Une promesse de givre

Une promesse de givre est un roman qui sort des classiques de la fantasy. L'univers est davantage un roman d'aventures, avec des messages forts sur la liberté, l'esclavagisme, la violence, les croyances, les coutumes, l'évolution de l'humanité. J'ai beaucoup aimé les thèmes abordés dans une taïga sauvage et glaciale. J'ai été happé par l'intrigue, l'histoire m'a tout de suite embarqué, les personnages m'ont touchés et le cheminement très bien maîtrisé par l'auteure. La plume est très agréable et le vocabulaire adapté. Une aventure palpitante, émouvante et intéressante.

La relation entre Eonak et Amarok est étrange et complexe. Une amitié mal vue, un lien qui ne devrait pas exister entre eux. Amarok est un manipulateur, mais il ouvre les yeux à Eonak sur beaucoup de choses. J'ai beaucoup aimé cette relation et le côté intense de l'aventure d'Enoak au milieu des esclavagistes. Ces parties sont les plus intéressantes pour ma part. J'ai été un peu moins intrigué par la partie de Leythe, même si son côté survie du début m'a embarqué. Il y a un petit coup de mou sur la suite de l'aventure de son côté jusqu'à ce qu'elle arrive près de son frère. La relation amicale entre Sakari et Leythe m'a un peu moins touchée que celle entre son frère et l'ennemi, mais j'ai toutefois aimé leur relation qui évolue au fils de leurs aventures.

Bref, un joli roman d'aventures parfait pour l'hiver ou nous suivons une famille de nomades attaqués par des esclavagistes. Une aventure palpitante, avec de beaux messages et des personnages intéressants. J'ai très envie de découvrir les autres romans de l'auteure.

C'est une belle, mais tragique, histoire qui met en avant une relation frère-sœur, ce que l'on voit peu (ou pas assez) en young adult. La scène d'ouverture du livre nous plonge directement dans l'action : celle de la tuerie de leur clan. Les deux personnages se retrouvent isolés et doivent se battre pour survivre. Le récit est donc construit avec une alternance de points de vue. L'un est captif des marchands d'esclaves tandis que l'autre retrouve une de ses semblables à qui elle promet de sauver la vie, et pour qui des sentiments pourraient bien se développer peu à peu. Si j'ai trouvé l'histoire du clan, la taïga, très bien construite, tant au niveau des traditions, que des croyances, j'ai trouvé que ce n'était pas le cas pour tous les autres éléments du récit. Si on voit le doute s'immiscer dans les croyances des personnages, et que je comprends pourquoi on insiste sur certaines scènes du passé, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de répétitions au niveau de la narration et des images utilisées dans l'écriture. Il faut donc s'attendre à une sorte de conte-randonnée, qui fait voyager et qui montre comment le destin parvient à réunir cette sœur et son frère. Dans ce sens, c'était une bonne lecture, qui changeait de ce que l'on peut lire actuellement dans le panorama de la littérature jeunesse.

Roman immersif à souhait. Si comme moi, vous êtes fan d'univers glacé qui vous transporte, de personnages attachants à qui s'identifier et de thèmes de société durs mais importants (identité culturelle, violence familiale), ce livre est pour vous.

Je l'ai lu comme du petit pain et j'y repense encore.

Avant tout, je tiens à préciser une chose sur Une Promesse de givre. Ce livre n'est pas, à stricto sensus, de la Fantasy. L'une des grandes caractéristiques du genre est la magie, ou des événements surnaturels (que ce soit à travers des pouvoirs magiques des persos, ou des créatures magiques, entre autres nombreuses possibilités), et que ces événements soient acceptés comme normaux par les personnages.

Rien, mais rien de magiques dans cette Taïga. Elle est complètement créée, sans rien qui se rattache à des lieux géographiques existants. Mais c'est tout.

Si c'est de la Fantasy que vous cherchez, ne faites pas comme moi/// Passez votre chemin.

Ceci étant précisé, ce fut l'une de mes déceptions du roman. En fait, la plus grande ; ce que j'ai lu n'est absolument pas le genre d'histoire à laquelle je m'attendais. Je suis passée à côté de ce titre.

En soit, ce n'est pas un mauvais roman. L'ambiance est excellente, le froid, le vent et les dangers de cette Taïga sont parfaitement retranscrits. Le roman tourne autour de deux personnages, que l'on apprend petit à petit à connaitre et à apprécier. Chacun a ses failles et ses doutes, notamment par rapport au chemin qu'il a choisi de suivre.

Les thématiques de l'identité, de la violence et de la maltraitance sont très importante dans l'histoire, et j'ai vraiment apprécié leur traitement.

J'ai cependant eu l'impression d'attendre que cela démarre vraiment pendant tout le roman, ou presque. C'est lent. Il ne se passe pas grand chose d'importance durant l'histoire... Une routine s'installe, notamment du côté d'Eonak, qui ne fait que remâcher ce qui lui arrive, marcher dans la neige, et camper jusqu'au lendemain.

Et le pire, c'est que ce sentiment ne me vient pas de descriptions (qui ne sont vraiment pas nombreuses...) mais des états d'âmes des personnages, qui nous sont énormément rabâchés ou des loooongues discussions, où au final la même chose est redite, encore et encore.

La construction des persos est très minutieuse et détaillée, et c'est un atout. Tout le trajet intérieur des personnages est pensé, travaillé, pour arriver au final, et à une conclusion magnifiquement logique.

Le centre même du livre est au final le personnage d'Eonak et ses blessures.

Le problème, définitivement, c'est que je ne recherchais pas un roman d'introspection, ou sur les conséquences psychologiques de la maltraitance (sous toutes ses formes)... Et je suis restée à côté du livre, regardant les actes s'enchainer sans jamais réussir à y adhérer.

Dommage.

Pour autant, j'ai apprécié la plume de l'auteure et la construction de ses personnages. Je retenterai, surement avec le Cri des Chimères, qui me fait de l'oeil depuis un long moment. Et surtout, sans rien m'attendre de particulier.

"C'est une belle, mais tragique, histoire qui met en avant une relation frère-sœur, ce que l'on voit peu (ou pas assez) en Young Adult.

La scène d'ouverture du livre nous plonge directement dans l'action : celle de la tuerie de leur clan. Les deux personnages se retrouvent isolés et doivent se battre pour survivre. L'histoire est donc contée par une alternance de points de vue.

L'un est captif des marchands d'esclaves tandis que l'autre retrouve une de ses semblables à qui elle promet de sauver la vie, et pour qui des sentiments pourraient bien se développer peu à peu.

J'ai trouvé l'histoire du clan, la taïga, très bien construite, tant au niveau des traditions, que des croyances, que j'ai adoré découvrir. Mais j'ai trouvé que ce n'était pas le cas pour tous les autres éléments du récit.

Si on voit le doute s'immiscer dans les croyances des personnages, et que je comprends pourquoi on insiste sur certaines scènes du passé, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de répétitions au niveau de la narration et des images utilisées dans l'écriture. Je n'ai d'ailleurs pas été particulièrement fan de la construction psychologique du frère pour cette raison.

Il faut donc s'attendre à une sorte de conte-randonnée, qui fait voyager et qui montre comment le destin parvient à réunir cette sœur et son frère. Dans ce sens, c'était une bonne lecture, qui changeait de ce que l'on peut lire actuellement dans le panorama de la littérature jeunesse.

⚠️ Mais attention : on parle ici de guerre, de maltraitance, d'esclavagisme et de violence domestique."

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Pouah ! Quelle lecture ! "Percutant", c'est le mot qui pourrait le mieux définir ce que j'ai ressenti tout du long. C'était percutant.

Avec des thématiques complexes, difficiles parfois, notamment sur la maltraitance des enfants, l'esclavage, les liens familiaux, l'importance de ses origines, la construction d'identité...

J’ai été gelée puis réchauffée, j’ai été frappée, percutée, on m’a retourné le cerveau, je me suis pris des rafales glacée en pleine face et des coups dans le bide, j’ai été brisée, désespérée, j’ai connu la défaite et la gloire… l’humiliation et la peur… la détermination et la rage de survivre… J’ai rarement vécu aussi pleinement les choses que dans ce roman, et qu’est-ce que j’ai aimé !

Ma chronique : https://asturnblog.wordpress.com/2023/04/25/roman-une-promesse-de-givre/

Un livre entre deux.

Entre la violence des affrontements d'une tribu nomade et des marchands d'esclaves.

Mais aussi la violence familiale qui a affecté le comportement et les choix d'un frère et de sa soeur.

Eonak se bat physiquement et verbalement contre son géolier.

Leythe se bat pour survivre et retrouver son frère.

Nous passons de l'un à l'autre, une alternance qui devient routine, et au final crée une certaine monotonie.

Après c'est une bonne histoire avec des combats, des réflexions et des personnages intéressants : le marchand d'esclave et la jeune femme sauvée par Leythe.

Une aventure qui se passe dans la taïga avec ses rites et la dureté d'une vie dans la neige et le froid.

Avec Une promesse de givre, Marine Sivan se permet de traiter de la psychologie d'enfants victimes de violence familiale et qui tentent d'échapper au cercle vicieux dont ils sont prisonniers à l'âge adulte et dans une situation extrême.Je n'ai pas éprouvé de coup de coeur mais je reconnais la qualité de cette histoire qui mérite d'être lue.

Merci aux éditions ScriNeo

#Unepromessedegivre #NetGalleyFrance

C'est un roman court qui nous plonge dans la taïga, autour de légendes Inutak qui sont inspirées des Inuit notamment. La mythologie est bien construite et il y a de jolis échos autour du principe du nomadisme : ce sont des choses que je n'ai pas l'habitude de lire et je m'y suis plongée avec délice. Ensuite ce roman est une ode à la famille, aux thématiques de construction et reconstruction. Il y a des TW assez forts avec les violences conjugales, l'esclavagisme, les privations ... Mais cela permet de mieux comprendre le dualisme des personnages, leurs failles et les raisons de leurs actions. Toutefois, je suis restée à distance d'eux à cause de l'alternance trop régulière des points de vue entre frère et sœur qui coupait le rythme de l'histoire de l'un pour suivre celle de l'autre. Ensuite, la gestion du rythme du roman est imparfaite : c'est un poil trop lent et tout s'achève rapidement à la fin. Je n'aurais pas dit non à un épilogue clairement construit. En conclusion, j'ai bien aimé mais il manque quelques pages de développement à mon goût.

❄️ Immersif

En trois mots : clans - nomade - Taïga

« Nous ne choisissons pas dans quels draps nous naissons, mais seuls nos actes déterminent ce que nous sommes et ce que nous transmettrons. »

➡️ Je suis embêtée avec ce livre car j’y ai trouvé beaucoup de points positifs. Tout d’abord, les nombreux thèmes abordés, difficiles et pas toujours très courants dans le genre fantasy qui apportent beaucoup de profondeur à l’histoire.

« Même si tu refusais de te battre, tu n’avais pas le droit de choisir à ma place. »

➡️ La psychologie des personnages s’avère travaillée. Au début je les ai pourtant trouvés un peu énervants, ne parvenant pas à comprendre leurs décisions et à cerner leur caractère.

Au fil des pages, j’ai alors réalisé qu’ils étaient simplement blessés, humains et finalement intéressants.

➡️ Tant de bons points et pourtant ce n’est pas un coup de cœur…

Pour moi là où le bât blesse c’est le rythme et ses longueurs. L’ensemble reste trop lent avec une sensation de tourner en rond à plusieurs reprises ce qui a un peu contrarié ma lecture.

La fin a été beaucoup trop rapide, en opposition avec le reste du roman.

« Les esprits du fleuve se déchaînaient : sous le ciel de limaille, ils étaient rafales et déferlements bouillonnants, rouleaux et haleine mousseuse, qui vomissaient leur furie sur les rondins. »

➡️ Pourtant, l’écriture est agréable et immersive, il n’y a rien à redire à ce niveau-là, on est bien au cœur de la Taïga !

En conclusion, j’en retiens beaucoup de belles choses mais l’expérience de lecture aurait pu être bien meilleure avec un rythme différent.

Merci aux éditions Scrineo pour ce titre via NetGalley.

J'écris ces mots directement après avoir terminé ce roman. Et je suis... Perdue. Que penser de cette lecture? Je crois l'avoir aimée, oui, mais... Je ne m'attendais pas du tout à ça.

• C'est d'abord sa magnifique couverture qui m'a attiré chez ce livre, puis son titre. Cela me semblait parfait pour la période hivernale actuelle. Je n'avais pas lu le résumé (oups), quelle ne fût pas ma surprise donc de retrouver tant de violence, et ce dès les premières lignes du récit. Nous sommes dans une taïga imaginaire, où tout est recouvert de neige, aux côtés d'un frère et d'une soeur faisant partie du clan ''Inutak'', soit ''ceux qui marchent''. Ils sont les enfants de la ''tenguu'', la cheffe de ce clan nomade. Nous faisons connaissance avec eux alors qu'ils se font attaquer par un peuple ennemi... Ce peuple souhaitant les réduire à l'esclavage. Au passage, ce thème également je ne m'y attendais pas. Violence, haine, maltraitance, quête de soi, nomadisme, et donc esclavagisme... Un livre qui, malgré quelques longueurs, aura réussi à m'émouvoir à la fin.

Il faut dire que j'adore les bouquins avec pour fond les relations frères/soeurs. Nous allons ici alterner avec deux points de vues, et si au début je trouvais que cela dynamisait bien l'histoire, j'ai fini par me lasser. Peut-être car je ne savais pas où souhaitait nous emmener l'auteure? Malgré tout, je ne pouvais pas me résoudre à abandonner cette lecture. Je voulais savoir comment ça allait se terminer, je ressentais le besoin de connaître le fin mot de l'histoire. En parlant de fin justement... Je suis un peu frustrée, j'aurais aimé avoir un épilogue, ça aurait été la moindre des choses après toutes les aventures (violentes et difficiles) vécues aux côtés de nos protagonistes... ^^' Sinon, en ce qui concerne la plume de l'autrice, elle m'a bien plu. Marine Sivan a réussi à m'embarquer dans son univers givré, à me faire croire à cette taïga certes inventée mais qui a tout pour être réelle.

• Pour conclure brièvement, si je ressens à l'égard de cette lecture diverses émotions contraires, je ne peux nier le fait qu'elle était loin d'être mauvaise. Même si j'ai failli me perdre en chemin, j'ai finalement été touchée par ce personnage brisé de l'intérieur qui n'aspire qu'à faire ses propres choix... Une lecture rempli de haine mais aussi d'amour familial, pleine de violence, de combats acharnés, avec pour fond une culture différente de la nôtre mais ô combien intéressante et dépaysante (si vous aimez l'émission ''rendez-vous en terre inconnue'' comme moi, cela devrait vous dépayser tout autant... Sans oublier les thèmes difficiles abordés évidemment, attention âmes sensibles).

PS : Avec du recul, cet ouvrage m'aura plus impacté que je ne l'aurais imaginé. C'est la raison pour laquelle je lui mets 4 étoiles sur 5.