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Kostas Charitos, Tome 8 : Pain, éducation, liberté



Description ajoutée par Elodiebooks 2016-03-02T00:54:23+01:00

Résumé

2014. À Athènes, la survie quotidienne est de plus en plus difficile pour les citoyens appauvris et pour les immigrés harcelés. C’est alors qu’un tueur en série jette son dévolu sur des personnalités d’envergure issues de la génération de Polytechnique qui, après s’être rebellées contre la junte militaire, ont eu une carrière fulgurante. Le criminel reprend le célèbre slogan des insurgés de l’époque pour formuler sa revendication : « Pain, éducation, liberté». Qui se cache derrière ces meurtres ? Un membre de l’extrême droite ou un ancien gauchiste mû par le désir de vengeance ? Le commissaire Charitos, privé de son salaire depuis trois mois, tente avec sa ténacité habituelle de comprendre les mobiles du coupable.

Pain, éducation, liberté est le troisième volet de la trilogie de la crise grecque, après Liquidations à la grecque (prix Le Point du Polar européen 2013) et Le Justicier d’Athènes.

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Classement en biblio - 9 lecteurs

extrait

- Comment les choisissez-vous ? demande Katerina à Pavlos

- En principe, nous prenons les vieux. Quand un lit est libre, l'un de nous fait le tour des parcs et des entrées d'immeubles dans les quartiers défavorisés. Quand il voit quelqu'un qui dépasse les soixante ans, il leur propose d'habiter ici. La plupart ne se le font pas dire deux fois. Ces gens avaient une retraite minuscule qui s'est changée en retraite de misère. Nous leur donnons un toit et ils gardent leurs sous pour leurs menues dépenses, un café, des médicaments. Deux fois par mois, Médecins du monde vient les examiner et distribuer les médicaments qu'ils ne peuvent pas se payer.

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Commentaires récents

Argent

Pain, éducation et liberté, Ψωμί, Παιδεία, Ελευθερία (Psōmí, paideía, eleuthería) en version originale parue en 2012, a été publié par les éditions du Seuil en 2014 dans la collection Policiers Seuil. Il est le dernier tome de la Trilogie de la Crise, faisant partie intégrante de la série consacrée aux enquêtes du commissaire Charitos. Au moment de sa parution, il était considéré comme un roman d'anticipation politique puisque Petros Markaris avait choisi d'en situer l'intrigue au début de 2014, au moment où la Grèce décidait de renoncer à l'euro pour revenir à la drachme. Au vu des événements douloureux intervenus depuis, on ne peut que s'incliner devant le caractère prophétique de l'oeuvre. Le récit, ancré dans une actualité qui s'éternise, est écrit au présent et à la première personne. L'auteur ne propose que peu de données temporelles: pas de date, le moment de la journée est rarement cité avec précision. Le style fluide est rythmé par de nombreux dialogues. Pas de temps mort ni de longueurs.

2014. Tandis que Charitos et sa famille s'organisent afin de faire face à la suspension temporaire des salaires de la police, le commissaire s'intéresse au cas d'un jeune dealer plutôt intrigant: issu d'une famille aisée, ayant fait de brillantes études scientifiques, Charitos ne comprend pas pourquoi le jeune homme, arrêté pour détention de drogue, se justifie en déclarant qu'il avait besoin d'argent. Le flair de Charitos lui suggère qu'il y a anguille sous roche.

C'est alors que le père du jeune homme, entrepreneur, est retrouvé assassiné au centre Olympique de Faliro, couché sur un tas d'ordures. Les mobiles ne manquent pas: Vengeance d'un concurrent? En rapport avec son passé de militant? Un drame familial? Rancœur du fils? Acte terroriste? Un lien avec le crime organisé? Le commissaire Charitos et son équipe pataugent...

Puis une seconde victime est retrouvée: Nikos Theoloyis, pénaliste réputé et professeur de droit => Même génération, même profil que la première victime: tous les deux appartenaient à la "génération de Polytechnique", étaient mariés et père d'un enfant unique, vivaient dans l'aisance.

Un lien indéniable existe entre les deux meurtres mais pour quel mobile? Car les deux hommes ne semblaient pas se fréquenter. Charitos nage dans le brouillard. Pour résoudre cette enquête, il va devoir se fier à son instinct, amadouer sa hiérarchie.... et laisser sa voiture au garage!

Dans un contexte de crise économique et de faillite de l'Etat, le ministre de la Sûreté ayant démissionné, l'équipe de Guikas n'a plus personne pour la couvrir et prendre les décisions qui s'imposent; les enquêteurs vont devoir assumer toutes leurs actions et choix, et leurs éventuelles erreurs.

S'ajoute à cela la suspension des salaires, le gel des avancements, les forces de police en alerte à cause des manifestations dans les rues et les nouvelles élections qui se préparent =>De quoi mettre la clé sous la porte!!

Climat social constitue la trame de l'enquête menée par Charitos: les banques momentanément fermées, les Grecs se demandent si les dépôts sont garantis par l'Etat, et si les retraites et les salaires seront payés: "Les coupes répétées dans les salaires et les retraites n'étaient que le prélude...Je dois deux traites pour la voiture, d'accord, mais quel concessionnaire va reprendre une voiture pour si peu? L'argent que j'ai à la banque me permet de tenir trois mois, et je peux même faire traîner un loyer. Mais qui me dit que la suspension (des salaires) prendra fin dans trois mois?" (Page 21)..."Un magasin sur deux a baissé le rideau. Tantôt à louer, tantôt à vendre. Les pancartes sont là pour faire bonne figure: personne n'achète, personne ne loue".(Page 45). => Dans ces conditions, comment assurer au mieux sa mission de maintien de l'ordre?

Le +: une enquête criminelle intimement mêlée à la conjoncture du pays et au quotidien de Charitos et sa famille: comment les gens se serrent les coudes et font preuve d'initiatives originales et inventives pour tenter de se sortir du marasme, notamment le foyer pour SDF installé dans un ancien hôtel et radio Espoir.

Pain, éducation, liberté propose une analyse fine et objective de la situation de la Grèce en 2014. Plus qu'un roman policier, c'est un hymne à son pays en grande souffrance, mené à la ruine par des politiques avides et sans scrupules pour le peuple qui doit gérer au quotidien, oscillant entre dignité et désespoir. S'ajoutent à cela une intrigue parfaitement maîtrisée, un scénario crédible et des personnages qui ne sont ni des héros ni de parfaits méchants, simplement des hommes et des femmes qui se battent pour leur survie...

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Bronze

Ce livre permet de découvrir la Grèce pendant les années de crise, mais ce thème est trop présent à mon goût pour un polar. La fin m'a déçue, je trouve qu'elle tombe à plat. Les personnages sont bien décrits et même s'il est difficile par moment de s'y retrouver par manque d'habitude dans leur nom, j'ai beaucoup aimé les suivre au fil de l'intrigue. Avis mitigé sur ce roman, surtout dû à la résolution des meurtres, mais le style de l'auteur me donne envie d'en découvrir un peu plus.

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Pas apprécié

Je n'ai vraiment pas accroché, que se soit à l'écriture ou aux personnages pas assez approfondis à mon goût ainsi que les noms qui m'ont beaucoup perturbé, pour moi ça enlève tout sérieux n'étant pas habitué à lire ou prononcé des prénoms et noms comme ça. Je me suis ennuyée, le sujet sur le changement de monnaie s'étale, prend trop d'ampleur et on en perd le genre policier. C'est un livre qui peut plaire à certains surtout si ils sont fans de la Grèce etc mais ce n'est pas un livre que je recommanderai, je l'ai abandonné.

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Date de sortie

Kostas Charitos, Tome 8 : Pain, éducation, liberté

  • France : 2014-03-06 - Poche (Français)

Activité récente

Titres alternatifs

  • Ψωμί, Παιδεία, Ελευθερία - Grec

Les chiffres

lecteurs 9
Commentaires 3
extraits 18
Evaluations 3
Note globale 5.33 / 10

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