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Journal d'Hiroshima : 6 août-30 septembre 1945



Description ajoutée par AngelMercury 2014-09-18T10:08:29+02:00

Résumé

Racontée par un témoin survivant, l’explosion de la première bombe nucléaire prend effectivement toute son ampleur et tout son sens. Le docteur Hachiya écrit, au jour le jour, dans un style dépouillé et d’une poignante humanité, ce qui s’est passé dans la ville entre le matin tragique du 6 août 1945 et l’arrivée des troupes d’occupation américaines. Document vécu d’une valeur inestimable puisque l’auteur, grièvement blessé par la bombe, nous apporte le double témoignage d’une victime, et d’un médecin, occupé malgré ses blessures à soigner ses compatriotes, et à lutter contre les maladies provoquées par les radiations atomiques. « C’est une chose de jeter un regard au fond de l’enfer, et une autre d’entendre la voix d’un damné vous en faire la description jour après jour », a écrit à propos de cet ouvrage un journal américain. On reste pétrifié d’horreur devant les scènes décrites au cours de ces pages.

Mais ce journal n’est pas que cela. Par delà la description de l’explosion, de l’incendie, et du typhon qui les suivit, ce livre sobre atteint aux cimes de l’héroïsme, et nous montre une humanité reprenant conscience d’elle-même, après le cataclysme. Il est riche d’observations psychologiques et d’enseignements humains. Il réalise ce tour de force, après nous avoir conduits au coeur de l’épouvante, de nous avoir apaisé, consolé, réconcilié avec la vie.

Il fallait un témoin d’une singulière qualité pour nous amener à des hauteurs où la foi et l’espérance retrouvent tous leurs droits. La tragédie de Fukushima a ravivé le sujet du nucléaire dans les média et dans les consciences.

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Classement en biblio - 17 lecteurs

extrait

Politiques et historiens se sont naturellement interrogés sur les raisons qui avaient conduit le gouvernement américain à approuver un tel bombardement. Officiellement, le président Truman et son état-major avaient souhaité frapper fort parce qu’ils n’entrevoyaient pas la fin du conflit avant 1946. L’opération « Downfall » impliquait une guerre à outrance qui envisageait trois débarquements bien plus importants que celui de Normandie dans l’archipel et les morts américains mais aussi japonais en auraient été autrement plus nombreux. La bombe atomique sur Hiroshima devait être le moyen le plus efficace pour mettre un terme à une guerre qui, du côté des alliés, s’avérait trop coûteuse.

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Commentaires récents

Diamant

6 août 1945, 8 h 15 du matin, trois B12 américains traçaient dans le ciel d'Hiroshima. Les habitants n'avaient encore jamais subi de raid aérien depuis le début de la guerre alors bien qu'en alerte, le faible nombre d'avions ne les a pas inquiétés.

Ils se trompaient.

L'un des trois bombardiers, baptisé Enola Gay, transportait dans ses soutes une bombe à l'uranium de 4.5 tonnes équivalant à 15 000 tonnes de TNT.

Le bébé avait un petit nom, Little Boy, et c'était la première fois dans l'histoire de l'humanité qu'un engin d'une telle capacité avait été conçue afin de détruire une population civile.

Hiroshima n'était plus qu'un immense brasier et les victimes innombrables.

Officiellement Truman et son État-Major avaient voulu frapper fort parce qu'ils n'entrevoyaient pas la fin du conflit avant 1946 et la bombe atomique sur Hiroshima devait être le moyen le plus efficace pour mettre un terme à une guerre qui s'avérait trop coûteuse du côté des alliés.

Les Américains avaient sélectionné plusieurs villes, dont Yokohama et Kyoto, dans le but de frapper un lieu fortement lié à l'histoire du Japon et à ses traditions religieuses, dans l'espoir de provoquer une réaction puissante au sein de la population civile, pour obliger les militaires nippons à capituler.

Centre de communication, lieu de stockage et de rassemblement des troupes, avec son château qui abritait le quartier général de la deuxième armée générale, Hiroshima était une cible idéale.

Étant donné qu'elle n'avait jamais été bombardée, il était plus facile aux militaires d'observer la puissance destructrice de la bombe...

À noter qu'une fois que ce bombardement spectaculaire fut connu, il a été approuvé par tous les dirigeants du monde occidental.

Seules quelques voix discordantes et isolées, comme celle de Camus en France, osèrent afficher leur réprobation.

*

Je me dois de préciser que tout ce qui précède est constitué de quelques phrases de la préface du livre.

*

Le docteur Hachiya, directeur de l'hôpital des Communications d'Hiroshima, qui résidait à 1.5 km de l'épicentre de l'explosion, émergeait d'une nuit de garde.

Vêtu d'un caleçon et d'un t-shirt, il était étendu sur le sol du séjour de sa maison, quand un puissant éclair de lumière le fit tressaillir. Un second éclair succéda au premier.

Le paysage ensoleillé devint sombre et brumeux, la maison commença à s'écrouler. Le docteur réussit à sortir dans le jardin malgré les gravats.

Une fois dehors, il constata ses multiples blessures (il en fut dénombré 150 par la suite), dont certaines très graves.

Victime d'un immense sentiment de faiblesse, à sa grande stupeur, il vit qu'il était complètement nu.

Sa femme émergea des ruines de la maison, et ils se rendirent à l'hôpital, affrontant la chaleur et contournant les multiples obstacles, faisant fi de leurs blessures et leur affaiblissement général.

Mettre un pied devant l'autre relevait presque de l'exploit.

Malgré son état plus que préoccupant, Michihiko Hachiya eut la présence d'esprit et le courage de coucher sur le papier, sous la forme d'un journal, tout ce qu'il a vécu et constaté du 6 août au 30 septembre 1945.

Ce journal n'était pas destiné à être publié sous forme de livre et c'est une grande chance que l'un de ses lecteurs en ait eu l'idée.

Après une traduction pointilleuse et respectueuse du récit d'origine, ces écrits ont pu être distribués à travers le monde.

Et c'est ainsi que par l'intermédiaire de mon ami Piwai qui en a rédigé une critique, ce témoignage m'est arrivé entre les mains.

J'ai mis un moment à lire ce Journal qui fourmille de détails sur tous les symptômes et toutes les maladies qui ont touché cette population.

Le docteur n'est pas avare non plus en descriptions du "paysage" et des conditions d'hébergement et de soins dans l'établissement hospitalier.

Je ne dirais pas que ma lecture fut agréable, mais par contre, excessivement poignante.

J'ai passé ces journées en immersion totale, embarquée dans un récit fluide, passionnant et instructif, en compagnie de personnalités très attachantes.

Fut un temps, on parlait souvent d'Hiroshima et de Nagasaki, sans disposer de détails précis. La "lacune" est comblée.

Un grand merci à ce docteur qui, malgré l'horreur, la douleur, la fatigue, l'affaiblissement (tous les médecins qui l'ont soigné pensaient qu'il ne s'en sortirait pas), a trouvé le courage d'écrire jour après jour, dans le but de laisser un témoignage au reste du monde.

.

.

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Diamant

Michihiko Hachyia était médecin et dirigeait l'hôpital des communications à Hiroshima quand, le 6 août 1945, la bombe nucléaire a été larguée sur la ville. de cet instant où tout a basculé, ce médecin se souvient d'une immense lueur blanche et lui, qui l'instant auparavant, était en caleçon et maillot de corps dans sa maison, s'est retrouvé dans son jardin complètement nu. S'ensuit ensuite une description méticuleuse des semaines qui ont suivi le "pika" (mot japonais qui désigne une lueur) et la lente agonie pour nombre de japonais et japonaises touchés par les radiations. le journal est écrit entre le 6 août et le 30 septembre. Les premiers jours sont consacrés à l'état de sidération dans laquelle ont plongé les habitants d'Hiroshima confrontés à un phénomène effroyable capable de brûler atrocement les individus, de faire fondre matériels et vêtements. le docteur lui-même a été grièvement blessé et ceux qui l'ont soigné ont cru qu'il allait mourir. Heureusement, peu à peu il s'est remis, ce qui lui a donné la possibilité d' étudier plus attentivement les malades qui avaient pu se réfugier dans son hôpital et de s'interroger sur le type de bombe larguée au-dessus de la ville. On le voit qui constate que des malades, ayant apparemment repris des forces, présentent tout à coup des symptômes mystérieux: nombreuses pétéchies sur le corps, vomissements, diarrhées sanglantes avant une mort douloureuse. Il fut le premier à rédiger un article scientifique qui paraîtra dans un journal sur les conséquences de la bombe avant que les américains n'interdisent toute publication sur le sujet.

C'est un témoignage à la fois bouleversant et terrifiant sur ce que fut la réalité de cette bombe nucléaire, destinée -c'est ce que prétendaient les USA - à mettre un terme à une guerre qui aurait duré encore trop longtemps. Quoi qu'il en soit, ce sont les habitants d'Hiroshima qui en ont payé lourdement les conséquences, qui ont vu leurs vies rasées en un éclair, installant dans la société un traumatisme qui perdure encore.

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Or

Un livre qui m'a bouleversée. On ressent tellement le quotidien de ces gens, l'horreur et l'angoisse dans lesquelles ils ont vécu, l'incertitude du lendemain, l'incompréhension de ce qui leur arrive. Bien sûr, le fait que ce soit raconté par un médecin et un survivant y est pour beaucoup car on est vraiment avec lui, dans ses pensées, et ça nous aide à mieux comprendre ce qu'il s'est passé là-bas pour les populations locales.

Un livre très fort, très dur aussi, qui m'a beaucoup marquée.

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Date de sortie

Journal d'Hiroshima : 6 août-30 septembre 1945

  • France : 2011-11-03 - Poche (Français)

Activité récente

Gepcama l'ajoute dans sa biblio or
2020-12-19T18:04:38+01:00

Les chiffres

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extraits 1
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Note globale 8.5 / 10

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