Un roman vraiment touchant, où l'aspect "science-fiction" est finalement un prétexte pour un récit se centrant sur une relation entre un petit robot et un homme à la dérive.
Le comment et le pourquoi ne sont pas du tout important et on se délecte plutôt de suivre l'apprentissage du robot, l'évolution de son compagnon et finalement la belle relation familiale qui se lit entre eux et autour d'eux.
Une très belle histoire, où le lecteur est plongé au milieux de ces personnages. On a envie d'y rester.

Pas le meilleur des Pratchett, comme souvent quand on suit Rincevent. Il faut dire que c'est un personnage particulier, lâche peu charismatique et sans grande ambition. Par contre c'est un très bon faire-valoir pour les personnages secondaires, dont notamment le Bagage et le Bibliothécaire.
Ce petit roman propose une relecture de la pièce de Faust. Une intrigue assez mince mais qui offre quelques passages très chouettes, comme la genèse de notre Disque-Monde !
Une lecture sympathique mais pas inoubliable.

On part ici sur un nouvel arc assez prometteur. La recherche des réponses aux questions soulevées dans les tomes précédents est mise entre parenthèse (semble-t'il), pour se concentrer sur un épisode digne d'un film d'Indiana Jones. Tous les éléments d'une intrigue ésotérico-politique classique sont là. Rien de bien original mais c'est assez divertissant et ça permet aux lecteurs de découvrir plus largement l'univers proposé.

L'idée de ce comics est assez ambitieuse: est-ce que l'espoir est réellement salvateur dans un monde voué à disparaître incessamment sous peu ? C'est en tout cas le moteur de notre personnage principal qui envers et contre tout espère. Mais ce n'est pas un parti pris facile quand notre famille subit des pertes tragiques et quand tout part à vaux-l'eau. Espérer encore n'est-il pas alors une forme de folie ? Un comics qui, je pense, ne finira pas de me surprendre. le tout servit par de magnifiques planches.

Il y a dans la mise en place de ce récit une certaine insouciance pour ces jeunes filles qui font leur travail habituel le lendemain d'Halloween. Sauf que justement certains détails commencent à briser petit-petit cette quiétude. On retrouve une sorte d'hommage à certains films de science-fiction ou d'horreur des années 80/90. Mais la suite semble réserver beaucoup plus que de simples références. J'ai hâte de voir comment notre groupe de jeunes filles au caractère affirmé va réagir.

La lecture de ce comics pourrait se justifier uniquement pour le premier récit proposé qu'est Hiketeia. C'est absolument génial et, à mon sens, nécessaire pour saisir la particularité que représente, pour le personnage de Wonder Woman, la culture grecque antique. Un texte riche en références qui nécessitera peut-être quelques recherches sur la figure des Erinyes en mythologie et la réalité du rituel d'Hiketeia (même si l'essentiel est donné dans le récit).
Suite à ça on attaque réellement la saga lancée par Rucka. Pas de déception et bien au contraire. On apprend à découvrir Wonder Woman dans son quotidien d'ambassadrice en dehors de son rôle de justicière. Il pourra aussi servir de porte d'entrée pour ceux qui, connaissant ses origines, veulent poursuivre avec ce personnage. Tout son entourage nous est présenté et de nombreuses intrigues sont lancées qui permettront d'approfondir la complexité de sa position d'ambassadrice d'une cité antique et idéale dans notre Amérique moderne.

Un sixième tome qui marque le début d'un nouvel arc. On revient ici donc sur les personnages du 1er tome de Nains. Encore une fois, comme tous les tomes de cette saga, c'est sombre et dur. Les sentiments/attentes du lecteur sont malmenés. L'intrigue reprend parfaitement la dualité père/fils exposée dans le premier tome, tout en la renouvelant, riche des événements survenus auparavant. Une différence là, je trouve, avec la série Elfes, c'est qu'on ne tourne pas en rond et le destin des personnages a beaucoup plus de poids. Il n'y a pas là de demi-mesures et les intrigues vont au bout de ce qui est lancé, quelque soit cette fin.

Une très bonne porte d'entrée pour l'univers Valiant, puisqu'on y croise tous les personnages (avec plus ou moins d'attention) et comme tous les cross-over, les événements survenus ici impactent le reste des séries. Une attention particulière ici aux personnages de Bloodshot et au Guerrier Éternel. L'intrigue est plutôt originale, avec des colorations assez fantasy. le dessin est vraiment très agréable et de plus, l'éditeur propose en fin d'ouvrage des entretiens autour du montage de certaines planches, ce qui permet de satisfaire les esprits curieux.

Un magnifique roman graphique. Un conte d'un autre âge, qui paraît être très ancien, dans les premiers âges des hommes, mais certains indices peuvent nous en faire douter. Tous les éléments traditionnels du conte sont là, l'initiation, le rapport homme/nature, homme/société, homme/cosmos. La richesse du roman tient dans l'intrication avec les graphismes et les dessins de Melchior Ascaride. Cet illustrateur a vraiment des univers variés. Je serai curieuse de savoir si ses dessins ont été fait a posteriori ou a priori.

Un court roman, qui tient davantage de la novella même.
Un récit bien maîtrisé, le rythme est là, et pour un conte gothique/ d'horreur (légère) c'est essentiel. le parallèle présent/passé est lui aussi bien équilibré et chaque partie a son ressort dramatique, ce qui les rend toutes deux agréables à suivre. Les éléments historiques ne sont pas étouffants mais donnent une ambiance qui caractérise ce récit. Pas d'intrigue tortueuse ici, seuls des désirs bien humains et un cadre qui lui saura vous marquer. Je garderai donc surtout de cette lecture cette atmosphère pleine d'eau, de poussière et de corps.

Un livre très intriguant pour son univers et surtout ses personnages. Ce n'est pas forcément l'histoire qui reste, même si elle est bien construite, elle n'est pas vraiment marquante. Mais le personnage principal et ses interactions surprennent pour leur profondeur. de l'avoir suivi dans ses déambulations, à sa petite échelle, on finit insidieusement par être touché par ses envies et ses attentes vaines. Finalement l'auteur n'a pas créé, à mon sens, un personnage robot pour explorer son altérité mais plutôt pour sublimer son humanité.

J'ai lu ce script surtout pour le travail graphique qui en a été fait. Sinon il n'y a pas d'ajout par rapport au film et ce dernier est suffisamment bon pour se suffire à lui-même. Si l'auteur devait écrire un roman par la suite, il me semble que ce serait plus intéressant dans ces à-côtés de l'univers de Potter. Là réside sa force, c'est-à-dire son originalité, reste à savoir si ce sera le cas un jour.

Un roman qui devrait faire partie de toute bibliothèque d'amateur de fantasy aguerri. Sa richesse et les nombreux éléments du genre que l'on retrouve dans ce texte en font réellement un des précurseurs les plus agréables. J'y ai retrouvé la même poésie et la même mélancolie que chez Dunsany. Les ouvrages des éditions Callidor sont une très bonne chose pour le développement du genre de la fantasy en France. de tels ouvrages n'ont rien a envier aux classiques étudiés en classe.
On a là un récit mythique, dans le sens où au gré de lectures/relectures de nouvelles facettes se révèlent. On est sur une vision originelle de la Faërie, inquiétante et dangereuse, tellement à l'opposé de considérations morales humaines. L'ouvrage est de plus servi par des illustrations superbes, qui correspondent parfaitement au récit.
A lire !

Ma petite faiblesse... Lire un roman de Drizzt c'est simple comme une partie de JDR, c'est efficace, on a sa dose de créatures, de combats et de bons sentiments. Cette trilogie creuse un peu plus les relations entre les différentes races des Royaumes et la fin de ce premier tome est très énergique, prévoyant un second tome épique. C'est simple, mais quand on a un faible pour un personnage on s'en fiche. Et les nains sont impayables !

Ce qui reste surtout après la lecture d'un roman de Guy Gavriel Kay, c'est son écriture. Il a le don de nous raconter de ces histoires qui ont le goût et la beauté de récits mythologiques ou de tragédies grecques. Ce qui convient parfaitement, à mon sens, à l'orientalisme de ce récit.
Comme dans les Chevaux célestes, l'auteur nous raconte la fin d'une dynastie. Vous ne trouverez pas ici de créatures fabuleuses (quoique) mais des personnages pris par leurs désirs, leurs destins et L Histoire. Car il y a aussi de très belles réflexion sur L Histoire et l'histoire, le mythe et la réalité, l'historien et le conteur. Une lecture très marquante pour la force de ses personnages et de leurs actes, enfin et surtout pour cette plume qu'il serait dommage de louper. Une expérience de lecture vraiment.
Petit ajout, il n'est pas du tout nécessaire de lire les Chevaux célestes avant, même si cela nous permet d'apprécier quelques petits clins d’œil.

Je trouve toujours très divertissant et apaisant de lire du Abercrombie. Chose qui peut paraître bizarre vu la dureté de ses univers et leur noirceur. Mais voilà, dans ses univers même si les personnages en prennent plein la tronche, ils rendent la monnaie et avec le sourire. Et ses dialogues !! C'est comme un bon film d'action bourrin, effet cathartique garanti. Là encore, l'intrigue mise en place dans le premier tome se poursuit en s'enrichissant de nouveaux personnages et de leurs propres motivations. le dénouement promet d'être explosif. J'ai hâte...

Une lecture avant tout basée sur la beauté des dessins et de l'univers proposé. L'intrigue étant somme toute assez classique. On achève dans ce second tome l'arc Les Mystères du corps mécanique. On soulève ici de nouveaux mystères, mais finalement peu de réponses. Ce tome est très court et aurait gagné à être fondu dans le premier, comme pour l'édition VO. L'éditeur ayant choisi ici de combler les quelques vingtaines de pages restantes par une galerie de dessins (appréciables) et un extrait du tome suivant (inutile).

Un livre qui a déjà largement rencontré son public, je ne vais donc pas m'étendre dans mon avis, qui finalement ne sera pas bien original.
Car ce livre est un très bon livre. L'auteur a choisi, avec brio, de nous raconter une histoire de fin de monde en mettant l'accent sur l'humain. En mettant en valeur la manière dont ce genre d'événement questionne ce qui fait l'humanité, comme ont pu le faire McCarthy ou encore St.John Mandel. On a là une galerie complète de personnages, tous plus riches les uns les autres. Alors même si la longueur de ce roman peut impressionner, c'est finalement sans heurts et avec délectation qu'on suit cette histoire. L'intrigue se met en place pas à pas, rien n'est laissé au hasard et les différentes interrogations que l'on peut avoir trouvent leur réponse. J'ai donc hâte de lire la suite et de découvrir les nouvelles évolutions que vont vire ces personnages. Des personnages qui restent dans notre esprit, signe pour ma part de réussite.

Nouveauté du Salon du Livre, je fais une confiance aveugle aux Moutons électriques et une fois encore ça paye !

Une intrigue solide et pour un nouvel auteur en ce genre, on pressent qu'il sait où il va, ce qui met tout-à-fait le lecteur en confiance. Les histoires se chevauchent (reprenant par là la narration des Mille et une nuit) et se révèlent toutes passionnantes avec leur propre rythme. Elles finissent par se rejoindre à la fin de ce tome et j'espère qu'elles se multiplieront de même dans le tome suivant tant l'auteur maîtrise ce type de récit.

Pour l'histoire en elle-même, les personnages possèdent tous une certaine profondeur, cependant quelques personnages secondaires auraient peut-être gagnés à recevoir un tel traitement. Les décors en revanche sont particulièrement bien traités (et je suis tombée amoureuses de certains métaphores) et la description du puits m'a parfois fait pensé à Lovecraft.

Une très bonne lecture,à voir si l'essai est transformé par la suite !!!!!!!!

Un deuxième tome qui, comme le premier, ne se laisse pas faire. J'apprécie assez les livres qui résistent à la lecture. Je pense que ce livre, mais aussi tout le cycle, n'a pas pour but premier d'être une lecture de divertissement. Avec du recul, je le perçois davantage comme un conte philosophique. Le lecteur ne doit pas se contenter d'une lecture superficielle, il doit chercher ses réponses, les sens au-delà de ce qu'il lit a priori. C'est ainsi que j'ai lu le roman et c'est ainsi que je l'ai apprécié.Les personnages et les actions sont là, l'intrigue est bien menée, mais il faut aller creuser pour découvrir la substantifique moelle (l'auteur y fait d'ailleurs clairement allusion dans son texte): l'homme et le monstre, la peur et l'amour, l'écriture et la lecture, ce qu'on semble être et ce qu'on est.
Un livre que j'apprécie beaucoup et que je recommanderai à qui ne veut pas seulement une lecture de distraction.

Pour ceux qui connaissent le style d'écriture de Glen Duncan, ils sauront que ce livre n'est certainement pas de la Bit'lit. Les créatures fantastiques ne sont pas l'apanage de ce genre là. En l'occurrence, il me semble que dans la même veine de Moi, Lucifer, Glen Duncan nous brosse un portrait très romantique de se créature. Attention encore une fois, je parle là du romantisme du XIX° siècle. Il n'est pas étonnant donc de voir notre personnage en proie au spleen, au tiraillement du temps, de l'être, de l'action et de son rôle dans l'Histoire.
Un livre vraiment chouette à lire, quand on sait à quel genre littéraire on a affaire. Enfin, et finalement Duncan tient à cet aspect là (puisqu'on le retrouve aussi dans Moi, Lucifer), il y a une double lecture sur l'action d'écrire (puisque l'histoire qu'on suit nous est rapportée à la première personne, dans un journal intime) et le rapport à l'histoire (dans tous les sens du terme).

Bref, une très bonne lecture et un auteur de plus à suivre !

Une écriture déconcertante et barrée mais propre à l'auteur (on peut donc saluer le super travail de la traductrice qui assure toutes les traductions françaises de cet auteur!), du coup on accroche ou non. Mais si on accroche, comme moi, on part dans une intrigue totalement loufoque dans un Londres parallèle enfiévré par une (plutôt des) fin(s) du monde en approche.
J'ai mis un peu de temps à me plonger réellement dans l'histoire, étant déstabilisée par l'écriture, mais ensuite les courses poursuites s'enchaînent et dynamisent la lecture. Un bon moment de lecture et de découverte de cet auteur !

Magnifique encore une fois, Justine Niogret est vraiment une auteure qui me parle ! Et je ne pourrai pas faire meilleur commentaire que celui que livre Jean-Philippe Jaworski (un autre de mes auteurs favoris) à la fin de ce roman.

Un bon roman de western français et une suite pleine d'actions à Cheveux de feu ! Il y a beaucoup d'aller-retours temporels qui ne me semblent pas toujours justifiés, mais le rythme est là. Vivement le troisième tome !

Une lecture très agréable, même si le roman ne l'est pas forcément et ne cherche pas à l'être. Je n'ai aucun problème avec l'esthétique baroque mais celle-ci peut rebuter certains lecteurs.
Les personnages très attachants et tous différents gravitent autour d'une même intrigue qu'on suit avec entrain.
Mais c'est surtout l'univers baroque avec sa propre poésie qui m'a charmé, et bien qu'il soit particulier, il mérite qu'on lui laisse une chance.

Le lecteur d'un roman de Jaworski sait que son nom rime avec qualité, grandiose, génie et tous les superlatifs imaginables... En France on a un grand auteur de fantasy et quel auteur !! Il ne reste qu'une chose à dire, lisez.