David Foenkinos

Roman très plaisant et atypique.

C est l histoire de Martin Hill, garçon d un accessoiriste de cinéma, qui est repéré par David Heyman, producteur de Harry Potter, pour passer le casting pour interpréter le rôle du petit sorcier.

Finalement, nous savons tous que Daniel Radcliffe a été choisi.

Le petit garçon, numéro 2, a très mal pris le fait d avoir été écarté du tournage. Il part alors dans une spirale de l échec. Sa vie en est totalement bouleversée, au point d éviter soigneusement tout l univers d Harry Potter, de rester chez lui quand sort un film, de vouloir éviter le sujet â tout prix et à tout propos, avec qui que ce soit.

Sa mère vient à se remettre en couple avec un homme méchant qui cache bien son jeu. Il vient à s assimiler à Harry harcelé par les Dursley.

Finalement, il obtient son bac avec mention et finît cadre au Louvres.

Sa mère essaye de l aider en allant dans une attraction qui reproduit Poudlard en Pologne. Tous les participants pensent qu il fait partie des employés tellement il ressemble à Daniel Radcliffe. Ce n est pas suffisant pour le guérir.

Il rencontre l amour puis replonge dans sa dépression. Il guérit au final lorsqu il rencontre Daniel Radcliffe qui lui montre une autre face de la célébrité, et qui se rapproche des sentiments que lui même peut éprouver.

L'histoire est douce, parfois poignante.

L'amour avec des nuances de réel rend la lecture plaisante.

J'en étais presque séduite, jusqu'à ce qu'à force je ne sois lassée par le portrait de la femme dépeint par la vision d'un homme. Trop cliché.

Des détails minimes mais qui piquent l'esprit, ils s'accumulent et finissent par trop me démanger.

Je referme le livre en étant déçue.

Deuxième lecture de David Foenkinos et malheureusement c'est encore le même schéma; je commence en appréciant ma lecture et arrivée aux 50 dernières pages, c'est le déclin, je suis déçue et agacée.

- Agacée du portrait cliché des femmes vu par un homme (et des scènes romantiques qui me gênent plus qu'autre chose, ces scènes manquent de tout).

- De la dernière scène de "dispute" avec sa femme qui est mal amenée.

- De la rapidité du dénouement de l'histoire où tout arrive sans raison et tout se règle.

- Des phrases pessimistes énoncées comme des faits généraux de la vie.

Seul point positif : j'ai rigolé plusieurs fois quand même c'est déjà ça.

Un récit puissant qui nous invite à découvrir la vie dramatique et passionnante de l'artiste Charlotte Salomon.

Beaucoup de subtilités et une belle ecriture

La plume de l'auteur est addictive. J'ai apprécié la longueur des chapitres. Les pages se tournaient à vive allure, si bien que je l'ai lu en un peu moins de deux jours. L'auteur a sacrément dû se documenter pour réussir à écrire un livre pareil. Nous découvrons le casting de celui qui va peut-être incarner Harry Potter, puis c'est la désillusion pour Martin Hill. En n'étant pas choisi, la vie de ce personnage va être bouleversée à jamais. J'ai été touchée par son histoire, même si j'avoue que j'ai trouvé que c'était un poil exagéré. Je dis ça, mais si j'avais été à sa place, je ne sais pas comment j'aurais réagi. J'ai aimé sa relation avec ses parents et la rencontre à la fin m'a fait sourire.

Dans ce roman, on voyage entre Londres et Paris et bien sûr, on a de la peine pour Martin.

Ça parle d'échec, de harcèlement et de Harry Potter bien sûr.

Une camarade de classe m’avait conseillé de lire Foenkinos car il s’agissait de son auteur préféré, alors je me suis lancée, en tombant par hasard sur le livre « les souvenirs » à la FNAC. Je n’ai donc lu qu’un seul livre de lui, mais j’ai trouvé qu’on sent dans ses propos une certaine délicatesse, et surtout une certaine sincérité. Pendant longtemps (jusqu'à la fin du livre en fait) j'aime même cru qu'il s'agissait d'un livre autobiographique, je ne voulais pas y croire quand j’ai compris qu’il ne s’agissait que d’un roman... C'est terrible à quel point ce livre me rappelle mon grand-père, trop de détails coïncident avec sa mort.. Comme si toutes les personnages âgées connaissaient plus ou moins le même sort avant de mourir, les même angoisses, la même résignation, les mêmes douleurs physiques, mais surtout morales.. C’est en ce sens, dans sa manière de dépeindre de façon si "réelle" la souffrance, que j'ai cru que ça ne pouvait qu'être du vécu. Mais non, il s'agit simplement d'un auteur hors pair, capable de s'adresser à tous de manière globale, tout comme à l'individu, de manière personnelle. Je serai heureuse d'avoir l'occasion de confirmer ma pensée avec d'autres livres de cet auteur, mais pour l’instant, j'ai l'impression qu'il tâche de rendre la douleur et la mélancolie universelle : comme si, puisque lui a souffert la mort de ses grands-parents, il faut qu'on comprenne sa souffrance, qu'on la ressente aussi.. il transmet vraiment bien le malaise, le mal-être.. Personnellement je ne me sentais pas forcément bien en lisant, mais dans ce contexte c’était bon signe, j’ai été agréablement touchée par ce roman ! Et puis cette facilité déconcertante à dire les choses les plus graves et "tristes" avec légèreté et absurdité, comme s'il était détaché (alors qu'on sent bien que le narrateur ne l'est pas tant que ça) c'est vraiment fort ! Enfin, je trouve que Foenkinos est un auteur attachant, j'ai bien aimé le rapport du narrateur avec la littérature, je ne peux pas m'empêcher de me dire que ce personnage est à l'image de son auteur : sentimental mais détaché, heureux de vivre mais résigné.. Enfin c'est un personnage lambda quoi, mais c'est davantage à ce genre de personnages que je m'identifie, plutôt qu'aux personnages parfaits dès les premières pages, plein d'ambitions, et bourrés de talent. J'ai bien aimé les petits souvenirs parsemés tout au long du livre. Peut-être que je me trompe, mais j'y ai vu une sorte d'altruisme dans cette manière de toujours revenir vers la tristesse des autres.. Comme s'il cherchait à montrer que ses souvenirs faisaient écho à ceux des autres, comme si finalement son livre était l'occasion de rendre hommage aux autres. Et ce, quand bien même on ne lui en aurait pas voulu de s'être concentré uniquement sur sa propre histoire, ses propres ressentis... J’avoue que ce commentaire est un petit peu brouillon, mais disons que c’est le fait d’avoir tout juste découvert ce grand auteur qui m’a rendue si confuse, je tâcherai de faire mieux la prochaine fois haha..

J'ai passé un très bon moment à lire ce livre. J'ai eu un peu de mal au début mais ensuite quand Markus débarque, j'étais tellement captivée que je ne pouvais plus me détacher des pages. C'est doux, poétique, d'un humour léger. Une histoire délicate et qui fait du baume au cœur, un classique que je conseille vivement !

Depuis très longtemps dans ma liste d’envies, ce livre est malheureusement une petite déception pour moi.

L’auteur nous propose pourtant une intrigue avec un très bon potentiel : une enquête sur un auteur mystérieux qui n’est plus là pour répondre aux interrogations, poussant les protagonistes à sonder son passé pour mieux comprendre l’homme derrière le livre, des personnages issus de milieux très divers, tous différents mais liés par l’aura de ce manuscrit retrouvé… Des éléments prometteurs qui avaient de quoi nous tenir en haleine d’un bout à l’autre.

Toutefois la « magie » n’a pas vraiment opéré avec moi.

Dans un premier temps au niveau du style : le récit est truffé de notes de bas de page qui sont en fait des développements des pensées des personnages, ou des « teasers » d’événements à venir, et qui auraient plutôt eu leur place au cœur du texte ; là elles interrompent sans cesse notre lecture et freinent notre rythme, sans vraiment apporter d’intérêt.

En outre, les chapitres sont découpés de façon irrégulière, avec des sauts de lignes créant des paragraphes là où ça ne semble pas nécessaire, coupant une même situation en plusieurs morceaux. On se retrouve parfois avec des chapitres d’une seule phrase. On a un rythme saccadé, par forcément agréable et qui n’aide pas à s’immerger totalement dans le récit.

Concernant l’histoire elle-même, le début est assez rapide, en à peine 50 pages (sur quasi 300) le manuscrit est retrouvé, et publié avant même d’arriver à la centième ; certes le côté « recherches » se poursuit après la publication, mais je m’attendais à un peu plus de péripéties pour déjà en arriver là.

L’intérêt monte ensuite progressivement, malgré des personnages pas vraiment très attachants ; à vrai dire le seul personnage un tant soit peu touchant est Madeleine, sincère et émue face à cette découverte, là où quasi tous les autres protagonistes ne sont motivés que par l’argent et/ou la renommée.

Puis, arrivé au milieu du livre on se sent de plus en plus perdu au milieu de ce récit qui part un peu dans tous les sens, écrasé par cette multitude de personnages qui augmente de plus en plus et qu’il faut suivre simultanément, dont beaucoup ne suscitent aucun intérêt, voire même du dépit ou du dégoût. Au bout d’un moment, on a surtout l’impression de découvrir une succession de tranches de vie plutôt qu’une histoire qui poursuit son cours.

Enfin, les derniers chapitres parviennent de nouveau à capter notre intérêt en nous délivrant petit à petit les révélations cruciales, les dernières pages étant particulièrement teintées d’émotions. C’est une bonne et belle fin… enfin, jusqu’à l’épilogue…

C’est l’un des épilogues les moins intéressants qu’il m’ait été donné de lire… Visiblement son intérêt réside en un tout dernier retournement de situation censé surprendre le lecteur, mais pour ma part j’en ai plutôt été complètement exaspérée. D’une part ce twist casse totalement la belle conclusion que le livre aurait pu nous laisser, d’autre part, il rend les personnages concernés absolument méprisants – déjà qu’ils n’étaient pas bien reluisants dans le cœur du roman…

J’avais pourtant réussi à retrouver de l’intérêt à ce livre au fil de ma lecture, mais tout compte fait ces toutes dernières pages ont mis un point définitif à ma déception…

Ce livre est tout simplement bouleversant. La plume de Foenkinos est majestueuse, on est aspiré par ses livres et celui-ci ne fait pas exception. Cette histoire est magnifique et bouleversante. Une vie qui en change une autre.