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Commentaires de livres faits par mlle-luciole

Extraits de livres par mlle-luciole

Commentaires de livres appréciés par mlle-luciole

Extraits de livres appréciés par mlle-luciole

Spoiler(cliquez pour révéler)
« – Je te veux, j’avoue d’une voix tremblante. Je te veux tellement que ça me terrifie.
Je vois sa pomme d’Adam qui tressaille, les efforts qu’il déploie pour garder son calme. Ses yeux sont épouvantés.
– Je t’ai menti… je continue ; les mots se bousculent et dégringolent de moi. Cette nuit-là. Quand j’ai dit que je ne voulais pas être avec toi. J’ai menti. Parce que tu avais raison. J’étais lâche. Je ne voulais pas admettre la vérité et je me sentais coupable de te préférer, de passer tout mon temps avec toi, même quand tout s’écroulait. Je ne savais plus où j’en étais avec Adam, avec celle que j’étais censée être. Et je ne savais pas ce que je faisais, et j’étais idiote. J’ai été stupide et irréfléchie et j’ai tenté de te rendre responsable et je t’ai blessé, je t’ai fait tellement mal… Et j’en suis tellement, tellement désolée.
– Quoi… dit Warner dans un battement de paupières affolé, d’une voix fragile, heurtée. Qu’est-ce que tu dis ?
– Je t’aime… je lui murmure. Je t’aime exactement comme tu es.
Il me regarde comme s’il risquait de devenir à la fois sourd et aveugle.
– Non… lâche-t-il dans un souffle.
Un mot étouffé, un son à peine audible. Il secoue la tête, puis se détourne de moi et sa main fourrage dans ses cheveux, son corps fait face à la table, tandis qu’il répète :
– Non. Non, non…
– Aaron…
– Non, répète-t-il en reculant. Non, tu ne sais pas ce que tu dis…
– Je t’aime. Je t’aime et je te désire, et je te désirais avant. J’avais tellement envie de toi, et c’est toujours le cas, je te veux là, maintenant…
Stop.
Le temps s’arrête.
Le monde s’arrête.
Tout s’arrête pour l’instant, il traverse la pièce et me prend dans ses bras et me plaque contre le mur et je tourbillonne et je ne bouge plus et je ne respire même plus, mais je suis vivante, tellement vivante, je déborde de vie,
et il m’embrasse. »
Avez vous apprécié cet extrait ? +159
Ce bleu qui scintillait comme enfiévré, la peau qui se tendait sur les pommettes.
— Je suis très en colère après toi, Elena.
— Et à part ça, quoi de neuf ? fit-elle remarquer, sarcastique.
Mais elle s'aperçut alors qu'elle était en train de caresser l'arc de l'aile de Raphaël.
—Je suis immortel et tu as essayé de sauver ma vie en mettant la tienne en danger.
— Stupide, hein ?
S'inclinant plus près de lui, elle frotta son nez au sien. Un contact accen-tué, pensa-t-elle stupidement, c'est comme cela qu'on appelle les petits gestes que des amants ont l'un pour l'autre et qui appartiennent à leur propre langage secret Le leur, à Raphaël et à elle, s'ébauchait à peine, mais il contenait une promesse si crue, si riche que son cœur se serra dans sa poitrine, presque effrayé par la folie qui s'y exprimait.
— Je ne pouvais pas te laisser être blessé. Tu m'appartiens.
Une déclaration si arrogante à faire à un Archange. Il ferma les yeux, laissant tomber son front contre celui de la jeune femme.
— Tu seras ma perte, Elena.
Elle sourit.
— Tu as besoin d'un peu d’excitation dans cette vie vieille et ennuyeuse qui est la tienne.
Les yeux de l'Archange s'ouvrirent, aveuglants dans leur intensité.
— Oui. C'est pourquoi tu ne mourras pas. Je m'en suis assuré, Elle était à moitié convaincue d'avoir inventé les ailes. Mais le beau balayage de minuit n'avait pas disparu lorsqu'elle vérifia du coin de l'œil.
— Comment as-tu réussi à me fixer dans le dos des prothèses ailées en...
(Elle marqua un temps d'arrêt.) OK, pas de douleur dans les blessures, donc, disons... Quoi, il s'est écoulé une semaine ? Non, plus. (Elle fronça les sourcils, essayant de rassembler des morceaux épars de souvenirs.) Mes os étaient cassés... dans mon dos ?
L'Archange sourit de nouveau, son front toujours uni à celui d'Elena, ses ailes déployées en arc afin de leur offrir l'ombre de leur propre monde intime.
— Les ailes ne sont pas des prothèses et tu as dormi un an.
Elena déglutit. Cilla. Essaya de reprendre son souffle.
—Les anges Transforment des vampires, pas d'autres anges.
— Il y a, comment dire, une faille.
— Faille ? Elle doit ressembler à une caverne géante si j'ai dés ailes.
Elle s'agrippait à lui, la seule chose solide dans un univers mouvant.
—Non, c'est le plus fin des trous, à peine de la taille de celui que laisse une piqûre. Tu es le premier ange à avoir été Transformé depuis que je suis en vie.
—Quelle veinarde je suis, chuchota-t-elle, passant ses doigts le long de la nuque de Raphaël et se désaltérant à son soupir de plaisi
Ce moment semblait hors du temps. Là, maintenant, elle était une femme, tout simplement, et il était un homme, tout simplement. Mais il en était de ce moment comme des autres, il devait passer.
— Qu'est-ce que cela requiert ?
— Rien que nous n'ayons jamais été capables de manipuler, bien que les anges aient essayé depuis des millénaires. (Ces yeux incroyables, surnatu-rels, la retenaient prisonnière.) La seule et unique occasion lors de laquelle un Archange peut Transformer un autre ange est quand son corps produit une substance connue sous le nom d'ambroisie.
Les souvenirs défilaient comme des instantanés - la chaleur fondante, do-rée, de son baiser, la douceur délicate, l'abondante sensualité, le goût qui était en même temps une sensation erotique et une caresse murmurée.
— La nourriture mythique des dieux ?
— Chaque mythe contient une part de vérité.
Elena ne put s'empêcher de l'embrasser de nouveau. Et son goût se précipita en elle comme une vague tumultueuse. Ce fut lui qui mit fin à leur étreinte.
Tu étais très grièvement blessée, Elena.
Les courbatures qui la traversaient étaient l'héritage de cette vérité. Cela ne voulait pas dire qu'elle devait l'apprécier.
— Parle-moi de l'ambroisie, alors.
Une demande formulée d'un ton grognon.
— L'ambroisie, dit-il contre sa bouche est produite instinctivement à un seul moment de la vie d'un Archange.
Images de ses ailes déchiquetées, la brûlure vivante du Feu d'Ange.
— Lorsqu'il est proche de la mort ?
Elle toucha, vérifia, explora, se convainquant elle-même qu'il était bien vivant.
— Nous nous sommes tous trouvés proches de la mort au moins une fois.
(Il secoua la tête.) Personne n'a alors été capable de mettre le doigt sur la gâchette.
—Mais...
—Mais, selon la légende, l'ambroisie ne se réveille que lorsque...
Elle retint son souffle.
— L'amour d'un Archange est véritable.
Avez vous apprécié cet extrait ? +103
"Sa compagne ne pouvait pas mourir... Cependant son beau regard se ternissait.
- Désolée...
- Non! Non! Le lien, bon sang! Connecte-toi!
Elle lui posa une main sur le coeur.
- Je t'aime.
Une seule larme coula de ses yeux qui viraient au gris.
- Tammy, fais quelque chose!
Les joues humides, la guérisseuse tremblait.
- Je ne peux pas, Lucas. Elle doit...
- Allez Sascha ! lui ordonna-t-il en l'écrasant contre lui. Ne le laisse pas tomber.
Dans un soupir, elle crispa les doigts. Néanmoins, elle ne rejoignit pas son esprit, n'effectua pas le geste qui achèverait la danse nuptiale.
- Sinon, menaça-t-il, je m'en prendrai directement aux Conseillers. Ils me pourchasseront et finiront par me tuer.
Mais sa compagne ne l'entendait déjà plus, les paupières closes, l'expression presque apaisée.
- Non ! hurla-t-il de rage. Je ne te laisserai pas mourir ! Tu m'appartiens et je ne te laisserai pas me quitter. Tu es à moi ! A moi!
Le léopard émergea en rugissant."
Avez vous apprécié cet extrait ? +63
Spoiler(cliquez pour révéler)
« – À quoi tu penses ? je demande.
Il s’approche et m’embrasse tout doucement. Secoue la tête.
Du bout de mon doigt, j’effleure ses lèvres.
– Il y a des tas de secrets là-dedans. Je veux tous les connaître.
Il essaye de mordiller mon doigt.
Je le retire aussitôt.
– Comment se fait-il que tu sentes aussi bon ? demande-t-il, toujours en souriant et en éludant ma question.
Il se penche à nouveau, dépose des baisers légers sur mes joues, sous mon menton. Ça me rend folle.
– Je te vole tes savonnettes.
Il hausse les sourcils.
– Désolée, je souffle en me sentant rougir.
– Tu n’as pas à t’excuser, dit-il d’un ton subitement grave. Tout ce qui m’appartient est à toi. Tout.
Je suis prise de court, tellement touchée par la sincérité de sa voix.
– Vraiment ? Parce que j’adore ces savonnettes. »
Avez vous apprécié cet extrait ? +57
"- Parfois je me rappelle que je ne peux pas protéger ceux que j'aime.
Sous ses doigts, les cheveux de Sascha étaient doux et soyeux.
Elle n'essaya pas de lui dire qu'il n'était pas Dieu, qu'il ne pouvait pas protéger tout le monde. Il le savait déjà, sauf qu'il y avait une différence entre le savoir et l'accepter. Ce qu'elle lui confia en revanche lui porta un coup au coeur.
- Je voudrais tellement que tu m'aimes.
- Pourquoi?
- Parce qu'alors tu pourrais peut-être me protéger moi aussi."
Avez vous apprécié cet extrait ? +52
Nous nous sommes foudroyés du regard un instant. Puis ses prunelles se sont assombries, comme celle de Jenna à la vue de mon sang. Mais ce n'était pas la même sorte de faim. C'était un désir qui me submergeait aussi.
Je n'ai pas réfléchi. J'ai posé mes lèvres sur les siennes. Après une seconde, il a émis un grondement rauque et m'a étreinte à m'étouffer. Cela ne me dérangeait pas. Je ne pensais qu'à sa bouche, qu'à son corps plaqué contre le mien.
On m'avait déjà embrassée, mais jamais de cette façon. Un courant éléctrique m'a traversée et je me suis souvenu des paroles d'Alice à propos de l'amour qui possédait son propre pouvoir magique.
Nos lèvres se sont séparées et nous avons repris notre souffle. Je me suis demandé si j'avais l'air aussi ivre que lui. Il s'est remis à m'embrasser et nous avons heurté l'étagère. J'ai entendu quelque chose se briser au sol, puis Archer m'a poussée vers le mur.
Perdre sa virginité dans un cellier n'était peut-être pas l'endroit idéal, mais quand les mains d'Archer ont parcouru ma peau, j'ai changé d'avis.
Avez vous apprécié cet extrait ? +48
-Moi non plus. Mais... écoute. J'ai passé ma vie à jouer à être quelqu'un que je ne suis pas, à cacher mes sentiments, à en feindre d'autres. Ce lien entre nous est le seule chose vrai qui m'arrive depuis longtemps. Tu es la seule chose vrai, a-t-il ajouté en embrassant mes doigts. Et j'en ai assez de faire semblant de ne pas te désirer.
Avez vous apprécié cet extrait ? +46
« — Tu ferais mieux de t’asseoir, dit Lucas, et ce n’était pas à Mercy qu’il s’adressait.
Sascha le dévisagea.
— J’ignorais qu’être enceinte de quatre semaines me rendait incapable de rester debout.
— Ça me rend incapable de raisonner, dit Lucas, charmeur de bout en bout. Sois gentille avec moi. »

Avez vous apprécié cet extrait ? +45
« - Je me fous si tu me gardes et me protèges - tout ce que je veux, c'est que tu m'aimes. Je veux que tu m'embrasses chaque soir avant de m'endormir et chaque matin quand je me réveille. Et pas seulement aujourd'hui, demain et après-demain et chaque jour du reste de ma vie. »
Avez vous apprécié cet extrait ? +43
Serais-tu à court de roses, par hasard?
Je ne t'offrirai jamais de rose,... Toi tu es une fille à tulipes rouges.
Avez vous apprécié cet extrait ? +39
-Aaron? dis-je en regardant toujours le paysage qui défile.
Je l'entends étouffer un halètement de surprise. Il hésite. C'est la première fois que j'utilise spontanément son premier prénom.
-Oui?
-Je veux que tu saches que je ne te trouve pas cinglé.
-Quoi? lâche-t-il, médusé.
-Je ne pense pas que tu sois cinglé.
Par la vitre, le monde se brouille sous mes yeux.
-Et je ne pense pas que tu sois un psychopathe. Et je ne pense pas que tu sois une espèce de malade, de monstre complètement tordu. Je ne pense pas que tu sois un meurtrier de sang-froid, et je ne pense pas que tu mérites de mourir, et je ne te trouve pas pitoyable. Ou stupide. Je ne pense pas que tu correspondes à tout ce que les gens ont dit sur toi.
Je me tourne alors vers lui.
Warner regarde droit devant lui, les yeux rivés au pare-brise.
-Vraiment? demande-t-il d'une voix si faible et si craintive que je peux à peine l'entendre.
-Oui. Et je me suis juste dit qu'il fallait que tu le saches. Je n'essaye pas de te changer, je ne pense pas que tu en aies besoin. Je ne cherche pas à te transformer en quelqu'un d'autre. Je veux simplement que tu sois celui que tu es réellement. Parce que je pense connaître ce garçon-là. Je pense l'avoir vu.
Warner reste muet, sa poitrine se soulevant et s'abaissant au rythme de sa respiration.
-Je me moque de ce que les autres disent de toi. Je pense que tu es quelqu'un de bien.

Avez vous apprécié cet extrait ? +38
-Mercer. Dans le cellier, je ne t'ai pas embrassée par obligation. Je t'ai embrassée parce que j'en avais envie, a-t-il ajouté en baissant les yeux vers mes lèvres. Et j'en ai toujours envie, a-t-il murmuré d'une vois rauque.
Avez vous apprécié cet extrait ? +38
date : 11-07-2011 par Pamie
-On a été interrompus.
Il se peut qu'il ait rougi légèrement. Difficile à dire, avec tous ces gyrophares.
-Ah bon? On en était où? Rappelle-moi.
Je me suis redressée pour glisser les bras autour de son cou en levant mon visage vers le sien.
-Ici. Ça te dit quelque chose?
-Mmm. Presque. Peut-être un peu plus près?
J'ai souri et nos lèvres se sont enfin touchées.
Avez vous apprécié cet extrait ? +37
Je déroule la liste alphabétique en cherchant le mot " tulipe ".
" Tulipe rouge - symbole de l'amour éternel."
Par curiosité, je vais voir à " rose blanche" et éclate de rire en lisant :
" Rose blanche - symbolise le coeur qui ne sait pas aimer, qui ignore l'amour."
Avez vous apprécié cet extrait ? +35
date : 10-07-2011 par angel2
Chapitre 25, Pages 140 - 141 :

Clélia. Je ne sais pas manier les phrases comme toi, les rendre belles à mourir ou tristes à pleurer. Je ne suis que moi, je ne sais pas grand-chose mais, s'il est une chose dont je suis sûr, c'est que je ne peux pas vivre sans toi.
C'est ma seule certitude.
Je n'arrive même pas à te dire que je regrette, tant ce que j'ai fait est stupide, méchant. Impardonnable. J'ai honte, Clélia. Tellement honte et mes mots pour le dire sont si pâles...
Je me souviens d'une phrase que tu m'as offerte, un jour, sur notre banc, une phrase de ce poète que tu aimes et dont je ne me rappelle jamais le nom : "Un seul être vous manque et tout est dépeuplé."
Mon monde est vide sans toi, Clélia.
Je t'aime.
Avez vous apprécié cet extrait ? +34
Spoiler(cliquez pour révéler)
« – Aaron…
– Je t’aime, dit-il.
Ma poitrine ne peut plus contenir mon cœur.
– Tout me paraît si différent maintenant, poursuit-il. Je sens les choses différemment. Tout a une nouvelle saveur. Tu m’as ramené à la vie… Je n’ai jamais connu cette sensation de paix. Ce genre de réconfort. Et parfois, avoue-t-il en baissant les yeux, j’ai peur que mon amour finisse par te terrifier.
Il redresse lentement la tête, ses cils dorés se soulèvent et révèlent plus de tristesse et de beauté que jamais. J’ignorais qu’on puisse exprimer autant d’émotions en un seul regard. Il porte une douleur extraordinaire en lui. Une passion extraordinaire.
J’en ai le souffle coupé.
Je prends son visage dans mes mains et l’embrasse tout doucement. »
Avez vous apprécié cet extrait ? +32
"Et hop! En un clin d'oeil, je décolle Kenji du sol et le prend sur mon épaule.
Moi.
C'est moi qui viens d'accomplir ça.
Kenji, bien sûr, déverse alors les pires obscénités que j'ai jamais entendues. il me lance des coups de pied, mais je ne sens quasiment rien ; mes bras l'enveloppent sans le serrer, je prends soin de maîtriser ma force pour ne pas lui broyer les os. Il est en rage, mais au moins il s'est remis à jurer...et c'est un truc qui m'est familier chez lui.
Je lui coupe la parole entre deux gros mots.
-Dis-moi où tu es installé, et ressaisis-toi.
Kenji reste muet quelques instants.
-Hé! Désolé de t'embêter avec ça, mais je cherche une copine à moi, rétorque-t-il. Tu l'as pas vue? C'est une petite chose toute fragile qui chiale beaucoup, se regarde tout le temps le nombril...
-La ferme, Kenji!
-Oh, attends! Mais c'est toi?
-On va où?
-Quand est-ce que tu vas me reposer par terre? riposte-t-il, plus tout amusé. D'ici, j'ai une vue panoramique sur tes fesses, c'est vrai, mais si ça te dérange pas, après tout...
Je le lâche sans réfléchir.
-Putain Juliette... Qu'est_ce qui te prend, bordel?
-Et là, elle est comment la vue?"
Avez vous apprécié cet extrait ? +31
Grace ne tint aucun compte du chapelet d'injures que Taryn lui adressa.
-C'est reparti. Prête? Allez, un, deux, trois, dit Grace quelques instants pus tard.
Toute la meute avait du tressaillir au long hurlement poussé par Taryn, se dit Jaime, hurlement qui fut bientôt remplacé par les pleurs d'un bébé. Les personnes rassemblées à la porte de la pièce gardèrent le silence, ayant trop hâte d'entendre ce que Grace allait dire à Taryn et à Trey. Et dix secondes plus tard...
-Félicitation Vous avez un beau garçon.
-Je l'ai toujours su! N'est ce pas Trey que j'ai toujours dit que ce serait un garçon?
-C' est vrai, oui, bébé. Tu l'as toujours dit, répondit Trey avec un sanglot dans la voix.
Les personnes présentes dans la salle d'attente se mirent à crier et à bondir de joie. Jaime soupçonnait que ce bambin serait gâté par toute la meute. Son ancienne meute était très différente. Les membres s'occupaient bien les uns des autres mais ils ne formaient pas un groupe aussi soudé. Le fils de Trey et Taryn Coleman ne manquerait jamais de rien.
La porte ne s'ouvrit qu'une vingtaine de minutes plus tard, et Trey, l'air fier et émerveillé , sortit en portant son fils emmailloté dans une petite couverture bleue.
[spoiler][/spoiler]
-Voilà je vous présente Kye River Coleman.
Avez vous apprécié cet extrait ? +30
« Sascha dévisageait Tamsyn dans la lumière rosée du soir.
— Tu es sûre ?
— Sascha, ma chérie, dit Tamsyn avec une patience espiègle, c’est un test de grossesse, ça n’a rien de sorcier. Même si le résultat n’était pas positif, tu peux croire Lucas s’il dit que tu es enceinte… tu l’es sans doute depuis deux semaines environ. C’est à ce moment-là que les mâles ont tendance à le sentir.
— Il m’a dit que mon odeur avait changé et que mon corps se préparait déjà à accueillir une nouvelle vie dans mon ventre.
Lorsque les yeux de Lucas avaient étincelé d’une émotion protectrice, elle avait vu son âme à nu.
— Les compagnons savent toujours, dit Tamsyn avec un doux sourire. Le reste de la meute va commencer à le sentir aussi, maintenant. »

Avez vous apprécié cet extrait ? +29
Elle laissa retomber les barrières qu'elle avait érigée afin d'éviter leur union. Elle devenait soudain un arc-en-ciel en lui, fontaine jaillissante d'une telle beauté qu'il se sentit bienheureux d'avoir été élu. Un instant, leurs esprits ne firent plus qu'un et il put constater avec quel désespoir, quelle violence, quelle passion elle l'aimait ; assez pour briser une promesse, pour choisir la mort afin de le sauver.
Elle vit combien son léopard l'adulait, que son cœur ne battait que pour elle, que sa vie ne serait plus que mort si elle venait à disparaître. La bête lui en voulait d'avoir tenté de le refuser comme compagnon, et l'homme en était encore plus furieux mais, au-delà de la fureur, il y avait le désir, le besoin, l'amour. Un amour si intense, si farouche qu'il n'avait ni début ni fin.
Elle recula dans un soupir, laissant leur deux esprits se séparer, reprendre le cours de leurs propres pensées. Quelque part, Lucas savait que, s'il parvenait jamais à le lui demander, elle s'ouvrirait de nouveau à lui. Elle était sienne, il était sien. Tous deux avaient le privilège du contact fusionnel.
Elle leva de grands yeux noirs en larmes sur lui.
- Je t'ai tué ! Je t'ai tué ! Je t'ai tué !
Avez vous apprécié cet extrait ? +28
— Tamani, aimerais-tu danser ?
Ses yeux s’adoucirent.
— J’adorerais cela.
Laurel regarda du côté des danseurs et hésita.
— Je ne sais pas vraiment comment.
— Je vais te montrer… si tu veux.
— D’accord.
Tamani se leva et lui offrit sa main. Il avait renoncé à sa cape des heures auparavant, mais il portait encore les hauts-de-chausse et les bottes noires, assortis à une ample chemise blanche dont les lacets étaient relâchés devant, soulignant son torse bronzé. Il ressemblait à un héros de film : Wesley dans La princesse Bouton d’or ou Edmond Dantès dans Le comte de Monte Cristo. Laurel sourit et prit sa main.
Ils se dirigèrent lentement plus près d’un groupe de musiciens ; la plupart jouaient des instruments à cordes que Laurel n’aurait pas pu nommer, mais elle reconnut les bois : des flûtes et des cornemuses et quelque chose comme une clarinette simple. Tamani la guida avec habileté dans des pas de danse qu’elle semblait presque se rappeler, ses pieds bougeant avec une grâce qu’elle ne savait pas posséder. Elle bondissait et donnait des coups de pied de concert avec les autres couples et, même si elle ne dansait pas tout à fait avec autant d’élégance que tout le monde, elle aurait pu se débrouiller dans une réunion humaine similaire. Le pré au doux parfum s’emplissait de plus en plus de gens à mesure que les autres quittaient leurs repas pour se joindre à la danse, et bientôt, Laurel fut inondée par une mer de membres souples et de corps gracieux, roulant et se balançant et même s’écrasant au rythme de la musique enivrante des fées d’été – leurs vêtements vaporeux voltigeant dans l’air tempéré de l’éternel printemps d’Avalon.
Tamani guida Laurel en la tenant sous son bras pour l’entrainer dans une longue chaîne de tours sur eux-mêmes qui donnèrent le tournis à Laurel, et elle s’effondra sur son torse, riant et respirant fort. Elle mit un moment à réaliser à quel point elle se collait contre lui. C’était différent qu’être près de David ; pour commencer, Tamani était beaucoup plus près de la grandeur de Laurel. Debout si près l’un de l’autre, leurs hanches se rencontraient parfaitement.
Elle sentit son bras serré dans son dos, la retenant. Il la libérerait certainement si elle s’écartait, mais elle s’en abstint. Il fit courir ses doigts dans les cheveux de Laurel, puis enserra l’arrière de son cou, inclinant sa tête d’une pression. Il laissa son nez reposer doucement contre le sien et son souffle était frais sur son visage alors qu’elle fermait ses doigts contre la peau nue entre les lacets de sa chemise.
— Laurel.
Le murmure de Tamani était si doux qu’elle n’était pas totalement certaine de l’avoir entendu. Et avant qu’elle ne puisse protester, il l’embrassa.
Sa bouche était douce, délicate et tendre contre la sienne. Son goût sucré se fondit avec le sien. La danse autour d’eux devint une valse tranquille alors que la Terre semblait ralentir dans son orbite, puis s’arrêter, juste pour elle et Tamani.
Avez vous apprécié cet extrait ? +27
date : 05-08-2011 par mel69
Chapitre 24, p.137-138 :

J'ai mal.
Ma peau brûle là où il m'a touchée.
Mes lèvres saignent au souvenir de son baiser.
J'ai mal.
Mes rêves se sont brisés en des milliers d'éclat, chacun d'eux aussi coupant qu'une lame de rasoir.
J'ai mal.
Sa main s'est posée sur moi, je me suis ouverte dans un frisson de joie. J'ai eu soif de sa bouche. Mon corps entier s'est tendu vers lui, irrésistiblement entrainé par une vague avide.
Tout à basculé.
Violence.
Rires mauvais.
Trahison.
Je l'aimais.
Je l'aimais et pourquoi ai-je tant de mal a conjuguer ce verbe à l'imparfait ?
Avez vous apprécié cet extrait ? +26
date : 10-01-2012 par Alezia_
Cette fois-ci, j'ai carrément jeté le Stabilo à l'autre bout de la pièce, et je l'ai regardé dans les yeux.
- Ecoute. T'es un petit con, un vrai connard. Et si tu crois que je vais rester là pendant que tu continues à te foutre de moi dans mon dos, t'es encore plus frappé que moi. Je ne sais pas où est ma place, Henry, mais certainement pas ici avec toi !
On aurait dit que je l'avais giflé, ce que j'aurais fait volontiers.
- Pourquoi tu te mets en colère simplement parce que je préférerais que tu restes ? a-t-il fini par me demander.
Ses mots m'ont frappée à la fois à la tête et au coeur. Je me suis affalée sur ma chaise comme un ballon de baudruche qui se dégonfle. J'avais tout fait pour qu'il soit en colère contre moi, et au final, il est juste blessé. Comme moi.
Il fallait que je file avant de me mettre à disparaître.
- Je... Je vais prendre un peu l'air.
Je me suis levée de ma chaise tant bien que mal, j'ai ouvert la porte-fenêtre et je suis sortie dans le jardin. Il était envahi par les mauvaises herbes et la pelouse avait besoin d'être tondue. C'était mon père qui s'en chargeait, avant.
Les larmes on jailli, et j'ai eu beau faire, pas moyen de les ravaler. Au bout de quelques minutes, j'ai entendu la porte coulisser et quelqu'un qui sortait.
- Va-t'en, ai-je dit sans me retourner
Henry a fait un pas de plus.
- Ca va ? Tu veux que j'appelle April ? Ou June ?
Il avait l'air indécis et inquiet, et je ne pouvais pas le lui reprocher.
J'ai secoué la tête en m'essuyant discrètement les yeux
- Non.
Le petit doigt de ma main droite a commencé à picoter, et je l'ai fourrée dans ma poche en rabattant ma capuche sur ma tête pour me planquer le plus possible.
Il faisait noir de plus en plus tôt, et de plus en plus froid aussi.
- Ca va, ai-je affirmé.
Je l'ai entendu refermer la porte.
- Tu es sûre ? Parce que je sais bien que t'es pas la nana la plus aimable de la terre, mais tu...
Il a laissé sa phrase en suspens.
J'ai inspiré à fond avant de me retourner. Il paraissait petit, tout à coup, et pas très rassuré, comme si j'étais un ouragan sur le point de fondre sur lui pour l'emporter loin de son univers familier.
Ca aussi, je savais quel effet ça faisait.
- Ma vie est un vrai bazar, ai-je lâché. Et ça ne s'arrange pas? D'abord, mes parents divorcent et on s'installe ici. Maintenant, je me bagarre avec mes soeurs et je ne reconnais même plus ma famille. Même moi, je ne me reconnais pas. Et ( j'ai inspiré un bon coup )tu m'as vraiment blessée.
- Quoi ? Quand ça ?
- A la fête ! me suis-je écriée, au bord des larmes.
Mariah t'a demandé si tu voudrais sortir avec moi et t'as dit : " Elle ? Y a pas de risque. " Comme si j'étais... une merde sous ta semelle.
Henry a eu l''air pétrifié.
- T'étais là ?
- Faut croire !
- Mais je ne t'ai même pas vue...
- Et alors ? Si je ne suis pas là, ça ne compte pas ?
Il a fait prudemment un pas en avant, et moi, un en arrière. S'il approchait, ma tête risquait de disparaître d'un coup.
- May, m'a-t-il dit lentement, tu crois vraiment que j'allais dire la vérité à Mariah ? Sérieusement, à Mariah ?
- T'aurais pu invoquer la clause du secret professionnel, ai-je répondu en reniflant. Comme les journalistes dans les enquêtes.
- Bon, d'accord, a-t-il admis. Il y a des tas de trucs que j'aurai pu faire. Mais elle m'a pris de court. Et il y avait tous ses amis débiles, et je ne voulais pas qu'elle...
- Tu ne voulais pas que quoi ?
- Qu'elle sache que je t'aime beaucoup.
Là, il m'avait scotchée.
- Quoi ?
Je me suis rendue compte que j'avais le visage en larmes que j'ai entrepris des les essuyer sur la manche de mon sweat, comme un gros bébé.
Henry a inspiré à fond.
- T'es marrante et tu te fiches de ce que pensent les autres et tu suis ton chemin à toi. T'es un peu tout ce que Mariah voudrait être, sauf qu'elle s'y prend à l'envers.
- Attends, attends. Machine arrière. Tu m'aimes bien ?
- Heu, ouais. T'as quelque chose contre ?
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Je me débattis pour lui faire lâcher mon coude, mais, si j'y parvins, il ne me quitta pas des yeux pour autant. Le fauve de son regard était prêt à bondir et à me dévorer tout entière. Je fis quelques pas en arrière.
- Je veux que tu cesses de me donner des ordres. J'apprécierais également que tu arrêtes de me déstabiliser volontairement pour mieux me reprocher ensuite, parce que ça commence sérieusement à me taper sur le système. Le coup du Jaws, passe encore, on dira que je le méritais. Mais la blonde était de trop.

- Tu est jalouse?
Un simple question, posée bien trop rapidement et de façon trop neutre. Je plissais les yeux malgré moi. Je détestais l'emprise qu'il avait sur moi. Il arrivait toujours à ses fins.

- Je me fiche de savoir avec qui tu baises, Lukas. Si c'est un mannequin suédois, tant mieux pour toi.

- Elle est allemande, corrigea-t-il de manière désinvolte.

-Suédoise, Allemande, même combat.

Franchement, grande, blonde, quelle différence de connaître son pays d'origine?
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Dernier Chapitre 78

Je me retourne, le cœur battant, et j'aperçois une main se tendre vers le toit.

Il se hisse sur la terrasse et marche vers moi sans vaciller.
Calme, comme q'il n'avait rien prévu d'autre aujourd'hui que de se tenir là-haut avec moi et de regarder un champ de bataille jonché de cadavres et d'enfants joyeux.
- Aaron... je murmure.
Il m'attire dans ses bras.
Et je m’effondre.
Chaque os,chaque muscle, chaque nerf de mon corps se dénoue, se brise, et je me cramponne à lui de toutes mes forces.
- Tu sais, me chuchote-t-il à l'oreille, le monde entier va s'en prendre à nous maintenant.
Je m'écarte un peu. Plante mon regard dans le sien.
- J'ai hâte de voir ça!
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« — Alors, combien de sales gosses veux-tu ?
— Autant qu’il en faudra pour te faire tourner en bourrique, dit-elle, la voix chargée d’émotion.
— En ce cas, une petite fille rousse devrait suffire.
— Je t’aime. (Au-delà du lien de l’union et de l’attirance physique, elle aimait Riley, tout simplement.) Un peu plus chaque jour.
Et elle se moquait d’être niaise.
Riley esquissa l’un de ses lents sourires parfaits. Rien que pour elle. »
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