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Commentaires de livres faits par Karine89

Extraits de livres par Karine89

Commentaires de livres appréciés par Karine89

Extraits de livres appréciés par Karine89

date : 16-11-2023
- Ça me déborde, tu me débordes, petite fille sage, tu me rends addict d'une drogue plus violente que le rhum. Tu ronges mes croyances, en construis de nouvelles, me donnes envie de plus. Tu me rends le souffle que je croyais perdu. Tu me sauves la vie, Sasha.
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C’est la première fois que je regarde un homme de la même façon qu’une femme. C’est la première fois que j’ai envie de frôler des lèvres masculines, de m’abandonner à un être viril. C’est la première fois que mon corps, mon âme et mon esprit semblent en parfaite symbiose. C’est inattendu. Inquiétant. Si enchanteur cependant. Je perds un peu plus pied chaque fois qu’Archie ouvre la bouche, il me rend incapable de penser rationnellement. Le serveur prend notre commande, nous la sert en deux temps trois mouvements. Et pourtant, je ne vois rien. Mes yeux sont happés par les traits fins d’Archie, mes mains se font violence pour ne pas les effleurer de la pulpe de mes doigts. Cet homme m’observe avec un doux sourire ; il semble traversé par la même étincelle que moi. Le désir qui me transperce est inédit, mais les sentiments qui explosent en moi le sont encore plus. Est-ce que je suis censé éprouver un truc pour ce type ? Non. Est-ce que je peux ignorer mon cœur qui bat frénétiquement dès que ses yeux me flattent ? Non.
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date : 09-11-2023
Qu'il ait envie de moi renverse mon ventre chaque fois que j'y pense. L'essentiel, c'est qu'il ne découvre pas que la réciproque est vraie. Cela abolirait probablement la retenue dont il fait preuve. Et sans sa retenue, la mienne s'effondrera, j'en suis certain.

J'imagine que le fait de dormir avec quelqu'un, avec qui il a partagé une certaine proximité physique, émotionnelle et amicale, a pu réveiller en lui des envies. Je me demande s'il juge que celle qui lui plaît lui est inaccessible ou si son intérêt amoureux est volatile. Il ne m'a pourtant pas l'air de quelqu'un d'inconstant.
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Il ne répond à aucun de mes textos. Je suis seule avec un truc qui ressemble méchamment à du désespoir, un désespoir qui lasse tout le monde en moins de deux, qui n'est pris au sérieux par personne. Qui verrait là une tragédie à part Racine ? J'entends des Ça ira, ça passera. Je suis bonne pour geindre toute seule entre les quatre murs de ma chambre. Je n'aurais pas la connerie de dire que personne ne me comprend, car tout le monde comprend en réalité mais personne ne s'alarme puisque ça ira, ça passera, on ne meurt pas d'amour de nos jours, c'est bien connu, sinon quelques personnages de roman, et moi, pendant ce temps-là, je souffre comme un misérable insecte qu'on aurait à moitié écrabouillé avec un talon puis laissé là, sur le carreau d'une terrasse, mais ça ira, ça passera.
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date : 29-10-2023
Je n'avais plus de mots. Quelque part dans mon cerveau, mes neurones s'étaient barrés. Je ne fonctionnais qu'aux sensations, et celles-là reléguaient les autres à une goutte d'eau dans une cascade. Être avec Nino, comme ça, c'était comme sauter d'une plateforme située à des centaines de mètres plus haut. C'était ne pas avoir peur de tomber parce qu'il chutait avec moi. Mon corps n'existait plus. Je baignais dans l'odeur, la chaleur, la fermeté de celui de Nino.
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- Je t'ai mise en garde, je suis un connard, un taulard sans parole... Tu vois, tu perds sur toute la ligne. Maintenant, tu n'auras d'autre choix que de te plier à mes souhaits parce que j'ai ce que tu convoites et qu'en contrepartie, tu n'as rien à m'offrir qui me donne envie...
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C'était ça, l'amour, non ? Le vrai, celui qui vous transperçait un jour et qui continuait de vous faire trembler, une décennie plus tard. Et Ashley voyageait en moi depuis si longtemps. Il s'était perdu dans le labyrinthe de mes pensées, s'était noyé dans la profondeur de mes yeux, s'était ancré à mes cœurs.
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date : 10-10-2023
Après quelques minutes, la voix de Vince s'élève, hésitante, tandis qu'il sort son téléphone de la poche de son jean.

" Tu sais combien de fois j'ai voulu effacer son numéro ? ", commence-t-il tout en fixant l'écran.

Il ne lui répond pas et se contente de tourner la tête vers lui pour qu'il sache qu'il est à l'écoute, mais Vince ne semble pas en être conscient. Perdu dans ses réflexions à voix haute, Max en témoin invisible.

"Jamais », continue-t-il. " Et tu sais le plus con dans toute cette histoire ? ", en se pinçant les lèvres. « C'est qu'il n'est même plus attribué, ce putain de numéro... ", en étouffant un rire désabusé. "Je ne fais plus partie de son répertoire alors qu'il fait toujours partie du mien... Je ne fais plus partie de sa vie alors qu'il continue à hanter la mienne... Même des mois plus tard ", en serrant le téléphone dans sa main. " Faut croire que je ne valais pas plus à ses yeux que quelques lignes sur un bout de papier ", acide, un éclat de tristesse dans le regard.

" Tu sais très bien que c'est faux ", réplique Max d'une voix assurée. " Et tu sais très bien pourquoi il les a écrites, ces lignes, Vince... Tu l'as toujours su ", comme une évidence mise à plat.
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date : 05-10-2023
- Pourquoi tu t'intéresses à lui, Maja ? m'interrompit-il dans mes pensées.
Je fermai un instant les paupières, me sentis envahie par la présence de Caern, puis répondis la vérité :
- Parce qu'il est seul.
- Il y a sa sœur...
- Non, le coupai-je. À l'intérieur. Là...
Je désignais son cœur, puis sa tête.
- C'est là qu'il est seul.
Erlend m'offrit un drôle de regard, puis répliqua :
- Peut-être qu'il y a une raison à ça. Peut-être c'est juste parce qu'il n'est pas normal.
- C'est ce que tout le monde dit de lui : qu'il n'est pas normal. Moi, j'ai envie de savoir si c'est vrai ou non.
- On sauve pas les gens d'eux-mêmes, Maja.
- Pourquoi pas ?
- Parce qu'ils sont ce qu'ils sont.
- Alors, je découvrirai ce qu'il est.
- Je ne veux pas te voir souffrir.
- Pourquoi tout le monde semble convaincu qu'il n'est capable que de ça ?
Erlend posa son bras sur l'accoudoir, son regard parut s'emplir d'argent sous les rayons de soleil. Il fronçait les sourcils, mais il tendit la main vers moi jusqu'à ce que je la saisisse. Il la pressa avec fermeté et répondit :
- Parce que c'est sûrement ce qu'il fera.
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date : 02-10-2023
Je sais que tu dissimules une couche de noir sous ce sourire à tomber. Il y a en toi des ombres, un goût immodéré pour le danger. Raconte-moi tes secrets, et je te confierai les miens. Ils sont aussi rouges que le sang sur mes mains, et peut-être qu'un jour, lorsque je serai épuisé de toute cette crasse, je te laisserai me passer les menottes aux poignets.
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Quand je rêvais, même pour quelques instants seulement, j'étais le petit Heinz Oster, ce gosse brillant et curieux de Cologne que j'avais un jour été. Je parvenais parfois à me souvenir de ce que cela faisait d'être un être humain - ce petit Allemand infatigable et studieux qui avait eu une vie, une maison, une famille, un avenir.
Mais une fois réveillé, il n'y avait plus de « moi ». La vérité me revenait. J'étais un Juif. Un virus. Un prisonnier. Un rouage dans cette machine à tuer. Une fois réveillé, il n'y avait nulle part où se cacher.
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-S'il te plaît, ne me présente pas d'excuse. Je n'avais pas à te dire tout ça. Tu as le droit de tout, je ne peux rien prétendre t'offrir, sauf le présent. C'est un sacré paradoxe, non? Le prince aux poches pleines et aux mains vides. Je peux te donner un palais, sans doute, des voitures et même des bijoux. Mais pas les rêves qui vont avec. Pas non plus le temps d'en profiter. Encore moins moi-même. Nous arrivons trop tard pour le passé, et l'avenir ne m'appartient pas. C'est... Je n'ai rien, finalement, sauf... moi. Ici et maintenant.
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Et...

Contre toute attente, le regard sérieux et solennel qu'il pose sur moi m'intimide, son parfum qui m'enveloppe me liquéfie et mon cœur adopte un nouveau rythme jusqu'alors inconnu qui vibre profondément entre mes sens, m'ôtant mon habituel self-control.

- Et l'ombre d'une rose pourrait partager ce secret. Un baiser du cœur, un soupir de l'âme. Une prière murmurée sans un bruit, au cours d'une nuit sans lune.

Nous nous perdons dans le chuchotement du silence, sans émettre un geste. Face à lui, je me sens nu, petit, simplement moi. Comme un gosse qui découvre ses premiers émois. Un enfant qui ne connaît pas les règles des sentiments, simplement submergé par la peur, le désir et les frémissements de ses sens.

Je ne sais pas comment il se débrouille, mais alors qu'il me suffirait d'aller cueillir sur ses lèvres mon absolution, je me sens paralysé et implorant, incapable de franchir cette dernière distance qui nous sépare.

- Ma Majesté, susurré-je en un souffle.
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Faut-il que je te l'avoue ? Sitôt que nous sommes séparés, ton corps me revient en rêve. Devrais-je te dire que je te vois dans mon sommeil - le creux de ta taille, la petite tache de rousseur sur ta hanche - et qu'à mon réveil, j'ai l'impression d'avoir passé la nuit avec toi ? Que je sens encore la caresse fantôme de tes doigts sur ma nuque, toute fraîche, comme si je ne l'avais pas simplement imaginée ? Que la sensation tenace de ta peau contre la mienne fait souffrir chacun des os de mon corps ? Que l'espace d'un instant, en retenant mon souffle, je peux me retrouver là avec toi, en songe, dans des milliers de chambres différentes, et nulle part à la fois ?
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- Je déteste vraiment les gens comme toi ! Tu vas pas me réparer, tu vas pas me sauver et j'ai vraiment pas besoin de ta pitié, Tarjei ! Je me sens suffisamment merdique chaque putain de minute qui passe sans qu'on en rajoute une couche !
- Mais t'as vraiment rien compris. T'es à côté de la plaque, Max.
- Je ne crois pas.
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date : 28-08-2023
- Ne me touche pas, le supplié-je.
- Julian.
Je déteste la façon dont il prononce mon prénom. Je déteste son air peiné et ses mains qui m'attirent de nouveau à lui. Je le déteste pour tous les sentiments contradictoires qu'il me fait ressentir.
- Je t'en prie, chuchoté-je.
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- Ne pars plus, Ashley, articulai-je lentement. Ou alors, ne reviens pas.
- Je ne partirai plus.
Je serrai encore plus fort. J'aurais voulu le croire, mais je n'y arrivais pas.
Il m'attrapa le poignet et serra, pour donner plus de poids à cette promesse.
- Je ne partirai plus, OK, répéta-t-il.
Il hésita un instant.
Un seul.
- Parce que ne pas revenir vers toi, Lou, j'ignore vraiment comment le faire.
Mon cœur battit un rythme particulier, quelque chose qui chantait dans ma poitrine de temps en temps. Quand Ashley me regardait de cette façon-là. Ou qu'il me parlait de cette façon-là. Ou qu'il s'approchait de cette façon-la Je me sentais alors glisser vers lui. Dans un tremblement Dans quelques murmures.
Je le relâchai lentement, effleurant son visage d'une étrange caresse.
Il trembla. Un peu.
Et je le regardai...
Je le regardai comme une toile que je venais de découvrir. Ses couleurs m'aveuglaient. Ses traits m'hypnotisaient et je rêvais de les redessiner du bout des doigts.
Je le regardai parce que, lorsque l'on voit vraiment quelqu'un, même les silences vous murmurent ses secrets.
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- Tu as couru tant de risques pour accéder aux miettes de ce que ce monde avait à t'offrir, Isaak. Pourquoi rechigner à présent à y assumer ta place sans honte ?

- Parce que la seule place désignée par les vôtres pour un homme tel que moi est à genoux.

Son sourire s'élargit d'une indulgence amusée.

- Voilà bien encore là l'une de tes conceptions dramatiques. N'as-tu donc jamais convoité le statut d'immortel ?
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- Comme tu chantes déjà pour moi, alors que je t'effleure à peine.
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Rudolf va retourner en prison, mais avant cela, le juge revient verbalement, haut et fort, sur les motivations du tribunal : « Vous vous êtes rendu coupable d'un délit puni par le paragraphe 175. La débauche entre hommes s'applique à tout comportement entre hommes allant à l'encontre de la moralité et entraînant une action de l'un sur le corps de l'autre, en l'occurrence la masturbation mutuelle. Vous ne pouvez pas vous appuyer sur votre instinct maladif pour justifier vos difficultés à abandonner les pratiques sexuelles entre hommes. On ne peut qu'exiger de vous un meilleur contrôle de soi. Vous, un étranger né en Allemagne, auriez dû tout faire pour réprimer cet instinct contre nature, lorsque l'on sait quel danger la débauche entre hommes représente pour le peuple allemand tout entier ! C'est en tout cas ce qu'exigent, très justement, de tout un chacun les bonnes mœurs de ce pays. La peine qui vous a été infligée tient compte, d'une part de la durée prolongée de vos rapports contre nature (plus de deux ans), d'autre part du fait qu'ils se limitèrent à une seule autre personne de même disposition sexuelle que vous. Vous limitiez ainsi la propagation de ce mal contagieux. Au vu de la nature des faits, les six mois d'emprisonnement dont vous vous acquitterez nous paraissent satisfactoires. >>
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date : 23-07-2023
- Tu me hais, hein, Franco ?
- Non. Pour te haïr, il faudrait que t'aies de l'importance, Marlon. Et tu n'es rien pour moi.
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date : 18-07-2023
Je romps le contact visuel pour m'asseoir sur le fauteuil en face de son lit. Je sais que le chasseur m'est et me sera toujours inaccessible, et malgré la distance que je dois mettre pour refouler mes sentiments, je profite de ces instants où je peux baisser ma garde et savourer ce lien si particulier né d'abord de l'amitié, puis qui a évolué en quelque chose de plus intense grâce aux sentiments.
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date : 09-07-2023
Tu vois, toutes ces filles te proposent quelque chose d'équilibré. De beau. Moi, je ne peux t'offrir que ça... des épines. Je ne peux pas accepter, parce que, quoi que tu en penses, ce n'est pas possible, tu comprends ?
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date : 03-07-2023
Il a vraiment un côté déglingué. Il semble vouloir gratter ma carapace pour savoir exactement ce que ça déclenche, de le voir roucouler. C'est pourtant clair, non ?

Je le fusille de mes prunelles avant de reporter mon attention sur le ciel. Peut-être que j'ai rêvé, dans l'avion. Que l'on n'a absolument rien partagé, qu'il n'y avait aucun flux d'énergie entre nous, aucune tension, aucun désir. Que ce manque ne se situe que dans ma tête, depuis toutes ces années.

Je m'en veux de me montrer aussi faible face à ce connard bi, hétéro ou homo refoulé, peu importe. Nos jeux me fatiguent, à présent. Je pensais en être immunisé, mais quand je l'ai vu se barrer dans les toilettes avec sa fiancée, j'ai cru vomir. Alors que l'instant d'avant, je revivais dans ma tête nos soirées de débauche et de plaisir, lui, il a agi exactement comme à l'époque. En soulageant son désir pour moi avec une femme !
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Avoir été torturé, incarcéré, interné pour des raisons politiques ou pour des trafics illicites n'avait rien de honteux. Mais c'était honte que d'avoir été triangle rose. On niait votre existence. Comment un pédé pouvait-il exister? Est-ce que ça doit exister? Il était sous-homme comme le Juif, et des Juifs le traitaient de tante, et criaient : Ne me touche pas! Oui, c'était ainsi. L'humanité et de siècle en siècle.
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MATEO

12 h 22

Il y a douze heures, un héraut m'a appelé pour m'annoncer que j'allais mourir aujourd'hui. À ma façon bien à moi, j'ai déjà dit adieu à mon père, à ma meilleure amie et à ma filleule, mais l'adieu le plus important est celui que j'ai fait au Mateo du Passé, que j'ai laissé à la maison quand mon Dernier Ami est venu me chercher pour m'accompagner dans un monde qui nous veut du mal. Rufus a déjà tellement fait pour moi, et je suis là pour l'aider à affronter ses démons; dommage qu'on ne puisse pas dégainer des épées flamboyantes ou des étoiles de ninja comme dans les livres de fantasy. Sa présence m'a aidé, et peut-être que la mienne l'aidera aussi à surmonter la souffrance qui l'habite.

Il y a douze heures, un héraut m'a appelé pour m'annoncer que j'allais mourir aujourd'hui, et pourtant je me sens plus vivant que jamais.
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