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Dans aucun autre roman Zola n'a mis autant de lui-même que dans L'Oeuvre. Zola, le critique d'art, ami de Cézanne, fervent défenseur, contre l'art officiel, de Manet, de Monet et de toute l'avant-garde qu'incarne Claude Lantier dans le roman. Zola, l'écrivain naturaliste, rêvant de donner son existence entière « à une oeuvre où l'on tâcherait de mettre les choses, les bêtes, les hommes, l'arche immense ». Zola, l'homme enfin, et les souffrances quotidiennes de la création vues à travers l'insatisfaction permanente et l'angoisse de déchoir d'un peintre génial et d'un romancier travailleur. Roman de la passion de l'art au détriment de la vie et de l'amour, L'Oeuvre met en scène à la fois l'enthousiasme d'une révolution artistique et le drame éternel de l'artiste aux prises avec la création.
Une révolte invincible, la colère d’une épouse souffletée chez elle, trompée pendant son sommeil, dans la pièce voisine, la poussait. Oui, il était bien avec l’autre, il peignait le ventre et les cuisses en visionnaire affolé, que le tourment du vrai jetait à l’exaltation de l’irréel ; et ces cuisses se doraient en colonnes de tabernacle, ce ventre devenait un astre, éclatant de jaune et de rouge purs, splendide et hors de la vie. Une si étrange nudité d’ostensoir, où des pierreries semblaient luire, pour quelque adoration religieuse, acheva de la fâcher. Elle avait trop souffert, elle ne voulait plus tolérer cette trahison.
Je viens à peine de le finir, et je suis encore plongée dans cet univers, absolument merveilleux.
Je me suis lancée comme défi de lire tous les Rougon Macquart, et j'avance vaillamment en essayant de lire les tomes dans l'ordre, mais j'arrive à un stade où j'ai lu les plus connus, donc je lis ceux que je trouve. Je venais donc d'achever le Rêve avant de commencer l'Oeuvre, et ce sont deux extrêmes. Le premier, publié suite à la polémique due à la Terre, était court, naïf, avec une forte de part de religion , d'idylle, d'amour non satisfait. Le second est beaucoup plus sombre, et j'ai réussi à établir la filiation plus facilement que pour le Rêve. On y suit la vie d'un peintre, sur une quinzaine d'années, avec ses espoirs, ses désillusions, le monde ingrat de l'art, où comme Zola le montre, la corruption est aussi présente que dans la politique. C'est aussi celui où, je pense, Zola mis beaucoup de lui même, grâce aux notes j'ai donc pu savoir que le personnage de Sandoz tel qu'il est décrit ressemble fort physiquement à Zola jeune, et l'on devine facilement que ce personnage, qui travaille dans le journalisme et dont l'oeuvre de sa vie est de publier des romans dont l'objet est une famille à une grande époque de l'histoire, n'est autre que lui même. On sent aussi dans ce roman que c'est un milieu que Zola connait bien, ayant fréquenté des peintres et étant lui même écrivain:on partage les doutes de Claude et de Sandoz comme si ils étaient réels. J'ai beaucoup apprécié aussi le fait de suivre sur une longue période ( je dirais 15 ans) l'évolution de l'artiste, et ce, comme dans l’Assommoir où l'on suit la décadence. D'habitude, on ne suit l'histoire que sur quelques mois, et j'ai trouvé ce point de vue intéressant.
Le parcours torturé d'un artiste se révèle ici sous la plume de Zola. Comme celui de tous les membres de sa famille, le destin de Claude Lantier est tragique. La vision du monde artistique est plutôt noire mais le roman est un des meilleurs de la série des Rougon-Macquart.
Très bon livre. L’écriture, évidemment est parfaite, les personnages sont pleins de vie et Paris n’a jamais autant été vivant. Cependant, je suis un peu déçus de la fin mais en soi il fallait si attendre :).
Un Zola vraiment intéressant tant au niveau des éléments autobiographiques qu'il recèle que de tout ce qu'il nous apprend sur la peinture du XIXe siècle : les fameux Salons, le marché de l'art tel qu'il était à l'époque (impitoyable et pas très juste), et jusqu'à la vision que Zola a de l'art, enrichie de son expérience personnelle. Le destin de Claude est quant à lui tragique, sans grande surprise, ce qui n'enlève au caractère déprimant des cent dernières pages où tout n'est que désillusions.
Un classique de la littérature française ! Excellent, pour qui aime l art, la recherche du beau, l esthétisme. On y retrouve un autoportrait de l auteur.
Zola donne une grande partie de lui-même dans L'Oeuvre. L'histoire se centre sur un peintre et son cercle d'amis artistes dans lequel on peut aisément reconnaître Cézanne, Manet ou encore Zola lui-même ! C'est surtout un roman où la passion pour l'art prend le dessus sur la passion amoureuse ... Un grand classique à lire !
Par où commencer… je vais être franc, je n’ai pas aimé, après avoir lu l’excellent Germinal, je m’attendais à mieux de ce roman. Mais pourquoi donc ? Les personnages sont bons, travaillés et comme dans tout Zola, ils reflètent à merveille leur époque, à commencer par Claude Lantier et Pierre Sandoz. Nos deux compères veulent, avec d’autres personnages dont j’ai oublié les noms, révolutionner le monde de l’art grâce à leurs œuvres d’un genre nouveau mais la tâche est ardue et si certains arrivent à s’imposer, Lantier, lui, va d’échec et échec. Je vous épargne la fin plutôt tragique qui est bonne en soi mais comme j’ai eu du mal à entrer vraiment dans le roman, je me suis carrément ennuyé même, cette fin ne m’a pas plus touché que ça.
La force de ce roman réside, selon moi, dans l’écriture de Zola qui peint très bien le portrait de son époque, le XIXe siècle, et qui laisse des traces de ce qu’était la vie dans différents domaines via ses différents romans. Je lui trouve beaucoup, beaucoup, trop de longueurs pour m’accrocher, les chapitres sont longs et la lenteur est aussi dans l’intrigue. C’est un roman qui prend son temps et où à la fin je me dis : tout ça pour ça. La lecture a une forme de simplicité mais en réalité elle est complexe, on aborde de nombreux sujets en plus du monde l’art. Ceci dit j’ai bien aimé qu’Emile Zola écrive son livre à la façon d’une toile.
Après la lecture de « L’œuvre », lecture succédant aux 13 précédents tomes de la Saga des Rougon-Macquard, il n’est plus possible de ne pas considérer Zola comme un génie !!
« L’œuvre » est un roman rempli d’émotion et comme presque toujours chez Zola, « Au Bonheur des Dames » étant, je crois, l’exception, se termine mal pour les personnages principaux. « L’œuvre » c’est l’amour irréfragable de Christine pour Claude, l’amitié indestructible de Sandoz ( Zola) pour Claude ( Cézanne). L’œuvre c’est un roman sur l’art avec un grand A : la peinture, la musique, la sculpture, la littérature. C’est un roman sur les chemins tortueux, torturés et parfois mortifères qui vont de l’inspiration à la création. C’est un roman sur la déliquescence des sentiments et des amitiés bien pessimiste donc mais ô combien réaliste….
Sous une forme de « mise en abyme » fréquente chez les peintres qui souvent se représentaient dans leurs tableaux, au travers Sandoz, Zola, de manière très émouvante, témoigne : l’art, la création, l’écriture c’est une aliénation qui éloigne l’artiste ou l’écrivain des plaisirs, du monde extérieur et de sa famille… Mais ce vécu n’était-il pas le prix de l’immortalité pour cet immense écrivain !?
Ce coup-ci, Zola s'attaque au monde artistique parisien, avec Claude Lantier comme personnage principal (Claude est l'un des fils de Gervaise de "L'assommoir", frère d'Étienne de "Germinal" et demi-frère de "Nana").
Là encore, de par sa plume accessible, Zola a su m'embarquer avec lui dans son histoire. Ses descriptions, qui s'intègrent parfaitement bien dans le récit, nous sont servies sur une palette de couleurs diverses, tels les tableaux de Claude. Alors que paradoxalement, l'intrigue, quant à elle, se fait de plus en plus sombre.
Nous suivons un artiste peintre sur une période d'une quinzaine d'années. Jeune célibataire au début, aux talents controversés mais prometteurs, Claude n'a en tête qu'une chose : créer l'œuvre de sa vie. Il va se marier, avoir un fils, mais restera constamment dans sa bulle et tourné vers son seul objectif. Au fil du temps, il s'isolera de plus en plus de tout le monde, il sera de moins en moins satisfait de son travail, n'aura de cesse que recommencer encore et encore, jusqu'à en perdre pied, à limite sombrer dans la folie, aveugle à tout ce qui se passe autour de lui et entraînant ses proches dans la décadence avec lui. Et pourtant, ce peintre raté, ou dirai-je plutôt incompris, n'en reste pas moins, sinon attachant, plutôt troublant.
Le dénouement est tel que Zola sait les faire (le plus souvent) : tragique. J'ai bien compris qu'avec cette branche de la famille (les Macquart), il ne fallait pas s'attendre à autre chose... Elle est visiblement maudite.
Ça ne m'a pas empêché d'apprécier une fois encore ma lecture, et de nouveau pouvoir confirmer que Zola est décidément bel et bien mon auteur classique favori.
Résumé
Dans aucun autre roman Zola n'a mis autant de lui-même que dans L'Oeuvre. Zola, le critique d'art, ami de Cézanne, fervent défenseur, contre l'art officiel, de Manet, de Monet et de toute l'avant-garde qu'incarne Claude Lantier dans le roman. Zola, l'écrivain naturaliste, rêvant de donner son existence entière « à une oeuvre où l'on tâcherait de mettre les choses, les bêtes, les hommes, l'arche immense ». Zola, l'homme enfin, et les souffrances quotidiennes de la création vues à travers l'insatisfaction permanente et l'angoisse de déchoir d'un peintre génial et d'un romancier travailleur. Roman de la passion de l'art au détriment de la vie et de l'amour, L'Oeuvre met en scène à la fois l'enthousiasme d'une révolution artistique et le drame éternel de l'artiste aux prises avec la création.
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