Freaks' Café, Tome 1

Voilà un ovni que je ne sais pas trop classé pour le moment...

Sous couvert d'humour, le mangaka fait défiler nombre de paraphilie, certaines surement plus dérangeantes que les autres en fonction des personnes. Difficile donc de savoir quoi penser de cette série : voyeurisme mal placé devant des "dérives" comportementalistes, ou juste de l'humour sur un sujet très peu abordé en société...

La suite nous le dira...

Une série de manga que j'ai adoré, j'ai découvert des choses que je ne connaissais pas. C'est un thème de manga très original, j'ai été intriguée suite à une vidéo TikTok et je ne regrette pas de m'être lancée dans l'aventure ! Mais attention, certaines scènes peuvent heurter les plus fragiles.

Un titre qui m'avait attiré par son originalité. Les dessins sont plutôt beaux, rien à redire. Cependant, le ton de l'histoire m'a déçu. Passons le côté répétitif des chapitres qui est un lieu commun à ce genre de "simili recueil" (même s'il est ici un peu abusé, les deux premiers chapitres commencent exactement pareil). Ce qui m'a vraiment gêné, c'est que je pensais que cette série aborderait le thème si particulier des paraphilies avec bienveillance, pour apporter un message d'acceptation, de tolérance, mais ce n'est absolument pas ce que j'ai ressenti à la lecture de ce premier tome, bien au contraire. L'auteure exagère les réactions pour tenter un humour qui sonne creux, artificiel, voire carrément stupide. Les personnages paraphiles sont glauques au possible Spoiler(cliquez pour révéler)(je veux bien que la frustration de ne pas assouvir ses fantasmes puisse ronger quelqu'un, mais de là à ne penser qu'à ça, à tout abandonner pour ça et, pire, à commettre un meurtre de sang froid dans le feu de l'action, à accepter le harcèlement, etc., c'est un peu gros, quand même ! Les personnages ne sont en aucune façon présentés comme de vraies personnes, mais juste comme des paraphilies ambulantes, qui ne vivent que pour et par leurs fantasmes, sans se soucier de rien d'autre), rien ne sonne vrai et tout paraît tendre à un ressort comique... jusqu'à ce qu'on s'intéresse au propriétaire du café, avec lequel l'auteure tente de donner un côté dramatique à l'histoire, sans que cela n'ait éveillé ma curiosité ni mon intérêt tant cela arrive comme un cheveu sur la soupe.

L'artificialité de l'histoire est encore plus creusée par le fait qu'il n'y a jamais personne dans le café, et que les paraphiles se confient sans aucun souci au propriétaire. Alors, certes, le café est "connu" pour accepter les paraphiles, mais bon...

Bref, ce premier tome ne m'a absolument pas convaincu et m'a beaucoup déçu. Je ne suivrai pas le reste de la série. Dommage, j'avais un coup de coeur pour les dessins et, surtout, le chara design du propriétaire du café.