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Commentaires de livres faits par MissChocolatineBouquine

Extraits de livres par MissChocolatineBouquine

Commentaires de livres appréciés par MissChocolatineBouquine

Extraits de livres appréciés par MissChocolatineBouquine

Je suis une grande fan du combo dark romance / biker / ennemies to lovers. Je suis certaine de toujours passer un chouette moment de lecture. Et ça n’a pas loupé.


Alexia Clemens (deux auteures) nous plonge dans le monde, pas fleur bleue, des gangs de bikers. Les Red Python ont vu le jour il y a quelques années lorsque deux potes ont décidé de créer leur propre famille en mettant en avant des valeurs d’entraide, de respect, de solidarité et de confiance. Cela n’empêche pas que la violence, même latente, est la seconde marque de fabrique du gang.


Fallon débarque dans le QG des Red Python avec force et innocence. En quête de la vérité, elle n’hésite pas à s’imposer et à demander des comptes sur son père assassiné. Sa fougue séduit et sa ténacité charme. En danger, le chef des Red la place sous sa protection et c’est Mason qui a la charge de cet oiseau de mauvais augure.


Mason est froid, ne jure que par son arme, déstabilisant et surtout vraiment pas sympathique. Après avoir connu la violence et la rue, le gang est sa seule famille. Il ne s’attendait pas à jouer le baby-sitter de la petite peste. Il a mieux à faire. Surtout il ne pensait jamais éprouver un sentiment de protecteur aussi intense envers ce petit bout de femme. Les sentiments, il les fuit depuis longtemps.


La subtilité de cette dark romance se trouve dans les personnages. Chacun a son lot d’emmerdes et de mauvais coups du sort. Ce sont des survivants, des guerriers qui ne s’arrêteront jamais tant que la menace pèse sur leurs têtes. J’adore l’univers des gangs de bikers et je ne suis absolument pas objective. J’ai apprécié ici l’évolution des personnages, leur manière de se livrer et de se délivrer de leur passé respectif. Ils sont aussi touchants que détestables et pourtant l’alchimie est bien présente et fait des étincelles. Comme dans toute dark romance, c’est violent parfois abject mais ça passe ou ça casse et il n’est pas question de cautionner quoique ce soit, ça reste une fiction (petite précision). L’intrigue parfait un récit sous haute tension. Une histoire hyper dynamique où les rebondissements s’enchaînent rapidement. Un quatre mains harmonieux qui m’a fait passer un chouette de moment de lecture.
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Cinq royaumes, cinq clans de sorcières, des faes et des humains. Voici un univers bien mystérieux et qui promet des grandes aventures.


Dès les premières lignes, j’ai été happé par l’environnement et les personnages. Remy est orpheline recueillie par une sorcière proche de sa famille. La jeune femme est une sorcière rouge. Une sorcière maudite. Leurs têtes sont mises à prix. Elle se cache donc, tait ses pouvoirs qui consistent à faire mouvoir tout objet ou être vivant. Si elle s’accommode tant bien que mal de cette vie entre durs labeurs dans les tavernes et les déménagements intempestifs au moindre signe d’insécurité, elle aspire à une vie plus paisible où elle pourrait enfin être elle-même. Il aura fallu une soirée, une mauvaise rencontre et une quête rocambolesque pour que sa vie bascule et dévoile tout son potentiel.


L’univers de ce roman est incroyable. Des contrées atypiques et singulières. Des mœurs absolument originales. Et des personnages fascinants. L’association faes et sorcières est une idée remarquable que j’ai adorée. L’histoire est construite autour d’un renversement d’un des royaumes, celui de la Haute-Montagne décimée par Le Nord. Il y a de la magie, des complots, de la manipulation, des amitiés et un brin de romance qui contrecarre carrément l’univers sombre et malveillant. L’auteure nous embringue dans un ennemies to lovers (mon trope préféré). De la romantasy parfaite au cœur d’un univers hallucinant. De l’action à gogo, des combats, des retrouvailles, des larmes, des cris. Tout un tas d’éléments explosifs qui m’ont tenu en haleine tout du long. Un sacré premier tome et je suis curieuse de découvrir la suite. Une excellente découverte.
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date : 25-01
Amandine Prié signe un premier d’une beauté remarquable. La terre aride, une végétation éparse et ce petit village où la survie est le quotidien de toutes et de tous. Les chants des rebelles, le son des balles, les cris des femmes et des enfants sont leurs plus grandes terreurs.


Inaya, du haut de ses 8 ans, a tout vu et à vécu la peur, la perte, l’abandon, la déchirure. Sa tante l’a recueillie. Un nouveau cocon avec ses grandes cousines. Inaya, du haut de ses 8 ans, a la force des guerriers, l’âme d’un sage, l’entêtement d’une enfant. Elle court, elle rit, elle boude, elle espionne et surtout elle aspire à une vie, une autre vie que la peur. Elle souhaite devenir docteur. Alors quand cette association promet monts et merveilles, c’est avec hargne qu’elle s’imposera. Pourtant son instinct est aux aguets et aux abois.


« Pour leur bien » est un roman bouleversant. Au cœur de cette rudesse, la moindre parcelle de bonheur et de gaieté abat la noirceur, la tristesse et la peur. Cette petite fille fait preuve d’une maturité exemplaire et c’est même trop pour son jeune âge. Au-delà des conditions de vie, Amandine Prié pointe du doigt les dérives. La suprématie blanche et ses décisions qui priment sur la famille. L’abus de pouvoir et les dérives militaires. L’injustice genrée.


Amandine Prié, au-delà, de décrier l’horreur, raconte l’amour, le partage, le respect et les rêves. J’ai aimé chaque ligne. La cruauté n’enlève rien à cet espoir qui silencieux parvient parfois à illuminer les visages. J’ai vécu cette histoire mais le plus triste est que la fiction rejoint la réalité et la peine devient si intense qu’elle laisse sur les rotules. Pour une fois je n’ai pas aimé la fin. J’aurai tant voulu espérer autre chose. Mais c’est ainsi, me laissant le cœur en miette et le souffle court.
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Seconde romance de noël que j’ouvre cette année. Je suis ravie, à nouveau, de retrouver Julia Nole.


Julia Nole a le talent d’associer romance, esprit de noël et famille avec agilité et émotions. Ses romances ont cette dimension humaine qui même en second plan a une importance capitale. Elle inscrit ses écrits dans une réalité bien ancrée. Ana, aide à domicile, décide de secouer les puces du fils de son client devenu aphone. Son fort caractère et son entêtement font ployer ce Sasha, homme d’affaire qui refuse de s’occuper de son père avec qui il est en froid depuis quelques années. Ana ne démord pas et n’hésite pas à pointer du doigt les faiblesses et les devoirs de Sasha. L’homme d’affaire grognon rumine dans sa barbe et dans son égo blessé fournit des efforts en sachant qu’à la moindre occasion il n’hésitera pas à mettre les voiles.


Des sorties forcées aux animations de noël, une cohabitation forcée par la neige, l’esprit de noël, des repas délicieux, des discussions à cœur ouvert et hop ! Je te laisse deviner la suite.


Il se dégage de cette romance une aura chaleureuse. Les petites attentions sont délicieuses. C’est doux, c’est sucré, c’est surprenant, attendrissant, c’est romantique, c’est tendre. Une atmosphère propice aux épanchements. Un joli cocon où les sentiments et les émotions se développent tout simplement et naturellement. Pourtant tout n’est pas rose puisque les personnages doivent se battre avec leurs propres démons (blessures d’attachement et d’abandon).


Comme d’habitude c’est un sans-faute pour Julia Nole qui une nouvelle fois arrive à me surprendre et m’offre un joli moment de lecture. Une romance de noël (ennemies to lovers / slow burn) qui met des étoiles pleins les yeux.
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date : 24-01
Je ne suis pas une grande adepte des romances de Noël, mais cette année je ne sais pourquoi ça matche plutôt bien. Les deux premières que j’ai lues m’ont totalement conquise et je viens juste de m’en acheter deux autres de plus. Wow, je m’épate moi-même !


Je ne vous présente plus Estelle Every, qui depuis quelques mois, maintenant, nous plonge dans ses romances campus avec une sacré frénésie et elle n’hésite pas à explorer les différents tropes de la romance. Toujours dans l’esprit des campus universitaires, mais cette fois-ci avec l’atmosphère de noël et en prime de la neige, beaucoup de neige. Estelle Every nous embarque dans un friends to lovers et colocation forcée pour une romance toute en douceur et à croquer. Le trope friends to lovers n’est pas du tout pas de tasse de café, niveau suspense relationnel et final, il n’y a pas beaucoup de surprises. Alors combiné à celui de la colocation forcée, ça fonctionne plutôt bien, pour moi. L’alchimie de ce duo de trope est la cerise sur le gâteau. Estelle Every nous entraîne dans une comédie romantique hyper chouchou. La neige, l’enferment, l’esprit de noël, les œillades parfois appuyées entre les personnages, les répliques malicieuses, une attirance évidente, et voici tous les ingrédients pour un scénario romantique à souhait. Sans oublier une promesse de gamins et une héroïne qui se croit maudite et là, c’est le pompon sur la Garonne.


J’ai adoré l’ambiance qui confère une atmosphère intimiste à l’histoire. Les personnages sont hypers attachants et touchants. Une histoire cocooning qui se dévore avec envie. Une romance de noël toute douce, espiègle aussi délicieuse que des chocolats.
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Trois femmes unies par leur sang et par le plus puissant des secrets celui que cache la nature. Quatre siècles et trois histoires semblables relatant la folie humaine et la perversion.


Cette expérience de lecture a été l’une des plus belles que j’ai pu vivre. J’ai eu sans cesse cette impression d’être un témoin privilégié. J’étais là à tenir la main d’une des trois femmes. A souffrir avec elles, à pleurer, à rire parfois, à observer, à s’interroger et à ressentir ce don incroyable, cette vie que l’on rejette sans cesse, ce vent silencieux, ce qui fait la nature un être à part entière.


Un roman à la fois et d’une certaine manière portée sur la nature, l’écologie mais surtout sur l’héritage familial et la condition féminine au travers des siècles. Emilia Hart arrive à inscrire tous ces éléments avec une dynamique intéressante et addictive. Un roman qui se dévore et qui a fait éclater mon cœur de nombreuses fois. Cette sensation envahissante et bienfaisante que ces femmes sont le symbole d’une puissance primaire et essentielle. Elles mènent sans cesse ce combat pour leur liberté : se libérer d’une société emprise par le bienpensant religieux, du patriarcat et de ses lois stupides et de la folie de l’homme surpuissant. Emilia Hart construit un récit d’une rare beauté. Ensorcelante, captivante, éblouissante, cette histoire est d’une rare justesse, celle qui recèle bien plus qu’une simple fiction.


A découvrir à tout prix !
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J’essaye de ne pas craquer sur toutes les parutions des éditions De Saxus. Il est bien difficile souvent de résister à la tentation. Ici, c’est clairement la couverture qui est la fautive.


Fonda Lee, auteure américaine, nous plonge dans son monde à la croisée entre croyance et modernité aux consonnances asiatiques. Une île partagée entre deux clans. L’entente entre eux est plutôt bon enfant jusqu’à ce que cela se corse. Des attaques ciblées, un enlèvement, des activités frauduleuses autour du jade et un assassinat. Et la guerre est déclarée. Plus de pitié, que le meilleur ou le plus malin gagne.


A l’heure où la romantasy fait fureur, LA CITÉ DE JADE se veut être un classique. Il détonne carrément ! Point de romance et c’est juste parfait. La politique et la famille sont au cœur d’une histoire trépidante. Les premiers chapitres sont difficiles notamment pour comprendre les rouages d’un clan déterminé et saisir les différents fonctionnements usuels de l’île. Les personnages sont à la fois froids, insaisissables et complexes. L’auteure brosse un portrait méticuleux de ses personnages : leurs atouts, leurs faiblesses, leurs douleurs, tout y passe. Des personnages caractériels parfois énervants souvent attachants. Si le départ est long le temps de mettre en place l’intrigue, les personnages et les lieux, la suite est totalement autre. De l’actions, des revirements de situations, des larmes, des cris, de la peine, beaucoup de peine et de la magie liée aux jades. Une pierre qui se gagne durement et qui confère des aptitudes hors du commun.


Je soupçonne ce tome d’être assez introductif et j’espère que la suite sera explosive. LA CITÉ DE JADE nous plonge dans un univers unique et magique régie par des lois et des règles dont seule une famille est la légataire. Une histoire de famille, de respect, de confiance et de loyauté en pleine guerre qui menace de les décimer. Un univers méticuleusement grandiose porté par des personnages sensationnels. J’en redemande !
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date : 24-01
C’était François Busnel qui m’avait convaincu de me le procurer, vous savez dans l’émission « la petite librairie ». Son enthousiasme était contagieux et il en parlait les étoiles pleins les yeux. Il traînait donc dans ma bibliothèque depuis des mois.


Pour mon plus grand des malheurs, je me suis rendu compte au cours de ma lecture que j’avais certainement vu une adaptation à la télévision, un téléfilm peut-être. Je reconnaissais l’ambiance et cette ambiguïté malsaine qui reste le point central du roman.


Daphné de Maurier nous plonge au cœur de la bourgeoisie anglaise. Une société guindée où un certain vent de liberté souffle et où les intrépides ne se privent de rien. Elle, la narratrice inconnue, jeune demoiselle de compagnie d’une américaine acariâtre, au passé mystérieux. Sa candeur, sa naïveté et sa pureté ont séduit l’insondable Maxime de Winter. Une idylle farfelue et grotesque limite caricaturale. Elle, l’ombre d’elle-même, d’une fadeur fantomatique, timide voit en cet homme son chevalier blanc dont elle tombe éperdument amoureuse. Mais le souvenir de la première femme de Max plane toujours sur Manderley contrariant quelque peu la jeune femme.


Rebecca est un roman, à mon sens, visuel. Une atmosphère étrange se dégage dès les premières pages, où incertitude et ambiguïté, floutent la narration et renforcent les contrastes omniprésents. La folie contre la quiétude du paysage bucolique, la détresse contre l’impassibilité, la passion contre la froideur. Même les couleurs se vouent une bataille cruelle. Tout ceci menant au paroxysme des émotions. C’est intriguant d’une certaine manière et totalement envoûtant de l’autre. J’aime cette dynamique d’optique qui tend à créer une tension silencieuse et où la beauté du détail prévaut. Bien sûr l’intrigue psychologique donne au récit cet aspect suspense qui renforce les personnages soit dans leur candeur soit dans leur cruauté.


Le final est assez déstabilisant. Mais là aussi visuellement, c’est l’apothéose, la fulgurance de la folie, de la haine et de la lâcheté. C’est l’incandescence des émotions. L’explosion de la réalité cruelle.


Oui, Rebecca est un roman visuel qui m’a enchanté tout le long de ma lecture. L’histoire en elle-même de m’a pas entièrement convaincue notamment ces personnages aux traits psychologiques tirés jusqu’à la caricature extrême. Mais vraiment, j’ai été conquise par l’atmosphère et l’imprégnation visuelle.
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date : 21-11-2023
Avis sur les 2 tomes

La vie de Leah n’était pas franchement idyllique. Entre ses études et son boulot merdique, seul le grondement rauque du tonnerre peut lui procurer ce sentiment de bonheur et d’apaisement. Les tonnerres, elle adore les photographier. C’est lors d’une journée interminable et éprouvante qu’elle enfourche son vélo, grimpe la colline, traverse les bois et se retrouve à son endroit favori pour admirer et capturer le phénomène naturel. Leah sent cette soirée particulière voire étrange. Ce frison qui la parcourt, elle sait qu’il n’augure rien de bon. La foudre qui s’abat à quelques mètres d’elle. Malgré la peur, elle reste persuadée qu’elle ne peut retomber au même endroit. Pensée précipitée par le bruit fracassant. Mourir n’était pas du tout dans ses projets immédiats et encore moins frappée par la foudre. Quelle foutu vie ! Et le plus déroutant s’est se réveiller dans un endroit inconnu tout aussi envoûtant qu’il soit et dangereux. Faire confiance au premier gars qui se présente n’est pas le deal idéal, mais Leah n’a guère le choix. Elle ne sait pas encore qu’elle est aux prémices d’une aventure périlleuse.


Tiphs nous plonge dans un univers incroyablement ficelé. L’immersion est immédiate même s’il est difficile de saisir l’envergure dès les premiers chapitres. L’acclimatation se fait doucement et surement. L’auteure nous imprègne du moindre détail. C’est magique, féérique et incroyable. Mais très vite cet émerveillement est contrebalancé par les enjeux de ce monde. Survivre et se battre contre l’oppression. Leah est accueillie au cœur de la rébellion dirigée par le charismatique Zam et son quotidien va en être bouleversé dans les grandes lignes.


Allunia est captivant. Les rebondissements s’enchaînent à une vitesse folle. Le suspense est intenable et la point de romance (slow burn et ennemies to lovers) est la cerise sur le gâteau. Cela faisait un moment que je n’avais pas lu un fantasy de cette tempe. L’immersion est frappante. Elle a accaparé tous mes sens. Tiphs a su créer un univers d’une complexité rare et surtout qui tient la route (oui parce que parfois ce n’est pas spécialement évident !). Le premier tome pose les bases et c’est certainement la partie la moins fluide mais dès que tout est prêt ça devient la folie. Le second tome est vraiment la partie la plus dingue. Entre les surprises (bonnes et mauvaise), les rebondissements, les pleurs et les cris, la révolte, la hargne, l’envie d’en découdre tout autant de leitmotiv qui m’ont intrigué. Difficile de poser le livre et partir faire autre chose.


Les personnages de Tiphs sont attachants, très souvent mignons, un brin énervants. Mais dans l’ensemble mon cœur à chavirer pour eux. Leah détient quand même la palme d’or de casse-bonbons de service. Et le méchant : et bien je n’ai pas du tout envie de parler de lui.


Je suis ravie d’avoir découvert Allunia et surtout d’avoir pu lire les deux tomes à la suite. C’est quand même plus sympa de rester dans la même ambiance malgré les quelques 1000 pages. J’en retiendrai un univers stupéfiant et un scénario riche où les personnages sont un modèle d’entraide, d’amitié qui se dirigent tous vers la liberté et la paix.
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Je termine cette trilogie sur un coup de cœur.


Louve, Kenan et Ambroise se retrouvent pour un ultime combat qui scellera à jamais leurs destins. Un terrible menace pèse sur eux et ils devront conjuguer leurs pouvoirs et leurs talents pour y mettre fin. Louve est plus que jamais prise en étau. Ses émotions se battent avec son cœur et son esprit la poussant dans une espèce de brouillard. Il est temps pour elle de prendre son courage à deux mains et de foncer dans le tas.


Ce dernier tome clôture à merveille cette trilogie qui monte crescendo. Une apothéose placée sous le signe de l’émotion. De rebondissements en rebondissements, de révélations en découvertes, les surprises s’accumulent offrant ainsi un shoot d’adrénaline hyper satisfaisant. Il est vrai que je raffole des triangles amoureux et ennemies to lovers mais avec cette touche de fantastique, c’est le summum ! Blandine P. Martin a cette extraordinaire capacité de te plonger dans son univers en un claquement de doigts. J’ai adoré, j’ai kiffé, j’ai dévoré ce dernier tome avec une certaine frénésie que je n’avais pas ressentie depuis un sacré moment. Je suis totalement comblée par cette fin qui était une évidence pour moi.


J’adore l’audace et les histoires de Blandine P. Martin. Il y a toujours cette fraîcheur revigorante et cette touche de subtilité qui fait de ses romances uniques et bouleversantes.
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date : 21-11-2023
Après avoir lu « Un miracle » de Victoria Mas, je me devais de lire son premier roman.


Paris, la belle époque, la révolution industrielle, une société patriarcale où les femmes ne sont que de vulgaires marchandises. L’épouse sous le joug de son mari, une jeune fille violée, une prostituée, l’infirmière qui voue le culte au professeur du service, et celle qui tente de se libérer de toutes ses entraves mais qui voient des morts.


Victoria Mas inscrit son roman dans une dimension sociétale qui nous fait frémir d’angoisse et dans une autre sans contexte qui est historique. La Salpêtrière, laboratoire au cœur de Paris. Des centaines de femmes, au profil différent, sont l’objet d’expertises totalement humiliantes et inhumaines. Geneviève, l’infirmière en chef et un brin misogyne, chapote les lieux avec rigueur. Thérèse la doyenne et la figure maternelle du dortoir, Louise la jeune fille qui croit au grand Amour et Eugénie, la petite dernière qui a osé confier qu’elle voyait les morts et qui rêvent de s’affranchir de la société patriarcale. Chacune à leur manière sont les représentations de l’oppression patriarcale. Puisqu’elles ont osé crier haut et fort leurs blessures personnelles et leurs aspirations de « vengeance », elles sont bannies de la société et considérées comme des indésirables. La Salpêtrière est l’emblème suprême de la répression, de l’oubli et de la déchéance. Seul bémol à cette sauvagerie forcée ce bal, mi- Pâques, où les folles deviennent les reines du bal. Est-ce à vomir ? Totalement !


J’ai adoré retrouver la plume de Victoria Mas. J’aime sa franchise et surtout j’apprécie cette volonté de parler du passé, de ce qui a fait que notre société est telle à l’heure actuelle (entre autres). Il n’y a pas cet aspect de voyeurisme morbide, de pitié inadaptée. Il y a les faits tels quels, la réalité pure et dure. C’est un roman poignant, émouvant et d’une rare justesse. Victoria Mas aime conjuguer la réalité du sujet qu’elle aborde dans son récit avec une notion de spiritisme. Je suis sensible à ce duo et contrecarre le bienpensant.


Victoria Mas sublime la liberté féminine encerclé par la noirceur de l’homme.


Je n’ai plus qu’à visionner l’adaptation cinématographique de Mélanie Laurent.
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date : 21-11-2023
Initialement édité en 2014, les éditions Phébus nous permettent avec celle nouvelle édition de découvrir les premiers romans de l’auteur. Je n’ai lu jusqu’à présent que deux de ses romans et ce troisième m’a totalement épatée.


Entre roman noir et natur writing, l’auteur s’interroge sur le sens de la filiation et de sa définition. Elias, élevé par deux Indiens au coeur du Montana, se trouve confronté au secret de sa propre Histoire. Armé de son seul bagage, de ses maigres économies et de sa volonté farouche de découvrir d’où il vient, Elias se rend en France. Un village isolé, une nature luxuriante, une rencontre inopinée et chaleureuse en la personne de Gray tel est le décor de bienvenue. Deux hommes aux lourds bagages portant sur leurs épaules, pour l’un les conséquences de ses décisions passées, et pour l’autre le poids du passé transgénérationnel.


Pas à pas la vérité se dévoile, lourde de conséquences. Un passé familial empreint de violence, de jalousie, de manipulation, de convoitise et d’immoralité. Au cœur de cette sombre révélation, la nature déploie ses bienfaits apaisant et son abnégation. Elle purifie les âmes et elle reconnecte à l’essentiel. Un voyage, une quête dans la pure noirceur.


Je reste toujours subjuguée par la plume de Franck Bouysse. J’aime cette explosion d’émotions et cette subtilité et humilité qui transparaissent tout du long des chapitres. La fragilité contre la rudesse de la vie. L’obscurité écrasante contre la lumière libératrice. La vie entravée par les racines du passé. Ce récit est d’une puissance bouleversante empreint de spiritualité.
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date : 21-11-2023
Théâtre et réalité quand la frontière devient l’ultime acte du désespoir.


David, comédien, metteur en scène, amoureux du Théâtre, des mots qui s’entrechoquent, du geste suspendu dans cette attente que tout devient magie, image d’un ailleurs. La vie de David bat au rythme de son amour pour Shakespeare. Un culte omniprésent, pesant, ultime à défaut de sa famille. Lorsque tout s’écroule et devient mirage, David plonge dans ce marasme de l’impossibilité et de la nullité.


Une grève à la crèche, une petite fille pas plus haut que trois pommes, souriante, enjouée où toutes les possibilités sont encore à faire et un père qui veut se prouver qu’il est toujours là.


Le salon devient un bateau, une plage où Playmobil et couvertures façonnent la magie des mots.


Tempête personnelle et Tempête Shakespearienne jouent une composition unique. Image contre image, mot contre mot, geste contre geste, acte vers l’apothéose de cette délivrance.


Eric Pessan m’a subjuguée. Je ne suis absolument pas une adepte de théâtre, genre auquel je trouve la verve trop saccadée et sans émotion en lecture). Et c’est là que je rejoins l’auteur, le théâtre se vit, se crie, se mime. Rire, larme, colère, amour, les émotions passent par le geste, par la voix. Eric Pessan parle du théâtre avec un enthousiasme communicatif. Un amour qui transcende tout au long de ses pages. Il lui donne une matière, une aura, un corps auquel il y raccroche tout ce qu’il peut. J’ai eu cette envie d’ouvrir la porte, de la pousser et de vivre les tourments de son personnage. Un partage incommensurable, une magie unique.


Eric Pessan parle des conditions du travail du monde artistique, des comédiens et comédiennes qui vivent au bon vouloir d’un certain élitisme politicard. La création au rabais souvent inaccessible. L’appauvrissement de la culture. Eric Pessan décrit avec vivacité les maux, l’oubli.


Un roman à découvrir absolument. Qu’on aime le théâtre ou non, la passion de Eric Pessan est captivante et envoûtante. Me suis-je procuré La Tempête de Shakespeare ? A votre avis ?
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Le frère disparu fait son apparition et vient bouleverser la vie rangée de ses frères. Penaud et accompagné d’une magnifique petite princesse au doux nom de May, Skye Winter pose ses valises dans sa ville natale quittée précipitamment une dizaine d’années plus tôt. Déterminé à renouer les liens avec sa famille, le papa hyper protecteur marche sur des braises vives. Un mariage, un quiproquo au cœur duquel se trouve la timide Iris voici comment commence une histoire piano piano.


Iris et Skye sont deux personnages totalement attachants. Brisés par les leurs vies respectives, ensemble ils forment un duo où leurs peurs sont annihilées. L’estime de soi, la confiance en soi, la peur de l’abandon et la peur de l’attachement sont des éléments qui vont bouleverser leurs rencontres quotidiennes. Pourtant sous tout ce tas de terreurs se cachent les prémices de quelque chose de merveilleux et de puissant qui invite au lâcher prise et à la confiance. La petite princesse est à l’image de la pureté des sentiments et je ne vous cache pas qu’elle est la pièce maîtresse de l’histoire.


Le trope « père célibataire » n’est pas vraiment ma tasse de thé (même mère célibataire). Cela n’a toutefois pas entaché mon plaisir de suivre cette lecture émouvante. Estelle Every est efficace. Elle adore nous faire vivre les montagnes russes émotionnelles et traiter de sujets qui nous touchent plus ou moins. De sa plume transparaît toute une sensibilité qui nous fait écho créant ainsi cette fameuse alchimie qui fait fondre nos cœurs de romance addict. C’est fort, puissant et tout doux comme une guimauve.


Ce dernier tome conclut à merveille cette saga bouleversante et torride. Je ne vous cache pas que j’ai un pincement au cœur de les quitter.
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Shiori, la plus jeunes des enfants de l’empereur de Kiata, déborde d’énergie, d’inventivité au point souvent d’oublier son rang et ses obligations. Secrète, arrogante et capricieuse sont ses principaux traits de caractère avant que le seul faux pas la mène droit vers les ennuis. Une malédiction la rendant muette et transformant ses frères en des grues écarlates. Le moindre mot qu’elle prononcera tuera un de ses frères.


Exilée loin du palais, avec pour seule compagnie son oiseau en papier, et sans voix, elle devra affronter humiliations, froid, guerrier et convoitise. Un chemin semé d’embûches ou chaque pas peut la mener vers sa mort et celle de sa famille.


Je succombe à la mode du moment. En même temps je suis hyper faible devant ce style de couverture. Revisiter les légendes asiatiques semble être le phénomène de ces derniers mois et je succombe volontiers. Elizabeth Lim revisite celle de « Hachikazuki-hime, la princesse au bol ». (Je vous laisse Googler pour en savoir davantage). Un univers de dingue et extrêmement riche m’a surprise dès le départ. Le plume de l’auteure est sensationnelle et m’embarque directement dans son monde où vibre les couleurs au diapason avec la nature. Plein de clins d’œil à la culture asiatique jalonnent le récit le rendant intrigant. Les rebondissements sont interminables et m’ont tenu en haleine. Les personnages masculins (les gentils) ont eu toute mon attention alors que j’ai eu beaucoup de mal avec les féminins et notamment l’héroïne que j’ai trouvé exécrable. Cela s’arrange sur la fin mais j’ai maintes fois levé les yeux au ciel face à son comportement puéril mais cela n’enlève pas mon admiration pour son courage et sa ténacité. « Six couronnes écarlates » est une histoire d’amour fraternel et d’amitiés frappée par un terrible sort. L’intrigue est en soi bien ficelée même si la fin ne réserve pas de grandes surprises. Niveau addiction, nous sommes au top.


Un roman qui regroupe tout ce que j’aime dans ce genre de lecture et qui a une importance capitale : un univers édifiant et visuel, un enjeu net et précis, pas trop de personnages, des rebondissements et un brin d’amour.


Vivement le tome 2 !
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date : 14-11-2023
Huit clos saisissant, Kinga Wyrzykowska nous plonge dans les affres familiales, celles qui deviennent des secrets silencieux où les murmures de tout un chacun forment des légendes, des mythes, de ceux qui se racontent au coin du feu.


Deux frères, une sœur, une mère qui portent en eux les stigmates de la société. Des angoisses de réussite, de paraître. Des peurs qui bouffent les égos. Une famille dysfonctionnelle qui s’accroche à la moindre aspérité de l’apparence normalisée par une société élitiste.


Puis un secret éclate ébranlant le semblant de sérénité. L’insécurité partout, la peur de tout perdre apprivoisent chaque partie des âmes et des corps. Les coups du sort tombent anéantissant enfin la seule parcelle de sécurité.


L’exil, l’enferment, comme seule évidence. Le piège se referme sournoisement anéantissant tout espoir de retour à la réalité.


Kinga Wyrzykowska signe un premier roman puissant et intrigant. Elle décortique la toxicité, la manipule et le rendu est vraiment surprenant. Elle nous plonge dans la complexité humaine. Entre jalousie, manipulation, convoitise et vengeance, elle les passe à la loupe et les magnifie avec énergie et perversité. La plume de l’auteure est efficace même si j’ai eu du mal à me mettre entièrement dans la lecture. Je n’ai guère éprouvé de l’empathie envers les personnages et cette absence de sentiment m’a beaucoup manqué.


Un roman atypique pour un sujet mordant qui façonne notre société.
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date : 14-11-2023
Rendre accessible la science, je dirai que c’est la volonté première d’Olivier Berné. Grâce à l’astrophysicien aux multiples casquettes, la vulgarisation prend tout son sens et déploie sa magie.


Suivre Olivier Berné dans ses déambulations d’astrophysicien téméraire est une sacrée odyssée. Direction la nébuleuse d’Orion quelques part là-bas dans l’infinité de l’espace à quelques milliards d’années lumières. Après des années de construction, d’essais, le télescope James-Webb déploie ses miroirs dorés vers l’infiniment grand. Une prouesse technique (et humaine) qui repousse toutes les hypothèses dans l’ordre du possible. Pas à pas, tel un journal de bord à l’intrigue insoutenable, nous suivons Olivier Berné. Les doutes, les espoirs, l’euphorie, les surprises jalonnent un récit instructif et humain. Un document accessible à toutes et à tous où nous découvrons l’envers du décor : les heures de travail d’une équipe soudée et qui aspire à la même frénésie de la découverte, les aléas, la tension, les conséquences des découvertes. Olivier Berné prend également position sur les travers du monde scientifique au sens large de la profession et souhaite (un peu) bousculer les codes.


L’astrophysique m’a toujours plu (oui à 15 ans je voulais être astrophysicienne, mais y a 20 ans en arrière c’était la croix et à la bannière d’où mon abandon). L’astrophysique n’est pas de connaître les constellations sur le bout des doigts mais c’est cherché dans cet infiniment grand une réponse à la vie (le comment). En lisant cet ouvrage, je me suis tout simplement régalée, les étoiles pleins mes yeux, le cœur palpitant tant l’émotion retranscrite par l’auteur est évidente et prenante.


Un shoot stellaire qui a revigoré l’éternelle rêveuse que je suis.
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date : 14-11-2023
Dynamite en pages, Fuck up, fulgurant, tendancieux et terriblement captivant, nous balade dans un East Village multiface aux bras de ce brave type qui a tout pour réussir mais à trop tirer sur la corde finit par se briser.


Chanceux dans son malheur, il trouve de quoi rebondir et de rebondissements en rencontres termine manager dans un cinéma porno gay. Il rêve en grand. Le rêve américain, l’argent qui coule à flots, les belles filles, les fringues. Toute la panoplie de l’américain qui a réussi. L’argent facile et cette envie mordante le poussent à commettre l’irréparable qui le mène tout droit en enfer.


Kaléidoscope de la fulgurance de la vie. Péchés, manipulations et désillusions se côtoient dans se fourmillement qui parcourt la ville. Rythme endiablé, verbe acide et voluptueuse, la plume de Arthur Nersesian est un pur shoot de ce que j’aime retrouver dans la littérature Nord-Américaine. Pas de filtre, ça mord, ça pleure, ça crie l’amour, la perte et la peur au cœur de cette démesure enivrante et euphorisante. Un personnage attachant parfois immoral mais qui dans toute cette pagaille tente de maintenir la tête haute. Outre une histoire démesurée, Arthur Nersesian décrit une ville en transmutation. Artistes, communautés LGBT, noires, yuppie, mafia, une faune régit par des codes qui en font l’essence même de cette ville. L’auteur aborde également le thème de l’amitié et de l’amour qui en feront la pierre angulaire de l’histoire.


Un roman retraçant un chemin de vie chaotique portée par l’espoir et la désillusion.


Un roman captivant à découvrir à tout prix. J’ai adoré cette frénésie ressentie tout au long des pages et cette humilité qui clôture le roman.
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Suite directe du précédent tome, Louve ne peut plus disparaître comme elle avait l’habitude de le faire dès qu’un problème surgissait. Elle se doit de les affronter afin de sauver la vie de Micah et de Kenan. La maman protectrice sort toutes ses griffes, prête à l’attaque. La bataille se déroulera en Enfer, l’antre de Satan. Cette guerre s’annonce tout aussi tonitruante que déstabilisante. Ca chauffe pour leurs matricules !


C’est souvent avec les histoires les plus simples que je me régale. Blandine P. Martin a cette incroyable faculté de te faire basculer dans son monde en un claquement de doigts. Tu te retrouves transportée dans son univers et tu te laisses prendre au jeu grâce aux nombreux rebondissements. Et dans ce tome, ils sont de taille. Le récit se déroule en huis clos. L’atmosphère qui s’en dégage est malaisante dirigée par les péchés capitaux. Les personnages présents sont mystérieux, totalement dangereux et surtout très vicieux. Un univers où il fait bon ne pas y mettre un orteil. L’obstination de Louve et sa spontanéité l’ont mise dans un sacré pétrin. Heureusement qu’elle peut compter sur ses camarades pour la sortir de l’embarras. Au cœur de cette dinguerie, Louve prend le temps d’apprendre à connaître Ambroise et Harper (personnages principaux d’autres romances de l’auteure).


Blandine P. Martin nous offre une romance paranormale version ennemies to lovers et triangle amoureux. Deux des tropes que j’apprécie beaucoup en romance. Un second tome explosif qui ne m’a laissé aucun répit. De l’action, des révélations et une intrigue qui s’étoffe pour un final qui je pense finira en apothéose.
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date : 01-10-2023
C’est dans la profondeur de la nuit que les émotions, les souvenirs, les peurs et les aspirations sont exacerbés. Élément déclencheur des pires folies ou des plus beaux départs.


Laura El Makki plante son décor, installe ses personnages et l’impensable, l’incongru arrive. La nuit éternelle ? Un mauvais sort ? Elle bouscule. Elle apeure. Elle inquiète. Elle interroge.


Roman polyphone, Anna, Ethel, Josselin et Gauthier deviennent les moteurs de leurs vies. Leurs histoires s’entrechoquent au rythme du fracas de cette nouvelle nuit où la lune souveraine semble narguer les Hommes. Rétrospection, aspiration, amour, folie heurtent les esprits. Remise en question, décisions hâtives, cette première lune invite au renouveau et à se débarrasser de ses plus viles peurs.


Laura El Makki signe un premier roman immersif. Malgré une fin abrupte, j’ai apprécié ce court roman nimbé de mysticisme. Une plume féroce enrobée d’une certaine douceur. Des personnages éraflés par la vie prêts à succomber à l’appel de la lune.
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date : 01-10-2023
Avez-vous déjà succombé à la poésie de rupi kaur ? Avez-vous déjà savouré ses mots qui laisse un écho indescriptible dans l’âme ?


Deuxième recueil de poèmes, rupi kaur touche et bouscule à nouveau. Une plume libre de dire les mots tout haut, ceux qui pansent les cœurs, les corps et les âmes meurtris. Elle parle à nous, les femmes, les mères, les amantes, les épouses. Elle embaume nos blessures, les écoute, les comprends et souffle sur elles une brise d’espoir.


Elle aborde des thématiques au sens large du terme (amour, famille, patrie …) telles que le deuil, l’abandon, la dépression, la libération, l’émancipation, la délivrance.


J’ai toutefois préféré « lait et miel ». Celui-ci raisonne moins en moi mais cela ne m’a pas empêché de savourer chaque page. J’ai ressenti un panel d’émotions mais c’est surtout cette sérénité que j’ai perçu à la fin qui laisse ce sentiment de béatitude et d’apaisement.


Son côté brusque, en quelque sorte, me fait penser à Emily Dickinson. Elle arrive à capter les vies et à leur rendre la lumière perdue.


Je pense par curiosité me procurer les versions originales même si mon niveau en anglais est faible. Je suis persuadée de rencontrer un texte plus beau.
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date : 01-10-2023
Un nouveau roman sorti de ma pile à lire et une petite déception.


Je me doute qu’à sa sortie en 1968, René Barjavel a bousculé les idées reçues. Initialement prévu pour être un film, (abandonné par manque de moyens financiers), René Barjavel décide d’en faire un roman (c’est internet qui le dit). Cette information est essentielle à mes yeux et a permis de justifier le manque de fluidité du récit.


Pôle Sud, une découverte extraordinaire, une femme, un homme cryogénisés attendant d’être réveillés depuis 900 000 ans. René Barjavel bouscule le monde scientifique avec des idées innovantes pour son époque et qui ne sont plus utopiques en 2023. Il aborde l’intelligence artificielle avec sa Traductrice, entre autres. Le contexte géopolitique reste d’actualité avec les tensions diplomatiques entre les grandes puissances et une société d’après-guerre plutôt douillette qui ne veut pas quitter son confort et se laisse guider par les hautes instances. Heureusement la jeunesse est là pour faire changer le monde. La communauté scientifique se défend de cette extraordinaire découverte et met tout en œuvre pour qu’elle bénéficie à toute la population sans distinction de race et de niveau social.


Son timbre misogyne m’a quelque fois irrité. Pointait il du doigt les travers de la société ? Je l’espère grandement. Dans son ensemble ce roman est grandiose par sa construction autour de cette idée de civilisations préexistantes avant la nôtre avec une technologie soit écologique soit destructrice (et il a vu très grand). Point fondamental à la science-fiction. En soit c’est quelque chose qui me plaît beaucoup, mais René Barjavel se contente de l’essentiel. Sans oublier l’aspect romance qui se greffe, une belle et magnifique histoire d’amour éternel.


J’ai toutefois regretté la plume abrupte de l’auteur qui (j’ai eu l’impression) a calé son histoire comme si c’était un scénario amélioré. Les changements sont brusques et soudains rompant la fluidité du récit.


La thématique du roman reste toutefois explorée avec puissance et génie. Je m’attendais à un roman grandiose. J’avais d’en l’idée de découvrir le roman graphique mais beaucoup de lecteurs sont déçus par les illustrations.
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date : 01-10-2023
Il m’est bien difficile de vous parler de ce roman. Clairement je pense être passer à côté et ne pas avoir cernée le message véhiculé. Alors tout ce qui suit n’est que mon propre avis, mon propre postulat (souvent je fais chercher trop loin).


Ici l’Homme et la nature se confrontent dans son plus simple habit. La nature et son univers mystérieux contre la sauvagerie de l’Homme. Mona Messine joue adroitement sur la personnification. Sous son air de conte écologique, je l’ai perçu comme un pamphlet. Atmosphère étrange et oppressante, Mona Messine dépeint avec une virulence parfois extravagante la condition féminine, la sororité, les « amours non conventionnels ». L’Homme, modèle de la puissance patriarcale, a tous les droits sur la nature, sur la femme, sur les amours, armé de son fusils symbole de force féroce (où de lâcheté à vous de voir).


Roman déstabilisant dans sa manière d’apporter le discours à son apogée, dans les propos, mais dans cette cruauté se trouve la vérité dans son plus simple objet face au déni. La vérité qui fait froid dans le dos, celle qui secoue, celle qui arrache les larmes aux yeux.


Aussi dérangeant soit-il, BICHE a pourtant su éveiller en moi des sentiments : la colère, la haine, la compassion et l’émerveillement devant le simple et le beau. Un roman où la vie joue à cache-cache avec la mort mais où les cartes à abattre réservent de belles surprises.


J’ai été séduite par la plume vorace et acerbe de Mona Messine qui est venue malicieusement titiller ma curiosité et mon subconscient.
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date : 28-09-2023
L’odeur. Celle que nous portons, nous sentons ou pas, celle qui attire, répulse, celle qui nous envoûte, celle qui devient une obsession.


Une obsession maladive, malaisante, immorale. Une obsession, une pulsion vitale. Un parfum unique. Son parfum.


Farah Anah nous plonge littéralement et rapidement au cœur d’une histoire immorale. Les prémices sont rapidement remplacées par une situation dérangeante mais absolument pas brutale. Ava,20 ans, est une jeune femme rentrant dans l’âge adulte encore naïve et pure. Malgré les blessures psychologiques infligées pas sa mère toxique, elle n’hésite pas à se rendre en Italie lorsque sa grand-mère maternelle soupçonne des violences conjugales. L’objectif de ce voyage est avant tout de nouer des liens avec sa petite sœur qu’elle ne connaît que trop peu et de laisser une dernière chance à sa mère et d’affirmer ou non ces violences. Elle reste tout de même sur ses gardes mais le méchant loup a les dents bien aiguisées.


Imrel, 37 ans, est un as dans son domaine, la parfumerie. « Nez » talentueux, ses fragrances s’arrachent. Il est obsessionnel et ne tolère que la perfection. Un homme charismatique, imposant. J’ai vraiment eu du mal à l’imaginer et il en est de même pour Ava ou carrément à m’approprier les personnages.


Farah Anah crée rapidement un huis clos, nous poussant à devenir le témoin de situations non conformistes. Une étrange atmosphère est créée où le sens de l’odorat devient le moteur principal du scénario guidant les personnages à écouter leurs pulsions et leurs émotions. Et c’est à partir de ce moment-là que tout part en cacahuète.


J’ai beaucoup aimé le fond de l’histoire. Une romance immorale (on ne me juge pas) où les prémices des émotions bouleversent les personnages qui ont du mal à les gérées. Il y a ce côté découverte qui va très vite, il y a la remise en question et il y a ce lâcher prise car l’obsession devient trop pressante. Si tous ces rebondissements émotionnels concernaient la première moitié du roman la seconde est tout autre. Un changement de rythme radical. La situation s’enlise. J’ai ce sentiment que l’auteure ne sait pas comment faire évoluer la situation. Les révélations de cette seconde partie ne sont pas plaisantes et intensifient ce sentiment de malaise. C’est vraiment dommage !


Une dark romance qui joue sur une liaison immorale et le trope « age gap » (comprenez écart d’âge important). Elle avait tous les atouts pour me plaire dans son intégralité surtout les clins d’œil au roman « le parfum » de Patrick Süskind. Malheureusement la seconde partie m’a ennuyée et Arffff quel dommage (je sais encore).
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date : 28-09-2023
Basé sur la légende coréenne « Shim Cheong, la fille dévouée », Axie Oh s’approprie ce conte avec de grandes libertés, certes, mais qui en garde les bases. Je ne suis pas, à tort, une adepte de la littérature asiatique ou de ses mythes par manque de référence, pourtant ce n’est pas l’envie qui me manque pour la découvrir.


J’ai complétement craqué pour la couverture et ne parlons pas du titre. Il m’en faut peu pour succomber, j’avoue. Il me faudra quelques chapitres pour tomber sous le charme de la plume d’Axie Oh pour ne plus lâcher le roman. On retrouve les codes de la littérature féerique avec le sacrifice d’une jeune femme, l’amour, la passion, la dévotion, l’empathie. Mais l’autrice ajoute cette part de mystère avec une intrigue magnifiquement ficelée. Les mots créent rapidement un décor dont il est facile de s’imaginer et de s’approprier. Toute histoire n’en serait pas une s’il ne fallait pas déjouer les plans démoniaques d’une méchante déesse en manque d’amour et de reconnaissance. Les rebondissements s’enchainent pour une folle course contre la montre. Un texte à la forte symbolique où finalement l’empathie de l’héroïne est le moteur du récit sans oublier la petite touche de romance qui sera finalement la clef de l’intrigue. Je ne suis pas le genre à chercher une touche de moralité sous-jacente, je me suis simplement laissé porter par une histoire fougueuse et passionnante.


Une réécriture totalement réussie et portée par des personnages charismatiques et touchants. Intentionnellement, je ne vous parlerai pas davantage de l’intrigue et des personnages. Sachez que ce roman vaut le détour. L’univers est subjuguant et rempli de couleur au diapason avec les émotions qui s’en dégage.
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date : 28-09-2023
Quand je lis un récit sur, entre autres, la seconde guerre mondiale, j’ai toujours cette impression, à tort, que je fais partie d’une des dernières générations à être émue. Mes grands-parents sont nés entre les deux guerres et la guerre a toujours été un sujet tabou. Comme si cette horreur n’avait jamais existé (par protection ?).


Céline Didier, poussé certainement par cette nécessité de partage et de transmission, décide, à sa manière atypique, de retranscrire les notes de son grand-père, Hippolyte, qui dans son cahier secret a transcrit ses plus profondes pensées et réflexions. Héritage familial entrecoupé d’interrogations personnelles font de ce récit un émouvant hommage à nos aïeux.


Texte anomal au rythme affolé, les mots s’enchaînent avant qu’ils ne disparaissent camouflant parfois la douleur, l’incompréhension et l’abject. Pourtant ils frappent sans aucune mesure, balançant sans aucun fard la terrible cruauté de Dachau. Ils cisaillent l’âme et pourfendent le cœur.


Humble, bouleversant, lyrique, Céline Didier signe un premier roman à la beauté ravageur comme l’ultime aurevoir à ce grand-père qu’elle chérissait sans jamais oublier l’homme qu’il était et l’abnégation qu’il a toujours porté.
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