De Salamanque à Guantanamo : Une histoire du droit international
Auteur
- Gérard Bedoret (Écrivain)
Acheter d'occasion
Classement en biblio - 4 lecteurs
Commentaires récents
Commentaire
ajouté par
Utopimste
2024-04-28T14:58:08+02:00
Diamant
Une bonne plongée dans les bases et l'évolution du droit international, documentée et facile d'abord. Elle répond à des questions de gérance des conflits et des guerres dans le monde et à l'apparition et l'entretien d'instances internationales dans ce but. Un livre à lire et à relire, à faire passer dans les mains de tous ceux et toutes celles qui se demandent et se sont demandées mais à quoi servent concrètement ces institutions si les conflits continuent de proliférer dans le monde ? Pourquoi est-ce que nous ne sommes pas capables de créer une institution neutre qui prévaudrait au-delà des lois de chaque pays pour arbitrer la totalité des conflits ? Intéressant et bien mené, je vous le conseille !
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Activité récente
Livres ayant des thèmes similaires
Editeurs
Une remarque? Un conseil? Une question? info@booknode.com
Résumé
Pourquoi parle-t-on portugais au Brésil et espagnol ailleurs en Amérique latine ? Pourquoi les frontières des États africains suivent-elles si souvent le tracé rectilignes séparant des peuples qui auparavant ne faisaient qu'un ? Comment expliquer que Bachar El-Assad soit toujours au pouvoir en Syrie alors que Mouammar Kadhafi en a été chassé en Libye ? Et si tout cela avait quelque chose à voir avec le droit international ?
Le droit international reste un objet mal identifié. Des premières doctrines de la guerre juste, formulées par l'école de Salamanque au 15e siècle, à la prison de Guantanamo, symbole des remises en cause des normes internationales aujourd'hui, cette fresque historique explique comment, au fil des siècles, les États ont créé un nombre toujours croissant de règles et d'institutions en vue de régir leurs interactions au-delà des frontières nationales.
Mais ce droit peut-il prétendre incarner une forme de justice universelle, ou ne dépend-il pas plutôt des rapports de puissance ?
Afficher en entier