voici sous la protection des loups-garous alors qu’une menace se profile à l’horizon. Une menace prête à décimer les clans des surnaturels quel qu’ils soient où à révéler leur existence. Réunis en sommet d’urgence, Louve et Keanan, loup solitaire jusqu’à présent, sont priés d’accompagner l’Alpha. Une réunion sous haute tension et qui présage le pire à venir.


Blandine P. Martin signe un premier tome haletant et totalement addictif. De nombreux rebondissements jalonnent le récit, une intrigue menée à la perfection et des enjeux qui malmènent nos deux héros. Louve est une femme indépendante, combattive, têtue, déterminée, un brin sauvage. Les règles, très peu pour elle, elle voue un véritable culte à sa liberté. Keanan est un loup solitaire pour de sombres et mystérieuses raisons. Lui aussi aime prendre la poudre d’escampette quand sa liberté se trouve menacer. Toutefois il est loyal, courageux, téméraire et surtout agaçant. Ce duo est explosif mais leur attirance mutuelle crève les yeux. Cette romance paranormale a une particularité que je ne peux pas vous dévoiler, se dénotant ainsi des autres romances du même genre. Une plume intrépide, envoûtante qui m’a fait vivre tout un tas d’émotion en passant par la colère, la peur, la convoitise, la perte, l’abandon et l’ultime l’amour.


Un premier tome qui envoie du lourd, Blandine P. Martin sait nous faire rêver et vivre des aventures tumultueuses.
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date : 23-06-2023
Une troisième guerre mondiale, la magie et les êtres extraordinaires se dévoilent, un monde où le danger est omniprésent, Dionne est une survivante. Gardienne du cimetière, elle est confrontée quotidiennement au pillage des tombes. Accompagnée de sa fidèle chienne et parée de son fusil, elle sillonne les allées, guettant le moindre problème. Les cadavres s’entassent à ses pieds mais c’est pour la bonne cause. Déterminée, folle, obstinée, entêtée, Dionne est un sacré bout de femme qui n’aime pas tergiverser. Alors quand sa vie bascule à la suite du contact accidentel avec un artefact, Dionne n’hésite pas à braver les dangers quitte à être sous la protection d’un vampire acariâtre et qui a en horreur l’espèce humaine, la folie, une horde de loups-garous renégats et les objectifs machiavéliques d’un mage pas trop net.


L’univers de Christelle Da Cruz est carrément dingue et sombre. Un univers postapocalyptique où se côtoie tout un tas d’espèces prédatrices et où les humains sont de simples repas sur patte. L’auteure nous offre une histoire « insane » où les rebondissements sont nombreux et ne laissent aucun moment de répit. D’action en action, de découverte en découverte, le récit s’enrichit. L’héroïne en jette, ses meilleures amies sont toutes aussi folles. Un trio atypique et qui s’adore contre toute attente. Au-delà de l’intrigue, l’aspect romance s’installe. Un ennemies to lovers à point ! L’alchimie entre les deux personnages est aussi attractive que répulsive. Ca matche fort et bien.


Un urban fantasy assez atypique avec une atmosphère sombre, des personnages caractériels, une intrigue de pouvoir et une romance trépidante.
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Voici une adaptation graphique tout en douceur et volupté. Je ne suis pas une habituée du genre feelgoodbook/développement personnel, ce format-là m’a enchantée. Cette lecture est tombée à point nommé.


Camille se sent enlisée dans un quotidien morne et stressant. Au bord de la rupture nerveuse, le destin met sur sa route, un certain Claude, routinologue (j’adore le terme). Ensemble, ils déterminent les points à modifier, à changer, à voir la vie autrement. Pas après pas, semaines après semaines, Camille prend conscience des éléments de sa vie qui l’empêche de s’épanouir et de vivre comme elle le désire.


Une histoire magnifique et qui résonne beaucoup en moi. Je pense que nous sommes nombreuses à être des Camille à la recherche de son Claude. Le scénario me semble coller au roman que je n’ai pas lu, mais j’imagine mal le scénariste prendre quelques libertés. Les illustrations sont douces dans les couleurs pastel conférant de l’émotion à gogo. Appréhender le roman de Raphaëlle Giordano de cette manière est un véritable délice. Mettre des images sur des mots et maux est une autre manière de parler du mal-être qui sévit dans notre société occidentale.


Ce roman est une bouffée d’air pur qui m’a permis de saisir des notions tels que le lâcher-prise, l’acceptation que nous sommes maître de notre vie, que tout est possible lorsque nous mettons les moyens dans nos désirs et aspirations et surtout qu’il ne faut pas craindre les changements annonciateurs des prémices d’une nouvelle vie.


Grâce à cette lecture, je n’ai qu’une envie découvrir tous les romans de l’auteure et de croquer ma vie comme je le souhaite.
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date : 21-06-2023
A la lecture du résumé, j’ai eu peur. J’avoue, je me suis sentie mal à l’aise, j’ai craint le pathos et la pitié. Souvent je me maudis d’avoir des idées préconçues, qui je ne vous cache pas, pourrissent ma vie de lectrice et souvent m’empêchent de sortir de mes sentiers battus. Heureusement que les 68 premières fois sont là pour me faire découvrir des romans qui n’auraient jamais croisé ma route.


Anthony Passeron nous narre l’histoire de famille, ses secrets, ceux tus comme une évidence telle une malédiction. Une vie modeste où le travail est légion et se transmet de père en fils. Deux frères, le prodige libre, extraverti et le second introverti prêt à tout pour se plier aux exigences familiales. L’aîné file du mauvais coton et plonge dans la drogue. Débuts des années 80, le Sida émerge, une pandémie sans précédent.


Choc, incrédulité, impuissance, la réalité moribonde s’échappe, se répand, foudroie des hommes, des femmes, des enfants et des familles. L’incompréhension, le courage, la colère sont le moteur des vies qui ne tiennent qu’à des essais cliniques.


Anthony Passeron alterne vie familiale, cursus scientifique, l’un faisant écho avec l’autre. Un lien ténu, invisible. Un roman émouvant et d’une intensité incroyable. Anthony Passeron décortique avec une magnifique précision des émotions paradoxales entre rejet, bravoure, déni, courage. L’aspect scientifique d’un autre côté nous permet de contextualiser toute la problématique des recherches entre espoirs d’un traitement et désillusions.


Anthony Passeron capte son lecteur et avec une infinie douceur nous délivre les souffrances de ces multitudes de vies. Un combat encore d’actualité puisque je vous rappelle que jusqu’en 2017 les personnes porteuses du VIH ne pouvaient pas bénéficier de soin funéraire.


Un premier roman d’une beauté sans égal à découvrir à tout prix !
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date : 21-06-2023
Immersion réussie dans la banlieue londonienne froide. Confrontation brutale entre l’amour et la réalité sur fond de Brutalisme, mouvement architectural des années 50 aux années70.


La vie d’Adam n’a jamais rien eu d’idyllique. Enfant, impuissant, assiste à la violence de son père. Ado, il doit faire face à la disparition de sa mère. Jeune adulte, il assume le rôle de parents. Une vie où le moindre faux pas peut être fatal. Pourtant des oasis de bonheur apparaissent ici et là. Des moments avec sa jeune sœur, avec ses amis et ce travail particulier consistant à faire la lecture pour une mamie aveugle.


Cette fresque sociétale symbolise l’espoir en l’amour, le combat contre la fatalité. Un roman entraînant et tonitruant.
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’ai décidé depuis peu de m’aventurer du côté des comics. Et j’entame cette aventure avec les trente et quelques tomes de Walking Dead disponibles à ma médiathèque.


Je n’ai jamais vu la série Netflix éponyme, les zombies ne sont pas trop ma came. Je découvre le genre et ce premier contact n’est pas spécialement folichon. Les planches n’ont rien de particulières à part être en noires et blanches. On rentre directement dans le scénario sans trop de transition. La plongée est donc directe : un flic qui se réveille du coma et qui se retrouve entouré par des zombies. Très peu de survivants et malgré les quelques informations, il décide de partir à la recherche de sa femme et son fils à la ville la plus proche.


Ces deux premiers tomes posent rapidement les bases de l’univers. La solidarité est branlante et la moindre étincelle peut faire vriller ce groupe de rescapés. Il me manque le contexte de la transformation des humains et zombies (même si c’est un virus), il m’en faut davantage. Et j’espère que les autres tomes vont vite évoluer : la survie c’est chouette, la vie sociale en communauté restreinte part généralement en cacahouète, la caricature du chef de bande a intérêt d’être crédible, les zombies OK. Bref il va falloir de nombreuses surprises et des rebondissements valables pour me permettre de finir cette saga. Pour le moment je suis loin de comprendre l’engouement pour cette série qu’elle soit télévisuelle ou littéraire.
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date : 20-05-2023
Lauréat du concours d’écriture Nos futurs #2, NOS PLUS BELLES ANNÉES, mérite toute votre attention. Voici un roman poignant, déchirant et qui vous collera peut-être la nausée. Il brûlera la moindre parcelle de votre épiderme. Il vous fera frissonner. Vous pleurerez, certainement. Vous sombrerez à coup sûr.


Dire que j’ai aimé cette lecture serait inapproprié, inconcevable au vu de la thématique abordée. Clara Héraut narre l’histoire que vive des milliers et de milliers de jeunes femmes, de femmes. Elle ne nous épargne à aucun moment, nous faisant vivre avec moult émotions la dérive, la déraison, le déni, le naufrage.


PLONGER
COULER
NAGER


Cette nouvelle vie que Jade et Ambre attendaient, devait être leurs plus belles années. L’insouciance, la liberté, l’inconnu, les découvertes, les déconvenues. L’horreur ne devrait pas en faire partie. Celle qui fait plonger dans les abysses. Celle qui noie. Celle qui déchire le corps et l’âme. Celle qui fait disparaître. Celle qui détruit.


Clara Héraut délivre dans la noirceur, un message d’espoir qui éloigne la peur et la crainte. Elle confère à son histoire une véritable force de délivrance. Une force d’oser parler, de se battre et de briser le silence nauséabond.


Un roman bouleversant à mettre dans de nombreuses mains.


Clara Héraut signe un premier roman tonitruant et chargé en émotions. Lisez le tout simplement.
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Vénus et Theo, leur histoire est vouée à l’échec. Une relation prof/élève fait partie de ses relations où la morale fait office de pare feu. Relation interdite pour tout un tas d’éléments plus ou moins valables.
Leur histoire a commencé un soir d’un bal d’hiver, tous les deux parés de leurs plus beaux atouts. Elle fuyait un gros lourd et lui, avait pour mission de surveiller les étudiants. Un baisé langoureux volé, les papillons qui s’envolent, les frisons qui parcourent le corps. Un baisé inoubliable.
Si Theo a très vite su qui était la belle mystérieuse, Venus le découvre bien plus tard. Entre eux l’alchimie est explosive pourtant chacun tente tant bien que mal de ne pas céder à la tentation. Venus est une jeune femme à la maturité exemplaire. Engagée bénévolement dans un refuge pour chiens, membre du groupe de musique de Sierra, assidue dans son parcours universitaire, Venus a toujours cru que l’amour était futile. Ce rapprochement lui fait terriblement peur mais va lui permettre de révéler la femme qui sommeille en elle.
J’aime beaucoup les romances interdites surtout quand elles sont aussi bien menées comme le fait Estelle Every. Il n’y a rien de brusque, le feeling est présent et puis Theo et Venus se connaissaient avant la prise de poste du professeur même si leur relation amicale n’avait rien d’extraordinaire. Estelle Every nous plonge dans une histoire passionnelle et envoutante où les sentiments éclosent d’une manière adorable. Qui ne rêverait pas d’être enfermer avec son crush alors qu’une tempête de neige sévit !? L’alchimie entre les deux personnages est captivante. Je me suis tout simplement régalée. J’ai vécu les montagnes russes. Impossible de reposer le livre, je voulais tellement savoir ce que leur réservait l’avenir. Il n’y a pas de véritables rebondissements ou d’actions à gogo, Estelle se consacre sur la révélation des sentiments et sur la manière dont ils devront affronter l’inévitable. C’est une romance pleine de tendresse, d’abandon aux émotions. Petit clin d’œil à une autre de ses romances « Player ». Hahah j’adore !!! C’est toujours sympathique de retrouver d’autres personnages que l’on connaît.
Second tome de la saga des frères Winter, celui-ci est mon préféré à ce jour. J’ai apprécié la dynamique de l’histoire, les personnages et la plume d’Estelle Every est sans contexte savoureuse !
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On m’aurait dit il y a quelques années que j’aimerai les romances campus, je vous aurai ri au nez. Depuis quelques semaines je me prends de passion pour ce genre de romances et elles ont leur charme, j’avoue !


Leander est quarterback, intelligent, fêtard (un peu). Il consacre son temps entre le cours et les entraînements. La fête oui, de temps en temps, mais il ne se permet aucun dérapage quitte à paraître froid et inaccessible. Leander est un homme généreux et il ne donne son amitié qu’à celles et ceux qui la mérite. Obstiné, solitaire, valeureux, Leander a de nombreuses valeurs qu’il cache sous son armure de playboy. Et rien ne vaut, une petite brunette totalement éméchée pour la faire éclater. Vomir sur le majestueux quarterback ne faisait pas parti d’un plan diabolique pour s’approcher de lui. Orgueilleux, égoïste, vaniteux sont les adjectifs qu’elle utilisent pour le décrire et lui attribuer le petit nom « Zeus » lui va à ravir. Nyx a fui tout ce qu’elle a détesté. Une famille bien trop pieuse pour la rebelle qu’elle est. Faire ce qu’elle souhaite, quand elle veut et où elle veut, est son leitmotiv. Il va de soi qu’elle se doit de gérer les conséquences de ses actes et cela est loin de lui faire peur. Nyx est enfin libre et peu importe si Zeus est un rochon charmant, il ne la déstabilisera pas, et vice versa.


Leander et Nyx est un duo aux antipodes. Ils se détestent cordialement et savent le montrer et le déclarer. Sauf quand Nyx voit la douleur dans les yeux du Dieu du Campus, celle qu’elle connaît et qu’elle affronte chaque jour. Est-ce que Zeus ne serait pas tout puissant ?


Voici une romance campus pleine d’émotions, de rires, de larmes et de rebondissements. Un duo hyper attachant qui sous leurs personnalités fortes et parfois extravagantes se cachent des cœurs meurtris. L’alchimie entre les deux zigotos est terrible et fait des étincelles. D’un ennemies to lovers, les auteures nous mènent vers un best friends to lovers tout en évoluant avec une romance slow burn. L’association de ces tropes matche à la perfection et nous offre une romance WOW ! L’alternance des points de vue est judicieuse et nous permet de vivre dans son entièreté l’histoire. Les personnages secondaires sont attractifs et amènent beaucoup de fougue et font office de déclencheur.


Cette première rencontre avec ce duo d’autrices est parfaitement réussie. J’en redemande ! Elles abordent de thèmes cruciaux comme le détachement familial, le sens de la famille, la liberté d’être soi, l’épanouissement et le pardon.
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« Tu rentres plus tôt du travail, et voilà la cascade d’emmerdes qui s’ensuit »



Léontine est une sacrée nana mais il lui arrive de nombreuses tuiles depuis ce jour où elle est rentrée bien trop tôt du travail (ceci est encore une histoire de destin ou de karma, un truc dans le genre). Elle se retrouve avec sa valise dans un aéroport direction Seattle pour retrouver sa tante. Un brin shootée par les médicaments de son ex belle-mère, rattraper de justesse par un jeune homme tout aussi charmant que charismatique qui s’avère être un loup-garou mangeur de petits écureuils tout mignons. Elle, c’est une sorcière et personne ne doit le savoir. C’est ainsi que son histoire s’embraye. Une histoire de dingue où le monde est en danger, où les fae sont des êtres diaboliques et manipulateurs, où les vampires sont prévenants et les loups-garous deviennent dingo s’ils n’ont pas trouvé leur moitié avant trente piges. Et c’est pour ça d’ailleurs que la tante de Léontine est marieuse agrémentée d’êtres surnaturelles en détresse. Et j’oublié une certaine malédiction et prophétie.


Ce roman est totalement addictif. Un bon shoot d’énergie aux couleurs, de la passion, de la haine, d’amitiés, des coups foireux et d’amour (le plus important). Le personnage de Léontine est terrible. Têtue, déterminée, enquiquineuse, anxieuse, défend la cause animale, totalement dingue, ambiguë. Un personnage qui déchire vraiment tout. Elle est aussi attachante que détestable. Il faut la suivre, mais j’adore. Alors que lui, le charmant loup-garou, mâle alpha, dominateur, extrêmement protecteur (le cliché à fond, mais j’adore parce que ça colle parfaitement avec l’histoire, comme on dit plus c’est gros plus ça passe), a tendance à courber l’échine pour la belle sorcière emmerdante. Il n’a pas trop son mot à dire le pauvre !


L’alchimie est juste parfaite. L’histoire est carrément démente. De l’action à gogo. De l’amour à foison. Des personnages géniaux. Louisa Méonis signe une romantasy de tonnerre. C’est excellent. C’est drôle. C’est tragique. C’est mimi. Tous les ingrédients sont réunis pour un moment parfait de lecture.
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Il y avait très longtemps que je n’avais pas lu de thriller psychologique et j’ai voulu tenter celui-ci. Un chouette synopsis, une couverture plutôt sympa et j’avoue un titre accrocheur. Le problème que j’ai rencontré : à aucun moment je n’ai été surprise niveau suspense. La faute à avoir trop lu de thriller. Mais je reste persuadée qu’il pourrait vous plaire.


Léna Beymond nous plonge dans une histoire sordide. Un homme accusé d’avoir tué deux enfants fait appel à une avocate non-pénaliste. Une famille meurtrie dans le passé. Un secret. De la manipulation. La maladie. Voici les ingrédients de ce thriller. Les rebondissements s’enchaînent et les révélations sont effrayantes. Sharon, l’avocate, doit faire face à un terrible secret qui bouleversera sa vie. Obstinée et choquée, elle va tout de même accomplir sa mission. Léna Beymond explore avec finesse et émotions les méandres des souvenirs, de l’amour et des secrets. Un thriller complexe et captivant porté par une plume qui sait jouer avec le suspense et les émotions. J’ai eu du mal à le lâcher malgré le manque de surprises. Il y avait cette envie de connaître le fin mot de l’histoire (quand même). C’est une histoire terriblement émouvante. Tout le côté psychologique est bien ficelé et tient également la route. Il n’y a rien d’ubuesque et c’est le gros point positif du récit. L’immersion psychologique est réussie.


Un thriller psychologique entraînant et j’ai pu découvrir cette nouvelle maison d’éditions. Peut être que d’autres titres de leur catalogue me feront chavirer.
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Les embrouilles aiment venir à Kate. Et Kate adore les embrouilles. Que serait sa vie sans elles ? Cette dernière a pris un nouveau tournant suite à sa précédente aventure. Indépendante et amoureuse, plus que jamais, caractérisent son quotidien. Son nouveau rôle au sein de la meute lui prend beaucoup de temps et d’énergie. Faire tourner la boutique est tout aussi casse-pieds. Heureusement pour elle une nouvelle énigme vient à elle. Et c’est avec grand plaisir qu’elle se jette dans la bataille.


Un nouveau danger assombrit le ciel d’Atlanta. La mort est plus que présente et menace les habitants magiques. Kate, Curran et tant d’autres vont s’associer pour éviter le pire pourtant le mal est déjà fait.


Une nouvelle aventure trépidante. Il est facile maintenant d’entamer un nouveau tome sans trop se poser de questions. Les auteurs n’hésitent pas à faire quelques rappels tout au long du livre des grandes lignes. Le duo prend davantage de place et le côté romance devient peu à peu explosif. Un duo fusionnel que j’adore et qui propose des moments romantiques et souvent conflictuel. Les liens amicaux s’affirment et tissent une jolie toile avec Kate et Curran. La cohésion est touchante et magnifique. Ce cinquième tome renforce le fil rouge des tomes qui nous mène toujours vers un dénouement qui risque fort de cartonner (et peut être sans réelle surprise).


De l’action à gogo, de la magie, du sang, des cris, des bisous … toujours, un mélange qui fonctionne à merveille et qui captive. Rien à redire sauf que j’en demande toujours et encore plus.


A mi lecture de cette saga, je suis conquise avec malheureusement quelques réserves pour le final. Affaire à suivre !
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Je vous avoue que la saga de Franck Herbert que j’ai dans ma bibliothèque me fait peur, un petit peu, pour ne pas dire beaucoup. J’espère, un jour, avoir le courage de l’ouvrir et de la découvrir. Et cette adaptation est un premier pas pour affronter cette œuvre littéraire. Ceci, c’était avant d’ouvrir ce roman graphique.

Dès les premières pages, je me sens perdue et j’ai vraiment du mal à contextualiser l’histoire. Heureusement en avançant dans ma lecture tout se met en place et il devient agréable de suivre cette aventure extraordinaire. Je comprends enfin l’engouement pour cette œuvre et je vous assure que l’envie d’ouvrir le premier tome est pressante.


De la pure science-fiction ! Des personnages forts et mystérieux, de la manipulation, des complots et des univers méticuleusement décrit avec des enjeux conséquents.


A mon sens, les illustrations compensent avec brio les descriptions des univers. L’action est omniprésente. J’ai vraiment été envoutée et ravie de découvrir tout ceci.


Cette adaptation est magique et je pense fidèle dans les grandes lignes au récit. J’aime beaucoup le style des illustrations et collent à merveille à ce que j’avais pu imaginer.


Cette première approche est réussie et m’a convaincu d’ouvrir le roman.


Connaissez-vous cette adaptation ? Avez-vous lu l’œuvre originale ?
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Laisser moi me présenter comme il se doit :
My name is Yolande,
and I am from Aragon.




Voici une entrée en matière décapante, celle qui laisse présager un roman aussi atypique que richement intéressant. Guillaume Lebrun retrace avec brio, ironie et génie, un des plus grands faits historiques de notre Histoire de France, le triomphe de Jeanne d’Arc. Sous couverts des aventures Jehanesques, Guillaume Lebrun nous plonge avec force dans les entrailles rocambolesques de guéguerres entre Bourguignon et Armagnac. Fourberies, niaiseries et pudibonderies saupoudrés de mysticismes aux allures de catholicisme, Yolande d’Aragon (dynastie des Valois), auto prédestinée à faire valoir les voies impénétrables du Seigneur, érige la plus merveilleuse des quêtes à la recherche de la belle Pucelle.


Vieux Français et anglicisme se côtoient pour un texte original et tentateur. Guillaume Lebrun prend ses aises et nous narre une histoire où l’incongruité et l’Histoire forment une alchimie assez incroyable.


Un roman aussi inouï qu’immersif. J’ai trouvé le final un peu trop Hollywoodien et sanglant à mon goût. Léger rappel que ce roman est bien une fiction et rompe l’idéalisme historique avec facilité.


FANTAISIES GUÉRILLÈRES est un roman à découvrir et qui nous invite à une grande ouverture d’esprit particulière. Un roman original et atypique qui retrace la grande Histoire avec ironie et dérision.
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J’ai beaucoup appréhendé cette lecture pour la simple raison que de nombreux avis sur booktok sont mitigés. Je marche toujours au feeling quand je choisis mes lectures et la couverture y est pour beaucoup lorsque je me décide. Je suis littéralement attirée par celle-ci, elle recèle un brin de pouvoirs, de magies, de mystères et de douceur avec ces pivoines. Et je t’assure que j’ai bien fait de suivre mon intuition parce que je me suis régalée.


Les jumelles sont très vite jeunes initiées à la magie. Leur grand-mère y veille. Entre pratiques, mises en garde et histoires, les filles n’y accordent pas de l’importance. Emilia passe son temps libre à réaliser de nouvelles recettes culinaires alors que Vittoria papillonne. Le meurtre de Vittoria réveille la rage de sa sœur qui décide à tout prix de la venger. La magie noire devient l’évidence pour son plan. Sauf l’incantation récitée fait apparaître le prince Colère qui aussi séduisant soit-il est un brin machiavélique.


Ceci est un premier tome et je vous préviens niveau frustration vous allez être servies. Le royaume des damnés gouverné par les 7 princes représentants les 7 péchés capitaux est un monde encore bien mystérieux même s’il est possible d’émettre quelques hypothèses. Les enjeux ne sont clairement pas nets et ce qui confèrent une atmosphère tout aussi glauque qu’intéressante. C’est un récit où les actions sont omniprésentes entraînées par un personnage féminin têtu, coriace, volontaire, naïve et mû par cette absolue nécessité de découvrir la vérité. Emilia met à rude épreuve vos nerfs. Colère est un personnage mystérieux, sombre, manipulateur mais on entrevoit (peut-être à tort) autre chose. Liée par un sort leur relation est aussi conflictuelle que chaleureuse et elle nous tient en haleine tout au long de l’histoire. Un duo de choc qui rend la lecture intense, addictive et hallucinante. Un roman presque parfait sauf ce final qui m’a un chouia frustré et sur lequel il est bien difficile de présager la suite. Bien évidemment je souhaite que mes espérances de ce premier tome se concrétisent mais cela semble compromis.


J’ai beaucoup aimé : l’ambiance, les personnages, l’intrigue, le décor, les enjeux, la magie, les démons. Une lecture qui ne m’a laissé aucun répit. Quel excellent moment j’ai passé !
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Quoi de mieux que de planifier son avenir. Cameron n’a plus le temps pour trouver l’amour alors il décide de faire passer un entretien à toutes « les femmes mariables » triées sur dossier par son homme à tout faire. Le but trouver la femme idéale avec un rang social identique au sien, ambitieuse, indépendante et ayant les mêmes valeurs que lui. Pour l’amour il viendra avec le temps, se persuade t’il. Cameron porte sur lui la prestance des hommes qui ont de l’argent, l’arrogance. Dominant et un chouia protecteur, il est difficile de le déstabiliser.


Sierra est une battante. Baiser les bras, elle ne connaît pas. Trouver une solution à chaque problème est son leitmotiv. D’un naturel désarment, têtue à souhait, fonceuse, intransigeante, Sierra cumule les problèmes. Et le dernier est à deux de lui briser les rotules.


Leur rencontre ne se déroule pas sous de bons hospices. Mais ma foi elle éveille bien quelque chose chez l’un comme chez l’autre. Mais vous savez, souvent, l’égo fait faire n’importe quoi. D’une chose à l’autre, un contrat apparaît. Celui de se marier.


Plausible, incongru, loufoque mais bienvenue malgré une certaine moralité non négligeable.


Estelle Every signe une nouvelle romance (première d’une longue série) totalement addictive et que j’ai trouvé bien trop courte et rapide, pour te dire ! Tous les ingrédients sont réunis pour passer un super moment de lecture. J’aime beaucoup le trope de fausse relation associé à un slow burn. Les personnages sont excellents. La frigidité de Cameron contrebalance l’exubérance de Sierra. L’alchimie est ouf et les dialogues totalement déjantés. J’adore le dynamisme de ces deux. C’est ultra prenant. Ce premier tome pose de façon succincte la base pour l’ensemble des tomes compagnons qui s’annoncent tout aussi intrépide et spicy.


A croquer sans modération !
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date : 05-05-2023
Années 60, Harlem, la pègre … il en faut peu à Colson Whitehead pour nous proposer un nouveau roman, policier cette fois-ci, envoûtant.


Totalement différent de Nickel Boys, notamment au niveau du style d’écriture, Colson Whitehead dépeint avec justesse et frénésie la vie d’un quartier, de la communauté noire entre autres. Un grand charivari où se confrontent la pauvreté, la drogue, les mauvais plans à tout va, le petit et grand banditisme, les amitiés foireuses et la famille bancale.


Au rythme des pas de Ray Carner, humble propriétaire d’un magasin de meubles, on découvre ce monde qui fourmille, qui hurle et qui crie face aux injustices. Un monde fait de bric et de broc, où l’alcool et la drogue font les premiers ravages, où l’argent facile est souvent la seule manière de survivre.


J’ai eu beaucoup de mal avec le style d’écriture, cette fois-ci. Un peu brouillon et tumultueux, à mon goût, qui je pense reflète le quartier d’Harlem au sens propre comme au sens figuré. Fresque sociétale, intimidante et intimiste, féroce mais emprunte d’un certain humour, Colson Whitehead reste un grand orateur qui retrace les grandes lignes socio-historiques d’un pays blanc où le combat contre le racisme ne cessera (jamais).
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date : 05-05-2023
Second roman que je lis de David Moitet et c’est à nouveau un régal.


Simon est sa bande de potes sont des férus d’urbex. Après les cours ou pendant les week-ends, ils partent à l’aventure dans leur ville et aux alentours. Les règles, ils les connaissent par cœur et en aucun cas ils ne les dérogent. Il en va de leur sécurité. Alors quand un nouveau, bien trop proche d’une des filles de la bande, souhaite intégrer la bande, la farce ne va pas se dérouler sans accroc et le pire pourrait survenir.


J’ai toujours aimé l’ambiance des urbex, je regarde énormément de vidéo sur les réseaux sociaux. J’adore cette appréhension mêlée à la peur qui crépite, découvrir des immeubles magnifiques et parfois l’histoire des lieux. David Moitet retranscrit à merveille cette atmosphère une bonne partie du roman. Une intrigue vient se greffer et le ton du livre change radicalement. Le point fort de l’histoire est sans contexte ces adolescents. Les premières blessures de la vie marquent au fer rouge, les tourments prennent le pas sur la raison et le bon sens, la méchanceté, l’abandon, l’amitié, les fautes, les doutes, la peur. Cette épreuve est un véritable crève-cœur pour eux, mais ils foncent innocemment vers les emmerdes. David Moitet signe un nouveau roman ado avec de nombreuses thématiques que j’aime retrouver dans ce genre de lecture. L’urbex sert de décor et je trouve cela très original. L’honnêteté est ce qui caractérise le plus les personnages et les mène vers une transformation totale où l’humilité serait le point d’orgue.


Un chouette roman qui m’a plu où la tension est plus pressante au fil des pages. J’adore !
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date : 05-05-2023
Un immense coup de cœur pour ce roman graphique bouleversant et touchant. Adaptation du roman éponyme de Pascal Ruter, que je n’ai pas lu, Chamblain et Nalin nous plongent avec douceur dans un récit loin d’être ordinaire.


Il y a de ces lectures qui se doivent d’être vécues et LE COEUR EN BRAILLE en fait partie. Un récit émouvant porté par deux adolescents que tout oppose. Marie-José est une passionnée qui adore apprendre et qui ne peut pas se passer de son violoncelle. Victor est un rêveur qui n’aime pas l’école et qui ne lui trouve aucun intérêt. Dans sa tête tout se mélange et c’est bien difficile pour lui. Seuls les Panhard suscitent sa curiosité.


Une jolie rencontre qui se concrétise sur une étrange amitié liée par un terrible secret.


L’adaptation est magnifique tout en sensibilité et douceur. Nous suivons la naissance d’une incroyable amitié qui se transforme peu à peu en premier amour, les premiers sentiments qui soulèvent les montagnes. Sans vous en dire davantage, le récit explore la différence, la tolérance, l’acceptation, l’ouverture d’esprit et la confiance aux autres et en soi. Les illustrations sont poignantes et témoignent de la force des messages véhiculés. Les couleurs pastel apportent ce côté délicat a contrario du scénario.


A découvrir absolument !
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Ce second tome s’inscrit dans la suite directe du précédent. Pas de répit pour notre duo de choc qui doit se remettre du dernier guet-apens. Darcy prend davantage conscience de sa nouvelle condition et que celle-ci ne peut être réversible. Un cap difficile à franchir mais elle ne manque pas de volonté pour devenir une meilleure version d’elle-même et pour une noble cause : affronter le mal et sauver l’humanité et les créatures de l’Ombre.


Cette suite est essentiellement centrée sur les personnages, mettant en avant respectivement leurs doutes, leurs peurs, leurs aspirations. Leur relation est tumultueuse et houleuse. Entre le chaud et le froid chacun ne sait plus sur quel pied danser. De véritables montagnes russes que nous vivons. L’auteure s’applique à dépeindre les personnages dans leur entièreté. Leurs faiblesses, leurs forces sont le moteur essentiel de ce duo qui se cherche inlassablement. Je vous rassure ils finissent par se trouver. L’intrigue générale aux deux tomes est à son point orgue et reflète la part la plus sombre du récit. Un vieux vampire qui a soif de vengeance et qui veut tout dégommer et qui a des idées plein la tête pour les mettre en œuvre.


Un tome axé sur les sentiments des personnages plongé dans une atmosphère de plus en plus lugubre. De nombreux rebondissements, des retournements de situations, de la manipulation, de la passion (beaucoup) et de l’amitié. Tamar Saborido donne le ton dès le départ et de ne nous lâche pas d’un iota. Elle nous captive et nous fait vivre tout un tas de sentiments. Sans oublier le twist final qui nous scotche, littéralement.


Cette duologie est super ! J’ai bien aimé me replonger dans ce genre de roman fantastique (magie, métamorphe, vampires…). Une romance paranormale qui en jette portée par des personnages charismatiques et une plume addictive.
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date : 14-04-2023
Le nouveau monde n’est fait que de sécheresse. Les oasis de vies sont surpeuplées et la moindre goutte d’eau vaut une fortune. Le monde que nous connaissons a été remodélisé par le changement climatique, les guerres et les puissances capitalistes qui ont pris le pouvoir. Il y a les bons citoyens et les hors la-loi, des sortes de zombies décharnés. La vie est devenue un combat et la survie le quotidien. Pitbull, Larbin, Le Bourge et Sprite se connaissent depuis toujours. Copains de galère, des nuits et des coups tordus, c’est tout ensemble ou rien. Alors lorsque Larbin perd sa fameuse cargaison du précieux liquide, il n’est pas question de le regarder se faire torturer et tuer. Ainsi débute une incroyable aventure à la recherche d’un petit coin de paradis où ils pourraient vivre un semblant de paix.


Ambiance « Mad Max » et fin de monde, Charles Mazarguil signe un roman engagé. Imaginer un monde après le nôtre en émettant tout un tas de rebondissements qui tendraient à la déchéance humaine et apocalyptique, est un sacré défi que l’auteur relève haut la main. Les jeunes personnages sont hyper intéressants et surtout nous offrent une palette de caractères qui s’accordent. Ces quatre ados vont véritablement vivre l’enfer qui arrive à s’infiltrer dans toutes les situations créant ainsi une atmosphère lugubre, sombre, essoufflant le rythme. Je vous assure le final est la bienvenue et fait du bien. C’est un roman qui soulève de nombreux débats comme les dérives religieuses, le capitalisme dictateur, la liberté, l’égalité et sans oublier l’écologie. Charles Mazarguil ne nous livre pas son point de vue mais nous invite à définir nos propres ressentis. C’est un roman assez oppressant et qui pointe du doigts sur les nécessités urgentes et la conscience collective.


Il faut avoir le cœur accroché avant de débuter ce récit que vous lirez en apnée. Une lecture que je conseille pour les plus jeunes dès 13 ans.
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date : 14-04-2023
Y a de ces romans qui vous catapultent dans un autre monde. Dès les premiers mots. Dès les premières phrases. J’ai senti qu’il y allait se passer ce truc. Ce truc qui s’installe au fil des pages, qui prend de l’ampleur, vous mène par le bout du nez, vous charcute le cœur et qui le consume, d’abord lentement et sournoisement puis comme une nécessité. Ça bouscule, ça charrie les émotions et ça crie l’impuissance, la résignation, le désespoir. Tumulte noir, nauséabond, la perversité humaine, la folie, les tourments.


Lucas Belvaux signe un premier roman poignant et bouleversant. Il narre ces infinités de peurs, de fragilités, de solitudes, d’errance. Il insuffle les maux, brave l’impensable, défie les lois et la nature à coup d’amour.


Premier roman de la longue liste des 68 premières fois que je découvre pour cette nouvelle aventure, et c’est sur un KO que je le referme. Ce roman est d’une intensité incroyable, celle qui te colle les frisons pour l’éternité. Une plume acerbe, rythmée, qui m’a plongé dans un récit brut où la vie est un kaléidoscope, une succession de cris muets et de larmes acres. Un roman qui condense tout ce que j’aime dans la littérature. Vraiment une P**** de claque !
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Il est inutile de présenter à nouveau le duo Hunt et Bryce. Après les derniers événements qui ont marqué leurs vies, les voici de nouveau dans une atmosphère bien calme. D’un commun accord ils ont décidé de prendre leur temps et de se connaître. J’ai senti l’arnaque de loin ! Tout va pour le mieux, jusqu’à temps qu’il est question de sauver un adolescent des griffes de tous les méchants de la cité et que le nom de la meilleure amie décédée de Bryce refait surface et y est associé. Voici comment les emmerdes débutent.


Ce second tome est à mes yeux totalement différent du premier. L’ambiance et l’interaction entre les différents personnages ont évolué. Il n’y a plus cette méfiance latente. Dans un sens c’est plutôt bien mais moi j’aime bien quand il y a cette petite tension. Ce second tome met en avant la relation entre Bryce et Hunt. Les autres personnages ne sont pas en reste et nous font vivre leurs propres péripéties amoureuses. Ça vire en soap opéra toutes leurs histoires. C’est lassant et souvent je n’ai pu résister à lever les yeux au ciel. C’est ce point ci qui m’a le plus irrité me laissant cette impression de tourner en rond. Sinon il ne manque pas de péripéties et de rebondissements. De nouvelles découvertes, l’apparition de nouveaux personnages. De l’action à gogo qui tient en haleine. De la passion, de l’amour, des sournoiseries, de la manipulation, des couacs, de mauvaises rencontres. Bref il est impossible de s’ennuyer. L’intrigue principale s’étoffe et nous mène vers un troisième tome qui va tout dégommer, je l’espère. Le final m’a laissé stoïque. Je n’ai pas tout compris, même si cela tient la route. Je n’étais pas prête et surtout déboussolée. Sarah J. Maas a un univers riche et hyper intéressant dans lequel elle s’amuse à nous balader. Il est aisé de se prendre au jeu. N’ayez surtout crainte des quelques 900 pages, elles s’avalent avec frénésie.


Vivement la suite !
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date : 14-04-2023
Personnellement je trouve l’histoire de l’Irlande d’une incroyable richesse. C’est toujours dans ces moments-là, où je flotte après avoir refermé un livre, que je me dis il faut absolument que tu lises davantage de romans sur l’Irlande.


L’Irlande est un melting-pot entre traditions et modernité. Deux univers qui tendent l’un vers l’autre sans réellement y parvenir. Une cassure, nette et précise, comme si ni l’un ni l’autre n’avait jamais eu le temps de s’apprivoiser, de s’adapter.


« Les champs brisés » met en avant toute cette complexité et cette dualité. La tradition et la liberté.


L’atmosphère de ce roman est envoûtante. Au son des voix de ces femmes et hommes, le récit se construit sur fond de revendications, d’espoirs. Il y a cet aspect d’héritage, de passation d’un temps qu’il n’a plus d’y être et ce temps où la nouvelle génération doit composer avec l’ancien et le nouveau. Il y a ce fourmillement latent qui insuffle cette énergie de renouveau, de prise de position et d’acceptation.


Le contexte géopolitique de l’Irlande de 1996 reste en filigrane et donne la trame à l’intrigue. L’auteure évoque la crise de « la vache folle », les avancés sociétales de l’Irlande qui reste ancrée dans une culture catholique (un peu extrême à mon sens) et où les traditions ne sont jamais loin. Ruth Gilligan aborde également la thématique de la famille, du féminisme. La nature est omniprésente ce qui fait le charme de l’Irlande.
Un roman dynamique et surprenant se terminant sur un final ouvert. C’est le petit élément qui pour une fois m’a laissé ce sentiment d’inachevé.


Une très belle découverte qui donne envie d’en savoir davantage.
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