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Commentaires de livres faits par GaelleCarter

Extraits de livres par GaelleCarter

Commentaires de livres appréciés par GaelleCarter

Extraits de livres appréciés par GaelleCarter

Une lecture détente, intelligente et délicatement poétique. Un message féministe fort, une bonne intrigue et une tension gagnant en intensité jusqu’à la dernière page m’ont rendue impatiente de connaître la suite. Un bon page-turner aux allures enchanteresses !

L’ambiance et les visuels très travaillés de l’univers donnent immédiatement envie de voyager dans ce monde post-apo : paysages enchanteurs à l’ambiance évoquant les studios Ghibli, beauté sauvage de la nature face aux architectures complexes de chacune des tours-royaumes où vivent les derniers humains, sans compter les contrées hostiles dignes de la fin du monde. Cela forme un univers cohérent avec une identité visuelle très forte.

Auréa, Rozarian et Rin sont nuancés, modelés par leurs rêves et leurs espoirs, et sont plutôt attachants. La plume est fluide, poétique notamment sur les décors et les sentiments, tantôt douce tantôt incisive. L’autrice appellent les choses comme elles sont. Ce qui permet de faire passer un fort message féministe. De manière subjective, j’ai trouvé qu’on insistait beaucoup dessus, mais n’oublions pas qu’il s’agit d’un roman YA et que, malheureusement, en littérature comme dans notre réalité, le sexisme et la misogynie existent toujours. C’est un combat toujours d’actualité. Et cela fait du bien de voir davantage de représentations LGBT+ ou de relations saines mises en avant, particulièrement dans des livres YA.

Car oui ! Ici, pas de relations toxiques romantisées. C’est en partie pour cette raison que j’ai apprécié le début de romance dans ce tome. Une romantasy crédible, respectueuse, entre deux personnages piégés dans un rôle qu’ils n’aiment pas : un trope ennemies to lovers classique mais attendrissant et bien revisité. Vous vous demandez peut-être si la chevêche ne s’est pas cogné la tête car elle lit et apprécie de la romance, alors que ce n’est pas sa tasse de thé ? Il y a des exceptions, comme toujours. Et j’ai un faible pour certaines romantasy, comme ici !

Après réflexion, le résumé de la 4e de couverture spoile un peu. Car si nous suivons des personnages embourbés dans plusieurs machinations pour la défense de leur monde et leur propre liberté, une intrigue bien plus vaste se cache derrière, dont le tome 1 ne donne qu’un aperçu fugace et onirique, pour ménager le suspense. Dommage que le résumé nous en dise un peu trop du coup !
Le cliffanger de fin donne très envie de connaître la suite !
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Du space opera époustouflant (beaucoup d’effets spéciaux), des thématiques actuelles, une protagoniste en proie à des questions existentielles qui me parlent énormément et une grande maîtrise du suspense pour un univers qui s’enrichit de tome en tome. L’histoire a vibré en moi comme jamais, avec ma corde sensible comme on dit, et m’a d’autant plus donné envie d’écrire. Pourquoi ne pas mêler l’épopée tragique à l’humour, la culture au divertissement ? Spensa a brisé les barrières et m’a redonné foi en l’écriture. J’ai très hâte de lire la suite de ses aventures !
Le tome 1 de Skyward était une lente montée en tension, en un huis-clos angoissant, parfois frustrant (pour les lecteur.ices ET les personnages), ponctué de combats aériens spectaculaires où chaque détail compte pour assurer sa survie. Nous suivions les jeunes pilotes de la FDR, formatés par un état de guerre permanent. Le tome 2 propulse Spensa bien plus loin. Séparée de ses proches, en mission d’infiltration dans un univers inconnu peuplé d’aliens, elle ne peut compter que sur M-Bot pour l’aider. L’enjeu est d’assurer non seulement la survie mais la libération de son peuple : quitter leur planète pour retourner dans les étoiles.
Pour Spensa, c’est l’heure des questionnements. Endoctrinée par une société pétrie de valeurs guerrières, elle a du mal à appréhender cet autre monde où elle joue l’espionne. Dans un monde où la guerre a été bannie, où tout repose sur la diplomatie et le commerce, où être vindicatif est vu comme un signe d’infériorité, Spensa commence à se demander si vivre comme son peuple le fait est la seule solution. Ou si cette société alien est réellement idyllique…
M-Bot aussi se pose pas mal de questions. En tant qu’intelligence artificielle évolutive, privée d’une partie de sa mémoire et donc de sa programmation, il soulève des questions simples mais à double tranchant. Peut-être être vivant ? Une question que reprend Spensa, en quelques sorte : avec ses pouvoirs, est-elle finalement humaine ?
De grosses révélations sont faites. Les nouveaux personnages secondaires sont plutôt attachants (même si j’aurais aimé en savoir plus sur les races aliens). Des adversaires ont à présent un visage et un nom, d’autres apparaissent plus redoutables que jamais. Le final est dantesque et laisse présager une suite encore plus trépidante, car de nombreuses questions restent sans réponses. Le tome 3 Cytonique est sorti il y a peu. Mais il ne sera pas la fin de la saga !
J’avais lu il y a quelques années les 2 premiers tomes de la trilogie Fils-des-brumes et j’avais bien aimé. Après Cœur d’Acier et Skyward, je sens que je vais lire d’autres sagas de l’auteur. Je comprends de mieux en mieux l’engouement qu’il suscite. Sa plume, précise et fluide, très visuelle, comporte peu de fioritures lyriques. Le récit a l’air d’aller à toute vitesse, tout en sachant prendre son temps sur les moments d’introspections. C’est addictif et diablement efficace. L’auteur s’éclate avec sa création et il veut communiquer, de manière bon enfant, son enthousiasme à ses lecteur.ices.
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J’avais beaucoup aimé le tome 1 et j’ai retrouvé avec plaisirs les éléments qui m’y avaient plu dans celui-ci. Les deux histoires peuvent être lues indépendamment mais il vaut mieux quand même le faire dans l’ordre ^^ La Vieille Alliance est un roman gothique à l’esthétique impeccable, évoquant les vertigineux paysages noyés de brume de l’Écosse, à mi-chemin entre l’aventure de capes et d’épées et la mythologie celtique. Un récit féministe, où le décor est un personnage à part entière, où l’enjeu est autant la quête que de permettre à Isulka de se révéler à elle-même. Il y a une part encore plus intime dans ce roman que dans le précédent. Aux amoureux.es de la littérature gothique et féministe, laissez-vous tenter !

Le contexte historique est tracé par petites touches, juste ce qu’il faut pour installer l’ambiance, l’esthétique, et se faire le reflet des travers de notre propre société. On connaît déjà Isulka et Scipione depuis le tome 1 et on les retrouve ici quelques années plus tard, piégés dans une vie dont le but leur échappe. L’affaire qui leur tombe inopinément sur les bras arrive à point nommé pour lui redonner vie ! Accompagnés d’autres personnages gris et nuancés, tous sont faillibles et pourtant lucides à la foi sur eux-mêmes et le monde qui les entoure. L’autrice sait leur donner une profondeur et un charme mystérieux en seulement quelques mots. Les femmes sont à l’honneur, dans tout ce qu’elles sont de glorieux, de magnifique et de terrifiant : une véritable ode à la féminité, qui passe en partie par la filiation magique. Les sorcières sont filles de déesses, filles de la nature, libres et souveraines.

Le style fluide et élégant se prête très bien au récit. L’autrice a une plume poétique qui rend hommage aux classiques de la littérature gothique.
Elle sert une transition progressive, comme dans le tome 1, au rythme du voyage depuis un Paris effervescent et art déco, jusqu’aux Highlands et leurs légendes, passant du roman de capes et d’épées jusqu’à l’aventure épique, celtique, sombre et violente. Âmes sensibles s’abstenir ! L’autrice aime explorer plusieurs genres de l’imaginaire. Il n’y a pas que du fantastique et de l’historique ici, mais aussi de l’horreur et même une touche d’érotisme. Un côté graphique aux couleurs fortes. Un peu déroutant au début, mais une agréable surprise !

Les thèmes abordés résonnent dans le temps : la rédemption, l’émancipation de la femme, la vengeance, la quête du pouvoir.
Et il y a une fin ouverte… qui m’a donné faim ! (Oui, je n’ai pas su résister à ce jeu de mot pourri XD) On imagine sans peine les aventures trépidantes que vont vivre les protagonistes par la suite. Bien qu’il n’y ait pas de suite prévue, à ma connaissance.
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date : 01-03
C’est de la romance paranormale, dans le contexte historique d’une Hongrie peuplée de sorcières et de vampires. L’histoire est originale, à laquelle je ne m’attendais pas. J’ai apprécié ma lecture et le fait d’être surprise par la tournure de l’histoire. Je ne suis pas bon public pour les romances et mes goûts sont évidemment subjectifs. Mais Second Souffle fut pour moi une romance crédible et agréable.
Je lis peu d’urban fantasy et de romance. Mas les thématiques traitées sont intéressantes. La romance va au-delà de l’acception des sentiments. Grâce à des ellipses, l’histoire avance étape par étape sans s’arrêter aux péripéties classiques : on dépasse le début houleux de la relation pour aller vers des enjeux plus importants, avec en fond la recherche ou remise en question de son identité, de son mode de vie, de ses choix etc.
L’aspect historique est distillé avec parcimonie pour ne pas se perdre. Chaque détail – époque, mobilier, costume, vocabulaire – vient enrichir le décor. Les paysages notamment m’ont vraiment bien mises dans l’ambiance. La difficulté d’écrire dans un contexte historique est de savoir où s’arrêter dans les informations, où commence le compromis entre la fiction et la réalité. Le défi a été surmonté ! Le roman est court, donc je comprends qu’on ne puisse pas davantage rentrer dans les détails. La lecture est fluide et agréable, les mots choisis avec justesse et précision.
Les personnages sont crédibles, pleins de bons sentiments au fond. Les protagonistes sont des créatures immortelles, qui ont compris que vivre en relative harmonie servait mieux leur cause que de se livrer une guerre sans fin. Les immortels sont connus pour avoir la rancune tenace… Et c’est une romance non toxique ! Comme quoi, c’est possible pour de l’urban fantasy avec des créatures des ténèbres. Et ça fait du bien !
J’ai un regret : j’ai encore faim de worldbuilding XD Qu’en est-il de l’histoire des vampires et des sorcières, le fonctionnement de leur société, leurs pouvoirs etc. ?
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Roman situé dans l’univers du Disque-Monde mais hors de la chronologie des fameuses Annales, Le Fabuleux Maurice et ses rongeurs savants est une fantasy humoristique déjantée, qui revisite un conte bien connu, celui du Joueur de flûte de Hamelin. Un roman qui démarre effectivement comme un conte, pour nous entraîner ensuite dans une spirale infernale. Le livre est présenté en rayons jeunesse/YA mais je le recommande aussi pour les adultes. Plusieurs niveaux de lecture, une grande richesse de la réflexion ; un auteur de génie qui, sans être moralisateur, critique notre société et nous invite à réfléchir. Du pur Pratchett !

Maurice est un chat, dans la plus pure tradition du chat égoïste, égocentrique, paresseux, rusé et fourbe. Qui n’aime guère se salir les pattes ni se poser trop de questions, tant qu’il obtient ce qu’il veut. Il est entouré d’un clan de rats qui apprennent à parler, à penser, qui réfléchissent au sens de la vie, à leurs responsabilités en tant qu’êtres intelligents, à croire en des choses irrationnelles, à avoir peur du noir…

Les personnages en apparence simplets ne le sont pas tant que ça. L’importance qu’on accorde aux histoires, quitte à travestir la réalité, les attentes de chacun, le poids des mensonges, y compris de ceux que l’on se sert à soi-même… Tout est inversé ici par rapport au conte d’origine, pour mon plus grand plaisir. On comprend vite de quoi il retourne, mais c’est un plaisir de suivre les errements des personnages et de reconnaître les caractéristiques du conte.

Comme d’habitude avec cet auteur, je commence ma lecture en étant un peu perdue. Je ne comprends jamais très bien comment s’assemblent les pièces du puzzle, ni où veut en venir l’écrivain. Je me laisse porter, par le flot de l’imagination et des bons mots. Petit à petit, l’histoire se dessine et il est vite trop tard pour résister à son étreinte. Servie par une plume agréable, pétillante et bien retransmise par la traduction, l’amusante arnaque, l’aventure farfelue se transforme bientôt en cauchemar. L’auteur flirte avec les codes de l’angoisse, de l’horreur, avec brio. J’ai été mal à l’aise, inquiète, frissonnante d’une peur délicieuse, et j’ai adoré ça.

J’adore Terry Pratchett. J’ai découvert cet auteur tardivement et, depuis, je ne me lasse pas de découvrir son univers, riche et foisonnant, nourri à l’humour anglais et aux belles pensées. Comme quoi, la fantasy et l’humour, traités de manière intelligente et imaginative, ne sont pas incompatibles. Feu Terry Pratchett était également le grand ami de Neil Gaiman, autre auteur anglais que j’adore. J’ai lu plusieurs livres des Annales du Disque-Monde, dans le désordre (oui, ne me tapez pas). Mon challenge de l’an prochain sera PEUT-ÊTRE de tout lire dans l’ordre, cette fois x)
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Quel plaisir de retrouver la plume, habile et poétique, de l’auteur ! J’ai replongé dans les aventures de l’équipe des Éclaireurs avec facilité, comme si je ne les avais quittés qu’un instant. J’ai retrouvé le plaisir de lecture du tome 1, les thèmes qui m’ont tant plu et d’autres encore. L’enquête se poursuit, semée d’embûches et le voyage n’en est que plus dépaysant dans cet univers foisonnant !

J’adore les voyages extraordinaires. Jules Verne, Firefly, les grandes expéditions marines, les explorations spatiales en space opera. La Fille de l’Eau est donc une lecture doudou, me berçant avec tout mon bagage de films d’aventures et de grandes épopées littéraires. L’auteur prend son temps pour nous décrire chaque étape, chaque île de la course, pour nous présenter un univers cohérent, riche en références culturelles (légendes grecques ou polynésiennes, âge d’or de la piraterie, l’Atlantide…). C’est souvent un spectacle merveilleux, mais en demi-teinte, où la cruauté et la cupidité façonnent une partie de ce décor. Un décor qui est acteur presque autant que les personnages.

On en découvre d’ailleurs un peu plus sur eux. Certains se révèlent à eux-mêmes, comme Jérémy, qui aurait pu demeurer dans l’ombre de son patron sans jamais mettre à profit son intelligence. D’autres sont piégés dans une course contre la montre, coincés entre leurs mensonges et leurs ambitions, comme un certain pirate… Difficile de ne pas spoiler à ce stade-là ^^’ En tout cas, avec les nouvelles civilisations mises en lumière dans ce tome, les fans de worldbuilding comme moi se régalent !

La/le lecteur.ice est d’autant plus poussé.e à récolter les indices pour résoudre le mystère principal que la course de véhicules devient de plus en plus dangereuse. Le rythme s’accélère alors que les enjeux prennent de l’ampleur. Sur fond de thématiques écologiques, d’un appel à la liberté et la diversité sous toutes ses formes, l’auteur nous dépeint le monde sportif en dénonçant ses travers : violences, harcèlement, menaces, pots-de-vin, tricherie en tous genres : tout y passe. De quoi nous rappeler que cet univers très médiatisé du sport n’est pas sans risques. Il est généralement le reflet de notre société et parle des propres travers de celle-ci.
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Quel plaisir de retrouver la plume de Rick Riordan ! C’est un de mes coups de cœur de cette année 💙 Non seulement le roman a toutes les caractéristiques de ce que j’adore dans les sagas de l’auteur, mais c’est aussi à mon sens son livre le plus abouti. Une plongée dans l’univers de Jules Verne, les fonds marins et le steampunk, pour un récit sur l’héritage, la tolérance, l’ouverture d’esprit, le prix de la connaissance. Un bon roman d’aventure YA !
Des personnages attachants comme Ana et ses amis, ainsi que quelques adultes, font la force de l’histoire. L’auteur n’en fait pas trop sur la représentation (ce que j’avais ressenti avec sa trilogie Magnus Chase et les dieux d’Asgard), même s’il a fait d’eux de bons exemples de la diversité humaine. Les personnages font très vrais, tangibles : ils sont cohérents avec leur âge et leur passé. C’est LE point fort de l’auteur en YA et jeunesse : sa capacité à nous projeter à travers les protagonistes.
La mythologie m’a manqué au début car j’en avais l’habitude avec cet auteur. C’est son livre le moins chargé de surnaturel ! L’histoire ici est inspirée de l’univers de Jules Verne (surtout les romans Vingt mille lieues sous les mers et L’Île mystérieuse), un auteur visionnaire qui a écrit de grands romans d’aventure et d’exploration, et surtout qui fut en avance sur son temps par son regard sur la technologie. Rick Riordan avoue lui-même être un fan et ça se sent. Il démontre un grand respect pour l’œuvre originale.
Le rythme est trépidant, c’est typiquement un récit d’aventure comme on écrivait au siècle dernier, avec beaucoup d’émotions. Ana a été mon ancre dans le récit car elle a des réactions qu’on aurait tous en ces circonstances. Il y a beaucoup de jolies références à la littérature, la technologie etc. J’adore le milieu marin et ses mystères, donc j’étais conquise très vite. Le côté steampunk est bien rendu et rend le tout visuellement impressionnant ! C’est plein des bons sentiments qui font chaud au cœur sans pour autant rendre le livre trop niais. Un bel équilibre entre l’humour, l’action et les sentiments.
Une fin ouverte qui donnerait très envie d’avoir des suites !
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Une fantasy très inspirée par l’ambiance des contes des Mille et une nuits, les légendes moyen-orientales (Empire perse, Babylone etc.). La lecture a été fluide, très immersive. L’autrice a su bien dépeindre les paysages et les coutumes de ce royaume fictif. La protagoniste est forte, nuancée et loin des stéréotypes qu’on retrouve souvent dans ce type de romans YA avec une quête initiatique du héros. Et il y a des dragons ! Tout pour me plaire ! Une bonne lecture, que je recommande aux fans de fantasy orientale !
La plume de l’autrice est légère, fluide, poétique. L’écriture va droit au but mais ne manque pas de lyrisme. Les décors et les ambiances imprègnent immédiatement l’esprit. L’univers est plus vaste que ce qui est raconté dans ce seul tome. C’est logique, mais un peu frustrant. On en saura plus dans les 2 autres tomes.
La protagoniste est une princesse, soumise en apparence, haïe et redoutée par son peuple, qui se sent souillée par ses fautes passées. Elle est Iskari, un titre honorifique qui rappelle une déesse malveillante. Elle tue les dragons dans un royaume qui a banni les histoires, les légendes, tout en rêvant d’être libre. Guerrière défigurée, prisonnière de son rôle et de son mal-être, le récit retrace autant sa quête pour enfin s’accepter, mais aussi déterrer de terribles secrets dans l’Histoire de son pays.
Plusieurs pics de révélations rythment le récit, avec une tension croissante, car c’est une course contre la montre pour Asha. Laquelle va mettre à mal tout ce qu’elle pensait savoir sur le monde et sur elle-même. Plusieurs légendes du royaume illustrent l’histoire, qui devient plus tangible avec ce petit saut dans la mythologie ou le passé de certains personnages. Petit bonus : la romance m’a bien plu également, elle est même très belle !
Une belle découverte que ce 1er tome. Le 2 est dans ma PAL pour l’an prochain !
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Une saga de space opera, grandiose et intelligente, aux accents old school qui peuvent rappeler la vieille SF anglo-saxonne. Ce page-turner se lit tout seul, avec fluidité et un style très visuel qui aide à apprécier les décors et les manœuvres dans l’espace. C’est une aventure éditoriale car les 5 tomes sortent à quelques mois d’intervalles les uns des autres. J’attends de lire le reste de la saga pour m’en faire une idée globale mais ça a été une très bonne lecture. Un bon 1er tome pour lancer l’aventure !
L’histoire démarre sur un complot, obligeant l’un des protagonistes à totalement changer de vie. De cet événement vont en découler beaucoup d’autres, en répercussions des années plus tard. C’est un récit à voix multiples, dont l’une arrive vraiment sur la fin du livre. C’est là que réside la force de l’histoire. Des personnages très différents les uns des autres, avec une forte personnalité, déterminés à survivre. Ils permettent de voyager dans cette vaste galaxie et d’en explorer pleins d’aspects : d’un camp de concentration pour mutants aux mineurs d’astéroïdes, en passant par les turpitudes politiques de l’empire galactique et de son armada. Une toile immense d’intrigues se dessine peu à peu en fonction des actions des protagonistes.
J’ai eu du mal à réellement m’attacher aux personnages. J’ai senti une distance dans la plume de l’auteur. Je les ai appréciés, ils sont bien écrits mais n’ai pas ressenti beaucoup d’empathie envers eux. Ils semblent un peu caricaturaux au début. Et même s’ils sont bien nuancés, ils transmettent des valeurs, une vision, qui me rappellent beaucoup les séries de SF des années 90 et 2000 (Stargate, Star Trek, Sliders les mondes parallèles, le Caméléon etc.). Pleins de bons sentiments, qui font chaud à mon petit cœur ! Du space opera cocooning en somme.
Une critique sous-jacente des dérives eugénistes, de l’expansion coloniale et de la marchandisation de la dignité humaine se loge entre les pages, nous rappelant que l’Humanité, même très évoluée, a tendance à reproduire les mêmes erreurs. Ce n’est pas un discours moraliste pour autant. Il sert le récit et ne l’alourdit pas. Il rend l’univers plus crédible et donne du sens aux intrigues. Je n’ai qu’un seul regret : j’ai faim de worldbuilding et ça manque d’exploration spatiale à mon goût x) Mais c’est un 1er tome ! J’attends de lire la suite avant de savoir si ce regret est justifié.
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Globalement un bon départ, que j’ai malgré tout trouvé un peu lent, avec des combats aériens spectaculaires, qui fera une bonne introduction à un univers beaucoup plus vaste. L’humour est parfois un peu lourd, surtout avec un personnage en particulier, mais j’ai fini par m’y habituer. Hâte de lire la suite !
L’un des points forts réside en Spensa, la protagoniste, qui souffre du même problème que j’ai trouvé dans la trilogie Cœur d’Acier : trop caricaturale au début, qui heureusement s’affine et se révèle davantage par la suite. Un point fort donc, car Spensa est incroyablement faillible, gouvernée par ses émotions en dépit de son intelligence et de sa volonté d’acier, bref : elle est la plus humaine des héroïnes que j’ai croisé chez l’auteur pour l’instant. C’est un récit à la 1ere personne. On voit tout, on ressent tout grâce à Spensa. Et que ses émotions sont fortes ! Jeune et fougueuse, elle se construit au fil des pages, se révèle à elle-même, avec ses peurs, ses désillusions, ses failles. Elle est très humaine, très proche de nous les lecteur.rices. C’est comme une nouvelle colocataire : intérêt poli au début, un peu d’agacement, puis vient la complicité, l’affection, l’envie d’en découvrir plus.
L’auteur démarre lentement son histoire. Nous n’en savons guère plus sur ce monde, où les informations sont cloisonnées, que Spensa et c’est assez frustrant au début. L’univers paraît simple, mais on nous tease à la fin quelque chose d’incroyablement plus vaste. La plume est fluide, efficace, sans grand épanchement lyrique et néanmoins redoutable. L’auteur a visiblement poussé loin ses recherches. Les combats aériens sont époustouflants. On s’y croirait ! D’autant que c’est servi par son style très visuel, « cinématique » qui rend ce spectacle grandiose – et aussi éprouvant. J’ai ressenti les montées d’adrénaline, la peur qui tord le ventre, toute la tension des manœuvres en vol. Mourir ou vaincre. Il y a un côté technique qui n’enlève rien au plaisir de lecture, au contraire.
Je recommande cette lecture à tous les fans de space opéra qui veulent se faire plaisir sans prises de tête mais de manière intelligente !
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J’avais beaucoup apprécié le 1er tome, Cœur d’Acier, que j’avais trouvé très original (c’était avant de découvrir la série The Boys) : l’univers prenant le parti de présenter les personnages avec des pouvoirs colossaux comme des criminels assujettis auxdits pouvoirs, comment catégoriser et identifier ces capacités, ainsi que leur apparition, représentait le point central de l’histoire. J’ai dévoré le tome 1, beaucoup apprécié le 2 intitulé Brasier pour le worldbuilding et les retournements de situation. Je m’étais beaucoup plus attachée aux personnages. J’ai tardé à lire le 3 : même si la fin me paraît frustrante, j’ai apprécié ma lecture. Un bon roman, pour une trilogie bien fun, à mi-chemin entre la dystopie, le post-apo et les comics de super-héros.

Difficile d’en parler sans spoilers. Beaucoup de questions restent en suspens avec ce final. La trilogie ne nous promettait pas vraiment de répondre à toutes mais il faut avouer que le teasing à la fin, faisant référence aux autres sagas du multivers de l’auteur, est flagrant ! Et très frustrant donc x) J’ai eu l’impression que l’écrivain me faisait un clin d’œil et me mettait sous le nez ses livres : « hey, tu as encore tout ça à lire pour tout comprendre ! ». La trilogie se suffit à elle-même cela dit. Plus qu’une guerre humains VS Épiques (celles.eux qui possèdent des superpouvoirs), c’est une quête pour retrouver son Humanité et la réinventer, pour laisser entrevoir la construction d’un nouveau monde.

David, le protagoniste par lequel toute l’histoire nous est raconté, était assez caricatural au début, difficile à apprécier, ce qui est un peu la caractéristique de l’auteur. David est un peu trop lisse et agaçant, au contraire des personnages secondaires bien plus attachants. Mais il a le mérite d’être touchant, avec son optimisme naïf et son humour bancal. Outre la création de systèmes de magie/technologie, l’autre point fort de Sanderson est son écriture très visuelle, digne des grandes cinématiques en cinéma ou en jeux-vidéos. Non seulement c’est bien écrit et construit, mais c’est aussi très fun ! Un bon divertissement, intelligent et qui m’a redonné envie de lire des sagas de Sanderson !

Le final est épique, mais pas trop quand même, servi par un rythme effréné. Ne vous attendez pas à une grande bataille à la sauce Marvel : c’est le combat psychologique qui est mis en avant. L’antagoniste principal est effrayant de simplicité, dans tous les sens du terme. Il illustre les côtés les plus sombres, les moins glamours, de la nature humaine.
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Voilà une bonne lecture à la fois détente et instructive ! C'est une lecture récréative de qualité. L’auteur se fait plaisir, et nous fait plaisir, à nous lecteur.ices par la même occasion, pour une enquête mystérieuse et trépidante dans le Londres du XIXe siècle. Il mêle avec naturel le style d’Arthur Conan Doyle et les codes du Panthéon noir d’H. P. Lovecraft. Dans cette ambiance gothique, brumeuse, avec des personnages charismatiques et des dialogues savoureux, l’histoire se déroule sur un rythme fluide qui donne très envie de découvrir la suite. Si vous aimez les aventures de Sherlock Holmes et l’univers lovecraftien, ce roman vous plaira sûrement ! Sans compter que les grands formats dans la collection Steampunk de la ME sont magnifiques !
Le premier point important, et le réel enjeu de cette saga, était de mêler deux univers qui paraissent extrêmement opposés. Sherlock Holmes et le docteur Watson, l’esprit analytique supérieur qui place la raison au-dessus de tout, pour révéler tout ce que recèle l’âme humaine : ses ruses, ses peurs, ses infamies, au fil d’enquêtes en Angleterre au XIXe siècle. Le Panthéon noir des Grands Anciens, ces entités antédiluviennes semblables à des dieux oubliés, cruels et paradoxales, totalement hermétiques aux concepts de vie terrestre face à des humains fascinés, terrifiés, qui n’ont pour destin que de sombrer dans la folie – ou la mort avec de la chance – sous le regard vaguement amusé desdits Grands Anciens.
Le récit est truffé de références aux deux univers de base, pour former une histoire originale. J’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver les mythes des Grands Anciens et ce cher Watson qui suit les pérégrinations de son ami Holmes. L’écriture est fluide, enlevée, riche en vocabulaire mais pas trop difficile. Les personnages portent le récit, grâce notamment aux dialogues qui démontrent la complexité de leurs pensées et de leur caractère.
L’auteur est un passionné de ces deux univers et ça se sent ! Il avoue lui-même qu’il s’agit d’un exercice d’écriture récréatif et il relève bien le défi. Doyle et Lovecraft donnent ici naissance à une aventure palpitante et mystérieuse qui reprend le style de l’un et les codes de l’autre. Lovegrove a également l’humilité et l’honnêteté d’affirmer être un admirateur de ces deux auteurs légendaires – ce qui ne l’empêche pas de critiquer avec justesse certains de leur défauts, inhérents à leur époque hélas, comme le racisme de Lovecraft. S’il respecte le matériau d’origine, il a choisi de gommer ces défauts problématiques d’ailleurs : et c’est tant mieux.
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Le final d’une de mes sagas favorites ! Une clôture magistrale ! Même si j’ai été déchirée en refermant le livre, que j’aurais voulu encore plus de complots et d’exploration de l’univers, je suis pleinement comblée. Je sais que les personnages vivront encore d’autres aventures après celles-ci, dans notre imagination, à nous lecteurices. Et tout compte fait, cette fin était celle qu’il fallait à cette trilogie. J’ai retrouvé dans ce troisième tome tout ce qui faisait la force des deux précédents. Je l’ai dévoré comme un festin, un péché de gourmandise littéraire. Avec les sagas de Rick Riordan, c’est incontestablement ma trilogie préférée en fantasy YA. C’est intelligent et bien écrit, poético-horrifique parfois, avec des thématiques fortes et sans concessions, des personnages magnifiquement imparfaits et tangibles, et c’est aussi une jolie histoire d’amour. Pour quelqu’un comme moi qui ne lit pas de romance, c’est un fait notable ! Voilà une saga que je relirai à l’occasion, pour vibrer à nouveau en terres de féérie, pour me sentir bien, et me donner le courage d’avancer. Un coup de cœur !
Quel bonheur de se replonger dans cet univers ! C’est dans ce dernier tome que l’autrice révèle son talent de construction d’univers et de personnages. Elle mêle les intrigues comme une araignée tisse sa toile : avec habileté et délicatesse. Si certains événements étaient prévisibles, cela n’enlève rien à mon plaisir de lecture. D’autant que la plume est toujours aussi agréable : fluide, précise et poétique. Elle dépeint un univers qui me paraît terriblement familier et immersif.
J'avais hâte de retrouver Jude, cette héroïne faillible, ambitieuse, obsédée par l'idée d'être libre, d'avoir du pouvoir, et pourtant si paradoxale, terriblement attachée à ses proches au point d'être prête à tout pour les sauver.
Le retour des thématiques fortes – qui ne prennent pas les ados pour des idiots, les personnages gris oscillant sans cesse entre monstruosité et humanité, auquel je suis particulièrement attachée, mais qui ne nous épargnent rien. C’est bien cela que je préfère dans cette trilogie YA, outre le monde inspiré du folklore féérique : le fait qu’on ne nous épargne rien. La magie est un instrument merveilleux, servi par la cruauté comme la grandeur des protagonistes. On aime ces derniers, mais on ne peut pas excuser tous leurs comportements. Chacun est le produit de relations toxiques, ambiguës, de rêves et d’ambitions parfois contraires. Cela ne les rend que plus tangibles et intéressants.
La fin m’a d’abord décontenancée, car je m’étais presque attendue à plus de violence. Mais les Faes sont dépeints dès le début comme des êtres subtiles, maîtres du Verbe, engoncés dans des coutumes ancestrales qui valent plus que la vie elle-même. Donc, pourquoi pas ? De nouveaux secrets sont révélés et viennent éclairer les événements sous un tout autre jour.
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J’ai pris un peu de recul depuis la fin de ma lecture, mais il me reste encore ce sentiment d’inachevé. On retrouve dans ce tome les forces des deux premiers : un contexte historique précis mais pas trop détaillé pour ne pas perdre le lecteur, des personnages pleins de panache semblables à des héros de vieux films de capes et d’épées, une ambiance brumeuse dans les beaux paysages gallois… Mais certaines caractéristiques du récit me paraissent de plus en plus être des défauts. Je n’ai pas été autant emballée par ce dernier tome, parce que je me suis lassée avant la fin. Une fin d’ailleurs qui m’a frustrée. Soudain, je me suis souvenue pourquoi je n’avais pas dépassé le premier tome de la saga de cet auteur sur la Quête du Graal : exactement les mêmes raisons qu’ici. Cela dit, je suis contente d’avoir terminé l’histoire du Roi Corbeau. Une trilogie pour les amateurs d’Histoire et de légendes médiévales !

Tuck est présent dès le premier tome, et c’est un personnage très sympathique. Intelligent, plus rusé et sage qu’il n’en a l’air, il apporte également une touche d’espoir à cette bande de hors-la-loi, car il sait prendre du recul sur la situation grâce à sa foi. Au-delà du moine gourmand et plaisantin, il y a un conseiller avisé du Roi Corbeau. Si j’ai bien aimé ce focus sur son point de vue, j’ai malgré tout senti le récit s’enliser.

Le schéma de chaque tome est assez répétitif. Chaque tome possède la même structure. Vous me direz : c’est un peu vrai dans la plupart des romans. Sauf qu’ici, les coutures du récit se voient vraiment. Le récit devient prévisible et lassant, d’autant que les personnages, connus pour certains dès le tome 1, évoluent peu. Il n’y a que Bran, notre héros, qui franchit enfin l’étape finale de son évolution en devenant le roi qu’il doit être. Même ainsi, les personnages et les relations qu’ils entretiennent sont peu approfondis. L’auteur reste en surface, pour surtout relater la suite d’événements, mélange de batailles et de ruses, pour parvenir au final.

Un final qui m’a fait sourire, avec un retournement de situation comme on en voit dans les vieux films historiques de la gloire d’Hollywood, que je ne peux m’empêcher de considérer avec attendrissement malgré tout. On frôle le ridicule, c’est gentiment désuet, car c’est de plus présenté comme une reconstitution sérieuse d’événements passés – même si de manière romancée. Bref, la lecture a été pénible, ce qui n’enlève rien à la qualité du livre, et j’étais contente d’arriver à la fin dans tous les cas.
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Acquisition lors du festival Rue des Livres à Rennes, j’ai eu le plaisir de rencontrer l’autrice, qui est aussi l’éditrice de la ME Noir d'Absinthe, qui promeut les littératures de l’imaginaire en faisant fi des clichés de genres. Je me suis très vite lancée dans la lecture de son premier roman. Ce qui partait au départ comme un roman de capes et d’épées s’est révélé bien plus sombre et tragique. J’ai été happée par les aventures d’Isulka et Scipione à travers le monde, jusqu’au bord de la folie, là où les frontières entre Humanité et monstruosité sont si fragiles. Une très bonne lecture, fluide et dynamique, avec des personnages bien nuancés et non-manichéens. Pour faire un premier pas dans les univers de Morgane Stankiewiez et vous laisser porter par sa plume, si vous aimez le fantastique teinté de mythologies et que vous avez le cœur bien accroché, n’hésitez pas à découvrir ce roman !
Le récit s’émaille de petites références à l’Histoire, à la mythologie, au folklore, sans pour autant noyer le lecteur. Le livre se lit vite, avec un rythme trépidant et une atmosphère oppressante grandissante jusqu’à la fin. Je ne peux pas en dire plus sans spoiler. Je vous laisserai découvrir ça par vous-mêmes ^^
Les personnages sont la force du récit. Si la plume est économe en descriptions, elle place l’essentiel des informations et faire la part belle aux protagonistes. Si gris, si terriblement imparfaits et donc humains, chacun d’eux se révèle au travers des épreuves. Isulka doit faire face à ce qu’elle a laissé derrière elle, son passé et un cœur fermé. A Scipione se pose le dilemme de l’homme qu’il veut devenir, ou plutôt de celui qu’il ne veut pas être, en renouant avec ses valeurs. Des personnages attachants, tourmentés, qui évoquent les romans gothiques du XIXe siècle.
L’histoire se situe dans une uchronie douce, où des sociétés secrètes et des mages peuvent exister, sous le couvert d’un mysticisme qu’il convient de cultiver pour ne pas trop attirer l’attention. Isulka, notamment, est une mageresse – le féminin pour mage qu’elle a elle-même créé. Elle vit de peu de choses, profite du temps présent pour mieux ne pas songer à ce qui lui manque. Elle fait la rencontre d’un spadassin italien, Scipione, lequel est en exil à Paris le temps de préparer une vengeance qui ne cesse d’être repoussée. Tous deux sont embarqués pour une quête périlleuse : dérober une bague qui n’est pas ce qu’elle paraît. C’est le début de leur voyage, qui s’apparente à une lente descente aux enfers.
J’ai pu acheter le second tome de cette duologie au festival Ouest Hurlant de Rennes, aussi dédicacé par l’autrice. Celle-ci m’a prévenue qu’elle passait le cran au-dessus avec le tome 2. J’ai déjà hâte de connaître les prochaines aventures d’Isulka et Scipione !
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Olivier Ledroit est notamment l’illustrateur de la série Requiem chevalier vampire, et de la trilogie Wika. Son style très reconnaissable, un mélange d’inspirations gothiques, steampunk et de romantisme (le mouvement artistique, pas le genre littéraire), est un vrai régal pour les yeux. Chaque case fourmille de détails ; chaque page est une merveille. On en prend littéralement plein les yeux ! Je pourrais passer des heures à chercher les secrets cachés dans les illustrations, car tout y a du sens, tout est pensé pour non seulement être sublime mais aussi servir l’histoire et en révéler les mystères. Je suis immédiatement transportée dans un autre univers grâce à l’artiste. Je suis fan.
L’histoire du Troisième Œil tourne majoritairement autour de l’ésotérisme, comme son nom l’indique. En peu de temps, le lecteur doit s’attacher à un protagoniste lui-même un peu perdu, un peu rêveur. On découvre avec lui l’envers du décor de notre réalité, jusqu’à la révélation de son nouveau rôle dans Paris. Car s’il se met à apercevoir les auras des gens, à les interpréter, il rencontre également des créatures vivant dans cet entre-deux, se repaissant des rêves et des âmes. Il devient un pont, un médiateur, entre notre réalité et le monde mystique (un peu comme la BD est un média qui fait le pont entre une vision d’artiste et notre propre âme).
Sera-t-il alors un chevalier protecteur de la magie, ou une simple proie sombrant dans la folie ? J’attends les prochains tomes pour en savoir plus sur son destin. Apparemment, le récit est pour l’instant pensé en 3 tomes. Je suis très intriguée par la suite, j’ai hâte !
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date : 15-04-2022
Une fantasy à rouages, particulièrement bien fouillée et vivante. Un rythme trépidant, suivant une course épique, avec quelques moments de frayeur et de tendresse, pour finalement dévoiler un complot d’envergure. Une grande enquête débute, sur fond d’aventures aux quatre coins d’un archipel aux décors variés. Une ode aux voyages fantastiques et aux explorateurs !
C’est le retour des univers denses qui se dévoilent au fil des pages de manière fluide et intelligente. Je suis très friande de worldbuilding et je suis difficilement rassasiée. La plume est addictive, plus agréable et maîtrisée encore que dans Les Murmures du Shar, alternant épisodes contemplatifs, pour poser l’ambiance et le décor, et les événements qui s’enchaînent à un rythme effréné. Le lecteur doit collectionner les éléments nouveaux, qui sont autant d’indices sur l’intrigue, qui lui sont proposés : il est acteur du récit.
J’ai retrouvé des personnages attachants, au fort caractère, qui sont un peu la spécialité de l’auteur. J’ai également ressenti un grand amour pour l’exploration, qui rappelle les anciens récits de voyages extraordinaires, pittoresques et baroques, sur des îles lointaines peuplées de merveilles aussi effroyables que fascinantes (le Pays de Cocagne, l’Atlantide, les archipels fantasmés des Amériques etc.). J’ai toujours aimé la mer et les récits de voyage. C’est un vrai plaisir d’embarquer avec ces compagnons d’aventure, de voguer à la découverte de ces territoires.
Comme pour Les Murmures du Shar, le récit possède plusieurs niveaux de lecture. Ce n’est pas seulement une fantastique aventure sur le sport et l’amitié. Les thématiques de l’écologie, la technologie et la manière dont on les emploie, ainsi que les luttes sociales, sont autant de biais pour entrer dans l’histoire. Certains sont pour l’instant effleurés, mais quelque chose me dit qu’on en saura sans doute plus dans les prochains tomes.
Le récit s’émaille de petites références au macro-univers, notamment avec un personnage qu’on retrouve dans Le Chant des Sables. Je commence à entrevoir de plus en plus de liens entre les sagas, et je recommande vivement de tout lire pour se faire une idée de la richesse de l’univers créé. Je n’en dirai toutefois pas plus : no spoil !
J’ai très hâte de savoir la suite ! C’est fun, intelligent et la fin laisse présager des aventures encore plus trépidantes, ainsi que des connexions mystérieuses entre les diverses intrigues…
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Coup de coeur stellaire ! Il ne fait pas suite au premier recueil Célestopol, car tous deux peuvent être lus indépendamment. Les deux livres sont en revanche indispensables pour mesurer toute la grandeur fabuleuse de l’œuvre. La cité fantastique et uchronique de Célestopol, bâtie sur la Lune par une Russie aux ambitions démesurées, pétrie de folklore slave, d’idées steampunk à la Jules Verne, de contradictions modernes, aussi cruelle que merveilleuse, vous accueille en son sein. Vous ne repartirez pas indemne. Célestopol existe, ou a existé, et il suffit de ces quelques pages pour vous pousser à y croire.
Dans la droite lignée du premier recueil, chaque nouvelle ici s’articule autour de thématiques chères à la SF, aux temps modernes et aux problématiques de notre société. La cité reflète notre réalité à travers un miroir déformé par le sélénium : une ville sublimée, avilie, paradoxale, à la fois si proche et si lointaine par rapport à nous. Je suis tombée sous le charme de la plume de l’auteur, où chaque mot est choisi avec une précision méticuleuse, donnant à Célestopol toute sa splendeur. Je vais m’empresser de lire d’autres livres de l’auteur !
On retrouve certains personnages d’un récit à un autre. Cela donne le vertige et renforce l’attachement aux personnages. Et si vous avez lu le précédent recueil, certaines histoires prennent une tout autre saveur. Dans cette tragi-comédie où s’entremêlent les personnages réels et parfois célèbres, et d’autres émergeant de cette réalité parallèle aussi tangible que notre bonne vieille Terre, le portrait de la cité elle-même est esquissé. Le décor est finalement le protagoniste, dont on dévoile peu à peu les secrets, les mensonges, les rêves. La cité magnifie certains, dévorent d’autres, ou détourne le regard. Mais elle ne laisse personne indifférent.
La grande Histoire se mêle aux destins individuels. Du duc entouré de mystères à l’automate rebelle, du voleur rêveur à la mercenaire tourmentée, en passant par des êtres issus du fond des âges ou des personnalités internationales… Entre luttes sociales, despotisme éclairé, préjugés sexistes, course au progrès scientifique, réminiscences de croyances oubliées. On en découvre un peu plus sur le destin de cette Terre uchronique, qui nous apparaît crédible car terriblement imparfaite. Pour une amoureuse de l’Histoire comme moi, c’est un régal d’essayer de retrouver les références à tel événement ou tel personnage, et de voir comment l’uchronie se développe de manière inédite, tout en rejoignant parfois des éléments qu’on connait bien.
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date : 25-03-2022
J’ai adoré ! Je comprends pourquoi le webtoon est si addictif, il mérite sa réputation ^^ Même si, tout compte fait, il s’agit ici d’une longue introduction, tous les ingrédients sont réunis pour un récit atemporel, touchant et géniale ! J’ai très hâte de mettre la main sur la suite !
Ce tome est en quelque sorte une introduction à l’histoire de Perséphone et Hadès. Mais leur histoire ne sera pas le principal sujet de Lore Olympus. Les discordes et relations entre divinités, cette famille dysfonctionnelle par excellence, sont pour l’instant effleurées. Mais les graines ont été semées pour générer le chaos : rancœurs, jalousies, égocentrisme, relations toxiques etc. Tout y est, et j’ai hâte d’approfondir tout ça dans les prochains tomes !
L’humour, assez frais et léger, est le bienvenu. Il permet de désamorcer certaines situations, parfois aussi d’amoindrir leur impact. Un peu enfantin par moment, mais plutôt fun. Ce qui n’enlève rien à la dureté de certaines scènes.
L’autrice a un trait vif, précis et expressif. Les couleurs sont chatoyantes, acidulées et lumineuses, auquel le grain du papier ne rend hélas pas justice. En dépit de l’aspect très fun et coloré du livre, il n’est pas à placer entre toutes les mains. La fin présage de terribles tourments, très actuels à notre époque, et ne semble pas vouloir minimiser la gravité.
L’autrice veut clairement traiter de thématiques fortes, matures, et elle le fait de manière sensible : la liberté, les notions de consentement, de violence passive, les stéréotypes du patriarcat. Perséphone se révèle à travers les dialogues : étouffée par sa mère, désireuse de connaître le monde extérieur, mais terriblement ingénue malgré un fort caractère. Elle nous met face à notre fragilité et nos contradictions.
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Un coup de 🖤 ! Les Murmures du Shar sont à ce jour ma saga préférée de @aidanfox.auteur et un petit bijou d’autoédition. Avec ce tome 3, le final s’annonçait dantesque : c’est le cas ! J’ai un regret néanmoins : c’est fini. Non contente de livrer un récit épique, au nœud d’intrigues complexe, avec des personnages attachants, la trilogie s’offre un final qui ouvre d’infinies possibilités, que seule l’imagination du lecteur pourra explorer à loisir. Sans oublier le point majeur : c’est cool ! Des rebondissements, des émotions fortes, des effets spéciaux spectaculaires, pour un résultat alliant la qualité au fun, au service d’une histoire de fantasy épique qui s’amuse des codes du genres pour parfois les détourner. Bref, j’ai passé un très bon moment avec Asia et ses compagnons. Je vous la recommande chaudement !
Qui dit fin de trilogie, dit réponses aux multiples intrigues. Si certaines d’entre elles m’ont laissée dépitée de prime abord, car entraînant Asia (et le lecteur) sur de fausses pistes qui s’achèvent abruptement, j’ai été conquise par les autres réponses attendues. Jusqu’à la fin, l’auteur a su ménager son suspense pour tirer de sa manche un nouvel atout, jetant à bas tous les masques de l’adversité. Et ces adversaires se sont révélés bien plus cruels et puissants que prévu.
Le plus grand combat d’Asia trouve enfin sa finalité. La protagoniste fait face à ses pires cauchemars. Son plus grand ennemi est caché au plus profond d’elle-même tout compte fait. Si Asia a grandi et s’est peu à peu révélée au travers des épreuves, c’est ici qu’elle signe sa plus féroce bataille, la plus grandiose et la plus terrible. Ce tome aura un épilogue doux-amer, où plane l’espoir envers et contre tout. Il laisse aussi présager un univers plus vaste que Khrone ou le royaume des morts…
J’ai encore quelques questions après ma lecture. Mais toutes ne nécessitent pas une réponse, même si je garde quelques regrets. C’est un monde ouvert, qui ne nous présente qu’une infime partie de ce qu’il recèle. Certains personnages vont particulièrement me manquer. Je relirai avec plaisir la saga pour revivre cette épopée à leurs côtés !
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La poursuite de cette lecture doudou s’est déroulée sous de bons auspices pour moi. Will est un nouvel arrivant dans la bande de Rhi Bran, un archer aux origines saxonnes, qui apporte un nouveau point de vue intéressant. Chassé de ses terre, interdit d’exercer son métier de forestier, il intègre la bande de hors-la-loi et leur apporte un souffle d’espoir. Avec son arrivée coïncident le regain de témérité des brigands et les tourments apportés par un nouvel adversaire, en la personne du shérif. La situation du pays, les tensions entre nobles sont clarifiées, précisées, sous ce nouvel éclairage. Dans le tome 1, l’auteur s’était particulièrement intéressé aux Bretons. Ici, c’est au tour des Saxons.
Suivre Will fait du bien ! C’est un personnage plaisant, à la verve habile, qui a beaucoup d’humour et de lucidité à la fois sur lui-même et sur le monde qui l’entoure. Il ajoute une touche de légèreté à ce récit qui se veut réaliste et assez froid, sous certains aspects, car très attaché à la stricte représentation du monde médiéval. A prendre avec quelques pincettes néanmoins : on ne projette pas une lance (merci les infos d’Histoire Appliquée) x)
C’est une fantasy old school, assez épique, pleine d’idéaux de justice, avec toutefois une touche de réalisme dans le traitement des événements et des personnages. J’ai senti quelques longueurs en milieu d’ouvrage, mais cela ne m’a pas dérangée. Le récit prend son temps quand il le faut. Petite déception : le surnaturel est resté très discret. Et oh surprise ! Comme dans le tome 1, nous avons droit au récit d’une légende celte, qui permet d’illustrer l’histoire et de l’éclairer sous un nouveau jour. Bientôt le tome 3 ! J’y suivrai frère Tuck et, vu comment il a été présenté dans les tomes précédents, je sens que je vais apprécier bourlinguer aux côtés de ce joyeux luron !
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Oh, la claque ! Heureusement que j’ai lu le tome 1 il y a peu, car les révélations s’enchaînent sans temps mort et il faut toute sa concentration pour assimiler toutes les informations qui se dévoilent. Voilà un deuxième tome qui démarre en trombe !
L’architecture des intrigues est bien rôdée, et ça se vérifie d’autant mieux dans ce tome 2. Car chaque élément trouve son utilité, et révèle les secrets de l’univers ou des personnages. Cela pourrait être difficile à suivre, tant les révélations se répondent l’une à l’autre mais l’auteur a l’art de présenter une simplicité complexe – joli paradoxe ! Cela se traduit par un page-turner fluide et passionnant.
De nouveaux joueurs entrent en scène, redoutables et implacables. Ils émergent de l’ombre pour participer à la grande partie d’échecs qui secoue le monde de Khrone, tirant les fils d’une grande trame tels des marionnettistes démoniaques. Aucune faiblesse n’est épargnée. Comme Asia, on explore, on découvre et parfois on fait fausse route. Mais chaque étape est un fil relié à la grande toile de l’intrigue qui nous pousse sans cesse en avant.
Cette saga épique revisite les codes de la fantasy et s’en amuse (le voyage au royaume des morts qui évoque une descente aux enfers grecs, les elfes raffinés mais cruels, la magie noire qui est finalement une science comme les autres etc.), avec des notions de tolérance et d’amour sur fond de combat contre une société corrompue et inégalitaire, qui semble courir à sa propre perte. Malgré le sérieux du propos, ce n’est jamais moralisateur. En revanche, avec des combats très visuels, des personnages aux puissants moteurs émotionnels et un rythme haletant, c’est toujours cool !
J’ai terminé ma lecture du tome 3 à l’heure où je poste cet avis. Et je ne peux que vous recommander chaudement cette saga. C’est intelligent, bien écrit, émouvant, palpitant et, surtout, c’est fun ! Un vrai régal !
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Ce fut une lecture doudou pour moi, car j’ai été biberonnée aux vieux films de capes et d’épées dits historiques, et aux péplums. Ce livre a donc su faire virer ma corde sensible et nostalgique. Ce qui n’enlève rien à sa qualité. L’auteur transmet sa passion pour cette épopée : par sa riche documentation sur l’époque déjà – peut-être un petit manque d’un glossaire pour certains termes ou personnages historiques ; mais aussi pour ces descriptions pleines d’amour pour les contrées vertes et sauvages, envahies de brume et de soleil, du Pays de Galles. Tout cela ne fait que renforcer l’impression de réalité du récit.
Les personnages sont nuancés, à mi-chemin entre la réalité et la légende : on a volontiers envie de chercher les références avec ce que la culture populaire connait de Robin des Bois. J’ai souvent eu envie de baffer Bran, le protagoniste, pour être si borné mais cela signifie qu’il paraît réel, parce qu’il est imparfait, faillible, et bien écrit. Il a su me toucher. Tous les personnages ont leur intérêt. L’histoire s’articule autour des complots, des ambitions des uns et des autres, entre ceux qui ne cherchent qu’à survivre et ceux qui profitent d’un monde injuste pour accaparer les richesses. On est loin – heureusement – de la propagande américaine à peine cachée dans les vieux films datant de la Guerre Froide, mais il y a quand même un message prônant un idéal de la justice bien présent.
Le récit s’inscrit dans l’esprit des sagas et des chansons de geste, avec un brin de surnaturel suggéré, pour effacer la frontière entre la réalité et le merveilleux – ce qui était très courant dans la littérature médiévale. L’auteur nous plonge dans une époque culturellement riche d’échanges entre les Saxons, les Celtes et les Normands mais, attention, ne s’attache pas entièrement à la véracité historique. Ce n’est pas un documentaire, et je pardonne volontiers à l’auteur quelques clichés qui ont la vie dure en Histoire médiévale. J’ai très envie de découvrir la suite !
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Ce tome 1 est assez introductif mais il est nécessaire pour comprendre les multiples ramifications de l’intrigue. Un univers dense, cohérent, mystérieux et sombre : un monde souterrain cruel, où les secrets inavouables s’entassent, déchiré par les ambitions des puissants. Une quête de vengeance qui prend des tournures inattendues, le tout servi par une plume efficace et poétique. Les pions sont placés : la vraie partie peut démarrer. Un régal qui m’a diablement donné envie de lire la suite !
Un des points forts de l’auteur, et qui se révèle d’autant plus dans cette saga-ci, est qu’il pose les pierres de son architecture scénaristique de manière fluide et régulière. Le contexte est d’abord simple à appréhender, avant d’apparaître de plus en plus complexe, comme si on suivait un fil jusqu’à découvrir une vaste tapisserie au bout. Ce qui laisse présager des ramifications inédites pour les tomes suivants. Cela me faisait songer à une partie d’échecs : tous les pions ont été placés mais l’issue de la partie est incertaine, d’autant plus qu’on nous laisse entendre que tous les joueurs ne se sont pas déclarés.
Alternant les séquences émotions avec des scènes d’action ou de découvertes, il offre un large panel de personnages très différents, chacun poursuivant ses desseins. Il y est question de choix, de morale, d’ouverture d’esprit, de tolérance, et surtout du fait d’assumer ses choix et leurs conséquences, plus encore dans un monde cruel comme celui-ci, qui ne laisse passer aucune faiblesse. Suivre Asia est aisé tant le personnage est vivant, tiraillée entre ses sentiments et son appétit pour la vengeance – qu’elle voit comme un devoir auquel elle ne peut se soustraire. Beaucoup de questions, donc et un goût de trop peu en fin de lecture : j’ai très envie de passer à la suite ! Oups, on me dit dans l’oreillette que c’est déjà fait : j’ai fini le tome 2 hier soir xD
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J’en avait entendu beaucoup de bien et je comprends pourquoi. Mais peut-être ai-je eu un peu trop d’attentes. J’ai apprécié cette lecture, même si j’en retiens un avis mitigé vis-à-vis de la protagoniste. Une uchronie intéressante, bien réalisée, dans une ambiance sombre et romantique qui fait hommage aux romans gothiques. Le style fluide, au surnaturel distillé de manière très sensorielle, donne une lecture confortable pour un YA, sans jamais franchir le pas vers l’horreur ou le gore. L’auteur s’est beaucoup renseigné sur le Grand Siècle et on se le représente très bien. J’ai soif de découvrir plus en détails cet univers. Le bémol pour moi vient de la protagoniste Jeanne pour laquelle j’éprouve peu d’empathie et qui m’a semblé un peu trop caricaturale. Une bonne lecture !
Avis complet sur Instagram ~
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Une agréable lecture, où j’ai apprécié retrouver les personnages du tome 1, explorer l’univers et la psyché de ces protagonistes tourmentés, très humains, qui m’a néanmoins laissée sur ma faim, dans le bon sens du terme ! Une fantasy sombre, mettant à l’honneur le folklore de l’Europe de l’Est, avec des personnages touchants, des thématiques fortes et toujours d’actualité… Une belle continuité du tome 1 que j’avais beaucoup apprécié.
Après avoir regardé la série – comme beaucoup de monde, je voulais me replonger dans les livres, pour avoir un autre point de vue sur l’histoire. Si le premier tome était semblable à un voyage périlleux, un fil rouge apparait plus nettement dans ce tome 2. Il s’agit encore une fois d’un recueil de nouvelles. Geralt sort peu à peu de sa coquille, nous apparaît plus humain que jamais, dans ses contradictions et ses failles, et ça fait du bien. Je le trouvais un peu monolithique dans le 1er tome. Les personnages sont encore plus touchants. Le fil rouge qui les relie tous ressemble bientôt à une tragédie shakespearienne.
Mon avis complet est dispo sur mon compte Insta. Je vous recommande cette belle saga o/
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