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La Fortune des Rougon inaugure l’œuvre géante et visionnaire, « histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second Empire », que Zola situe au confluent de Hugo et de Balzac. Issus de la paysannerie enrichie, les Rougon portent en eux l’avidité du pouvoir et de l’argent. Une des branches de la famille, les Macquart, sera marquée par l’hérédité de l’alcoolisme, du vice et de la folie. Le coup d’État du 2 décembre 1851 entraîne les Rougon dans la conquête de Plassans, la capitale provençale du roman. La haine de l’empereur pousse Silvère, petit-fils de la matriarche, et Miette, sa femme, dans l’insurrection républicaine.
De ces passions et de ces fureurs, naîtront cent personnages, et celui, aux mille visages anonymes, de la foule et de la collectivité qui préfigure le XXe siècle.
C'était comme un large courant d'enthousiasme. Le souffle d'épopée qui emportait Miette et Silvère, ces grands enfants avides d'amour et de liberté, traversait avec une générosité sainte les honteuses comédies des Macquart et des Rougon.
Je dois avouer que je ne comprends pas du tout pourquoi la quasi-totalité des profs de français font lire à leurs élèves "Germinal" ou "L'Assommoir" plutôt que "La Fortune des Rougon". Je trouve ça complètement idiot, car, à mon sens, il est extrêmement dur de comprendre certains leitmotivs de la saga si on ne commence pas par le début. Je pense tout particulièrement au concept d'hérédité. Quand on est balancé sans explication dans le 10ième tome de la saga, et qu'on nous explique que le personnage X est alcoolique parce que le frère du cousin par alliance de son oncle l'était, ça n'a strictement aucun sens. Et je caricature à peine...
Alors qu'il suffirait de lire "La Fortune des Rougon" pour que les choses soient claires comme de l'eau de roche. Ce livre pose magnifiquement les bases de cette immense saga. Il prend vraiment le temps de nous présenter toutes les branches de cette famille, tous les vices qu'on y trouve et qui se répéterons inlassablement générations après générations. Je pense vraiment que c'est LE roman incontournable pour comprendre et apprécier cette œuvre.
Au niveau de l'intrigue en elle-même, on s'accordera surement tous pour dire que ce n'est pas l'aventure la plus mémorable que nous ait proposé Zola. Mais je l'aime beaucoup tout de même, principalement pour son très bon encrage historique et politique. Légitimistes, orléanistes, bonapartistes ou républicains, on fait bien ressentir les mentalités et problématiques de cette époque si particulière qu'est le tout début du Second Empire. Tantôt tourné vers les manipulations politiques, tantôt proposant une ambiance plus guerrière, on comprend déjà en filigrane les opinions politiques de Zola. Malgré des personnages principaux plutôt bonapartistes, on ressent sans mal son amour de la République, notamment grâce au personnage de Silvère.
En parlant de Silvère, il forme avec Miette un duo vraiment très attendrissant. On les voit peu, mais ils sont un peu la lumière au bout du tunnel dans ce livre, la petite pause douceur dans un univers très dur, et je trouve ça très agréable. Et c'est d'autant plus appréciable que ce n'est pas forcément le genre de personnage le plus courant chez Zola, donc quand il y en a un, on s'y attache beaucoup. Spoiler(cliquez pour révéler)Et c'est aussi ça qui rend leurs morts si touchantes, je pense.
Pour finir, le style d'écriture. Alors bon, je sais que beaucoup de gens détestent le style de Zola, mais moi je m'éclate vraiment avec ses romans. C'est sûr qu'il a des descriptions à rallonge qui peuvent au premier coup d'œil sembler complètement indigestes. Mais si on prend vraiment le temps de les lires avec attention, d'en apprécier chaque mot, on se rend compte du travail d'orfèvre de l'auteur. C'est des descriptions longues mais pas lourdes. Ce n'est pas du tout du blabla pour remplir des pages, chaque chose à son importance, et l'ensemble est capable de provoquer de nombreuses émotions et images, au moins tout autant que les phases d'action. Bref, c'est le genre d'auteur qui arrive à me captiver alors qu'il passe 20 pages à me décrire l'ancien cimetière d'une ville imaginaire. Autant dire que l'ennuie et les longueurs que certains regrettent, je ne les ressens mais alors absolument pas.
La fortune des Rougon a le double mérite de proposer une histoire fort intéressante et d'analyser aussi bien les hommes en général que l'époque dans laquelle elle s'inscrit. On découvre ou on redécouvre Zola grâce à ce roman, dans un style plus poétique que réaliste, et dans un monde (celui de Plassans) où règnent la cruauté et le cynisme. À travers l'humanité « viciée » qui nous est dépeinte percent parfois les lueurs d'espoir que nous offrent l'amour et l'ironie, mais tous les personnages entrent ici dans une lutte impitoyable et meurtrière, pour les autres comme pour eux-mêmes
Pour commencer l’année, je voulais lire un classique. J’ai choisi Émile Zola que je n’avais jamais lu sauf à l’école mais pas du tout réceptive à l’époque. J’ai donc choisi le premier opus des Rougon Maquart. J’ai apprécié dans son ensemble même si parfois Zola m’a perdu avec des longueurs . Cependant je voulais connaître cette période de l’Histoire. J’ai eu un coup de cœur pour Miette et Silvére. Leur innocence et leur pureté m’a boulversé. L’argent fait aussi sortir le côté sombre des gens .
Au lendemain du coup d’état ( Louis Napoléon Bonaparte) va naître le second empire mais aussi l’amour entre deux adolescents mais au delà de ça, nous allons faire la connaissance de la famille Rougon maquart, composé d’enfant légitime et batards descendant de là grand mère : Adélaïde. Entre Pierre et son demi frère Antoine la lutte est ouverte . La vengeance et l’argent , le cœur du problème entre autre.
Zola n'est décidément pas mon auteur de l'époque préféré...
Pourtant, j'aime le classique. J'aime cette immersion lente et dépaysante de l'époque mais là, c'est un peu trop. On sent qu'il s'agissait au départ d'un roman feuilleton. Les descriptions s'étendent à n'en plus finir.
Malgré tout, la plume est indéniablement belle et fluide. Est-ce que ce classique est dur à lire ? Je répondrais plutôt non. Il est abordable, juste lent.
Je tenais à découvrir les origines de cette gigantesque œuvre qu'est les Rougon-Macquart. C'est chose faite. Et même si j'ai pu m'ennuyer par moment, je ne regrette pas. Oui, il ne se passe pas grand chose pendant la moitié du livre mais comme l'explique l'auteur, il s'agit plutôt d'une préface. Les bases sont posées pour la suite et j'ai aimé démêler l'arbre généalogique de cette terrible famille.
Parce que outre l'intérêt historique, ce livre m'a fait bondir de colère. Quelle cruauté. Les gens sont parfois capables d'une cupidité, d'une bêtise et d'une méchanceté sans nom. L'appât du gain ferait faire n'importe quoi... Mon seul petit plaisir a été de voir comment les hommes pouvaient être dupés par les femmes. Elles savent tirer les ficelles dans l'ombre.
Enfin, au milieu de toutes ces bassesses, ces pseudos jeux politiques d'idiots se croyant intelligents, il y a Miette et Silvère. Leur relation est pure. C'était presque malaisant d'être témoin de leurs ébats. Ils auront réussi à me mettre la larme à l'œil.
Et je dois avouer que Zola avait quand même un don pour mettre de de l'intensité dans certaines scènes et leur donner vie.
Il y à peu de temps, je me suis décidé à lire l'assommoir, comme pour réparer une outrecuidance de jeunesse où j'avais refusé de le lire à l'école… j'étais peu inspiré à l'époque, on n'est pas les plus malins quand on est jeune ! Ma fille devait à son tour le lire pour le lycée, un signe du destin évidemment ; je l'ai donc lu. Et bien, j'ai regretté, non pas ma lecture, mais ma non-lecture de l'époque. Complètement emballé, je me suis promis de lire un tome des Rougon-macquart minimum par an, j'ai donc commencé par Nana pour faire suite à l'assommoir, toujours pas déçu.
Je me suis donc dit qu'il serait de bon ton de commencer par le début, et me voilà avec la fortune des Rougon.
Un 5 étoiles également, pas forcément pour les mêmes raisons que les autres tomes, mais qu'est-ce que c'est bon du Zola. Dans ce tome-ci, j'ai trouvé qu'il usait moins des descriptions très fournies que certains lui reprochent, on voit tout de suite que l'auteur est là pour poser les bases d'une saga qui se veut épique, aux ramifications importantes.
Dans la fortune des Rougon, j'ai paradoxalement trouvé quelques longueurs au début, puis par la suite, le roman prends son envol et nous livre ses personnages, ils se construisent et détruisent aux fils des pages. Je ne sais pas comment expliquer ça, mais c'est une lecture sur un faux rythme qui au final te pousse à tourner les pages pour en découvrir plus.
C'est donc par Adélaïde que la dynastie va naître, à la naissance du second empire sur un coup d'état. Les personnages présents auront des rôles, des ambitions bien diverses en relation avec ce changement de régime, d'un côté les républicains et de l'autre ceux qui se nomment les réactionnaires, mais surtout beaucoup d'opportunistes. Zola nous plonge dans les us et coutumes de l'époque sans trop en faire, vous me direz que c'est assez simple pour un contemporain de l'époque décrite, pas de caricature juste de l'observation.
Mais ça reste Zola, et c'est jamais un truc tout lisse, ou tout roule dans le meilleur des mondes. On a notre lot de destin brisé, de sang et de larmes. Puis la qualité de la plume t'immerge très facilement, je lui trouve un talent pour des fois en une phrase, réussir à condenser le passé, le présent, les sentiments d'un personnage avec des mots et des adjectifs qui ne laissent pas de place au hasard, qui quand on prend le temps de disséquer se révèle tellement poignant.
Je n'ai pas envie de rentrer dans les détails de l'intrigue à proprement dite, parce que ce serait retirer une bonne partie du sel de ce tome, sachez juste que ce sont les fondations d'une saga qui durera 20 tomes ou bons nombres des personnages rencontrés durant cette lecture seront des acteurs majeurs dans certains des suivants. On prend en plus quelques petits rappels historiques ce qui est toujours agréable.
La Fortune des Rougon d’Émile Zola, premier tome de la fresque monumentale Les Rougon-Macquart, est une œuvre fascinante qui pose les bases de l’ambitieuse étude de la société française sous le Second Empire. Dans ce roman, Zola introduit la généalogie complexe de la famille Rougon-Macquart, explorant les traits héréditaires et les interactions sociales qui marquent chaque personnage. En pleine période de coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte, l’histoire met en lumière les conflits familiaux, les ambitions politiques et les luttes de pouvoir.
Emile Zola excelle ici dans la peinture des caractères et des passions humaines : les Rougon, les Mouret, les Macquart, chaque branche de la famille est décrite avec une minutie psychologique impressionnante. Par son écriture réaliste et vivante, l’auteur nous plonge le dans les émotions brutes et les rivalités intestines, rendant chaque personnage tangible, qu’il soit avide, sensible ou fragile.
En toile de fond, les décors provinciaux de Plassans et les événements politiques donnent une dimension historique et sociale puissante au récit, faisant de La Fortune des Rougon bien plus qu’un simple roman familial. L’intrigue est captivante et le rythme soutenu, avec des moments de tension habilement construits.
Ce roman est non seulement une excellente introduction à l’univers des Rougon-Macquart, mais il illustre aussi l’incroyable talent de Zola pour mêler psychologie, réalisme et critique sociale. Une lecture incontournable pour tous les amateurs de littérature classique et d’analyse sociale.
C’est le premier Zola que je lis en dehors des extraits étudiés en cours, et je dois dire que je suis agréablement surprise ! Les description sont un peu longues parfois, mais je ne les ai pas trouvées lourdes. C’est un très bon tome d’exposition qui présente bien la famille des Rougon Maquart, vraiment très appréciable ! Je conseillerais a toute personne voulant découvrir Zola de commencer par ce tome.
Premier tome de l'oeuvre de Zola sur l'évolution d'une lignée familiale sous le Second Empire, La Fortune des Rougon décrit les racines mêmes des familles Rougon, Macquart et Mouret.
Toutes ces branches sont issues de la ville de Plassans, équivalent d'Aix-en-Provence, de l'union d'Adélaïde Fouque, prédisposée aux troubles mentaux, avec le terne jardinier Rougon, puis le sulfureux braconnier Macquart.
Le premier tome s'attache à la première génération de cette famille: le laborieux Pierre Rougon et son ambitieuse épouse Félicité, tous deux rongés par l'envie d'ascension sociale; l'incapable et autodestructeur Antoine Macquart, motivé par le gain facile et le confort gratuit.
Tous sont avides, tous aspirent à mieux. Le coup d'Etat de 1851 fournira le cadre de ce premier acte. Ainsi débute la grande saga des Rougon-Macquart.
Deux personnages innocents et purs, Silvère Mouret et Miette, joueront eux la partition idéaliste et simple de tout ouvrage des Rougon-Macquart.
C'est dans ce tome que débute l'histoire des Rougon et des Macquart, que l'on suit Miette et Silvère. Le thème de l'amour adolescent qui évolue dans une atmosphère de douceur contraste avec la brutalite de la situation politique française qui se divise entre Républicains et Royalistes. Zola joue des descriptions de lieux pour poser ses personnages, leurs situations, leurs ambitions et leurs évolutions. Toutes les descriptions ne le sont pas fait pour la beauté de la plume mais parce que ces détails de leurs lieux de vies sont le miroir de leur mode de vie.
Loin d'être le Zola le plus accessible. Le livre se mérite, il faut faire un effort pour entrer dans l'histoire. Mais ça vaut le coup! Une intrigue passionnante si vous vous intéressez un peu à la politique.
Résumé
La Fortune des Rougon inaugure l’œuvre géante et visionnaire, « histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second Empire », que Zola situe au confluent de Hugo et de Balzac. Issus de la paysannerie enrichie, les Rougon portent en eux l’avidité du pouvoir et de l’argent. Une des branches de la famille, les Macquart, sera marquée par l’hérédité de l’alcoolisme, du vice et de la folie. Le coup d’État du 2 décembre 1851 entraîne les Rougon dans la conquête de Plassans, la capitale provençale du roman. La haine de l’empereur pousse Silvère, petit-fils de la matriarche, et Miette, sa femme, dans l’insurrection républicaine.
De ces passions et de ces fureurs, naîtront cent personnages, et celui, aux mille visages anonymes, de la foule et de la collectivité qui préfigure le XXe siècle.
[Éditions Pocket Classiques 2018]
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