Nous ne sommes pas les premiers .

Résumé

Des faits surprenants forment la base de ce fascinant ouvrage. Sait-on que le développement de la science moderne au cours des quatre cents dernières années n'a fait que redécouvrir des connaissances anciennes? La pénicilline était connue de l'Egypte pharaonique des milliers d'années avant Fleming, et les aborigènes d'Australie pratiquaient la transfusion sanguine depuis les temps préhistoriques.

Pour l'auteur, la théorie atomique fut établie par Démocrite 2.500 ans avant Rutherford. Nous ne pouvons plus sourire aujourd'hui de la vieille science alchimique depuis que la transmutation des éléments fait partie de la physique nucléaire. Le British Muséum possède un spécimen unique d'or alchimique. Les robots et les ordinateurs furent une réalité avant Norbert Wiener. Les primitifs habitants de l'Angleterre employèrent un ordinateur de pierre — Stonehenge — pour prévoir les éclipses solaires et lunaires. Et que penser de la carte de Zenon qui, en 1 380, montre le Groenland sans sa couche de glace, tel qu'il était des milliers d'années auparavant ? Sur la carte d'Orontus Finaeus de 1531, les contours de l'Antarctique sont nettement visibles, alors que l'exploration du pôle Sud n'a débuté qu'au XIXe siècle.

Comment les anciens Babyloniens connaissaient-ils l'existence des satellites de Jupiter et de Saturne sans télescope?

Dans son livre, Andrew Tomas démontre, par une masse de faits et de documents clairement exposés, sa remarquable connaissance de l'ancienneté des sciences modernes. Personne ne peut douter que la science actuelle ne soit bâtie sur la tradition scientifique des anciens philosophes grecs, des prêtres de Babylone et d'Egypte. Mais quels furent leurs maîtres? La question se pose de savoir si une civilisation inconnue, venue peut-être de l'Espace, pourrait avoir laissé un héritage culturel aux peuples de l'Antiquité.