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Commentaires de livres faits par marine_livraddict

Extraits de livres par marine_livraddict

Commentaires de livres appréciés par marine_livraddict

Extraits de livres appréciés par marine_livraddict

date : 14-06-2023
J'ai été sélectionnée lors de la masse critique jeunesse pour recevoir, lire et chroniquer Le Souffle du Puma qui me tentait beaucoup depuis sa sortie au vu de son résumé très intriguant. Aussitôt reçu, aussitôt lu. Voici mon avis.

Poma est une jeune fille belle, courageuse, tenace et qui a une envie de vivre incroyable. Elle vivait une vie paisible dans un petit village avec sa grand-mère et son meilleur ami Yurak jusqu'à ce qu'un jour, les Incas, grand Empire dominant celui de Poma, viennent au village pour récupérer leur tribu. Repérée pour sa beauté, Poma est enlevée, considérée comme l'élue à sacrifier _ une Vierge du Soleil _ aux divinités incas pour calmer leur colère et stopper les épidémies qui ravagent les villages, c'est un long chemin vers la mort qui l'attend, accompagnée par deux autres enfants et son amie, eux aussi condamnés.

En Argentine, à notre époque, trois momies _ une adolescente et deux enfants, fille et garçon ayant vécu au XVI e siècle dans les Andes _ sont retrouvés en haut d'un volcan, au même endroit. Incroyablement bien conservées, elles sont baptisées La Doncella, La Nina del Rayo et El Nino, surnommées les enfants du Llullaillaco. Des études sont menées, on a besoin d'une expertise, de légistes pour les faire "parler", pour donner une voix à ces enfants que des hommes ont sacrifié selon un rite ancien et divin.

Le récit nous propose deux temps, une alternance entre passé et présent ; la délimitation se fait grâce à des pages couleurs : le jaune pour le passé, le bleu pour le présent. Ce qui est incroyable, c'est qu'il s'agit bien entendue d'une fiction mais qu'elle s'inspire d'une histoire vraie. Ces trois momies d'enfants ont bien été retrouvées en Argentine en 1999 et l'autrice a imaginé ce que devait être leur cheminement vers la mort d'après les informations recueillies par les spécialistes (comme par exemple, le fait que les enfants étaient drogués avant d'être sacrifiés). Le personnage de Poma _ un personnage inventé _ fait ainsi le lien avec les trois enfants _ les trois momies retrouvées. Un certain mysticisme se dégage également avec le puma. Le dépaysement était quelque peu présent, la civilisation inca (et même celles des Aztèques, des Mayas...) m'étant relativement inconnue, je ne suis pas très calée sur le sujet alors ce fut une jolie approche. Les émotions étaient là, le récit est aussi beau que dur car on parle quand même de sacrifices humains et qui plus est d'enfants, des enfants auxquels je me suis attachée en très peu de temps, et dont le destin est tragique. De ce fait, l'autrice nous montre aussi l'importance des croyances, les sacrifices sont le lot quotidien des gens, les enfants sont sacrifiés dans l'indifférence, les personnes proches et concernées comme les mères n'ont pas leur mot à dire et ne peuvent qu'accompagner leurs enfants jusqu'à la fin. On ne peut rester insensible face à un tel récit, l'imagination faisant tout.

Par ailleurs, il y a quelques points négatifs. Premièrement, le roman est beaucoup trop court. On ne voit pas passer les 216 pages et un roman plus conséquent aurait été apprécié. Surtout que je trouve que l'autrice est restée assez en surface, cela aurait pu être plus consistant. Et si j'ai adoré les chapitres sur Poma, j'ai moins accroché à ceux dans le présent ; pour être plus précise, je n'ai pas adhéré particulièrement aux personnages, aux chercheurs.

En bref, j'ai beaucoup aimé ma lecture même si j'aurais voulu plus, beaucoup plus. J'ai été touchée par l'histoire de Poma et des enfants. Ce fut une belle introduction à cet univers qui m'était encore étranger et qui me donne envie d'approfondir sur les Incas et les fameuses momies retrouvées, ma soif de connaissance n'étant pas assez étanchée. Une belle découverte.

Je remercie Babelio et les éditions L'École des loisirs pour l'envoi de ce roman.
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date : 13-06-2023
Teach me more est un petit shojo très mature mais genre vraiment TRÈS MATURE, je dirais même que c'est un hentai que j'apprécie dans l'ensemble.

Un quatrième tome mieux que le précèdent, même si la dernière partie m'a complètement refroidie. Je suis terriblement déçue de Miku et de ses choix. Elle qui prétend aimer l'intendant, qui ne pense qu'à lui, qui ne rêve que de lui, dont elle est amoureuse, qu'elle veut être son premier en toute chose... elle va perdre sa virginité avec un jeune homme plus âgé, un inconnu, un "client" (heureusement, il est doux, gentil et compréhensif... mais quand même) ! Elle ne pense qu'à son "job" au détriment de ses sentiments. Quant à l'intendant, on connaît enfin son prénom, alléluia : Sôgo ! Pour ce qui est de ce dernier, sa décision m'a plu, elle est normale à ce stade : il a mis une énorme barrière entre lui et Miku avant qu'il ne soit trop tard. Il a quitté son job d'intendant, a disparu mystérieusement et Miku, en quelque sorte, s'est vengée de son départ précipité, ce qui démontre son immaturité.

Les scènes de sexe sont belles, hyper réalistes. Tout est fait pour mettre le corps féminin en avant, en valeur mais j'aimerais un peu plus de parité quand même, d'égalité. C'est terriblement érotique. Un manga à ne pas mettre entre toutes les mains surtout qu'il n'y a quasiment que ça ! le graphisme est sublime, j'adhère totalement au style d'Ai Hibiki.

En bref, sympathique, avec du bon et du moins bon. Je ne suis pas d'accord avec certains choix de la mangaka. Je reste fan du graphisme et j'ai quand même une petite préférence pour cette saga d'Ai Hibiki (j'ai lu également Teach me love). A voir ce que me réserve la suite.
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date : 13-06-2023
Teach me more est un petit shojo très mature mais genre vraiment TRÈS MATURE, je dirais même que c'est un hentai que j'apprécie dans l'ensemble.

Petite perte d'intérêt avec le tome 3. J'appréhende la suite, peur que ça ne va pas en mon sens. L'intrigue prend une tournure que je n'apprécie guère ; c'est devenu de plus en plus flagrant que Miku est amoureuse de l'intendant. Elle ne pense qu'à lui, ne veut que lui. Quant à ce dernier, je sens qu'il s'est fait prendre à son propre jeu, il essaie de mettre une certaine distance entre lui et Miku. Elle lui plaît et plus encore, c'est sûr et certain.

Les scènes de sexe sont belles, hyper réalistes. Tout est fait pour mettre le corps féminin en avant, en valeur mais j'aimerais un peu plus de parité quand même, d'égalité. C'est terriblement érotique. Un manga à ne pas mettre entre toutes les mains surtout qu'il n'y a quasiment que ça ! le graphisme est sublime, j'adhère totalement au style d'Ai Hibiki.

En bref, sympathique, avec du bon et du moins bon. Je ne suis pas d'accord avec certains choix de la mangaka. Je reste fan du graphisme et j'ai quand même une petite préférence pour cette saga d'Ai Hibiki (j'ai lu également Teach me love). A voir ce que me réserve la suite.
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L'Éden des Sorcières est un manga dont j'ai tant entendu parler, et en bien ! Aussi, n'ai-je pas trop attendu pour me procurer le premier tome et le dévorer ! Et bon Dieu, que j'ai bien fait !

L'Homme a détruit la Nature, l'ayant exploité continuellement jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus rien donner. A l'instar d'une divinité, elle s'est retirée avec les derniers animaux et les dernières plantes appelés Amurds ; retranchée dans des oasis protégées par des sorcières, seul lien avec Elle. Mais les sorcières sont chassées et brûlées, les oasis recherchées, pillées. Pilly, une jeune apprentie sorcière cherche un moyen de soigner la vieille Toura, qui l'a prise sous son aile. Elle se décide alors à rejoindre un village humain pour y chercher de l'aide. Malheureusement, l'individu rencontré n'aura pas de bonnes intentions puisqu'il profitera de la faiblesse de Pilly en tuant son mentor et en pillant leur sanctuaire. Elle ne devra la vie qu'à Oak, une Amurd sous la forme d'un loup végétal. Et ensemble, ils partiront en quête de l'Éden des Sorcières, un lieu sacré.

Pilly est une héroïne attachante, bien que très naïve. Mais comment le lui reprocher au vu de sa vie, coupée de tout ? Les terribles erreurs... cela arrive à tout à chacun et tous les humains ne sont heureusement pas tous mauvais mais bienveillants comme le jeune Bo. Le méchant est détestable à souhait, machiavélique à l'apparence inquiétante. Nul doute que lui et ses sbires sont très dangereux et mettront des bâtons dans les roues à Pilly.

Beaucoup de messages écologiques et quelque part, actuels puisqu'il y a un abîme entre l'Homme et la Nature, qui se sont dissociés. L'Humanité ayant détruit la Nature, Nature qui a dû se retirer avec ses quelques animaux survivants. Les animaux et les plantes n'existent plus, la Terre est asséchée. La vie est donc très difficile pour les Humains qui en pâtissent. L'univers est très sombre, violent, assez cruel mais bien sûr, avec quelques pointes d'espoir et de lumière.

Les dessins sont sublimes, divins ! J'adore le trait de crayon, avec un côté assez sombre, très marqué. Les détails au niveau des expressions du visage et des émotions retransmises est exceptionnel. Cela m'a presque rappelé le manga L'Atelier des Sorciers de Kamome Shirahama en terme de graphisme.

En bref, je suis sous le charme de ce manga ! Pas un coup de cœur mais une excellente lecture tout de même ! C'est un titre plein de promesses, un premier tome qui donne le ton et annonce du lourd pour la suite ! Suite que j'ai déjà sous la main d'ailleurs !
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date : 26-05-2023
Depuis quelques années déjà, je prends plaisir à me procurer des livres (artbooks et autres) sur mes jeux vidéos préférés, à les lire bien sûr et à les chroniquer. Alors quand j'ai vu celui-ci dans la sélection de la masse critique graphique d'avril 2023, je n'ai pas pu résister ! Car Heavy Rain et Beyond Two Souls sont dans ma PAJ (=Pile à jouer) et parce que Detroit : Become Human a été un énorme coup de cœur !

Quantic Dream est un studio français de 25 ans, consacré aux jeux vidéos, qui a une certaine particularité vu _ il se démarque beaucoup des autres studios puisque chaque support est narratif, avec un scénario à l'instar d'un film ; avec des choix multiples à faire qui ont une véritable incidence sur l'histoire ; il n'y a pas de sagas, seulement des one-shot ; le studio se focalise sur l'émotion et un certain réalisme ; et les techniques utilisées sont la narration interactive, la motion capture, la performance capture, etc...

Dans cet ouvrage, nous découvrons la genèse du studio en 1995, avec David Cage à sa tête ; les idées/les inspirations qui ont mené à nos jeux actuels ; les débuts des consoles et de la 3D ; le tout premier jeu The Nomad Soul réalisé ainsi que Farenheit, purs sujets de SF, de 1995 à 2005 ; le célèbre Heavy Rain de 2004 à 2010, un thriller psychologique qui se base sur une question existentielle "Jusqu'où êtes-vous prêt à aller par amour ?" (je pense le découvrir à l'automne 2023) ; les courts-métrages sur Kara en 2011 (un perso de Detroit Become Human) et The Dark Sorcerer (2013) ; vient également au monde Beyond Two Souls (2006-2013), un succès mérité sur la quête des sens (j'ai vu un lets play à l'époque qui m'a subjugué, ce jeu m'a bouleversé et j'ai bien hâte de faire ma propre expérience aux côtés de Jodie et d'Aiden) ; et bien sûr Detroit Become Human (2014-2018), la consécration, mon coup de coeur ultime, ce jeu est magistral avec un parallèle avec notre société ; sans oublier le prochain titre de Quantic Dream, Star Wars : Eclipse que j'attends avec énormément d'impatience parce que je suis une grande fan de Star Wars !

J'ai appris énormément de choses, notamment sur la conception des jeux, sur les équipes, j'ai pu découvrir l'évolution du studio au fil des années. En prime, il y a de nombreuses photos, des planches divines, des croquis, des storyboards... le livre est vraiment de qualité et on en prend plein la vue !

En bref, ce fut une belle découverte, un livre intéressant et surtout enrichissant avec de magnifiques illustrations. C'est un livre de collection pour les fans du studio, de leurs jeux vidéos. Et je ne peux qu'être fière de nos studios français qui rivalisent avec les plus grands dans le monde !

Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Mana Books pour l'envoi de ce magnifique livre.
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Le Pont des Tempêtes est une saga qui a fait grand bruit à sa sortie. J'en ai beaucoup entendu parler, les avis étaient majoritairement très positifs et il faut bien le dire, l'édition de ce premier tome est canon ! On a un relié avec une jaquette réversible, avec une carte, une illustration des deux personnages principaux et un superbe jaspage. Il ne m'en fallait pas plus pour craquer à mon tour et j'ai lu ce roman en lecture commune avec Madeline du compte @une_bouquineuse_venue_dailleurs.

Cinq royaumes rivaux principalement. Harendall, Amarid, Ithicana, Maridrina, Valcotta. Entre alliances, politiques commerciales et guerres. Et parmi ces cinq royaumes, un royaume joue le rôle d'équilibre entre les autres : un pont gigantesque, entouré de nombreuses îles, qui relie les deux continents. Ithicana. Un royaume sans cesse attaqué et qui est donc toujours sur la défensive. Grâce aux nombreux soldats, à la géographie, aux nombreuses tempêtes qui font rage, aux marées, aux requins et autres serpents dangereux. Une princesse du royaume désertique Maridrina, Lara, est envoyée pour épouser le roi du pont, Aren, dans le but d'une alliance entre les deux royaumes. La réalité ? Lara est une espionne qui est censée faire tomber le royaume d'Ithicana de l'intérieur. Pour cela, elle va devoir jouer un rôle, aller aux renseignements et jouer les faibles femmes pour endormir la vigilance de son époux et de ses proches. Une héroïne qui va se retrouver prise à son propre piège, qui va changer petit à petit changer d'avis, s'attacher à Aren et à apprécier son nouveau peuple.

Pour ce qui est de la romance, nous sommes sur du slowburn, les deux protagonistes prennent le temps de s'apprivoiser, de se connaître avant d'en venir à une relation amoureuse. En soi, c'est très bien, au moins, l'autrice prend le temps d'exploiter cette relation pas à pas mais d'un côté, j'avoue que j'ai ressenti de la frustration car j'aurais aimé que ça bouge un peu plus entre eux. Par ailleurs, je suis très friande du trope enemies to lovers, des personnages qui sont comme chiens et chats et pour le coup, je n'ai pas été déçue, tant Aren et Lara m'ont régalé. Et pour parfaire le tout, et à ma grande surprise, il y avait quelques scènes croustillantes ! Si je devais avoir une préférence pour un personnage en particulier, j'ai sans nul doute plus apprécié Aren que Lara, peut-être parce que je le trouvais plus "vrai", plus transparent. Aren est un jeune roi d'un tout jeune royaume particulier par rapport aux autres et sources de toutes les convoitises. C'est un soldat mais plus que tout, un défenseur. Il a à cœur de protéger son royaume et son peuple, ne reste pas spectateur et va au combat aux côtés des siens. C'est un grand rêveur et une étincelle d'espoir résonne en lui. Quant à Lara, princesse de Maridrina et reine d'Ithicana malgré elle, est tiraillée entre deux royaumes. Elle aime ses deux peuples, c'est une guerrière, loyale mais qui a de multiples facettes qui sont vraiment au cœur du récit.

Le worldbuilding _ construction de l'univers _ est assez simple, aurait pu être plus poussé. Je n'ai trouvé aucune complexité, j'ai trouvé le tout très convenu, les intrigues pour certaines sont prévisibles et je les voyais venir à des kilomètres. En fait, j'ai trouvé l'écriture très simple mais cela a permis une certaine fluidité. Si j'ai adoré le début du roman, les trois premiers chapitres, qui donnaient le ton du roman, j'ai encore plus aimé la dernière partie qui bougeait beaucoup plus avec bon nombre de rebondissements.

En bref, ce ne fut pas un coup de cœur comme pour beaucoup d'autres lecteur.ice.s mais j'ai tout de même bien apprécié ma lecture. Mes attentes étaient sûrement trop grandes, cette saga a autant de points positifs que de points négatifs. Ce premier tome reste assez introductif, il poste bien les bases de l'univers et met en avant ses personnages. Quant au final, il est parfait et donne bien envie de connaître la suite. Je serais au rendez-vous !
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Un sort si noir et éternel est une revisite moderne, simple mais efficace du conte de La Belle et la Bête. J'avais beaucoup aimé le premier tome et il me tardait donc de lire la suite. Et je n'ai été déçue.

Grey est en fuite. Car il est le demi-frère de Rhen et qui plus est, un mage. Les rumeurs sur le véritable héritier de la couronne d'Emberfall vont bon train et il est recherché dans tout le royaume. La Passe de Syhl, royaume ennemi voisin, voit là une occasion pour nouer une alliance par mariage avec une de ses princesses et en tirer des bénéfices alléchants. Avec un prince ou avec l'autre. Rhen est plus obnubilé par la menace de la magie que la menace sur sa couronne. Et encore une fois, la terrible Lilith tire les ficelles dans l'ombre, à tel point que la guerre entre les deux frères s'avérera inévitable.

Le style d'écriture est appréciable, c'est d'une fluidité sans nom, un véritable pageturner. Il y a du changement au niveau des points de vue. Viennent s'ajouter ceux de Grey et de Lia Mara. En fait, très peu de chapitres sur Rhen et Harper, on le découvre plus par le biais des autres personnages. Ils sont très peu présents, en fait. Par contre, la tournure prise par l'intrigue sur Grey est surprenante mais non moins logique. On découvre un nouveau peuple, les Escagriffes, des créatures magiques et intelligentes dont l'un des individus _ et non des moindres_ sera lié à Grey. Ce tome-ci laisse la belle part à Grey, ce personnage qui m'a énormément plu dans le premier tome, qui m'intriguait beaucoup et il se dévoile totalement ici. Sa loyauté, sa fidélité, sa noblesse sont sans faille. C'est le genre de personnages que j'affectionne tout particulièrement, avec ceux plus torturés.

L'univers a été plus travaillé clairement, c'est ce qui était le point faible du premier tome mais ce n'est pas encore assez à mon goût. Il n'y a pas de prise de risque, j'ai ressenti un petit manque d'addictivité car j'ai mis un peu plus de temps pour terminer ce tome 2. J'ai vu venir la nouvelle romance à des kilomètres, la saga est vraiment très prévisible et c'est une sacré faiblesse.

En bref, j'ai beaucoup aimé ma lecture de ce second tome. J'ai passé un très bon moment, ce fut une lecture sans prise de tête, même si j'ai une nette préférence pour le premier. Ce second tome est en effet moins addictif et non exempt de défauts. Il n'empêche que j'ai très hâte de découvrir le troisième et dernier tome de la saga.
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Lettre à mon ravisseur est un roman qui traîne depuis des années dans ma liseuse, et c'est sur un coup de tête que je me suis enfin décidée à me lancer, surtout parce que j'aime beaucoup tout ce qui touche aux true crimes, mon intérêt s'étant accru ces derniers mois. Et force est de constater que j'ai bien fait de le lire parce que ce roman a frôlé le coup de cœur !

Gemma, lycéenne de 16 ans, en vacances avec ses parents à Bangkok, va se faire aborder, droguer, kidnapper par son ravisseur à l'aéroport même. Un enlèvement prémédité, elle était le choix de Ty, un homme d'une vingtaine d'années, qui nourrissait une obsession pour elle depuis de nombreuses années. Gemma va se réveiller dans une cabane loin de tout, loin de la civilisation, perdue dans un désert australien. Avec pour seule compagnie, son ravisseur. Pour des mois.

Gemma s'est révélée être une jeune fille très courageuse, incroyable et qui a eu les réactions auxquelles je m'attendais. Terreur, angoisse, stress, solitude, tentatives de suicide, elle cherchera à s'échapper à de nombreuses reprises, fera tout pour survivre. Et à apprendre à connaître Ty, ses motivations et ses attentes. Un jeune homme qui en savait beaucoup sur elle, sur sa vie. Solitaire, au passé difficile, ce dernier démontre qu'il avait grandement besoin d'aide, et de compagnie. Malgré son imprévisibilité, jamais, il ne fera du mal à Gemma, ne la forcera à quoi que ce soit.

Deux personnages que j'ai énormément apprécié, surtout de par la psychologie de Ty. Je suis bien sûre contre ce qu'il a fait, mais en même temps, je n'ai pas réussi à le détester. Tout comme Gemma. Ce qu'il a fait est condamnable et sa vie se révèle gâchée ; à la fin, le sacrifice de ce dernier est juste incroyable et puissant, révélateur. Gemma en est venue pourtant à s'attacher, le retour à sa vie "normale" sera extrêmement difficile de par la médiatisation de l'affaire, le fait que personne ne la croit, ne comprend pas son ressenti et surtout sa séparation d'avec Ty qu'elle ne reverra sans doute jamais.

L'originalité du roman réside dans le fait que soit une lettre écrit à la première personne, notre héroïne s'adressant à son ravisseur en le tutoyant dans sa lettre (à l'écrit), lettre qu'elle lui enverra en prison et en le vouvoyant lorsqu'elle le côtoie. Ce format est ainsi plus intimiste, nous avons le point de vue de la victime, au plus proche d'elle, de ses ressentis, de ses émotions. Une lettre qu'elle avait besoin d'écrire, une lettre pour comprendre les rapports qu'elle avait avec son kidnappeur. J'avais d'ailleurs peur du fameux syndrome de Stockholm qui s'est un peu vérifié mais je trouve que l'autrice s'en est très bien sortie.

En bref, c'est avec le cœur lourd que j'ai terminé ce roman. J'ai été très touchée par cette histoire, elle m'a pris aux tripes contre toute attente, je ne nie pas avoir versé quelques larmes à la fin. Ce fut addictif, prenant et même dépaysant de par cette retraite en plein bush australien. Comme je m'y attendais, il était impossible d'échapper à un final difficile, le non happy ending était inévitable. Et la lecture d'autant plus impactante. Lettre à mon ravisseur fut une lecture incroyable, qui va me marquer longtemps et que je relirais sans aucun doute un jour.
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Lorsque nos deux cœurs se sont croisés à nouveau est un petit lightnovel que j'ai remporté lors d'une masse critique Babelio privée. Le résumé m'intriguait pas mal et j'avais besoin d'une lecture douce entre deux lectures assez denses. Aussitôt reçu, aussitôt lu. Et force est de constater que je n'en attendais pas spécialement grand chose et à ma grande surprise, j'ai beaucoup apprécié ma lecture à tel point que j'ai fini en larmes !

Ce roman, c'est l'histoire de trois jeunes adolescents, des marginaux que tout opposait, deux garçons _ Tôji et Hiro _ et une fille, Kanon, durant leurs dernières années de lycée jusqu'à ce qu'un terrible événement ne vienne changer leur vie à jamais : le décès de Kanon, percutée par un camion. Et la jeune fille réapparaît soudainement trois ans plus tard sous la forme d'un fantôme à l'un de ses compagnons.

C'est une histoire d'amour, d'amitié, l'autrice dépeint les premiers émois amoureux, se focalise sur l'adolescence et ses tracas, parle de la vie et de la mort, des regrets, de la culpabilité, des non-dits, de la peur et du temps qui passe, avec une petite touche fantastique pour parfaire le tout. La dimension fantastique au final n'est pas si importante, pas besoin de se poser mille et une questions et le lecteur se laisse alors porter. Tant de thèmes importants et actuels. L'histoire est si belle et mélancolique. Au premier abord, elle n'a rien d'exceptionnelle au fil des pages qui se tournent mais en arrivant à la fin, alors que la vérité éclot, l'histoire prend sens.

Ce que j'ai apprécié, c'est qu'il y a une alternance de chapitres dans le passé et dans le présent. Le style d'écriture, bien que simple, est efficace. Rien n'est laissé au hasard avec l'écriture à la première personne et les fameux chapitres. Je n'ai pas vu venir le dénouement final mais alors pas du tout ! Une énorme claque !

Les personnages sont tout en nuance, presque mystérieux à l'instar de Kanon. Hiro est sans nul doute le personnage le plus transparent, le plus facile à décrypter ; Kanon est presque éthérée, autant en tant que fantôme que lorsqu'elle était en vie. Quant à Tôji, ce dernier se révélait inaccessible, un personnage qui s'est mit de nombreuses barrières, par peur. J'ai vraiment aimé découvrir ce trio, si soudé mais qui en même temps a du mal à communiquer, à se comprendre. Chacun est un véritable lien entre les deux autres et cela se ressent.

Il s'agit d'un lightnovel certes, mais il n'y a pas d'illustrations. Le format est petit et très agréable à tenir en main. Le roman est très court mais néanmoins, délicieux et prenant.

En bref, j'ai été très touchée par cette histoire, par les personnages. Je ne pensais pas aimer autant ce petit roman qui m'a pas mal chamboulée ! C'est une histoire qui m'a fait l'effet d'un joli film d'animation japonaise ! Je pense qu'une seconde lecture serait bénéfique avec toutes les réponses en main !

Un grand merci à Babelio et aux éditions Delcourt/Tonkam pour la découverte de ce joli roman.
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Azilis est une saga française méconnue qui commence à dater un peu, que j'ai apprécié dans son ensemble. Ayant beaucoup aimé le premier tome, un peu moins le second, j'attendais beaucoup du troisième et dernier tome. Et il s'est révélé bien meilleur que le tome 2. Un bon point.

Et c'est ainsi que s'achève les aventures d'Azilis, de Ninian, de Caius, de Kian et d'Arturus. Azilis, accompagnée par sa servante et amie Enid, de son grand-frère Caius et du mystérieux Myrddin, sont partis en Gaule pour tenter de retrouver le frère jumeau d'Azilis, Ninian qui a été fait prisonnier et de fomenter des alliances avec l'Armorique et la Belgique. Ce que fait d'ailleurs, Arturus de son côté en Bretagne, avec à son côté Kian car la Bretagne est assaillie par les Saxons et autres peuples profiteurs.

On a un Arturus qui doute beaucoup, qui se reposait beaucoup trop sur Myrddin alors qu'il doit se faire confiance, il est l'avenir de la Bretagne. Un Myrrdin qui ne m'inspirait pas confiance dans le second tome et qui ne m'a d'ailleurs pas convaincu car c'est un personnage mystérieux, profiteur et manipulateur. Azilis que j'ai trouvé très naïve dans ce tome, était également perdue dans ses sentiments, tiraillée entre Myrddin et Kian, elle les aime tous les deux mais de deux façons différentes. Caius s'est révélé un personnage fort, à l'âme de leader, mais parfois inquiétant sur les bords, instable et je n'étais pas trop raccord avec son intrigue amoureuse avec Enid. Kian nous a montré une facette très défaitiste mais compréhensible. Quant à Ninian, c'est dommage qu'il n'est pas été très présent contrairement aux précédents tomes où sa voix comptait réellement.

Ce qui était bien, c'est qu'on suivait les personnages à travers la Bretagne et la Gaule, un peu en Belgique par le biais de Ninian. L'intrigue n'était donc pas figée et on avait une belle vision d'ensemble. Mais plusieurs points m'ont chiffonnée : la place de l'esclavage dans l'histoire ainsi que la place de la femme, la notion de consentement et encore plus la différence d'âge entre certains personnages. Moi, ça m'a fait réagir de voir un Arturus de 25 ans épouser une princesse de 13 ans, sans que ça ne choque personne !

La revisite des légendes arthuriennes est intéressant mais non pas marquante. J'aurais aimé que ce soit un peu plus poussé, plus magique, plus passionnant. La proposition de l'autrice ne m'a pas happée, captivée. Mais on y retrouve le personnage de Azilis/Niniane, alias Viviane, Myrddin alias Merlin, Arturus alias Arthur, l'épée Kaledvour pour Excalibur, une Bretagne à unifier et protéger, un peu de magie. J'ai senti la passion de l'autrice pour cette légende, senti le poids de ses recherches, ce qui est très positif. Par ailleurs, Valérie Guinot s'est vraiment concentrée sur la psychologie de ses personnages et les différentes relations fraternelles, amicales et amoureuses.

En bref, j'ai beaucoup aimé ma lecture même si je reste quelque peu sur ma faim. J'ai l'impression que l'autrice n'a pas pris de risques, la conclusion est trop rapide et j'ai même envie de dire "tout ça pour ça ?!". Mais il n'empêche que ce fut une chouette lecture, prenante. Une bonne saga mais je ne pense pas en garder un souvenir impérissable.
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Un pacte avec le roi elfe a fait grand bruit à sa sortie. Il y a eu une sacrée hype sur les réseaux sociaux autour de ce nouveau titre proposé par Castelmore dans la collection Bigbang et je dois dire que je me suis laissée porter par la vague. Bien que j'ai attendu un bon moment avant de me lancer à mon tour, surtout que les avis étaient mitigés. Je n'en attendais pas grand chose et heureusement, parce que ce roman m'a laissé relativement de marbre.

Les Humains, les Elfes, les Faes, les Vampires, les Loups-garous et autres peuplades font partis du même monde mais les humains faisant partis du Monde Naturel se retrouvent séparés des créatures magiques par une espèce de voile appelé Orée. Ces peuples ont leur propre gouvernance mais le roi des Elfes a été choisi pour tous les régir, et font partis du Midscape. Un traité a été établi entre les Humains et les Elfes, si bien que les Humains doivent pouvoir fournir tous les 100 ans une demoiselle qui deviendra la Reine Humaine. Malgré elle, Luella, herboriste et guérisseuse, va se révéler être cette fameuse reine que le roi des Elfes, Eldas, attendait depuis si longtemps. Arrachée à sa vie, à sa famille, mariée, et introduit dans un univers totalement nouveau, elle va devoir apprendre les us et coutumes de son nouveau peuple, découvrir son pouvoir lié à la terre, nourrir le Midscape, trouver comment rétablir l'équilibre des mondes, arrêter le cycle des Reines Humaines et surtout, apprendre à connaître son époux et à faire équipe avec lui.

Les personnages de Luella et Eldas m'ont plutôt plu même si ils auraient mérité d'être plus travaillés, nuancés. Eldas aurait pu être plus inaccessible, plus froid et je l'aurais bien vu changer, évoluer plus progressivement. Luella aurait pu être plus rebelle au début. La romance prend très vite place, peut-être trop vite. Ils sont très complémentaires, le feu et la glace, l'action et la raison. Pour autant, je ne me suis pas attachée à eux, ni à aucun autre personnage.

J'ai trouvé l'ensemble très classique, sans surprise. L'autrice ne prend aucune prise de risques, ne semble pas avoir d'idées pour étoffer son histoire et reste trop concentrée sur le noyau principal sans proposer quelques bifurcations pour plus de peps et de piquant. L'univers n'est pas très travaillé, approfondi, on reste beaucoup trop en surface et c'est bien dommage parce qu'il y avait un potentiel. C'est assez lisse, en fait et ce, à cause du style d'écriture très simple, linéaire, avec pas mal de répétitions, sans beaucoup de descriptions et un manque flagrant de personnages, sans que les autres peuples prennent place (sauf les Faes et encore, très peu), ils ne sont que mentionnés. Je suis restée spectatrice de cette lecture, en retrait mais je reconnais que c'était fluide et assez addictif. Quelques coquilles, des non-sens et une carte tristounette sont à déplorer.

En bref, ce fut une lecture sympathique, sans prise de tête, qui m'a permis de me reposer en parallèle d'une lecture beaucoup plus complexe à digérer. Pas de déception parce que je n'avais pas d'attentes particulières. Mais je ne pense pas lire la suite, qui n'est d'ailleurs pas vraiment une suite puisqu'à chaque tome, un nouveau couple et un nouveau clan du même univers est mis en avant. Un pacte avec le roi elfe peut se lire comme un oneshot et c'est très bien comme ça. Mais je ne reste pas fermée à la lecture des autres tomes, je verrais bien au moment opportun.
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J'avais énormément aimé Le Silence des Vaincues de Pat Barker sans que ce ne soit pour autant un coup de cœur. Ce roman s'était révélé être passionnant et marquant. J'avais donc très hâte de découvrir la suite qu'est Les Exilées de Troie et de retrouver Briséis.

Troie est tombée. Le roi Priam est mort. Ses fils aussi. Les femmes, de différents statuts, de reine à domestique, ont été enlevées et faites prisonnières par les Grecs. Hélène de Sparte est de nouveau sous la coupe de son époux Ménélas ; la princesse Andromaque devient le trophée de Pyrrhus et se retrouve dans la même position que Briséis jadis ; la prêtresse et princesse Cassandre, fut violée dans un temple sous le regard des dieux, et mariée illégalement au roi Agamemnon ; Hécube, très âgée, veuve de Priam, se voit comme le trophée d'Ulysse par défaut. Toutes ces reines, ces princesses, ces prêtresses de haut lignage, connaissent le même destin que toutes les autres femmes. Toutes sont devenues des esclaves. Celles des vainqueurs, des Grecs. Les femmes se battent, survivent mais certaines s'avouent vaincues. Nous suivons donc la vie de ces femmes au sein du camp. Les Grecs ne peuvent repartir, les vents ne sont pas favorables. Les Hommes ont peur du jugement des dieux. Briséis a été mariée à Alcimos pour être placée sous sa protection, son enfant à naître étant déjà adulé et respecté. La prophétie de Cassandre à propos d'Agamemnon rend fou ce dernier. Les funérailles du roi Priam font débat. Pyrrhus se proclame héros de Troie, apprend à vivre avec la notoriété de son père et ne peut s'empêcher d'être jaloux de ce futur frère à naître. Jusqu'à ce que les dieux autorisent le retour à la maison. S'annonce donc la séparation de ces femmes qui ont lutté ensemble et qui partent chacune vers l'inconnu.

J'ai retrouvé ici une Briséis qui se porte en modèle pour les autres femmes, qu'elle aide du mieux qu'elle peut, un véritable soutien car ce que les nouvelles prisonnières suite à la chute de Troie vivent dans ce tome 2, elle l'a bel et bien vécu dans le premier tome. Ex-reine, ex-trophée d'Achille et portant l'enfant de ce dernier. Et en parallèle, nous avons Pyrrhus, le fils naturel d'Achille, qui n'a pas connu son père mais qui connaît son parcours, sa légende et de ce fait, le fils porte sur ses épaules le poids de la renommé de son célèbre père. Il vit dans son ombre et se révèle très instable, dangereux.

Tellement addictif, féministe, tellement sombre, l'ambiance est malaisante, la lecture prend aux tripes littéralement. Le choix des mots de Pat Barker est crucial, c'est incisif, c'est cru. Nous n'avons pas seulement le point de vue de Briséis bien qu'il reste le point principal, mais nous avons quelques chapitres du point de vue de Pyrrhus et de Calchas, un "devin" troyen. Et une fois de plus, la parole est donnée aux femmes, nous découvrons ainsi la vie des femmes troyennes et ce qu'elles doivent faire pour survivre. Quelques petites longueurs par-ci par-là mais rien de bien méchant.

En bref, j'ai encore plus aimé ce second tome. Cette lecture fut absolument délicieuse, cette saga est incroyablement puissante, résonne en moi. La proposition ou revisite du mythe de la Guerre de Troie, qui est un de mes mythes préférés, de l'autrice est cohérente et très intéressante. J'ai bien hâte de lire la suite et de connaître le destin de Briséis et de toutes les autres.
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En souvenir de toi est le dixième tome de la saga La Pension du Bord de Mer. Déjà 10 tomes, c'est incroyable et je pense que la série est très loin d'être terminée vu que l'arrêt de la guerre n'est pas encore pour tout de suite. Je me rappelle comme si c'était hier avoir commencé la série par le tome 5, comme quoi chaque tome peut se lire indépendamment. A chaque début de roman, il y a comme une espèce de résumé tout en commençant l'histoire, ce qui est un plus. Je suis très très fan de cette saga de Tamara McKinley qui en quelques années est devenue une fresque familiale que j'affectionne tout particulièrement.

Quel plaisir de retrouver Peggy, Ron, Mme Finch et les autres protagonistes ! Une si grande famille de sang et de cœur. On voudrait tous avoir une Peggy et un Ron dans sa vie, tellement ils sont chaleureux, aimants, compréhensifs et protecteurs. Il y a eu un peu plus de nouvelles des précédentes pensionnaires, même de celles que je n'ai pas encore rencontrées car pas encore lu les premiers tomes. Et un nouveau personnage féminin est un peu plus mis en avant et il s'agit de Doreen, la petite sœur de Peggy. Doreen vivait un amour passionnel avec Archie, un marin plein de bonhommie mais un tragique accident va les séparer, la rendant inconsolable ; Rita a l'occasion de revoir et de passer du temps avec son père en permission ; Suzy attend son premier enfant ; Jane s'émancipe et s'en va pour un travail top secret pour l'armée ; Sarah, sa grande sœur est désœuvrée quant à l'éloignement de sa sœur bien-aimée mais aussi par le départ du capitaine américain dont elle est tombée amoureuse malgré elle ; Ruby s'est fiancée à son militaire canadien ; et Ivy est la petite dernière a avoir rejoint la pension du bord de mer, avec son franc parler et sa modernité.

La Seconde Guerre Mondiale est encore loin d'être finie, ce tome-ci se déroulant en 1943. Ce qui est génial, c'est que nous avons le point de vue du peuple britannique. On y voit la participation de tous à l'effort de guerre, les bombardements toujours plus présents, les incidents mortels, l'angoisse des gens pour leurs proches au loin ou à la guerre. J'ai trouvé le ton un peu plus dramatique, avec le drame qu'a vécu Doreen et celui d'Ivy, de quoi nous rappeler que tout peut basculer très rapidement et que le quotidien peut être un réconfort, qu'il faut profiter des petites choses de la vie, qu'il faut aller de l'avant et ne pas perdre espoir.

En bref, j'ai vraiment beaucoup aimé ce tome même s'il n'est pas le meilleur de la saga. Je suis une fois de plus passée par toutes les émotions (pleurs, rires), je passe toujours un excellent moment avec les protagonistes. Une saga doudou-chouchou.

Lu dans le cadre de mon partenariat avec les éditions L'Archipel que je remercie chaleureusement pour l'envoi de ce dixième tome.
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J'ai été sélectionnée le mois dernier lors d'une masse critique privilégiée pour découvrir cette nouvelle saga jeunesse française. J'étais plutôt hypée par le résumé et les promesses de l'autrice, et j'avais envie d'une lecture jeunesse à la Percy Jackson. Et ce premier tome s'est révélé être une bonne lecture dans l'ensemble

Chasseurs d'éclairs propose un univers steampunk agréable avec des vaisseaux volants, consacrés au transport de marchandises, au transport humain, à la chasse aux éclairs et même à la piraterie. Pourquoi des vaisseaux volants ? Car les mers et océans se sont reculés, asséchés et il a fallu trouver une alternative aux échanges entre les différents territoires. Comment cela fonctionne ? Ces navires flottent dans les airs grâce aux éclairs récoltés par les Chasseurs et transformés en pierres, en diacites (qui servent aussi de monnaie), en énergie en somme. Et ces navires sont dirigés par des capitaines, régis par la Confrérie qui les encadre bien et certains capitaines, au nombre de 10, sont surnommés les Grands Capitaines, doués dans leur domaine et respectés. En parallèle, ces allés et venues de vaisseaux attirent forcément des pirates, appelés les Furtifs et les Porteurs de Lumière. Porteurs de Lumière qui s'intéressent à une cité détruite et sacrée où se cacherait un certain trésor et au même moment, le père de notre héros, le Grand Capitaine de l'Est Anselme disparaît mystérieusement, créant de nombreuses perturbations dans le monde. C'est ainsi que nous suivons son fils, Alrick, accompagné de son fidèle griffon, Dracks, qui part à l'aventure pour le retrouver, qui va se retrouver sur le navire de la Grande Capitaine Mia, qui va se faire de nouveaux amis et entrevoir de nombreux mystères.

Les personnages sont plutôt sympathiques. Alrick, 14 ans, est assez débrouillard, son secret lui pèse et il a un vrai don avec les machines ; son jeune griffon, Drack, est très mignon et loyal ; Mia est certes jeune pour être Grande Capitaine mais elle inspire le respect, c'est une battante ; Caleb est le premier à tendre la main à Alrick et c'est le petit rigolo de service ; et il y a Cyara, qui a un physique atypique et qui a un love interest avec Alrick. Ce groupe se détache beaucoup parmi tous les personnages rencontrés.

J'ai trouvé l'écriture très agréable, c'est bien écrit, c'est fluide et l'univers est très abordable, expliqué pas à pas. Les informations et explications ne tombent pas d'un coup dès le début, c'est graduel et donc très bon point. L'autrice ne se précipite pas et prend son temps pour poser les bases de son univers et exploiter ses personnages. L'objet-livre est superbe. Un gros travail esthétique a été fait avec de belles dorures sur la couvertures, des illustrations en couleur au début du roman, quelques illustrations en noir et blanc sur deux pages, et des rouages sur chaque page. En revanche, j'ai noté quelques longueurs, des séquences où je commençais à m'ennuyer quelque peu et à mon goût, il manque beaucoup d'action, surtout au vu des promesses de l'univers (vaisseaux, pirates...). Je ne me suis pas attachée aux personnages, pas même au héros même si j'ai une petite préférence pour le personnage de Mia que je trouve admirable et inspirante.

En bref, j'ai plutôt bien aimé ma lecture. Ce premier tome est très introductif mais sympathique. Mais pour moi, il me manque quelque chose, il me manque de l'action, un peu plus de peps. Je pense donner sa chance au tome 2 car je suis quand même curieuse de découvrir la suite. Nul doute que ce roman ravira les adeptes du genre !

Je remercie Babelio et les éditions Hachette pour l'envoi de ce roman.
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J'avais beaucoup aimé Résistement Vôtre de l'autrice, lui aussi se déroulant durant la Seconde Guerre Mondiale et j'étais donc très curieuse de découvrir son nouveau roman. Lorsqu'elle a fait un appel à candidature sur Instagram pour le découvrir en avant-première, je n'ai pas hésité un seul instant à tenter ma chance et j'ai été sélectionné pour le lire et le chroniquer.

Le contexte historique m'a forcément beaucoup parlé et plu. Je pense que personne ne peut être insensible face à notre passé, à notre Histoire. C'est une des périodes les plus terribles et meurtrières de notre Histoire. Trois parties se détachent : l'avant déportation de Liliane, sa déportation en elle-même et l'après libération. Nous découvrons ainsi par le biais de Liliale et de Jochen la vie dans un camp de concentration, si proche de la mort ; la condition des femmes est bien mise en avant également.

J'ai beaucoup aimé les personnages. Liliane, 19 ans, est une demi-juive, d'origine polonaise de par son père et française de par sa mère. Une jeune femme magnifique, pleine de courage, qui va tout faire pour survivre. Jochen, est un SS Obersturmführer, un haut gradé dans la vingtaine, ouvert d'esprit, ce statut, il ne l'a pas choisi et prendra des risques lui aussi. Ce que j'ai apprécié, c'est que Liliane ait eu une histoire bien avant l'arrivée de Joshen dans sa vie, avec un autre soldat pendant l'Occupation allemande en France et il y a un certain parallèle entre les deux : une relation qui se termine mal, une relation qui se termine bien. La romance ne tombe pas du ciel, elle se fait attendre, se fait par étape et c'est ce que j'aime. Si Jochen a eu le coup de foudre dès le départ, Liliane a mis plus du temps à l'aimer car ce qu'elle a vécu, vit au quotidien fait qu'elle se protège du mieux possible, et il y avait un intérêt profitable avant les sentiments. Ils sont la bouée de sauvetage l'un de l'autre, se sont sauvés l'un l'autre. L'autrice utilise une certaine phrase dans son roman et je la trouve marquante et véridique : "On aime une personne, pas son uniforme." Pour moi, tout est dit.

L'autrice fait souvent mention ou s'est inspirée de personnages historiques réels ; les dates, les événements et lieux sont bien réels. Le travail de recherche se ressent tellement et c'est admirable ! Les descriptions sont précises, certaines scènes étaient dures à lire, font froid dans le dos. Lire ce roman le soir, juste avant d'aller se coucher, n'était pas la meilleure idée tellement j'avais de mal à m'endormir. L'autrice joue sur la nuance, la profondeur du récit et des mots est complète et j'avais ce nœud à l'estomac durant toute ma lecture. J'apprécie toujours autant le fait que chaque terme utilisé/étranger est expliqué, cela permet aussi une meilleure immersion et d'enrichir sa culture générale. Je loue aussi l'annonce des triggers warnings, peu d'auteurs/d'autrices/d'éditeurs le font et je trouve que c'est très important, surtout pour ce genre de romans, c'est vraiment nécessaire de savoir dans quoi on s'embarque. Quelques coquilles mais rien de bien méchant, en sachant que ce n'était pas l'épreuve finale.

En bref, j'ai énormément aimé ma lecture ! J'ai même une nette préférence pour celui-ci car il m'a encore plus pris aux tripes et je le trouve encore plus marquant. L'immersion dans la Seconde Guerre Mondiale et dans l'enfer des camps est totale. Et la relation des deux protagonistes principaux dont à les deux points de vue s'est révélée être un écrin de lumière et d'espoir dans un monde sombre et cruel. Pépite !

Je remercie énormément l'autrice pour cette opportunité de lecture et sa confiance.
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Les Carnets de l'Apothicaire est un manga coup de cœur pour moi. Une de mes plus belles découvertes de ces dernières années. Ayant lu le premier lightnovel édité chez les éditions Lumen récemment, j'avais trop envie de m'avancer un peu dans le manga. Et j'ai bien entendu adoré ce cinquième tome !

Encore une fois, il n'y a pas vraiment de fil conducteur. Ce sont vraiment des chroniques et des minis enquêtes, un enchaînement de petites histoires. On suit en réalité le quotidien de notre héroïne Mao Mao et dans ce tome-ci, de grands changements sont à prévoir : Mao Mai a quitté la cour intérieur (là où vit l'Empereur, ses proches et son harem) pour la cour extérieure (où travaillent les fonctionnaires, les soldats...). Après que son contrat ait été racheté à la maison close par Jinshi, l'intendant des deux cours au service de l'Empereur, la demoiselle travaille pour ce dernier. C'est donc un tout nouvel environnement, de nouvelles règles et responsabilités et bien sûr, elle va faire beaucoup de nouvelles rencontres. Cela n'empêche pas pour autant de ne pas revoir les personnages rencontrés dans la cour intérieur, comme les quatre concubines principales par exemple.

Dans ce cinquième tome, nous découvrons l'arrivée de Mao Mao à la cour extérieure et sa prise de poste ; la leçon privée sur la "sexualité" qu'elle donne aux quatre concubines principales ; l'apparition de la nouvelle concubine, surnommée la douce Lolan ; une enquête autour d'un incendie dans un entrepôt, une enquête sur un double empoisonnement aux algues et la résolution d'une devinette à propos de l'héritage d'un forgeron pour ses trois fils, tout cela à grand renfort d'expériences ! Et un nouveau personnage assez important fait une entrée fracassante, Lacan, un stratège militaire et un sombre individu qui plus est qui s'intéresse à notre apothicaire en herbe.

J'ai une fois de plus adoré la relation qu'entretiennent Jinshi et Mao Mao ! Ils sont tellement funs ! Un jeu du chat et de la souris, et le chat est sans conteste Mao Mao ! Il y a pas mal de moments cocasses, cela m'a fait trop rire, notamment les lubies de Mao Mao, ses expressions du visage et son étrangeté vue par les autres personnages, notamment la gente masculine ! Je pressens un intérêt amoureux entre Jinshi et Mao Mao, un jour prochain mais pas tout de suite ; il y a surtout un intérêt à sens unique de la part de Jinshi pour l'héroïne. Ce pressentiment me vient surtout du roman, la dynamique entre les deux était plus visible, plus palpable.

J'adore les dessins, le graphisme est d'une beauté incroyable. L'ambiance asiatique et royale ajoute un vrai plus. C'est dynamique, sérieux et parfois drôle avec des exagérations, des caricatures. Le soucis du détail fait tout avec les bâtiments, les costumes, les coiffures, les bijoux...

En bref, un coup de cœur ! J'ai passé un super moment et je n'ai absolument pas vu le temps passer et pourtant, il ne se passe rien d'exceptionnel dans ce tome-ci ! Je suis en avance au niveau des romans et en retard dans le manga, et cette partie, je l'avais déjà lu grâce au roman donc pas de surprises mais cela n'a en rien gâchée ma lecture ! Hâte de lire la suite !
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A l'occasion de la sortie du film Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan en avril au cinéma, de nouvelles éditions du roman d'Alexandre Dumas sont apparues et mon choix s'est portée sur la belle version proposée par Archipoche, qui a séparé le roman en deux parties distinctes : D'Artagnan et Milady. Deux livres superbes, à la couverture reliée souple, le premier de couleur rouge et le second de couleur bleu, agréable à tenir en main et à lire, avec quelques petites illustrations à l'intérieur. Les Trois Mousquetaires n'est plus une œuvre à présenter ! Je connais la version de base, j'ai vu plusieurs adaptations cinématographiques et en séries, j'avais d'ailleurs même commencé la lecture du roman il y a plusieurs mois mais dans une vieille version vraiment peu agréable à lire (pages jaunies, écriture serrée et minuscule) donc cette édition tombait à point nommé !

Le tome 1 se concentre essentiellement sur D'Artagnan, tout en explorant différents autres points de vue. C'est l'occasion de découvrir son arrivée à Paris, sa rivalité avec Rochefort, ses débuts compliqués, sa rencontre avec M. de Tréville, sa rencontre amusante avec le trio Athos, Porthos et Aramis, ses premiers émois amoureux avec Constance Bonacieux, ses premiers pas en tant que garde et de découvrir en parallèle, la rivalité qui s'inscrit entre la France et l'Angleterre, entre les mousquetaires du roi et les gardes du cardinal Richelieu, de découvrir le roi Louis XIII, jeune et "manipulé" par le cardinal, et de parcourir l'affaire autour de la reine, où de sombres complots tiennent à la faire tomber en lui prêtant une liaison avec l'ambassadeur anglais Buckingham. Quant au second roman, il s'intéresse principalement à Milady et à ses missions. L'occasion d'en apprendre plus sur elle, de la voir jouer avec les hommes, de s'intéresser à sa grande intelligence, de voir sa relation particulière avec Athos et sa relation vengeresse avec D'Artagnan. En parallèle, nous découvrons la préparation des mousquetaires et des armées françaises, pour le siège de La Rochelle et pour bouter les Anglais de l'île de Ré, sans compter cette course contre la montre pour sauver Buckingham, Constance Bonacieux et pour arrêter Milady, en sachant que ces trois intrigues, non seulement se rejoignent mais ne se termineront pas positivement.

J'ai beaucoup apprécié les personnages ! Athos, qui s'inscrit comme le chef du quatuor, un ancien seigneur, un bon camarade que l'on écoute et que l'on respecte, qui a un sacré passé avec Milady et a une entente particulière avec D'Artagnan. C'est presque une relation père/fils, avec une passassion de pouvoir, de statut. Aramis, le bourreau des cœurs, qui a des liens avec de nombreuses femmes de différents statuts, dont se dégage une certaine poésie et qui aspire à entrer dans les ordres. Porthos, qui a de mystérieuses origines, costaud et roublard, qui a un grand intérêt pour sa mise et son paraître. D'Artagnan, la fougue de la jeunesse, fringuant, impulsif et rusé. Milady, la femme d'Athos, qui agit sous diverses identités, au service du cardinal, retorse et extrêmement intelligente. Et les autres personnages ne sont pas en reste : M. de Tréville, le Cardinal Richelieu, Buckingham... ils sont très intéressants à suivre !

Le style d'écriture d'Alexandre Dumas m'a beaucoup plu, à ma plus grande surprise. Le roman est très abordable, contrairement à ce que je pensais, avec un certain dynamisme. Je m'attendais à quelque chose de très dense, de très lent et complexe. J'ai adoré la rencontre entre Athos, Aramis, Porthos et D'Artagnan, ce fut drôle et dynamique ! Un quatuor très soudé qui se révélera être une fine équipe. D'Artagnan, c'est vraiment le vent de fraîcheur du roman ! Quant au cardinal, c'est vraiment un sacré ennemi ! La seconde partie du tome 2 est vraiment excellente et prenante, sans compter que Milady était beaucoup plus présente et heureusement au vu du titre ! Milady, que j'ai adoré !

Quelques longueurs à déplorer. Une seconde partie plus longue et plus lourde pour le tome 1 ainsi que la quasi absence de Rochefort et de Milady. Quant au second tome, j'ai trouvé la première partie du roman longue, un peu ennuyeuse et moins intéressante.

En bref, j'ai beaucoup aimé ma lecture de ces deux tomes ! Mes craintes et mes a priori n'avaient pas lieu d'être tant cela s'est avéré intéressant et entraînant. Un classique très accessible, un roman de cape et d'épée à lire absolument !

Je remercie chaleureusement Mylène et les éditions L'Archipel-Archipoche pour l'envoi de ce diptyque si connu.
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date : 29-03-2023
Ma fascination pour la célèbre famille Borgia est immense, et ce, depuis de nombreuses années. Je l'avais découverte à l'époque grâce au jeu vidéo Assassin's Creed Brotherhood où elle faisait office d'adversaire. Ce fut la découverte, le coup de cœur et depuis, j'ai vu les deux séries TV que j'adore, lu plein de livres sur eux, fictions ou non. Alors quand j'ai vu que Kate Quinn, l'autrice de la saga La Maîtresse de Rome pour laquelle j'avais eu un énorme coup de cœur, s'était lancée dans une nouvelle saga sur les Borgia, je ne pouvais pas passer à côté !

L'intrigue se déroule en Italie et plus particulièrement à Rome, durant cette époque appelée Renaissance, vers 1492, du temps des Borgia. Entre intrigues, alliances, mariages, conclaves et accession au trône de Saint Pierre. Nous découvrons Rodriguo Borgia, futur Alexandre VI, pape ; son fils aîné, Cesar, ecclésiastique (évêque plus précisément), froid, intelligent, ambitieux ; Juan, Duc de Gandie, garde, hautain, sûr de lui ; Lucrèce, fille bien aimée, d'une beauté ensorcelante, solaire ; Joffrey, le plus jeune, incarne la douceur et l'innocence. Des enfants qui ne sont que des pions sur un échiquier géant, celui de leur père. Ces personnages illustres qui ont marqué l'Histoire, le Temps, nous apparaissent à travers trois personnages, trois points de vue. Celui de Giulia Farnese, surnommée la Bella ou Vénus du Vatican, qui deviendra la maîtresse de Rodrigo Borgia alors qu'elle est mariée à un Orsini, dont la liaison n'est plus un secret, et cette dernière est prête à tout pour garder sa place auprès du pape. Le point de vue de Leonello, un nain au service de Giulia et Lucrèce en tant que garde du corps, adroit aux lancers de couteaux et intelligent, ce dernier va enquêter sur une série de meurtres de femmes au sein de la cité romaine. Et le point de vue de Carmelina, la cuisinière attitrée des Orsini, très douée dans son domaine et dont son secret peut tout lui coûter.

Les plus du roman : une seconde partie beaucoup plus passionnante ; une fiction mais avec des dates clés, des lieux, des personnages et des faits historiques réels ; trois points de vue pour une meilleure immersion et différents statuts explorés ; des descriptions délicieuses et riches ; une accentuation sur la cuisine italienne, de quoi vous donner l'eau à la bouche ; l'ascension de la famille Borgia à travers le regard de trois personnages de leur entourage.

Les points négatifs : Leonello m'a un peu trop fait penser à Tyrion Lannister de la saga Game of Thrones et cela m'a énormément perturbé ; pas mal de longueurs qui ont failli me faire abandonner, surtout au début de ma lecture ; une entrée dans l'histoire difficile ; quelques frustrations de ma part tant cela manquait de "sel", de piquant au roman.

En bref, j'ai beaucoup aimé ce premier tome, bien que je lui trouve beaucoup de longueurs et un manque flagrant de peps. J'ai aimé découvrir l'ascension des Borgia par le biais de trois personnages distincts, cela en fait une fiction originale. Il me tarde de découvrir La Concubine du Vatican.
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date : 24-03-2023
Perles de Lune est une nouveauté du catalogue des éditions L'Archipel, un roman qui, au vu du résumé très alléchant et intriguant, se voulait dans la même veine que les romans des grandes autrices comme Tamara McKinley ou Colleen McCullough. J'avais donc très envie de le découvrir à mon tour et de me faire mon propre avis. Et je l'ai beaucoup apprécié au final malgré quelques petits défauts.

Le roman se découpe en deux parties bien distinctes. Une première dont l'intrigue se déroule dans le présent où notre héroïne, Lily, à la mort de sa mère, se décide à partir pour l'Australie sur les traces de son passé, de ses origines car elle sent qu'un mystère y demeure. Nous la suivons donc là-bas alors qu'elle n'a qu'un collier et une photo en sa possession, qu'elle n'a pas de plan, qu'elle ne sait pas quoi réellement chercher et ce sont vraiment ses rencontres sur place et certains éléments glanés mis à bout qui vont l'amener à plonger tête en avant dans la grande histoire de sa lignée jusqu'aux fameuses réponses dont elle avait tant besoin.

La seconde partie, beaucoup plus importante, qui prend quasiment tout le roman, se déroule dans le passé où nous suivons principalement deux personnages que sont Olivia et John, deux inconnus devenus associés, amis, amants, époux. Deux personnages que j'ai beaucoup apprécié, surtout Olivia de par sa force face aux terribles épreuves. On découvre alors une fresque familiale sur plusieurs générations délicieuse et très bien exploitée comme je les aime, et tout cela dans le domaine très prisé de l'industrie perlière de l'époque dans son ensemble.

Perles de lune s'est révélé très dépaysant et m'a offert les grands moments d'évasion dont j'avais besoin. La partie dans le passé fut la meilleure à mon sens. Ce fut vraiment une découverte, surtout par rapport à l'industrie perlière que je ne connaissais que trop peu et ce fut bien passionnant, ma curiosité a été bien récompensée. Je déplore tout de même des longueurs, un certain manque d'addictivité car j'ai mis pas mal de temps pour lire le roman alors qu'il fait bien moins de 500 pages et j'ai trouvé quand même le style d'écriture assez convenu, assez simple. La romance était peut-être un peu trop visible dès le début et la partie dans le présent ne m'a pas vraiment emballée même si bien sûr, elle est nécessaire.

En bref, ce fut une très bonne lecture. Ce n'est vraiment qu'en approchant de la fin que les éléments s'emboîtaient, que je commençais à comprendre les liens entre le passé et le présent, entre Lily et ces personnages du passé et j'ai été ravie de connaître le fin mot de l'histoire. Quelques craintes au début ont failli me perdre mais heureusement que je lui ai laissé sa chance dès lors où le passé s'est révélé. Cette partie m'a grandement plu, convaincue sur bien des plans. Une jolie surprise et donc une autrice à suivre de près.

Je remercie chaleureusement Mylène et les éditions L'Archipel pour l'envoi de ce roman.
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date : 23-03-2023
Je ne savais pas de quoi parler ce manga en l'empruntant à la médiathèque, je n'avais donc pas d'attentes particulières. En le feuilletant, je m'étais dit que ce serait une lecture sympa mais sans plus. Et au final, j'ai bien fait de lui laisser sa chance car j'ai beaucoup apprécié ce premier tome !

J'ai beaucoup apprécié les thèmes traités parce qu'ils m'ont touché de près ou de loin : les relations, le mariage, la maternité, la paternité, le travail... Et plus que tout, ce sont les messages transmis par la mangaka qui m'ont plu car ses sujets sont d'actualité avec cette pression de la société, le fait qu'il faut que chaque personne rentre dans une case bien précise, se conformer aux codes de la société : être parent, être en couple, marié, avoir un bon job... Il y a les réflexions, les phrases types que les inconnus et même les proches prononcent sans savoir l'impact qu'ils ont sur la personne. Vraiment touchée par cela.

La révélation du protagoniste principal masculin m'a fait l'effet d'un boulet de canon ! Je ne m'y attendais tellement pas , j'étais choquée par ce revirement de situation et surprise aussi du comportement ou plutôt de la réaction de la protagoniste principale féminine. J'ai donc hâte de voir l'évolution de ce couple surtout que cette révélation va tout changer, tout chambouler dans leur vie.

Si je ne suis pas fan des dessins, ils ne m'ont pas déplu pour autant et vont parfaitement avec l'histoire, ils favorisent une atmosphère particulière, très contemporaine et mélancolique surtout.

En bref, un premier tome qui m'a agréablement surprise, je ne m'attendais pas du tout à cela et il m'a convaincu de par sa maturité et par les thèmes proposés. La suite me fait très envie, je vais poursuivre cette saga dès que possible.
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J'avais beaucoup apprécié le premier tome du Renard et du petit Tanuki, même énormément aimé à tel point qu'il a frôlé le coup de cœur. J'étais donc très impatiente de pouvoir continuer cette série et ce tome 2 était tout aussi excellent que le premier !

La relation de Senzo et de Manpachi évolue tout doucement. Manpachi (tellement adorable et solaire) s'est déjà beaucoup attaché à Senzo et le montre très très souvent à ce dernier. Ce petit bouchon est tellement innocent, il découvre la vie, le monde qui l'entoure et il y a aussi cette naïveté qui l'emplit et lui cause quelques soucis. Quant à Senzo, il râle, il rechigne, il se révolte mais au fond, on le sait, on le sent, il commence à s'attacher au petit bonhomme dont il a la charge.

J'ai aussi apprécié d'en savoir plus sur les autres personnages gravitant autour d'eux. Koyûki la renarde blanche se révèle presque une mère pour le petit tanuki et elle m'a fait rire car elle a le béguin pour le loup Mikumo, un loup très ronchon et têtu mais qui au fond est très bon et fidèle à sa déesse. D'ailleurs, on en apprend un peu plus sur lui, c'était un loup très solitaire jadis, il est très attaché à son compagnon chien Tachibana et a une véritable dent contre Senzo qu'il a combattu autrefois. Tachibana est un chien vraiment lumineux, enjoué, il est très très drôle et bon camarade ! Les autres clans de métamorphes sont aussi bien représentés, il y a les loirs et les chats dans ce tome-ci. Au niveau des divinités, elles se dévoilent, prenant une apparence humaine féminine, l'occasion de voir la déesse du soleil, celle des montagnes et des chats. Mi Tagawa accentue aussi le rapport entre notre société actuelle et le folklore, j'ai donc apprécié de voir la cohabitation entre les humains et les métamorphes (qui se fondent dans le décors en se transformant en humain), et le rapport des humains avec les divinités.

Ce manga me fait littéralement fondre ! Je le trouve très mignon, très touchant, drôle, plein de mysticisme et une certaine mélancolie s'en dégage aussi, je trouve.

Le graphisme est toujours aussi reconnaissable, sublime. J'aime trop le coup de crayon de Mi Tagawa, son imagination. Ses personnages prennent vie, le design des divinités m'a beaucoup plu aussi !

Bref, j'ai vraiment adoré ce second tome ! Je suis ravie d'avoir découvert ce manga tout mignon, tout chou qui me fait passer par plein d'émotions ! Vivement la suite !
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Le Renard et le petit Tanuki est un manga que j'ai emprunté à la médiathèque. Cela faisait un moment que je voulais découvrir la nouvelle œuvre de Mi Tagawa, la maman du manga Père & Fils que j'avais adoré !

Senzo fut un démon renard puissant et craint, scellé alors par la déesse du Soleil pendant 300 ans pour stopper ses méfaits. Aujourd'hui, elle s'est décidée à lui donner une seconde chance, à lui redonner sa liberté mais pas sans contreparties : ses pouvoirs lui seront retirés en grande majorité et il devra protéger un petit bébé tanuki orphelin aux grands pouvoirs.

D'une mignonitude incroyable, c'est frais, c'est drôle, c'est émouvant. J'ai été touchée en plein cœur par cette histoire et ces personnages. Je n'en attendais pas moins de Mi Tagawa, son premier manga ayant été très touchant et délicieux.

La relation de Senzo et du petit Manpachi va très certainement ravager mon coeur et mon âme à terme et j'ai hâte de voir son évolution. Quelque part, ils me rappellent Tora et le petit Shiro. On a clairement une relation de parentalité, de père et fils. Sauf erreur, je suis pratiquement sûre que Senzo va changer petit à petit et s'attacher au petit bonhomme.

On a un Senzo qui renâcle à sa nouvelle condition, qui va devoir malgré lui jouer le rôle d'un guide, d'un père pour un petit qui découvre le monde et ce dont il est capable. Je les aime trop individuellement et ensemble. J'ai aussi adoré les personnages gravitant autour d'eux : Koyuki, une belle renarde blanche ; le chien ultra positif Tachibana et le loup rabat-joie Mikumo.

L'univers est très intéressant, autour du folklore japonais avec cette mythologie aux nombreuses divinités, avec leurs serviteurs animaux, aux esprits bons et mauvais. Les fameux animaux, au service des dieux, sont personnifiés, ce sont des métamorphes avec des pouvoirs de transformation et bien d'autres.

Le graphisme est absolument divin. Le style de Mi Tagawa est bien reconnaissable. Tout est en finesse, délicat, j'adore ! Les animaux sont superbement dessinés et facile à différencier, ce qui est un plus. Tout est fait pour que l'ambiance soit incroyable et pleine de mystères.

En bref, ce manga est une très belle découverte et il a frôlé le coup de coeur. Il a énormément de charme sur bien des plans. Je suis déjà conquise, j'aime beaucoup trop et j'ai si hâte de retrouver Senzo et le petit Manpachi.
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Les Voleurs de Fumée est une saga de fantasy que j'apprécie, même si elle est bien loin d'être un coup de cœur et dont il manque un petit quelque chose pour se démarquer, aussi n'attendais-je pas spécialement grand chose du troisième et dernier tome. Au final, je l'ai beaucoup apprécié, malgré quelques petits défauts !

Dans ce tome 3, nos cinq héros étaient principalement séparés pour faire leur petit bout de chemin chacun de leur côté pour au final, se retrouver les uns les autres à un moment précis, pour que les intrigues se rejoignent bien sûr. On assiste à l'émancipation progressive d'Ambrose, qui s'éloigne peu à peu de Catherine ; à Catherine qui fait enfin son choix et le choix peut sembler surprenant mais il est ce qu'il devait être, j'en suis ravie ; Edyon, devenu prince, se rapproche de ce père, de ce roi qu'il n'a jamais connu ; March, en exil, fait le terrible choix de rejoindre l'armée de jeunes du Brégant à la force décuplée grâce à la fumée de démons ; quant à Tash, cette dernière se retrouve au cœur des évènements dans le monde des démons. Tout au long de ce troisième tome, nous sommes donc sur trois fronts bien distincts : en Pitorie, au Calidor et dans le monde des démons.

Ce fut un plaisir de retrouver les personnages. Catherine, ma préférée depuis le début, qui a toujours ce poids sur les épaules, celui des responsabilités et qui est aussi tiraillée entre l'amour et le devoir, entre Ambrose et le roi Tzayn. Ambrose, qui a toujours aimé Catherine, fidèle et loyal, la constance parmi les trois personnages. Edyon qui gagne en statut et responsabilités, apprend à vivre cette nouvelle vie princière. March se met en grand danger mais tout cela par amour pour Edyon, pour le rejoindre et le protéger, fidèle à lui-même. Et la jeune Tash, toujours au cœur du monde des démons qu'elle apprend à décrypter.

Le roman est d'une fluidité incroyable, je l'ai lu relativement vite. Si j'ai trouvé la première moitié assez longue, la seconde s'est révélée plus dynamique et passionnante. Le vrai plus de cette saga, c'est qu'il s'agit d'un roman choral donc avec plusieurs points de vue, pour pouvoir exploiter un peu plus chaque personnage et explorer l'univers. Sally Green, avec son dernier tome, nous permet de voir la loyauté sans faille de March, l'assurance prise par Edyon, le choix de Catherine, l'émancipation d'Ambrose et une Tash qui nous a permis de mieux comprendre les démons. Si Catherine est restée mon personnage préféré jusqu'ici, mes chapitres préférés dans ce tome-ci sont ceux de March car beaucoup plus intéressants, il était vraiment au cœur des choses, au milieu des batailles.

Ce qui m'a quelque peu gênée, c'est que j'étais un peu en retrait de ma lecture durant une bonne moitié du bouquin mais heureusement, cela s'est amélioré par la suite. Tash était quasi absente dans ce troisième tome, c'est l'oubliée, ce qui est fort dommage. L'alchimie entre les cinq personnages n'était pas vraiment là, sauf les relations en duo qui fonctionnent très bien.

En bref, Les Voleurs de Fumée n'est pas la saga de fantasy de l'année, elle n'est pas vraiment originale et elle a manqué de peps, d'une étincelle pour que ça prenne vraiment avec moi. Mais ce troisième tome m'a tout de même ravi, en tout cas, plus que les précèdents même si la fin est très très ouverte et je reste donc sur ma faim. Je recommande pour ceux et celles qui voudraient se lancer dans de la fantasy accessible.
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Les Cèdres de Beau-Jardin est le troisième roman de Belva Plain que je lis. Grâce à mon partenariat avec les éditions L'Archipel, j'ai pu découvrir Tous les fleuves vont à la mer que j'avais beaucoup aimé et même charmée, ainsi que La Splendeur des Orages qui, lui, m'avait laissé de marbre et même un peu déçue. J'attendais beaucoup de ce roman, me disant que c'était la dernière chance que je laissais à l'autrice de me surprendre, de m'envoûter. Heureusement, ce roman m'a convaincu, je l'ai beaucoup apprécié !

Les Cèdres de Beau-Jardin a tenu toutes ses promesses quant au dépaysement et à l'évasion souhaité. Le contexte historique m'a fasciné puisqu'il est question de la Guerre de Sécession, guerre civile qui vit s'affronter le Nord et le Sud des États-Unis, le Nord souhaitant l'égalité entre hommes et femmes ainsi que l'abolition de l'esclavage, une période historique que je ne connaissais que trop peu. De plus, l'intrigue principale se concentre essentiellement à La Nouvelle-Orléans, de quoi être ravie car c'est une région ouverte, très vivante, pleine de promesses et de changements. L'autrice a su également exploiter une très grande fresque familiale, s'établissant sur plusieurs générations, passionnante à suivre. Son personnage principal, Miriam, m'a beaucoup plu. Nous la suivons de son enfance à l'âge adulte, une vie contrôlée par sa famille, son mari, son statut et les codes de la société. Une jeune femme qui va grandement évoluer au fil du roman, s'émancipant peu à peu des hommes, de la société, de ce que l'on attend d'elle (d'une femme, d'une épouse, d'une maîtresse, d'une mère). Le genre d'héroïne que j'apprécie ! Et comme de coutume, j'ai retrouvé les thèmes si chers à l'autrice, qu'elle aime mettre en avant et explorer comme le judaïsme, la religion en général, les soulèvements/révoltes, les inégalités sociales et de sexe notamment. Les seuls petits défauts du roman sont qu'il souffre de quelques longueurs et j'ai trouvé que la première partie était bien mois prenante et passionnante que la seconde où pour le coup, j'étais plus investie dans ma lecture et avais vraiment envie de connaître le dénouement final.

En bref, j'ai beaucoup aimé ma lecture. Ce titre est bien bien meilleur que La Splendeur des Orages mais beaucoup moins charmant que Tous les fleuves vont à la mer qui reste indétrôné. Le contexte historique m'a grandement plu et fut très intéressant à découvrir et j'ai apprécié voir une héroïne évoluer de façon très positive. Je ne dis pas non à découvrir d'autres titres historiques de l'autrice par la suite.

Je remercie chaleureusement Mylène et les éditions L'Archipel-Archipoche pour la réception de ce roman.
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Comment parler baleine est un essai que j'ai reçu grâce à la masse critique Non-fiction organisée par Babelio en février. Pourquoi avoir choisi ce livre ? Aimant particulièrement les baleines et ayant à cœur leur préservation, appréciant tout ce qui touche à l'océan et au vivant de façon général, j'avais envie d'avoir plus notamment sur la communication interespèce, la communication entre humain et animal... entre humain et baleine. Et aussi, parce que j'avais lu un roman jeunesse récemment à propos d'une baleine existante dont le chant est incompris par les autres cétacés, d'où son surnom de "baleine la plus seule au monde".

Comment parler baleine est un ouvrage qui a vu le jour suite à un événement marquant dans la vie de l'auteur : en 2015, alors qu'il faisait du kayak en binôme, une baleine à bosse a surgi et est retombée sur le kayak, ne faisant aucun mort bien heureusement. La vidéo aura fait le tour du monde en très peu de temps, des millions de vues et moi-même, je l'avais visionné à l'époque. C'est à partir de cet instant précis que tout a changé dans la vie et l'esprit de Tom Mustill. Et c'est tout un cheminement de questions, de réponses à chercher, de rencontres uniques à faire, de recherches personnelles à établir, d'expériences à mettre en pratique... à tenter de comprendre les avancées scientifiques et technologiques. Il explore en général les communications interespèces, les alliances, notre rapport aux animaux, l'impact de l'Homme sur les animaux/les océans, l'auteur ne parlant pas que des cétacés par ailleurs... une vision très globale mais incroyable !

Cet essai est vraiment très complet, j'ai appris énormément de choses et je pense qu'une seconde lecture ne sera pas de trop pour tout bien assimiler, et j'ai apprécié le fait de retrouver des éléments/événements que je connaissais déjà ou dont j'avais déjà entendu parler d'une manière ou d'une autre. Le travail de l'auteur est colossal, toutes les sources sont citées et énumérées à la fin du livre. J'ai véritablement senti toute sa passion, sa soif de savoir et c'est très appréciable.

Si je pensais l'essai très accessible, abordable pour tous, au fur et à mesure de ma lecture, mon avis a changé car il y a vraiment tout un domaine scientifique/technologique exploré, pas toujours très facile à saisir même si l'auteur fait en sorte que les explications soient les plus simples possibles et à grand renfort d'exemples. Je déplore quelques longueurs, parfois, l'essai me perdait ou je ne voyais pas trop où l'auteur voulait en venir en parlant de tel ou tel sujet.

En bref, j'ai beaucoup apprécié cet essai, très intéressant, enrichissant et même inspirant. Il permet la réflexion, remet en question la conscience animale et notre rapport au vivant. Et force est de constater qu'il y a encore tant à découvrir sur les baleines, sur les écosystèmes marins, sur les animaux en général et c'est vraiment maintenant qu'il faut agir pour leur préservation, pour l'avenir !

Je remercie grandement Babelio et les éditions Albin Michel pour la découverte de cet ouvrage.
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J'ai lu le premier tome de Serpent and Dove l'année dernière et j'avais énormément aimé ma lecture, sans que ce ne soit pour autant un coup de cœur. Ayant une certaine affection pour les seconds tomes _ cela arrive parfois que ça ne le fasse pas du tout mais c'est plutôt rare _, j'avais énormément d'attentes pour Blood and Honey. Même si j'ai beaucoup apprécié ma lecture, elle n'a pas été à la hauteur desdites attentes.

Ce tome-ci met en avant la petite troupe de Lou et Reid qui cherchent à tout prix à créer des alliances avec les sorcières rouges et les loups-garous, alors qu'ils sont recherchés, en vu d'affronter les sorcières blanches dirigées par la terrible mère de Lou, qui semble avoir toujours un coup d'avance sur sa fille et ses alliés.

Si Lou m'a plus d'une fois agacée, je l'ai trouvé très changée et ses changements sont inquiétants, surtout au niveau de ses pouvoirs et de ses nombreuses pertes de contrôle. J'ai eu plus d'accroche avec Reid qui rencontre énormément de problèmes, perdu quant à ses origines et son rapport récent à la magie. J'ai apprécié les rapprochements entre Reid et son demi-frère, Beau, ainsi que ceux avec sa mère, Mme Labelle. Lou et Reid n'étaient pas vraiment en phase dans ce second tome. Souvent éloignés l'un de l'autre, se disputant sans cesse, se mentant à tout va... alors que lorsqu'ils sont sur la même longueur d'onde, c'est explosif !

Ce que j'apprécie dans cet univers, c'est que l'autrice s'est inspirée de notre langue française, notamment pour ses jurons, ses prénoms et son folklore. Un petit plus non négligeable. J'ai bien apprécié les personnages gravitant autour de Lou et Reid, comme Beau, Coco, Mme Labelle ainsi que les nouveaux. Et l'univers s'est étoffé puisque nous en apprenons plus sur les différents clans, surtout sur les sorcières appelées Dames Rouges avec leur rapport au sang et aussi sur les loups-garous menés par un être que l'on surnomme La Bête du Gévaudan, rien que ça !

Le roman souffre de longueurs, surtout dans la première partie où j'avais l'impression que ça n'avançait pas, l'impression que l'autrice tâtonnait et ne savait pas où aller ! Heureusement, la seconde partie était beaucoup plus intéressante et dynamique ! J'ai trouvé la romance moins mise en avant, ce qui est bien dommage, parce que j'adore la relation de Lou et Reid. Lou a été particulièrement agaçante dans ce tome, son comportement m'a plus d'une fois énervé. J'ai également trouvé certaines scènes mal faites et notamment à propos du sort d'Ansel prédit avant que cela n'arrive, ce qui a cassé la surprise et le drama alors qu'Ansel est un personnage assez attachant depuis le début.

En bref, j'ai beaucoup aimé ma lecture même si elle souffre de nombreux défauts. J'ai trouvé ce second tome très long, clairement moins bon que le premier, avec une impression d'avoir un tome transitoire pour combler. Peut-être moins addictif mais tout de même prenant ! J'attends énormément du troisième et dernier tome, en espérant qu'il m'apporte un final explosif et incroyable !
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