Saint Seiya - The Lost Canvas Chronicles, Tome 16

La fin de la série des Chronicles. Ce tome conclue bien cette saga de spin-off intéressante pour l'univers de la série. A quand la même chose pour les chevaliers de la série principale?

Un très beau tome qui clôture ce spin-off. Ca été un réel plaisir de lire ces Chronicles et d'y découvrir les différentes personnalités des Chevalier d'Or. C'était une super idée.

Sur la fin de ses Chronicles, Teshirogi renoue avec la qualité, y'a pas à dire ! Elle s'est débarrassée de ses difficultés et nous livre une histoire captivante et surtout limpide, aux multiples intérêts.

Le premier intérêt de cette histoire, en 2 volumes, est de nous faire voyager dans le temps et de nous dévoiler un pan du passé du Sanctuaire. Tout commence en 1723, soit 20 ans avant la guerre sainte ; Sage est au pouvoir et reste toujours en étroite communication avec Harukei. Sa Sainteté a eu vent d'une trahison et a lancé Lugonis des Poissons (vous vous souvenez, le maître d'Albafica) sur les traces du traître. Ilias du Lion rejoint le chevalier du XIIè temple et, alors que les deux amis sont vainqueurs, apparaît... Krest du Verseau, 500 ans. Krest, dont l'existence tient plus ou moins de la légende alors, car ni Lugonis ni Ilias ne le connaissaient. Le Verseau fait allusion à une affaire a priori similaire, remontant au XVIè siècle et tadam ! Harukei se téléporte et se présente devant les trois Golds. C'est lui alors, avec la permission de Krest, qui prend la parole et raconte ces faits, survenus alors que lui et Sage étaient tout jeunes.

Le deuxième intérêt tient en la personnalité des jumeaux mûviens. Tous deux présentent un fonctionnement très différent de celui des couples gémellaires formés par Aspros et Deutéros d'une part et Saga et Kanon d'autre part. Et ça change, c'est très rafraîchissant. Car si sous le signe des Gémeaux, la relation est fondée sur un houleux mélange d'amour et de rivalité/détestation, celle des Cancer est basée sur un amour quasi fusionnel, qui les rend très complices. Leurs facultés mûviennes accroissent d'ailleurs cette complicité. En outre, ils sont facétieux, je trouve, surtout Harukei, et c'est très drôle de le voir débarquer mort de rire devant les trois chevaliers d'Or.

Troisième intérêt : de nouveaux personnages. La rébellion que raconte Harukei et qui remonte au XVIè siècle est menée par le chevalier du Bélier d'alors, Gateguard. Un homme très différent des Béliers auxquels nous sommes habitués, car lui n'est pas mûvien. Et cela ouvre des perspectives intéressantes sur ses techniques de combat car dans ce tome, il fait usage d'une arcane jusqu'ici inconnue, la "Force transcendante " ("Force Soar"), qui fait appel à la force brutale, comme celle que déploie un bélier lorsqu'il charge. Jamais il n'utilise celles que nous connaissons déjà. Car Mû et Shion, tous deux mûviens, se servent en effet beaucoup de leurs pouvoirs si particuliers au combat : on comprend que le Mur de Cristal, par exemple, exige une force de concentration comme seul ce peuple peut en avoir. Toutes leurs techniques sont empreintes de mental. Pas celle de Gateguard. Ce qui montre que Teshirogi est capable, quoi qu'on ait pu en dire, de renouveler Saint Seiya (plusieurs lecteurs avaient, en effet, été déçus de découvrir qu'elle resservait l'histoire du jumeau dans l'ombre pour les Gémeaux).

Quatrième intérêt : la durée, car on a le plaisir de découvrir que cette chronique, annoncée comme la dernière, n'est pas constituée d'un seul tome.

Voici des personnages qui nous manqueront, c'est indéniable ! Ce volume, le 16è des TLC Chronicles, clôt donc l'aventure en laissant toujours l'espoir d'un monde meilleur toujours vivant. Oui, à l'instar du pope Itia, le doute peut nous assaillir. Oui, comme Gate Guard, la colère peut nous habiter. Mais les jumeaux Sage et Harukei sont là pour nous rappeler que demain, le soleil se lève !

Teshirogi a très bien su façonner des personnages proches du commun des mortels, ce que jamais je n'ai manqué de souligner. C'est ce qui a fait la force de TLC tout au long de sa publication et a rendu Degel, Rasgado, Manigoldo, Kardia ou encore Ilias si attachants. Et là encore, avec cette ultime chronique, elle y est parvenue magistralement.

Pour tout votre travail, Teshirogi-san, merci, aligato et bonne contiuation.

Quel magnifique tome et une belle fin ! L'histoire devient surprenante même si cela paraît un peu farfelue n'empêche que plus l'histoire avancd j'apprécie de plus en plus un personnage méchant. Les personnages sont bien construits avec leur réflexion bien différentes poir chaque personnage. Bref un tome qui se termine avec une série qui m'a vraiment plu et que j'ai passé un bon moment.