Ce one-one m'a permis de réaliser l'une des lectures les plus ambiguës de ma carrière de lecteur. J'ai adoré ce manga - cet objet littéraire non identifié - autant que je l'ai détesté. Les graphismes ne m'ont pas époustouflé par leur qualité, mais leur aspect assez brut sert à merveille l'atmosphère, glauque, terriblement malsaine et étouffante, du récit de la descente aux enfers de cet homme. Sur cet aspect là, Hideout frôle la perfection, et c'est ce qui le rend si terriblement dérangeant - ce réalisme méthodique dans la dégradation, sur un rythme parfaitement scandé, jusqu'à la chute finale.

Ce livre est pour moi une véritable perle... Une perle empoisonnée.

Mesdames et messieurs, en non-exclusivité, la sainte bible des hypokhâgneux sous vous yeux révélée. Ce livre condense à lui seul la plupart des sources nécessaires au travail que nous devons fournir sur plusieurs domaines d'études, ce qui est vraiment très utile et permet de gagner beaucoup de temps.

J'ai été très agréablement surprise quand on m'a offert ce carnet. Je trouve le concept plutôt intéressant, et il a eu le mérite d'occuper mes vacances.

J'ai lu ce livre au collège, et je me souviens en avoir fait une critique très sévère, m'étant ennuyée tout du long. Cela dit, je pense avoir été assez injuste : ce livre est tout de même un classique. Je le relirai un de ces jours, afin de me faire une opinion plus fiable à son sujet.

Encore une fois, les défauts corrigés dans ce tome par rapport au précédent sont immédiatement remplacés par de chouettes nouveautés. Le vieillissement accéléré de Gus et Oksa permet de perdre un peu de cet infantilisme béat qui baignait les premiers tomes, mais en parallèle, le triangle amoureux totalement cliché entre notre personnage principal, l'ami d'enfance gentil mignon adorable mais dénué de pouvoirs et le badboy méchant mais pas trop, ténébreux comme pas deux et initié à la Force ( oh, erreur d'univers, sorry ! ) se renforce. Au suivant...

Un second tome dans la lignée du premier. Si le côté "découverte faaaantastique d'un univers magique merveilleux et totalement fou ! " s'est quelque peu effacé - et que c'est agréable - cette amélioration est tout de suite palliée par l'apparition d'autres défauts, notamment au niveau de la soi-disant maturité des personnages. Ce n'est pas forcément désagréable à lire, contrairement au premier tome où tout fusait jusqu'à l'agression, mais ce n'est pas non plus de la grande littérature - juste un livre jeunesse.

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cet univers loufoque à outrance, qui m'a fortement rappelé celui de Tara Duncan. J'ai trouvé que tout était beaucoup trop accentué, et que les personnages manquaient de profondeur, de même que l'intrigue qui était très prévenue - comme tant d'autres, me direz-vous. Cela fait que j'ai très fortement hésité à me lancer à la conquête du second tome, mais j'ai finalement cédé à la curiosité.

Lourdeur et déception, encore une fois. Il est vraiment temps que la série se termine : l'évolution est catastrophique. Les personnages ne progressent pas. Le fil conducteur est pratiquement perdu. L'écriture qui n'était déjà pas toujours fine devient indigeste... Plus qu'un et le calvaire est terminé, ouf.

Mais sérieusement, qu'est ce qui se passe ? Je ne trouve plus aucune cohérence dans ces livres. Tout est prétexte à une accélération dans les problèmes, dans les responsabilités, dans pour autant que cela soit justifié. Si j'ai pu apprécier la lecture de certains tomes, ce temps est définitivement révolu.

Le sort du monde finit toujours par reposer sur les épaules du Magicgang... Alors même que les personnages ne progressent pas au fil des tomes. SAM n'a pas changé son écriture depuis les premiers tomes et a au contraire poursuivi dans la veine apparemment prolifique de l'humour a outrance, et ce au détriment d'une amélioration de la qualité de ses livres - qui va plutôt à l'inverse, en se dégradant.

De l'escalade, encore et toujours... J'attends très impatiemment la fin de cette série, qui n'a pour moi plus aucun attrait. Je souhaite juste savoir quel dénouement a prévu pour ses personnages.

Le début de ce tome n'est pas désagréable, mais quand Tara part à la recherche d'un moyen de lutter contre l'invasion, les choses se gâtent. Cette série tourne toujours autour des mêmes thèmes, des mêmes erreurs encore et encore répétées sans progression... C'en devient lassant.

On perd un peu plus de légèreté ici. Ce tome fait partie de ceux de milieu de série, gagnant en qualité par rapport au début et restant assez agréables par rapport aux derniers qui eux, virent au n'importe quoi le plus total.

J'ai plus apprécié ce tome-ci que les précédents. L'univers est un peu mieux exploité et s'élargit, les personnages ont des comportements un peu moins prévisibles et stéréotypés. L'écriture gagne aussi en fluidité. Clairement, ce n'est toujours pas de la grande littérature, mais j'ai moins l'impression d'assister à un spectacle de guignols.

Je trouve que ce tome a quelques défauts de rythme, traînant sur certains passages et accélérant démesurément sur d'autres. Beaucoup de temps pour démarrer, et conclusion un peu rapide.
D'un autre côté, l'escalade de pouvoir de Tara est quelque peu agaçante - toujours plus haut, et encore, et encore, et encore... Les même thématiques sont toujours abordées de la même manière, si bien que je ne vois rien de nouveau dans ce tome.

Je ne vois pratiquement aucune évolution dans les personnages au fil des tomes, et ce peu importe les dangers qu'ils doivent combattre, ou les responsabilités auxquelles ils sont confrontés. SAM prend de l'assurance dans son style, et l'humour s'alourdit démesurément.

Un second tome dans la continuité du premier, qui permet de découvrir un peu mieux l'univers et les personnages. SAM prend assez souvent la voie de la facilité dans son récit, au détriment de la crédibilité - si tant est qu'il puisse y en avoir dans un univers comme celui ci.

Il s'agit d'un premier tome que j'ai découvert dans ma jeunesse, et que j'ai apprécié sur l'instant. Cependant, en relisant, j'ai beaucoup moins aimé les blagues répétitives de SAM, qui ont plutôt eu tendant à m'ennuyer. Cela dit, ce premier tome reste très correct par rapport aux suivants.

J'ai emprunté les deux premiers tomes de cette série à la médiathèque municipale, mais ne me procurerai pas la suite. Je n'ai pas du tout accroché avec ce manga qui pourtant m'attirait au départ.

J'ai été très attirée par ce manga en raison de son atmosphère et de son graphisme. Je me réjouissais d'avance de ce mélange western/fantastique assez sombre... Énorme déception. Il ne se passe pas grand chose, et le peu qui arrive est passablement incompréhensible. Je me doute bien que la série prendra de l'ampleur dans les prochains tomes, mais ce sera sans moi.

Ce livre se veut doté du " suspens d'un grand polar " et dévoiler " la préhistoire comme on ne l'a jamais vue ". Il s'agit une accroche vendeuse, mais pas vraiment appropriée.
Le personnage principal est un homme-droit fait prisonnier par une tribu d'hommes-qui-savent pour le meurtre de plusieurs d'entre eux. Devant être sacrifié pour apaiser les âmes des guerriers morts, il parvient à obtenir un sursis : une semaine, durant laquelle il devra tenter de retrouver le coupable... ou un moyen de fausse compagnie à ses gardiens, le cas échéant.
Son enquête ne m'a pas passionnée, même si je ne la qualifierais pas tant de " prévisible " que de " simple ", même si elle sert finalement à complexifier un peu l'intrigue du roman dans le dénouement. Je n'ai pratiquement rien appris à propos de la préhistoire, ou en tout cas rien qui bouleverse ma perception de celle-ci.
Cela dit l'écriture est agréable et l'intrigue facile à suivre, comme un livre plutôt orienté " jeunesse " peut l'être. J'ai passé un bon moment au soleil avec ce livre pour compagnie, mais sans plus.

Il semblerait que je sois décidément chanceuse dans mes lectures, puisque j'ai trouvé ce livre tout simplement superbe. Ce roman de fantasy se démarque par sa qualité, tant au niveau de l'écriture soignée et complexe sans être lourde que de la précision historique soigneusement mêlée à une uchronie incontestable. En effet, Laurence, ex-capitaine de la Navy, prend part aux fameuses guerres Napoléoniennes, accompagné de son dragon Téméraire sur le front aérien créé par l'auteure, si bien que les références logistiques ou tactiques sont nombreuses.
J'ai particulièrement apprécié ce semblant de réalisme. Les dragons demeurent des créatures extraordinaires, mais pas merveilleuses et surnaturelles. Ils sont insérés au sein d'une époque et y trouvent une place judicieuse, sans bouleverser plus que nécessaire le cadre historique - échéances, batailles, et surtout, moeurs et convenances - ce qui rend la lecture à la fois agréable et didactique. Que rêver de mieux ?

J'ai entendu parler de ce manga à plusieurs reprises sans jamais pouvoir l'identifier, aussi ai-je été très contente de le reconnaître parmi mes cadeaux d'anniversaire. Il ne s'agit pas d'un chef d'oeuvre comme peut l'être Berserk ( de Kentaro Miura ), mais cependant le manga, retraçant l'histoire d'une classe de jeunes gens devant tuer leur professeur, un être étrange ayant promis de détruire la terre au terme de l'année scolaire, reste très agréable à lire et authentiquement drôle. Il s'agit d'un premier tome prometteur, qui m'a donné envie de découvrir la suite - ce que j'ai fait peu de temps après pour ne pas " couper " la série.

Excellente surprise que ce livre ! Prêté par une amie littéraire qui l'avait apprécié, je l'ai entamé plus par obligation que par envie. Et je ne l'ai plus lâché, jusqu'à le dévorer littéralement en à peine deux heures. Même si j'ai eu du mal à saisir l'intégralité du roman, et toutes les petites nuances sous-jacentes des dialogues, la précision de Colette quant aux ressentis des personnages m'a conquise. L'histoire de Léa et Chéri, qui aurait pu être dérangeante de par la différence d'âge entre les amants, devient bouleversante de justesse et magnifique de réalisme.

Je vais concentrer mon avis sur les parties Wold War Z et Guide de survie en territoire zombie, qui forment le plus gros du recueil.

Le premier est une vraie claque littéraire - ou du moins, il m'a fait cet effet.
La forme est particulièrement originale - la mise en commun de plusieurs dizaines de " témoignages " de survivants à la Guerre provenant du monde entier, et ayant joué des rôles très différents lors de celle-ci : soldats, civils engagés, simples réfugiés...par un agent du gouvernement. Ce sont des regards très différents qui sont portés sur la situation pour l'expliquer dans sa globalité la plus complète, selon ce que chacun a vu, su ou vécu. Ce que l'un ignore est éclairé par un autre ; aucun aspect de la lutte contre l'épidémie n'est laissée de côté.
C'est un récit très cru, autant sur le côté purement descriptif - un zombie se décompose, entre autres - que plus psychologique : les survivants racontent leurs expériences, leurs terreurs, les visions cauchemardesques qu'ils ont eu, la mort de leurs compagnons, sans filtre ni censure. Ce récit, c'est celui de la lutte désespérée d'une humanité prise par surprise par un fléau surgi de nulle part ; celui d'une souffrance indicible de plusieurs années vécues dans l'obscurité ; celui d'un monde aux repères arrachés, dont tous les édifices sociaux, économiques et culturels s'effondrent pour ne laisser qu'un champ de ruines.
Personnellement, j'ai adoré !

Le second est un complément, plus ludique, très complet, qui plonge le lecteur dans la situation cauchemardesque d'une invasion zombie. Il éclaire à la fois les caractéristiques des contaminés, les armes les plus efficaces contre eux, ainsi que diverses techniques de survie, entre autres. Il est intéressant à lire après World War Z, mais serait - est - un peu trop théorique sans le contexte fictionnel qui le précède.

Il s'agit d'un complément, ludique, très complet, qui plonge le lecteur dans la situation cauchemardesque d'une invasion zombie. Il éclaire à la fois les caractéristiques des contaminés, les armes les plus efficaces contre eux, ainsi que diverses techniques de survie, entre autres. Il est intéressant à lire après World War Z, mais serait - est - un peu trop théorique sans le contexte fictionnel qui le précède.