Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 827
Membres
1 013 950

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par Evonya

Extraits de livres par Evonya

Commentaires de livres appréciés par Evonya

Extraits de livres appréciés par Evonya

C’est un roman déroutant dans la mesure où on ne sait pas où on va. Le début m’a laissée perplexe avec ces voix différentes, il y a même un chat qui parle. Au départ, j’ai pensé que le personnage principal-Ted- était un monstre. Sa conduite, ses pensées me faisaient frissonner. Tout comme sa voisine qui s’est installée en face de chez lui et l’épie. Car elle est persuadée que c’est lui qui a enlevé sa petite sœur 10 ans plus tôt. Je l’ai cru aussi à cause d’indices laissés par l’autrice… Mais la vérité est bien différente, on va de surprise en surprise. Et la fin vous noue l’estomac. Un roman singulier et fort, à découvrir.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 27-02-2023
La malheureuse Kimble passe par toutes les conditions avant de pouvoir s’affirmer comme une femme redoutable. Mais avant d’y arriver, elle va passer de Charybde en Scylla, affronter une famille d’adoption vénéneuse qui va la manipuler pour s’en débarrasser et obtenir son héritage. La première partie où elle est reçue par cette famille est assez niaise, il faut bien le dire mais la suite est plus prenante, notamment le passage dans l’asile et le tremblement de terre de San Francisco. Ce n’est pas une lecture qui me marquera mais elle m’a changé les idées.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Un excellent roman de R.J. Ellory qui m’a permis de me transporter dans cette région du Canada où je n’aimerais pas vivre ! Le froid, la neige et le vent, et ce, toute une grande partie de l’année. Sans moi ! C’est dans ce décor glacial que débarque un jour la famille Deveraux car le père a trouvé un travail dans la mine. Avec lui sa femme, son beau-père qui sombre dans la démence, sa fille et son fils (un dernier naît peu de temps après leur arrivée) s’installent dans cette ville perdue en espérant vivre correctement. Mais la tragédie s’attache à la famille Devereaux et Jack s’enfuit dès qu’il le peut en laissant son frère derrière lui. Après des années passées à Montréal, sans attaches, traînant avec lui culpabilité et regrets, Jack reçoit un coup de fil du seul flic de Jasperville, lui demandant de revenir s’occuper de son frère qui a poignardé un homme, persuadé que c’est lui l’auteur des crimes entre 1972 et 1990. De retour, Jack enquête bien sûr mais c’est l’occasion pour lui de se souvenir du passé, des meurtres de jeunes filles jamais résolus, de renouer avec les rares personnes qui l’ont connu et qui sont encore là.
Comme dans tout roman d’Ellory, l’action prend son temps pour se développer mais ce n’est pas gênant. On a tout notre temps pour s’imprégner de cette histoire, de cette ville inhospitalière dans laquelle on peut mourir de froid si on s’égare un tant soit peu de son chemin. Ces jeunes filles retrouvées mortes ? Ce sont peut-être des loups ? Ou un wendigo comme aime à le souffler le grand-père aux enfants Devereaux ? Coincé entre le surnaturel et la folie de son frère, Jack tâtonne, trébuche mais s’obstine à chercher. Une quête personnelle pour se faire pardonner. J’ai beaucoup aimé et je vous le recommande.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 18-02-2023
Il y a quelques mois, j'ai lu de Tillie Cole une série particulièrement violente qui s'appelle « Les Ecorchés », 4 tomes se déroulant dans des milieux mafieux avec combats clandestins, prostitutions, soumission, drogues etc… Or là, on est à des années lumières de cet univers avec ce roman qui s'adresse à un lectorat jeune et romantique. L'intrigue ne peut que lui plaire : c'est une histoire d'amour se déroulant entre deux jeunes gens passionnés de musique. Pourtant leur première rencontre commence mal puisque Bonnie, venue écouter Cromwell, en concert lui reproche sa musique sans âme…
Ils se retrouvent ensuite dans la même université, et après quelques scènes de tension, Cromwell comme Bonnie ressentent des sentiments de plus en plus forts. Encore une énième romance me direz-vous entre deux jeunes que tout sépare ? Oui mais pas seulement. J'ai découvert à cette occasion que certains individus sont ce qu'on appelle synesthètes, c'est-à-dire qu'ils peuvent voir des couleurs par rapport à des chiffres, des notes de musique. Cromwell en est un et les notes de musique, les sons provoquent des couleurs, toute une gamme de couleurs qui lui permettent de sentir la musique, de sentir les gens. Et quand sa Bonnie parle, il la voit en bleu-violet. Au-delà de cette particularité, l'auteure a ajouté des secrets, une tragédie inéluctable qui donnent du relief et beaucoup d'émotions à ce roman qui, au départ, me semblait lisse.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 18-02-2023
Deux jeunes étudiantes sont enlevées et séquestrées dans une maison abandonnée. L’une est tuée, l’autre s’en sort mais le traumatisme qu’elle a vécu l’empêche de dire exactement ce qui s’est passé. Comme l’enquête piétine le capitaine Romain Mandier se fait aider par un profiler qui parvient à établir un portrait du tueur. Il recommande cependant à Mandier de faire appel à une psycho traumatologue qui pourra sans doute permettre à l’étudiante qui a survécu de pouvoir parler.
Ce roman policier m’a surprise à plus d’un titre. On a d’abord les voix de tous les protagonistes de l’affaire, les deux filles, le flic, le profiler et enfin la psychotraumatologue. Ces voix semblent nous éloigner de la vérité, à chaque changement de personnage on part dans des digressions dont on se demande à quoi elles servent. Ensuite, j’ai eu l’impression de comprendre qui avait tué et pourquoi. Mais finalement le dernier chapitre nous explose à la figure quand on a enfin le dénouement. Terrible dénouement. Manipulation parfaite de l’auteure que je ne connaissais pas. Une réussite !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Le résumé annonce une histoire complètement invraisemblable au premier abord mais en fait j’ai beaucoup aimé cette romance. La Baronne boxeuse a vraiment existé, elle s’appelait May Anne Pearce et a connu un triste destin. Contrairement à celui de son personnage Marianne qui rencontre, tombe amoureuse et épouse un duc. Mais avant de pouvoir embrasser sa destinée, Marianne va vivre des aventures rocambolesques en compagnie du duc de Staunton et d’autres personnages secondaires tout aussi intéressants, notamment une lanceuse de couteaux, surnommée Jo la Sabreuse ! Tout ce petit monde se retrouve en France au pire moment, lors des Cent Jours de Napoléon, pour traquer l’homme qui exerce un chantage contre le Duc et Marianne. Pourquoi exiger la présence de Marianne lorsqu’il rencontrera le duc ? Est-elle sa complice se demande-t-il ? Les réponses à ses questions m’ont fait sourciller mais nous sommes dans une romance, alors qu’importe ! L’important est que cette autrice sait raconter de belles histoires d’amour. Et de temps en temps cela fait du bien.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Dans ce roman choral, on entend la voix de huit femmes à travers le monde. Ida s’inquiète pour sa voisine Kirsten dont elle entend les cris chaque fois que son mari la bat ; Magalie, routière, s’aperçoit qu’elle a une passagère clandestine dans son camion qui a trouvé ce moyen pour fuir son souteneur ; Judy, porte-parole de Trump reçoit un message lui rappelant qu’elle s’est tu à propos d’une agression sexuelle vécue par une amie, elle n’a rien dit pour son propre intérêt. Et d’autres voix jeunes ou vieilles qui, toutes, nous rappellent la fragilité de notre condition humaine. Tout se passe le même jour, alors que le monde entier vit confiné, 24 heures dans la vie de femmes pour qui le confinement signifie des violences supplémentaires, des agressions, des viols et des coups. Heureusement ce roman n’est pas aussi désespéré qu’on peut le croire. Il y a tout de même de l’espoir et de la solidarité car certaines d’entre elles se battent pour aider les plus faibles. Un roman qui m’a beaucoup touchée, certains personnages m’ont laissée indifférente (Hayley, un peu trop parfaite à mon goût) ou révulsée (Judy) ou véritablement bouleversée (Kirsten). Je vous le conseille.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Le thème de la mafia semble être à la mode en ce moment. J'ai donc lu par hasard cette romance qui raconte l'histoire d'un mafieux décidé à se venger de son ennemi. Pour ce faire, il l'oblige à lui vendre sa fille, qu'il enferme ensuite dans sa chambre. Il a décidé de l'épouser, visiblement qu'elle ne soit pas d'accord ne lui pose pas de problèmes. Mais comme il y a un coeur qui bat dans cet homme violent et sanglant, il finit par aimer cette fille et vice-versa. Pourquoi pas? Ce qui m'a gêné, c'est le personnage féminin, j'ai trouvé qu'elle se satisfaisait très rapidement de cette situation de domination. On la voit même toute émoustillée quand son "mari" abat froidement un type devant elle. Bref, un avis mitigé.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Un roman à suspense. Jess, 22 ans, s’aperçoit un matin que sur son profil Facebook, s’affiche un message de condoléances sur sa propre mort dans 18 mois. Suivent d’autres messages qu’elle est la seule à voir. Comme elle a été internée brièvement après la mort de sa mère quand elle avait 15 ans, Jess décide de se taire et de voir si ses messages continuent d’apparaître. Ils se poursuivent alors qu’elle démarre une relation amoureuse avec un homme de 10 ans de plus qu’elle, Lee. Il est adorable, serviable, généreux et tutti quanti. Mais peu à peu, à travers les post, Jess comprend que son Lee va la tuer. Comment croire à ce meurtre et comment concilier l’image de Lee, si amoureux et celle de ce monstre qui va la tuer ?

L’intrigue en elle-même m’a happée tout de suite et j’ai tourné les pages très vite pour savoir ce qu’il va advenir de cette malheureuse Jess. Mais c’est mal écrit ou mal traduit, je ne sais pas, les dialogues sont parfois d’une platitude telles que vous avez envie de rire, et Jess me semble assez bornée. Bien que l’évidence soit sous ses yeux, elle en est encore à tergiverser. Ceci dit, l’impression générale reste bonne car je l’ai lu jusqu’au bout et je l’ai apprécié.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 08-02-2023
Je remercie tout d’abord les Editions Fleuve Noir et Netgalley pour avoir pu découvrir ce nouveau roman de Ruth Ware.

Des associés d’une célèbre application de musique se rendent dans un chalet en pleine montagne pour discuter de l’avenir de leur entreprise. Ils sont 10 et sont accueillis par deux employés, Erin et Danny le cuisinier. Erin remarque dès le début des tensions entre les différents membres du groupe, certains sont du côté de Topher, les autres d’Eva. Puis Eva disparaît, pire une avalanche se produit et piège le groupe dans le chalet. Alors que l’électricité se coupe et que le froid envahit peu à peu le lieu, deux autres membres du groupe sont retrouvés assassinés. Qui est le tueur ? Et pour quelles raisons tue-t-il ?

L’intrigue est révélée par la voix de deux protagonistes du roman, Erin l’hôtesse et Liz une ex-secrétaire de l’entreprise. Elles nous font vivre l’angoisse qui monte, la peur, les doutes, le froid. Le rythme est haletant même si, vers la fin, il se tasse sans doute parce que la révélation de l’assassin arrive un peu trop rapidement. Ceci dit, j’ai passé un bon moment de lecture.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 08-02-2023
C'est un roman policier un peu lent qui nous entraîne d'abord sur la mère d'Iris, personnage principal de l'intrigue. Celle-ci est tombée dans la Tamise, un jour de 1914 et compte tenu de sa santé fragile est morte peu de temps après. Iris n'est pas parvenue à oublier cette mort et, devenue journaliste, décide d'enquêter sur le jour de sa disparition. En fouinant, elle apprend que sa mère n'était pas seule ce jour-là, deux autres femmes l'accompagnaient dont une – Rebecca- femme de chambre chez Lord et Lady Timpson, qui a disparu mystérieusement ensuite. Mais avant de pouvoir résoudre la disparition de Rebecca, Lord Timpson est retrouvé mort et tout accuse sa femme.

Au début j'ai eu un peu peur en me demandant où voulait nous entraîner l'autrice : la mort de Violet, la disparition de Rebecca, le meurtre de Lord Timpson. Beaucoup de chemins secondaires qui nous empêchent de voir l'intrigue principale beaucoup plus effroyable que prévu. J'ai passé un bon moment à lire l'enquête d'Iris, un personnage féminin intéressant et que je retrouverai sans doute dans une prochaine aventure.

Je remercie les Editions l'Archipel et Netgalley pour m'avoir permis de découvrir ce premier roman.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 14-04-2018
Tout d’abord je remercie les éditions Belfond et Netgalley de m’avoir permis de découvrir ce livre et cette auteure. J’ai passé un excellent moment dans la compagnie d’Emmy et de sa meilleure amie Bunty. L’action se passe pendant la Seconde guerre mondiale, à Londres, au moment où l’Allemagne essaie de faire flancher les anglais en bombardant toutes les nuits la capitale. Mais il faudrait plus d’un bombe pour ruiner le moral de cette chère Emmy qui, presque toutes les nuits, rejoint une équipe de pompiers pour faire son devoir. Emmy n’a qu’un rêve, celui de devenir grande reporter, et lorsqu’elle voit une annonce dans le London Evening chronicles, elle saute sur l’occasion sans chercher à savoir exactement le profil du poste proposé. Las, au lieu de courir les champs de bataille ou les coulisses du parlement à la recherche de scoops, la voici coincée au dernier étage d’un immeuble à supporter la vindicte de Mrs Bird qui l’a a chargée d’une unique tâche : sélectionner les lettres des anglaises à qui elle aura l’honneur de répondre. Le problème c’est que cette femme très digne et conservatrice lui a fourni une liste tellement longue de sujets Indésirables qu’il ne reste pratiquement rien, à part discuter de la longueur de cheveux ou de l’inquiétude d’avoir perdu son chat. Pour Emmy c’est un crève-cœur que de mettre à la poubelle les messages de ces femmes qui s’inquiètent pour leur mari, de ces jeunes filles qui s’interrogent sur la conduite à tenir envers un jeune homme. Aussi, après avoir bien réfléchi et sans penser à mal, Emmy va se substituer à la redoutable Mrs Bird dont les hurlements pourtant terrifient tout le monde.
J’avoue que j’ai bien ri en lisant ce roman, par exemple lorsqu’Emmy se retrouve confrontée à la terrifiante dame et à sa liste de « mots et expressions qui ne seront ni publiés ni soumis à Mrs Bird pour réponse ». On rit aussi beaucoup quand l’auteur évoque la vie d’Emmy, ses déboires avec son fiancé, ses soirées avec sa meilleure amie. Mais pas seulement. AJ Pearce a su aussi restituer avec beaucoup d’authenticité le quotidien des londoniens pendant cette période et il y a quelques chapitres saisissants sur les bombardements nocturnes, notamment celui où Emmy tente de rejoindre le Café de Paris où elle a rendez-vous. On s’y croirait presque au milieu du hurlement des bombes qui s’abattent autour d’elle. Chère Mrs Bird est donc un roman plein de bonnes surprises qui aborde l’amitié, la force du peuple anglais qui a su résister à l’acharnement allemand, leur flegme et leur humour malgré la guerre et les morts. Je ne regrette qu’une chose c’est qu’il se termine aussi brutalement alors qu’il y a tant de choses laissées en plan. Doit-on comprendre qu’il y aura une suite ? Si c’est le cas je suis partante !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 12-04-2018
J'ai lu ce roman policier dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de Elle et je l'ai beaucoup apprécié. Parmi les 9 livres que j'ai été amenée à lire cette année pour le prix, il est le roman policier qui se détache nettement des huit autres. D'abord parce que l'auteur nous offre une intrigue complexe mais bien ficelée. Quand les deux policiers commencent leur investigation, ils pensent que le corps brûlé, retrouvé dans un abri de jardin est celui de Jaan Stepulov, immigré estonien, qui avait quitté sa famille depuis quelques semaines pour retrouver son frère Viktor, disparu après avoir lancé un appel à l'aide. le fameux Viktor est retrouvé ensuite ou plutôt ce qu'il en reste dans une morgue après avoir été écrasé par un train. Mais cet accident cache un meurtre maquillé. Qui a tué les frères Stepulov et pour quelles raisons ? L'enquête se tourne alors vers un clan de gitans peu respectueux de la loi (doux euphémisme !) qui exploite et terrorise de pauvres immigrés ayant atterri pour leur malheur entre leurs mains.
Ce rebondissement met en lumière un des atouts de ce roman : c'est la réalité socio-économique de l'Angleterre en ce moment mais qui peut être la nôtre. Peterborough est une ville anglaise située à l'est du pays et comme bon nombre des villes européennes, elle souffre de difficultés économiques. Dans ce contexte difficile, l'arrivée de ces flux de migrants venus de pays de l'Est et du Sud de l'Europe dans l'espoir de démarrer une vie meilleure, cristallise toutes les rancoeurs et les haines des habitants du coin qui voient en eux des voleurs d'emplois alors qu'ils refuseraient de faire ces mêmes boulots mal payés. Dès lors que des individus sans scrupules exploitent et maltraitent quelques migrants ne dérange personne. Que ces mêmes migrants soient réduits à l'esclavage, tués quand ils se rebellent, ne scandalisera qu'un temps l'opinion publique quand elle sera mise au courant. Zigic et Ferreira qui mènent l'enquête et qui ont connu eux aussi les regards méfiants des autres « parce qu'à prononcer leurs noms est difficile » sont bien conscients que l'arrestation d'une poignée de ceux qui exploitent le malheur de pauvres immigrés isolés, n'est que le haut de l'iceberg. On sent beaucoup d'amertume dans ce roman policier et la nature humaine est bien désespérante. Une auteure à découvrir de toute urgence.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 11-04-2018
J'ai lu ce roman dans le cadre du Prix Polar organisé par le Livre de Poche et, au vu du résumé, j'ai cru que ce serait une histoire haletante… Pas vraiment, j'ai trouvé l'intrigue poussive, le rythme mou et la résolution décevante quoique inattendue. Zoé Walker est divorcée, la quarantaine, un boulot correct mais un patron tyrannique, et, chaque jour, elle fait le même trajet pour se rendre à son travail. C'est en rentrant un soir qu'elle s'aperçoit que son portrait figure dans la rubrique Rencontres d'un quotidien, sous le nom d'un site www.trouvel-amesoeur.com. Dès lors, elle se persuade qu'elle est suivie, épiée et qu'on en veut à sa vie. Elle contacte la police, en la personne de Kelly Swift, qui intègre bientôt une équipe d'enquêteurs car elle s'est rendue compte que d'autres femmes, dont le visage avait apparu dans le même journal, ont été victimes d'agressions diverses. Dès lors, on s'attend à du suspens, de l'action, des retournements de situations, du nerf, quoi ! A la place, les chapitres se succèdent et on s'ennuie beaucoup. A la page 350, l'action n'avait toujours pas décollé et je ne voyais toujours pas non plus quel était l'objectif de celui qui gérait le site, à part pour l'aspect financier. L'auteur glisse bien de fausses pistes mais elles sont bien trop grossières pour qu'on y croit. Les personnages sont sans reliefs, aussi bien Zoé, la victime, ou Kelly, l'inspectrice. J'ai tout de même continué à lire pour découvrir qui agissait. Alors, certes j'ai été surprise mais les raisons données pour justifier ses actes ne m'ont pas paru crédibles. En résumé, une lecture décevante.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 09-04-2018
Je ne connaissais pas cette auteure et je dois dire qu'elle m'a fait passer un très bon moment de lecture. le roman fait entendre deux voix, celle de Lizzie une femme qui approche la quarantaine, qui vit un complexe d'infériorité par rapport à sa soeur, qui a dû vivre avec une mère s'enfonçant lentement dans la maladie d'Alzheimer. Autant dire une femme qui se sent inexistante aux yeux des autres, aussi quand elle a rencontré Zach - si beau, si artiste, si parfait- a-t-elle eu du mal à accepter l'idée qu'il l'aimait. Pourtant ils se sont mariés et ils auraient dû vivre selon l'adage « ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants » ! Eh bien non car quand on lit les chapitres consacrés à Zach, on comprend que cet être cache de nombreux dysfonctionnements et que son amour est maladif et obsessionnel. Dès lors, on peut croire, à l'instar de Lizzie, qu'effectivement Zach n'est pas mort, qu'en fait il se cache pour la punir. Et les petits incident qui émaillent sa vie sont le signe que son ancien mari attend dans l'ombre et que sa vengeance sera terrible. Bien évidemment sa soeur, son entourage proche ne la croient pas. Seule une étrange adolescente qui a croisé le chemin de Zach accepte l'idée qu'il est vivant et accepte de l'aider. Une tension qui monte peu à peu, des découvertes dérangeantes sur Zach, une Lizzie de plus en plus ébranlée par ce qu'elle apprend, l'auteur nous manipule et je dois dire que j'ai été surprise par la fin. A lire !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
J'avais entendu beaucoup de bien sur ce livre et je l'avais mis dans ma pile de livres à lire depuis longtemps. C'est chose faite maintenant et je dois dire que j'ai été plutôt déçue par ce roman. Même si je sais que c'est une fiction, je suis toujours agacée quand l'auteur prend des libertés avec la chronologie. L'action débute en septembre 1941, à ce moment précis, si à l'Est, les allemands ont commencé à exterminer les Juifs, le camp d'extermination situé à côté du camp principal d'Auschwitz est à peine élaboré, la « Solution finale » n'a pas encore été décidée et donc l'ami de Cyrla, Isaac ne peut pas lui dire (comme il le fait) que les nazis ont commencé à gazer des familles entières à Auschwitz. Cette grossière erreur chronologique m'a alors amené à poursuivre ma lecture avec plus de méfiance et je n'ai pas réussi à adhérer à cette histoire de cousine échangée et qui part dans un Lebensborn au départ pour se cacher et poursuivre une grossesse qu'elle démarre à peine, alors que les responsables du site attendent une jeune fille à la grossesse déjà avancée. Ce que j'ai trouvé étonnant, c'est qu'aucun médecin ne la reçoit à son arrivée ! Un simple contrôle et c'était la fin pour Cyrla. Là-dessus, Sara Young ajoute une histoire d'amour entre Cyrla et l'amant allemand de sa cousine à laquelle je n'ai pas adhéré. Sans compter la fin abrupte qui nous est balancée en deux trois coups de cuillère à pot. Bref, une grosse déception !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
J’ai lu avec beaucoup de plaisir ce roman que j’ai beaucoup apprécié et je remercie les éditions Harlequin et Netgalley de m’avoir permis de découvrir cette jolie histoire de Sabrina Jeffries. Cela faisait longtemps que je n’avais lu cette auteure qui n’a pas son pareil pour vous livrer des intrigues bien ficelées avec des personnages attachants. Quand on lit le résumé, on a l’impression qu’Emily a accepté de rendre service à ce malheureux père qui se soucie de voir que sa fille pourrait être convoitée par un coureur de dots. Mais en fait ce Nesfield est une ordure de première qui exerce un horrible chantage sur elle, pour l’obliger à repérer celui qui a essayé de s’enfuir avec sa fille Sophie. Emily, fille de pasteur, déteste le mensonge mais elle se trouve obligée de jouer la fille de Lady Dundee, sœur de Nesfield, de jouer les coquettes et tenter de tirer les vers du nez à ceux qui s’approcheraient d’elle. Hélas pour elle, elle attire un Comte, rencontré quelque temps plus tôt, qui sait qu’elle ment sur son identité. Et il n’a de cesse de la tourmenter pour l’amener à s’expliquer sur cette usurpation d’identité. Sabrine Jeffries nous offre un roman délicieux malgré une intrigue et des rebondissements sans véritable surprise entre deux individus que tout sépare : le rang, le caractère, le regard sur la vie et l’amour. Mais on s’attache à eux et on suit leurs rencontres et leurs joutes verbales avec délectation. J’ai passé un très bon moment avec Emily et Lord Blackmoore.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 29-03-2018
J'ai lu ce roman dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de Elle et j'ai pris plaisir à le lire. J'aime beaucoup l'actrice Isabelle Carré, que ce soit dans les comédies ou dans des films plus dramatiques : elle a beaucoup de charme et une sensibilité qui se voit à l'écran. Mais j'ignorais que derrière ce visage souriant, lumineux, se cache une femme beaucoup plus fragile. le moins que l'on puisse dire c'est que Isabelle Carré, jeune, n'a pas eu une enfance facile. On ne peut pas dire qu'elle ait manqué d'amour, mais ses parents n'ont pas su lui donner la sécurité qu'elle cherchait. Enfant et adolescente ultrasensible, elle aurait aimé avoir des parents plus cadrés. Mais sa mère, en proie à une dépression profonde, et son père, en proie à des tourments intérieurs n'ont pas su ou pu la réconforter. C'est le théâtre qui lui a permis de mettre entre parenthèses son angoisse, sa peur de la vie et de bâtir une belle carrière même si, comme elle le dit si bien : « Je suis une actrice connue, que personne ne connaît ». J'ai aimé découvrir une autre Isabelle Carré, pour autant je n'ai pas ressenti de coup de coeur en lisant cet ouvrage. Et qu'il soit qualifié de roman me laisse perplexe puisque j'ai plutôt eu l'impression de lire une autobiographie. Enfin, si le style est agréable à lire, je n'ai pas non plus été emballée par l'écriture.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 29-03-2018
Quand j'ai vu la couverture de ce roman avec ce gros plan d'un chat malicieux, je l'ai acheté sans vraiment savoir ce que j'allais découvrir. Et j'ai beaucoup aimé cette histoire même si au début, j'ai été rebutée par l'écriture. Est-ce un problème de traduction ? Je ne connais pas le japonais et je me suis demandé si le traducteur avait su transcrire comme il le fallait tous ses « Bah » ou « Rooh » qu'on trouve dans pratiquement tous les propos des différents protagonistes. Mais le déroulement de l'intrigue m'a permis finalement d'oublier ses tics de langage pour apprécier pleinement le couple formé par Saturo et son chat Nana (ce qui veut dire 7 en japonais). L'auteur nous fait entendre la voix de Saturo mais surtout celle de Nana commentant et critiquant avec malice les agissements de ce pauvre humain bien gentil qu'il (entendez le chat !) a fini par adopter. Quand le roman commence, Saturo part à la recherche d'un ami qui pourrait s'occuper de son chat car il a des soucis personnels. L'occasion pour l'auteur de nous faire voyager à travers le Japon, de découvrir les paysages et les moeurs de ses habitants, de nous replonger dans le passé de Saturo qui , et c'est le moins que l'on puisse dire, a eu une enfance marquée par la tragédie mais qui ne l'a pas aigri. Nana découvre les amis d'enfance de son maître, l'occasion de scènes amusantes où le félin manifeste sa désapprobation à l'idée d'être donné à des étrangers. Car Nana en est convaincu : son maître l'aime trop pour le quitter. Alors pourquoi tient-il tant à le confier à quelqu'un ? Quand, enfin, on comprend pourquoi, on est tout à coup saisi par l'émotion. Les derniers chapitres sont très beaux, très émouvants, j'ai même cru que j'allais me mettre à pleurer devant l'amour de Nana pour son maître Saturo. Si vous aimez les chats, lisez ce livre, et vous ne regarderez plus votre Neko (chat en japonais) comme avant. Si vous ne les aimez pas, lisez-le quand même car la relation homme/animal est touchante et si vraie.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 25-03-2018
J’ai lu ce roman dans le cadre d’un Masse critique et je remercie Babélio et les éditions Sonatine de m’avoir permis de lire « Une autre histoire ». Le résumé alléchant m’a attirée et j’étais prête à me laisser manipuler avec « maestria » par l’auteur. Ma foi, cela n’a pas marché ! J’ai vite saisi que la malheureuse Jody n’était ni petite amie, ni manipulatrice experte mais une pauvre victime qui cachait la vérité à tout le monde, partant du principe que personne ne la croirait. Et effectivement Mags, la sœur d’Abe, croit pendant plus de la moitié du roman que cette jeune fille si fragile que le moindre courant d’air pourrait faire s’envoler, ment pour cacher ses crimes. Mais pour lui faire avouer la vérité qui n’a rien à voir avec celle qu’attendait Mags, cette dernière va se prêter à une expérience particulièrement monstrueuse qui va l’amener sur une autre piste. Alors, certes nous avons bien des rebondissements mais je les ai trouvés prévisibles. A aucun moment, je n’ai été surprise par le tour que prenait l’histoire. Le livre n’est pas désagréable à lire mais il ne laissera pas beaucoup de traces dans mon souvenir. Dommage.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
J’ai lu ce roman dans le cadre du Prix Polar organisé par le Livre de Poche, que je remercie au passage de m’avoir permis de lire ce dernier opus consacré au commissaire Yeruldegger. Je connaissais le personnage pour avoir lu il y a quelques années le premier tome qui lui était consacré et qui s’appelait d’ailleurs « Yeruldegger », j’avais été séduite par le décor, par le contexte historico-politique de ce pays dont j’ignore tout, par le portrait de cet homme incorruptible en butte à un système judiciaire corrompu. Je pensais retrouver cela dans ce roman. Alors certes, on a bien à nouveau une charge dénonciatrice contre des multinationales qui pillent les terres de Mongolie et les détruisent pour des intérêts financiers énormes, on retrouve cette corruption endémique qui fait que le moindre inspecteur peut être assassiné dès lors qu’il approche de trop près des vérités qui dérangent. Mais j’ai été un peu déçue de voir que l’auteur nous baladait un peu partout dans le monde (aux USA, en Australie) pour les fins de son histoire, nous obligeant à nous concentrer sur des personnages secondaires qui ne nous intéressent pas beaucoup et qui, surtout, détournent notre regard de Yeruldegger. Superbe Yeruldegger, perdu dans le désert du Gobi à plus d’un titre, obligé de sortir de sa retraite, plongé dans un complot qui le dépasse, ballotté par ceux qui le rencontrent, cherchant désespérément à trouver la paix. Ce personnage m’a beaucoup émue, il y a une tristesse infinie qui émane de lui et qui rend la fin poignante. Il faut lire ce livre pour lui.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 15-03-2018
J'ai lu ce roman dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de Elle et je remercie les Editions Hugo pour m'avoir permis de le lire. J'ai lu le précédent roman de B.A. Paris et il ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Je crois, hélas, que ce sera aussi le cas pour celui-ci. L'intrigue de départ promettait pourtant: une jeune femme Cass rentre un soir de pluie chez elle, en prenant un raccourci par la forêt; elle remarque une voiture garée sur le bas côté et pense que la conductrice qu'elle aperçoit à son volant a des ennuis. Mais, effrayée à l'idée que ce soit un piège, Cass ne s'arrête pas. Le lendemain, elle apprend que la conductrice a été tuée. Culpabilité de sa part et puis descente en enfer, Cass a l'impression que le tueur la poursuit et, en même temps, se met à oublier des choses: un cadeau à acheter, un rendez-vous, le fonctionnement de la machine à laver. Est-elle en train de sombrer dans la démence? Son mari, sa meilleure amie ont du mal à la croire. On le voit, un postulat de départ accrocheur mais, hélas, l'auteur ne parvient à garder longtemps l'attention du lecteur car son écriture est trop simple: les actions se succèdent sans profondeur; les dialogues entre les différents protagonistes sont affligeants, il faut bien le dire et le retournement de situation vers les trois quarts du livre, tirés par les cheveux. Dès lors, on attend la fin avec impatience et quand elle arrive, on est soulagé d'avoir fini. Non décidément c'est la dernière fois que je lirai un livre de cet auteur.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
J’ai lu ce roman dans le cadre du Prix Polar du Livre de Poche 2018 et je remercie d’ailleurs l’éditeur de m’avoir permis de découvrir cet auteur. Je ne connaissais pas Jacques Saussey et d’ordinaire je n’aime pas les romans policiers trop noirs surtout quand il y a un tueur épouvantable à qui on donne la parole en quelque sorte. Cela me perturbe toujours beaucoup car j’ai l’impression d’être entraînée malgré moi dans les spirales de leur folie dévastatrice. Et c’est le cas dans ce roman car le capitaine Magne, personnage récurrent des romans de Saussey, se retrouve confronté à un dingue qui a décidé de se venger de la société pour diverses raisons qui nous sont exposées tout au long du roman. Il commet d’abord un attentat épouvantable en faisant exploser un train au départ d’Hendaye mais, alors qu’il savoure son œuvre, il est repéré par Daniel Magne qui le prend en chasse. Mais Damien, puisque ce tueur a un nom, tire sur lui et l’embarque pour comprendre comment on a pu le repérer aussi vite. L’attentat et l’enlèvement du capitaine vont attirer dans la ville deux anciens partenaires de Magne dont Lisa, ex-petite-amie et enceinte de lui de surcroît, qui vont imposer leurs présences aux flics du coin pour le retrouver.
Je n’irai pas plus loin dans le résumé pour éviter de trop en dire. Toujours est-il qu’on n’a pas trop le temps de se reposer dans cette intrigue : pas de tergiversations, pas de pages interminables sur la psychologie du dingue, pas d’atermoiements non plus d’ailleurs, Jacques Saussey nous fait courir après Daniel Magne, Lisa et les autres inspecteurs de la ville pour mettre un terme à la folie d’un homme. Mais est-ce un homme celui qui décide de massacrer des innocents au nom d’une vengeance personnelle ou d’une religion ? Puisque avant de savoir qui exactement a commis l’attentat, les policiers songent d’abord à des extrémistes religieux. Ce roman colle donc à l’air du temps malheureusement, d’ailleurs le roman a été écrit durant l’année 2015, la noirceur de cette intrigue répondant comme un écho à ce que nous avons vécu cette année-là. Une découverte pour moi et je lirai sans doute les autres enquêtes de Daniel Magne.
Avez vous apprécié ce commentaire ? -1
Ce roman est le troisième tome d’une série de Julia London que je lis depuis le début et c’est, sans conteste, celui que je préfère. Nous sommes en 1750 et l’Ecosse n’est plus ce qu’elle était. Depuis la bataille de Culloden qui a vu de nombreux jeunes hommes mourir, le pays est en ruines, les highlanders n’ont plus le droit de porter leurs tartans, leurs propriétés sont décimées ou rachetées par des anglais, ce qui est peut-être pire à leurs yeux. C’est dans ce contexte que nous faisons connaissance avec Robbie MacKenzie, un des fils d’Arran et de Margot (voir « Unie au highlander »), en deuil depuis des mois, depuis qu’il a appris la mort de la jeune fille qu’il aimait, tuée après Culloden par les Anglais. Dès lors, il noie son chagrin dans l’alcool. Mais sa famille a besoin de lui et il a accepté d’épouser une anglaise pour éviter que leurs terres soient grignotées par un clan ennemi, les Buchanan. Le problème, c’est qu’il ne parvient pas à surmonter son chagrin, que sa fiancée est une oie stupide, bien trop jeune par-dessus le marché et surtout qu’elle est accompagnée par une femme de chambre à la langue trop pendue. Si Bénédicte est la femme de chambre d’Avaline, c’est qu’elle a été chassée de chez elle après un mariage contracté contre la volonté de son père. A peine mariés, le destin s’est acharné contre eux. Devenue veuve, reniée par son père, elle accompagne Avaline partout. Notamment en Ecosse où elle comprend rapidement que Robbie n’est pas fait pour Avaline. D’autant qu’après un premier contact houleux, Robbie et Bénédicte sont attirés l’un par l’autre. J’ai beaucoup aimé ce roman, pour une fois il n’y a pas de complot ou de méchant essayant de se mettre entre eux. Les obstacles qui se dressent devant eux c’est bien évidemment le futur mariage mais aussi le passé des deux protagonistes (la fiancée de Robbie et le mari de Bénédicte) qui les amènent à refuser très longtemps l’évidence à savoir qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Ce que j’ai aimé aussi c’est l’arrière-plan historique : l’auteur évoque avec beaucoup de talent cette Ecosse meurtrie après la bataille de Culloden. Le clan MacKenzie est passé à travers l’orage car il n’a pas participé au soulèvement contre la couronne mais il n’empêche qu’ils en subissent les conséquences. Il se retrouve esseulé, des clans entiers ont disparu, des demeures sont en ruines, des champs en friches, et le danger de voir s’installer des anglais qui les ruineraient met en danger leur avenir. Il y a une certaine amertume qui traverse ce roman et le couple que forme Robbie et Bénédicte est la possibilité de la voir reculer. A lire !
Je remercie Netgalley et les éditions Harlequin de m’avoir permis de lire ce livre.
Avez vous apprécié ce commentaire ? -1
date : 06-03-2018
Bien évidemment quand on lit le titre et qu’on commence sa lecture, on pense immédiatement au film de Hitchcok « Fenêtre sur cour » mais on peut aussi songer au roman de Paula Hawkins « La fille du train » car on y retrouve trois thèmes communs : le voyeurisme pour l’un et l’alcoolisme et la dépression pour l’autre. En effet, Anna n’a pas quitté sa maison depuis pratiquement un an à la suite d’un événement tragique (mais lequel ?), elle vit seule car son mari et sa fille sont parties de la maison et, depuis, elle passe son temps à boire du Merlot et à espionner ses voisins à l’aide d’un appareil photo. D’ailleurs, une nouvelle famille vient d’emménager, un couple et son fils. Le garçon vient lui rendre visite et l’ancienne pédopsychiatre qui est en elle, soupçonne une grande souffrance voire une certaine maltraitance. Elle rencontre Jane, la mère chaleureuse et aimante. Et puis, un soir, Anna est témoin du meurtre de Jane. En tentant de se porter à son secours, elle s’effondre, car souffrant d’agoraphobie, elle ne parvient pas à approcher de la maison des Russell. Quand elle se réveille à l’hôpital, personne ne la croit, pire la police pense qu’elle affabule. Qui irait croire une dépressive alcoolisée la plupart du temps, surtout que Mme Russell lui est présentée ? Mais la femme ne ressemble pas du tout à Jane. Alors est-elle folle ? Ou a-t-elle été témoin d’un meurtre abominable ? L’intrigue est efficace, le rythme trépidant et on peut s’interroger sur la santé mentale du personnage principal. Tout notre intérêt se concentre sur elle car, peu à peu, l’auteur glisse des indices qui nous permettent de saisir un peu mieux ce qu’elle a vécu (bon j’ai deviné assez facilement). Par contre j’ai été surprise par la fin, je ne m’attendais pas à ce rebondissement. J’ai passé un bon moment de lecture. Laissez-vous tenter !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Je relis pour la troisième fois la série « Outlander » et ce tome est un de mes préférés. Il est riche en péripéties et multiplie les personnages. Même si le couple Jamie/Claire reste central, Diana Gabaldon redonne du souffle à sa série en introduisant ou en développant d’autres protagonistes qui viennent enrichir l’intrigue. Son roman se partage d’abord sur deux époques : celle dans laquelle vivent Claire, Jamie, Ian leur neveu, Jocasta la redoutable tante MacKenzie et celle dans laquelle on trouve Roger Wakefield et Brianna Rendall/Fraser. Tandis que les Fraser s’installent et s’acclimatent à leur nouvel univers en tâchant de rester le plus loin possible de toute controverse politique, leur fille a trouvé dans un vieux papier une information troublante sur eux. Décidée à les prévenir, elle franchit à son tour le cercle de pierres en Ecosse et part à leur recherche. Elle est suivie par Roger, fou d’inquiétude à l’idée du danger qui attend celle qu’il aime. Et le lecteur de se retrouver plongé dans une suite de péripéties et de quiproquo qui lui fait tourner les pages avidement pour savoir :1) comment Jamie et Claire s’adaptent à leur nouvelle vie, 2) quel périple devra suivre Brianna pour retrouver ses parents, 3) si Roger parviendra à la rejoindre. J’ai trouvé d’ailleurs que Diana Gabaldon n’était pas tendre avec ce dernier, pauvre Roger, il lui en faut de la constance pour parvenir enfin à épouser Brianna. A côté de ces complications amoureuses, c’est aussi l’occasion pour le lecteur de découvrir une Amérique du nord sauvage et dangereuse à l’aube de son indépendance. Avec Diana Gabaldon, c’est la certitude de voyager aussi bien dans le temps que dans l’espace.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1


Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode