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Son excellence Eugène Rougon est le portrait d’un parvenu, d’un « homme nouveau » devenu homme de pouvoir sous le Second Empire. Le scalpel de l’écrivain naturaliste fouille la chair et l’âme du personnage qui incarne ce pouvoir, et interroge les mystérieux rapports du pouvoir et du sexe : Eugène Rougon, ministre autoritaire et répressif, « idolâtre » de lui-même et de sa force, est aussi un « chaste ». Son face à face avec l’autre « idole » féminine, Clorinde, est au centre de l’œuvre. Et autour de cette guerre des sexes, le roman décrit impitoyablement la comédie et les rouages de la machine à machinations : intrigues, coteries, groupes de pression, « théâtre » de la Chambre, coulisses de la cour impériale de Compiègne, revirement d’alliances, retournements cyniques de politique, espionnage, manipulations policières.
Roman de la politique, l’œuvre conclut à la politique comme roman, comme théâtre, comme fiction : le pouvoir est partout et nulle part, tout le monde est à la fois manipulateur et manipulé, spectateur éberlué et acteur de la pièce. L’un des romans les plus méconnus de la série des Rougon-Macquart.
Sans doute, l’empereur est mal entouré, reprit Rougon après un silence. Je me suis permis de le lui dire, et il a souri. Il a même daigné plaisanter, en ajoutant que mon entourage ne valait pas mieux que le sien.
Voici donc le tome 6. Comme le titre l'indique, nous suivons Eugène Rougon. Fameux personnage par qui, en quelque sorte tout a commencé ... puisque nous l'avons croisé dans le tome 1 où depuis Paris il donnait les renseignements à ses parents sur l'empire. Nous sommes plongés en plein monde politique sous le second empire. L'homme que l'empire a fait mais qui a fait l'empire .... Le livre commence par sa démission au conseil d'Etat. Homme très fier de lui-même, il préfère prendre les devants. A plusieurs reprises, Zola le nommera "le taureau". Par cette image, on ressent toute la force et la volonté de ce personnage ! Quand il rêve de prendre enfin un peu de repos, son entourage lui craint la chute de ce grand homme. Non pas pour lui mais bien pour eux !! Sans Eugène et ses influences politiques que deviendront-ils ?? Cela me fait penser à une phrase très vraie que mon papa me disait toujours : "Tu as de l'argent, tu as des amis. Tu n'as plus d'argent, tu n'as plus d'amis ! " ( ou disons il t'en restera un ou deux ) Dans toute cette flopée de personnages, il y a Clorinde Balbi... Une italienne excentrique voire extravagante. Leur relation est très ambivalente pleine de sous entendus ... Un je t'aime, moi non plus explosif !
J'ai trouvé ce roman hyper interessant et je me rend compte qu'en lui mettant 2 étoiles, j'ai été dur avec lui ... Mais je dois rester logique dans cette saga ! Pour l'instant avec la faute de l'abbé Mouret c'est celui qui m'a le moins plu ... Malgré que ce fut une lecture très longue et très "culcul la praline", je sais qu'il me restera quelque chose du précédent tome (la faute de l'abbé Mouret) ... Une sorte de tableau, une empreinte qui me restera ! Celui-ci, je n'en retiendrai rien !!! Si ce n'est la veulerie humaine ...
"Son Excellence Eugène Rougon" est le sixième tome de la célèbre Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire, celle des Rougon-Macquart. Émile Zola nous invite cette fois-ci à découvrir la sphère politique, en suivant, comme son titre l'indique, Eugène Rougon, fils aîné de Pierre Rougon, lui-même fils aîné d'Adélaïde. Homme ambitieux, avide de pouvoir et de toute-puissance, il est bien le digne fils de son père (et de sa mère Félicité).
Zola aborde divers sujets qui se recoupent. Il démontre d'abord qu'en matière de politique, tout est essentiellement question de pouvoir, d'argent, d'influences et de relations, de corruptions et de coups bas. C'est une bataille sans merci que mènent les différents députés et ministres, ils se bouffent sans cesse les uns les autres, pour une meilleure place au sein du gouvernement ou tout simplement pour nuire à ses opposants, sans se soucier le moins du monde du peuple qu'ils sont censés représenter. Le peuple n'est d'ailleurs vraiment mentionné qu'une seule fois, lors du baptême du Petit Prince : ces messieurs, pendant qu'ils s'emplissaient la panse dans de la vaisselle en porcelaine et tous vêtus plus richement les uns que les autres, ont tout de même eu le tact d'avoir une pensée pour les milliers de sans-abris, victimes des grandes inondations...
Il évoque également la notion de liberté d'expression, par le biais de journalistes corrompus/achetés, contraints/menacés.
Ajoutez à cela quelques doses de médisance et d'ingratitude, vous obtenez un sacré panel de personnages détestables.
Je ne me suis évidemment attachée à aucun d'entre eux mais j'ai encore une fois passé un très bon moment. Je suis juste un peu déçue par la fin, le parcours d'Eugène se terminant plutôt bien. C'est cruel ce que je vais dire mais j'attendais une fin mélodramatique comme Zola sait si bien les faire, les protagonistes le méritant amplement... Mais il montre que les personnalités politiques s'en sortent toujours...
"Son Excellence Eugène Rougon", publié en 1876, n'a pas pris une ride, car clairement toujours d'actualité... Zola, toujours dans son effort de tout dépeindre de manière très réaliste, nous permet de nous rendre compte que le milieu politique n'a pas vraiment évolué ces 150 dernières années...
Son Excellence Eugène Rougon s'intéresse au milieu politique et aux intrigues qui s'y nouent. Il est assez ironique de voir que Rougon, présenté comme un homme fort, un grand politique, n'est au fond lui aussi qu'un homme politique balloté aux gré des envies de ses protégés, qui provoquent sa chute. La première et la dernière scène sont très similaires : les hommes politiques restent, seules leurs opinions changent. Un constat assez cruel, très bien écrit.
Le 6 ème opus de cette série ne m'a pas déçu, je m'attendais à être noyée sous la politique mais non. Zola crée, comme dans tous ses romans un groupe de personnages opportunistes, manipulateurs, profiteurs qui un jour encensent Rougon et l'autre jour le dénigrent. Ils suivent tous le pouvoir donc quand Rougon est au sommet, il a plein d'amis, quand il chute plus personne ne l'envisage. Tous avides de pouvoir. Je vais continuer sur ma lancée avec "L'Assommoir", qui je suis sûre est formidable car c'est en fait une relecture.
Avec « Son excellence Eugène Rougon », 6ème opus de la saga des Rougon-Macquart, nous continuons notre immersion dans la société française sous le Second Empire. Zola nous y fait découvrir les roueries et la perfidie du jeu politique. Un jeu où l’on passe rapidement du pinacle à la disgrâce et où les amis intéressés et cupides n’hésitent pas à abandonner leur bienfaiteur d’un moment.
Zola, caméléon génial, capable de dépeindre avec la même méticulosité et le même réalisme, les Halles dans la Curée que le Palais Bourbon dans ce roman, dépeint les arcanes du pouvoir, les manigances, les inimitiés, les coteries… Il démontre que si, en politique, le verbe et l’art du discours sont des forces, l’opportunisme et la veulerie sont des atouts…
Son excellent Eugène Rougon est un bon livre mais il est très long très très long, surtout si on a pas réussi à rentrer dans l'histoire ( ce qui a été mon cas). Malgré tout, ça dépeint bien le second empire et comment l'aristocratie et la "royauté" manipulent les opinions et fait circuler les idées.
Ce roman est moins descriptif que les précédents. On est plus dans une intrigue entre des personnages uniquement intéressés par leurs problèmes. Il y a aussi une grande place sur le pouvoir que les femmes exercent et j'ai trouvé cela bien écrit.
Dans ce Zola, il n'y a de vraie passion que celle du pouvoir, celle-ci permettant d'assouvir toutes les autres.
Peu d'actions concrètes et tangibles dans le récit, mais beaucoup de discours et de manipulations souterraines pour parvenir au résultat voulu.
Entre les intérêts mesquins, les décisions politiques à court terme, les copinages et les petites vanités, Zola fait surtout la peinture de comment l'on monte au pouvoir lorsqu'on est un homme... ou une femme.
A lire si vous aimez Zola et son style, et que le sujet ne vous rebute pas.
Résumé
Son excellence Eugène Rougon est le portrait d’un parvenu, d’un « homme nouveau » devenu homme de pouvoir sous le Second Empire. Le scalpel de l’écrivain naturaliste fouille la chair et l’âme du personnage qui incarne ce pouvoir, et interroge les mystérieux rapports du pouvoir et du sexe : Eugène Rougon, ministre autoritaire et répressif, « idolâtre » de lui-même et de sa force, est aussi un « chaste ». Son face à face avec l’autre « idole » féminine, Clorinde, est au centre de l’œuvre. Et autour de cette guerre des sexes, le roman décrit impitoyablement la comédie et les rouages de la machine à machinations : intrigues, coteries, groupes de pression, « théâtre » de la Chambre, coulisses de la cour impériale de Compiègne, revirement d’alliances, retournements cyniques de politique, espionnage, manipulations policières.
Roman de la politique, l’œuvre conclut à la politique comme roman, comme théâtre, comme fiction : le pouvoir est partout et nulle part, tout le monde est à la fois manipulateur et manipulé, spectateur éberlué et acteur de la pièce. L’un des romans les plus méconnus de la série des Rougon-Macquart.
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