Ayesha

Le résumé m'avait vraiment attiré. Cependant, j'aurais peut-être dû m'arrêter au résumé justement.

Les idées étaient bonnes, mais j'ai trouvé l'intrigue longue à vraiment commencer et arrivée au milieu de l'intégrale, je me demandais ce que je faisais encore là.

L'écriture ne m'a pas attiré et je trouve ça dommage de ne pas avoir accroché. Mais au fur et à mesure des pages, je m'ennuyais. Je suis navrée, mais je n'ai pas réussi à le finir.

Je viens enfin de terminer la lecture de cette intégrale plusieurs mois après l'avoir débutée. Au mois de novembre dernier, j'avais clanché en quelques jours les deux premiers tomes et ça m'a finalement pris plusieurs mois supplémentaires avant de commencer le dernier. De manière générale, j'ai perçu ce livre un peu comme une montagne russe. Il y avait des passages que j'ai réellement adoré et d'autres que j'ai trouvé assez ennuyant. Le début du premier tome est assez long. Bien qu'il y ait certaines actions: naufrage, poursuite, etc., je n'ai commencé à réellement apprécier l'histoire qu'à partir du moment où notre groupe de personnages arrive à la cité des larmes. À partir de là tout ce mets à aller plus vite, les complots, la cour, la guerre et ça se poursuit comme ça jusqu'à la fin du premier tome. Pour ce qui est du deuxième, j'ai embarqué très facilement dans l'histoire, qui déboule assez rapidement, les actions importantes s'enchaînant tout le long du tome. J'ai eu plus de difficulté à embarquer dans le dernier par contre. Il n'y avait pas assez d'Arekh à mon avis et les passages avec Marikani et Non'iama étaient longs et inintéressants. À partir du milieu, au moment où la guerre commence pour vrai, ça devient plus intéressant et ça le reste jusqu'à la fin.

Le point fort de ce récit c'est nettement les personnages. L'histoire est intéressante oui, mais on reste surtout pour les personnages magnifiquement construits, surtout Arekh. Tout le récit se centre autour des personnages de Arekh et Marikani et sur leur évolution personnelle au fur et à mesure que leurs croyances et leurs valeurs se retrouvent une à une remises en question. En cela, le livre est très bien réussit. On voit l'évolution des personnages par rapport à la religion et à la divinité, par rapport à l'esclavage, aux concepts de royaumes, etc. et c'est vraiment très intéressant. Je n'ai jamais complètement accroché à Marikani, il y a toujours eu un petit quelque chose qui me faisait chez elle, mais Arekh... Oh Arekh... Quel excellent personnage, j'ai vraiment adoré le suivre tout le long du livre, malgré sa violence, malgré ses idées d'une moralité douteuse parfois, parce qu'il était vraiment bien bâti. Harrakin est un autre excellent personnage bien que moins présent et Liénor a quelques bons moments malgré que je ne l'ai pas aimée pour la majorité du livre. Spoiler(cliquez pour révéler)J'ai A-DO-RÉ voir Harrakin tuer enfin ce salaud de Laosimba et toutes les actions de son personnage en gros (sauf peut-être vendre Marikani, mais je n'ai pas arrêté de l'aimer pour ça) et j'ai bien aimé les moments de Liénor enceinte et avec son bébé, la voyant sur un autre jour, différente et maternelle.

D'autres l'ont mentionné dans les commentaires, mais c'est un livre profondément humain. Tant par ses personnages bien bâtis et réalistes, que dans les réflexions qu'il propose sur la religion et ses perversions, sur le concept de divinité et sur la question de l'esclavage (et autres).

En bref, de manière générale, j'ai vraiment bien aimé ce livre, son histoire, les thèmes abordés, mais surtout ses personnages, si humains et si réalistes que l'on apprécie suivre et voir évoluer.

Une histoire qui nous plonge dans les travers du fanatisme religieux. Beaucoup d'action, de batailles et de retournements de situation ponctuent ce livre. Les personnages restent un peu classiques, avec le héros "torturé" qui essaie de s'en sortir, des prêtres avec une soif de pouvoir insatiable et une jeune femme qui se bat courageusement pour une cause immense. Certains des personnages vont évoluer au fil des pages sur ces questions de religion, se remettre en question et c'est là un des points importants du livre.

Un livre très plaisant à lire, du suspense, des rebondissements, de l'action, de l'action, des paysages, de l'aventure !! Les personnages sont attachants, bref une belle et bonne lecture.

Je viens enfin de finir ce livre et je ne sais pas où me poser.... En effet, je n'ai pas détesté mais je n'ai pas aimé non plus. En fonction de certains passages j'ai passé un excellent moment de lecture parfois même intense, alors que pour d'autres passages je me suis ennuyée, j'ai même décroché pendant plusieurs semaines....

Pourtant au final, on peut dire que cette lecture m'a marqué par son coté humain, par l'esclavage de l'homme que cela soit avec des chaînes ou avec des mots... Ce qui nous conduit à nous faire réfléchir sur l'Homme et sur "les chaînes" de notre société....

L’intégrale d’Asheya, parfois référencée sous le nom les Trois Lunes de Tanjor, est une trilogie d’Ange, pseudonyme d’un couple d’auteurs français. Cette trilogie comprend les trois tomes suivants : le Peuple turquoise, La Flamme d’Harabec et La Mort d’Ayesha.

J’avais lu des commentaires qualifiant cette saga de « chef d’œuvre de la fantasy française »… et je trouve cette affirmation très exagérée. Cependant, j’ai passé un bon moment, car ce sont des livres où on ne s’ennuie pas, avec des rebondissements et des retournements de situations fréquents.

La trame de fond est la libération du Peuple Turquoise, un peuple venu voici trois mille ans, et maintenu en esclavage sous prétexte religieux. Nous suivons les aventures d’Areck, un noble déclassé et meurtrier, et de Marikani, la reine d’Harabek. À travers les pérégrinations des protagonistes, les auteurs nous décrivent un monde constitué de régions avec des cultures différentes, et j’aurais aimé qu’ils détaillent plus les civilisations traversées. Dans le même ordre d’idée, les personnages auraient pu être plus approfondis. Seuls Areck et Harrakin, le roi d’Harabek, sont fouillés. À titre d’exemple, je ne me suis pas attachée à Marikani, ce qui est bien dommage.

Par contre, nous sommes dans un monde de fantasy, très inspiré par les cultures orientales… sans magie (ou presque). Les populations croient à la magie et aux dieux, mais dans les faits ceux-ci semblent ne pas exister : les auteurs ont expliqué être athées. Cependant, la religion est un prétexte pour établir un ordre social (les descendants des dieux sont rois, le peuple Turquoise est esclave par la volonté divine), et surtout la hiérarchie religieuse utilise ses pouvoirs et son influence pour des causes très personnelles. De même, la fin (que je ne vous divulgue pas) s’accomplit grâce à la croyance des populations. J’ai trouvé que c’était un aspect très intéressant, peu développé dans ce genre littéraire.

En conclusion, c’est un cycle agréable à lire, dépaysant et original dans son thème sur la religion, et ce même si j’aurais aimé mieux connaître les personnages principaux et secondaires.

Dès la première page, je me suis laissée emportée par ce récit dans lequel les personnages sont mémorables, à commencer par le duo formé par Arekh et Marikani. Leurs relations sont intenses.

Arekh est un voleur, parricide - bien malgré lui - mais aussi bigot . Marikani, elle, est une reine athée, généreuse et aimée de son peuple et qui ne veut surtout pas devenir un leader.

Le scénario en lui même n'est pas mauvais, mais je n'ai globalement pas apprécié la lecture de ce livre. Ce fut long et fastidieux. Je ne peux pas dire qu'il soit à éviter, il y a de bonnes idées et parfois j'ai été pris pendant quelques pages... trop peu. Lu en version intégrale. J'ai trouvé certains protagonistes un peu trop stéréotypés, frôlant l'absurdité parfois. À tenter si le synopsis vous branche vraiment !

La lecture de ce livre était un yoyo émotionnel. Le premier tome : un régal, une écriture fluide, des personnages que j'appréciais sans être clichés, des surprises à chaque page. Puis le tome deux, long à commencer mais que la fin à réussit à me garder en haleine. Le tome trois, ce fut l'inverse : le début génial, mais la fin... Les personnages deviennent clichés, trop de descriptions de combat inutiles, une fin qui tombe à plat. Dommage, je finis ma lecture sur une note négative alors que le tome 1 m'avait tant plu.

J'ai eu beaucoup de mal à commencer ma lecture. J'ai dû relire des lignes pour comprendre ce que les auteurs voulaient dire. Et puis j'avais du mal à m'imaginer leur monde, leurs peuples.... Je n'avais rencontré cette difficulté quand j'ai abordé les nombreux livres de Tad Williams, de David Eddings ou de Tolkien.... Une fois habituée au style des écrivains, cela a été plus facile. Ce n'est pas un livre de "Fantasie" comme les autres, même si l'univers décrit ne correspond pas au nôtre. Non, il n'y a pas de sorciers, d'êtres magiques, de créatures fantastiques, de divinités. Les hommes et les femmes seuls vivent, se battent et meurent ! Beaucoup de questions sont abordées : les dieux existent-ils vraiment ? Quel est le rôle d'un bon dirigeant ? Est-il attaché à la vie de ses sujets ? Ou au contraire, doit-il les sacrifier pour le bien de tous ?