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Commentaires de livres faits par la-bouquineuse74

Extraits de livres par la-bouquineuse74

Commentaires de livres appréciés par la-bouquineuse74

Extraits de livres appréciés par la-bouquineuse74

date : 15-08-2018
L’histoire :

Un homme torturé. Évidement… Aujourd’hui, il travaille dans une boîte nommée Focus. Son truc, c’est de créer des jeux vidéos, de programmer, de taper des lignes de codes, de créer de nouveaux scénarios, d’étudier le public pour appréhender leurs « besoins » en matière de jeux. C’est un métier qu’il aime pour son côté artistique, philosophique et libérateur. En effet, la plupart de ses créations se nourrissent des ses expériences avec la vie mais surtout avec l’amour. D’ailleurs, il sort avec Laura , sa jeune compagne, depuis de nombreuses années, mais le beau-père est aussi son patron. Son meilleur ami est son chef de projet, Fred, et il est marié à la belle Alexandra… Vous voyez ou je veux en venir ? Vous comprenez la complexité de la situation ?

Elle a posé sa tête sur ma poitrine et dans la faible lumière de la chambre les grains de beauté de son dos ressemblaient à des galaxies, à d’étranges signes du zodiaque parmi les bleus et les minces déchirures. Je contemplais ce ciel vivant qui dessinait mille avenirs possibles, et je ne su quoi dire. Cette fille me bouleversait.

Une quête vers le bonheur, vers la compréhension :

Qu’est ce que le bonheur ? Qu’est ce que l’amour ? Pourquoi tromper ceux qu’on aime ? Ce sont les grandes questions de ce livre. Comment être heureux dans un métier qui rappelle tous les jours un passé houleux. Comment faire avec le beau-père tyrannique ? Comment se reconstruire ? Comment se détacher de ses chaînes ? Pourquoi être attaché au bonheur instantané ? Pourquoi trouver la femme de son meilleur ami si jolie et si désirable ?

Il faut différencier l’amour et le désir, deux éléments importants, que l’on peut allier mais qui sont souvent très mal maîtrisé.

Pour exister, un vieux devrait être fun et en forme comme la grand-mère de La Boum, comme un de ces seniors qu’on voit sourire à la une des magazines et à qui on s’intéresse parce qu’ils sont encore capables de consommer. Ou alors il devait être mort, victime d’une agression. Un ouvrier lui, devait être licencié et menacer de brûler son usine. En temps ordinaire, chacun avait vaguement honte, honte d’être hôtesse, caissier ou magasinier. On disait aux enfants : « Tu finiras caissière. » Tous écrasés par la culture de la réussite, de la jeunesse et du bronzage et par ce qui fait rêver : les grands patrons, les artistes, les puissants, les créatifs ou les lauréats des jeux de télé-réalité…

Est-ce qu’un ouvrier pouvait participer à une émission de télé-réalité, le plus bas niveau de reconnaissance publique ? Non. Pas assez présentable. Il fallait au minimum être employé de bureau, même être au chômage. Dans les pires programmes, ceux qui soit-disant en scène la réalité, les pauvres gens avaient disparu. Ils étaient devenus invisibles. Des fantômes.

Points négatifs :

L’absence de repères spatio-temporels. Je pense que cette absence n’est pas le fruit du hasard, mais elle m’a perturbé. Pourquoi ne pas dire dans quel pays l’histoire ce passe ? L’auteur semble être français, son histoire ce passe sûrement en France. Il n’y a pas de noms de lieux, mis à part les hôtels, les bars etc. Mais si les personnages connaissent Les bronzées font du ski, ils sont sûrement français... Et dans quel pays se retrouve Laura pour son voyage ? Pourquoi semer autant le doute ? J’ai du passer à côté de nombreux détails…

Les faux raccords. Le personnage n’a pas le permis B. Il utilise son scooter ou bien les transport communs pour se déplacer. Le soucis, à moins que je ne me soit pas assez accrochée aux détails, c’est qu’il lui arrive d’aller à un endroit en scooter, puis de rentrer en bus… Aussi, comme il n’y a pas de repères spatiaux, je ne sais pas si c’est dans la logique de l’histoire…

L’omniprésence des marques. Coca, BlackBerry, Nike Kinder Bueno, Channel, Kleenex, et tant d’autres… Le personnage principal, ne cesse de les nommer. Pourtant, il les hait. Il hait la société de consommation, cette manière dont les autres désirent la dernière paire de chaussure à la mode, le monopole des marques, toutes ces choses auquel les gens, qu’il compare à des moutons, s’identifient…

Oui, c’est elle qui avait fait surgir devant moi sa chair et sa beauté oubliée. Étrangement, le mécanisme était le même que celui de n’importe quel marché ou système d’échange commercial. Un financier respecté émet une note disant simplement « Le blé va monter. » Tous les traders se précipitent alors pour acheter du blé tant qu’il est bas, puis à cause de ces achats massifs, son prix grimpe en flèche. Le financier peut alors se vanter d’avoir eu raison, mais en réalité, c’est lui qui à provoqué la hausse.

Points positifs :

La visée du texte. Le premier point positif, qui pour moi est un des plus important, c’est la réflexion sur l’amour, le désir et notre société actuelle. Je ne vais pas m’épancher des heures sur cette question, mais je la trouve essentielle. Personnellement il y a de nombreuses choses que j’aimerai changer dans ma façon d’être et cette approche plus optimiste est la première. Il faut profiter de ce qu’on a et des gens qu’on aime avant qu’il ne soit trop tard.

Ce livre pourrait aussi aborder les thèmes de l'addiction et de la différence d'âge dans un couple... Le narrateur étant addict aux plaisirs immédiat et sa compagne étant bien plus jeune que lui... 

La richesse. En lisant ce livre la plume de l’auteur ne m’a pas frappée, elle est fluide et l’histoire est prenante. Ce qui est marquant, c’est la richesse du texte. Il y a beaucoup de références en tout genres : beaucoup de références littéraires, des musiques, des jeux vidéos (bien sûr), de l’économie ou de la politique…

L’absence de prénom/nom chez le personnage principal/narrateur. C’est vraiment bête mais je m’en suis aperçu qu’au moment d’écrire cette chronique… C’est marrant comment l’histoire est immersif et qu’on peut s’imaginer dans la tête de l’homme X. Tout le monde peu donc s’identifier à lui même si on a pas le même passé et qu’on ne fait pas les mêmes erreurs. Ça doit être la même chose pour les repères spatio-temporels, c’est sûrement pour pouvoir mettre l’histoire entre toutes les mains… Mais ce livre est peut-être une autobiographie... 

L’heure sublime dont je rêvais en lisant Hugo lorsque j’étais enfant, l’heure où l’homme deviendrait naturellement bon parce qu’il serait moins ignorant et qu’on éclairerait sa nuit, ne sonnerait jamais : le savoir, la culture, l’intelligence même, n’ont rien à voir avec la morale ni avec le bien ou le mal, et ne rendent pas meilleurs les misérables.

Mon avis :

J’ai un avis plutôt mitigé quant à cette lecture. D’un côté je trouve le point de vue abordé très intéressant, l’auteur pointe du doigt tout au long de son roman le problème de la culture du plaisir instantané, mais d’un autre côté, j’ai trouvé que la fin ne répondait pas à toutes mes questions. En regardant bien, cet homme n’était pas heureux, ou plutôt ne se rendant pas compte de son bonheur. Il en voulait toujours plus et était frustré par ce qu’il doit à tout son entourage. Tromper sa femme, c’est pour lui un moyen de satisfaire un désir artificiel et de se rebeller… Enfin c’est ce que je crois comprendre… Il n’y a pas vraiment de réponse valable au fait de tromper, c’est une erreur qui ne doit pas se produire et qui est motiver par le « besoin » (ou plutôt l’impression d’avoir besoin) d’en avoir toujours plus, de ne jamais être satisfait de ce qu’on possède. On se rend compte de la valeur des choses qu’une fois qu’on les a perdu…

Les souvenirs sont la mesure de l’amour et chaque couple en entretient le roman. On se rappelle en riant un robe qui n’allait pas, des chaussures neuves qui blessaient ou une soirée où par timidité on avait laisser passer l’occasion de s’aimer plus tôt. En ce faisant on s’aime plus fort.

Petit conseil :

J’ai beaucoup aimé ce livre pour son message plus que pour le scénario (la fin m'a déçue). Il ne faut pas s’arrêter sur l’absence de précisions, il faut profiter du livre et des réflexions quitte à devoir le relire ;)

« La folie, dis-je enfin, c’est refaire les mêmes erreurs en espérant des conséquences différentes. »

Petits plus :

Ce livre m’a fait penser à quelques autres œuvres qui défendent cette lutte contre le plaisir instantané :

La vidéo d’animation de Steve Cutts intitulée Happiness :

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=e9dZQelULDk?ecver=1&w=980&h=551]

Le premier épisode de la saison 3 de Black Mirror : Nosedive (c’est aussi valable avec d’autres épisodes de la série!)
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=7s48IP6d37k?ecver=1&w=980&h=551]

La bande dessinée Ce qu’il faut de terre à l’homme de Martin et Charles Veyron qui est une adaptation du livre éponyme de Tolstoï…

Ma chronique sur cette bande dessinée : https://labouquinerieimaginaire.wordpress.com/2017/12/13/ce-quil-faut-de-terre-a-lhomme-par-martin-et-charles-veyron/

La musique du groupe Fauve : Sainte Anne

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=WDGMXjUMSKg?ecver=1&w=980&h=551]
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Découverte/ Blabla :

J’ai un peu honte de l’avouer, mais j’ai découvert cette bande-dessinée l’année dernière. La sortie du tome 4 faisait beaucoup de bruit sur Instagram… Je cherchais un cadeau pour l’anniversaire de ma petite sœur qui venait de finir la série Lou ! de Julien Neil, et il fallait trouver LA nouvelle BD. Cette série semblait connaître un net succès et on en entendait parler qu’en bien… Mais ce qui a été décisif c’est la beauté des dessins et la présence d’animaux ! Heureusement, ça lui a plu, elle a maintenant toute la collection, et elle m’a quasiment forcée à lire ses livres ! C’est pourquoi, elle a écrit quelques phrases pour faire part de son avis
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date : 18-07-2018
https://labouquinerieimaginaire.wordpress.com/2018/07/18/si-cest-un-homme-primo-levi/#more-1647

Résumé :

On est volontiers persuadé d’avoir lu beaucoup de choses à propos de l’holocauste, on est convaincu d’en savoir au moins autant.

Et, convenons-en avec une sincérité égale au sentiment de la honte, quelquefois, devant l’accumulation, on a envie de crier grâce. C’est que l’on n’a pas encore entendu Levi analyser la nature complexe de l’état du malheur. Peu l’on prouvé aussi bien que Levi, qui a l’air de nous retenir par les basques au bord du menaçant oubli : si la littérature n’est pas écrite pour rappeler les morts aux vivants, elle n’est que futilité.


Présentation de l’auteur:

Si c’est un homme (Se questo è un uomo ) a été écrit par Primo Levi, né en 1919 à Turin dans une famille juive. De sa judéité, Primo Levi n’en prendra réellement conscience qu’avec l’apparition de la mentalité antisémite en Italie, vers 1938. Après avoir suivi des études, il part s’installer à Milan. En 1943, il s’engage dans la Giustizia e Liberta (organisation antifasciste installée dans les Alpes italiennes) et se fait arrêter la même année, par la milice fasciste. Il est interné au camp de Carpi-Fossoli, tout près de la frontière autrichienne. En février 1944, le camp, passe en mains allemandes: c’est la déportation vers Auschwitz. Il est libéré le 27 janvier 1945, date de la libération du camp par les Soviétiques.
Il devient écrivain afin de montrer, transmettre et expliciter son expérience concentrationnaire est un écrivain italien ainsi que l’un des plus célèbres survivants de la Shoah.

Une fois la guerre finie, il épousera Lucia Morpugo, dont il aura deux enfants et dirigera une entreprise de produits chimiques. Parallèlement il commence la rédaction de son journal de déportation qui est l’un des tout premiers témoignages sur l’horreur d’Auschitz.

Pendant les derniers mois de sa vie, Primo Levi fut très affecté par la montée du révisionnisme et de l’indifférence.

Primo Levi s’est mort en 1987 à Turin en se jetant d’une cage d’escalier.

Il propose alors à Einaudi, grand éditeur, de le publier mais celui-ci refuse. Heureusement, une petite maison d’édition lui accorde une publication en 1947 mais son œuvre ne connaît pas immédiatement un grand succès. Plus de 2 500 exemplaires mais seulement sept cents exemplaires sont vendus. Les gens ne sont pas prêt pour prendre véritablement conscience de la Shoah, et ne croient pas à ce témoignage. Ce n’est qu’à la publication de son second livre La Tregua, en 1963, que Primo Levi fut remarqué, et que Se questo è un uomo trouva sa place et fut traduit en de nombreuses langues. Ce n’est qu’en 1987 qu’il fut traduit en français et vendu alors à près de cent mille exemplaires. Si c’est un homme a été décrit comme « l’une des œuvres les plus importantes du vingtième siècle » par la Socialist Review.

Le devoir de mémoire :

Avec l’apparition de son livre un nouveau mouvement se créer permettant aux rares survivants de tenter de se libérer par l’écrit. Cependant les déportés font parfois honte de ce qui leur est arrivé. Levi utilise toute situation pour témoigner de ce qui lui est arrivé. C’est une façon de résister : un combat contre l’oubli au quotidien ; son langage, sa personne même, sont des preuves qui appuient ce qu’il a écrit. Dans son œuvre est une sorte de journal de sa déportation, Primo Levi personnage principal.

Ce livre est devenu un ouvrage de référence pour les historiens : un des témoignages fondamentaux en ce qui concerne le génocide hitlérien et le système concentrationnaire. Le ton est sobre et posé, tel un témoignage. C’est une réflexion «sur l’âme humaine». L’œuvre nous raconte son expérience depuis son arrestation jusqu’à sa libération un peu plus d’un an plus tard.

Je n’ai pas plus tôt détaché le glaçon, qu’un grand et gros gaillard qui faisait les cent pas dehors vient à moi et me l’arrache brutalement. «Warum?» (pourquoi), dis-je dans mon allemand hésitant. «Hier ist kein warum» (Ici, il n’y a pas de pourquoi)

Ce moment où rongé par la soif, l’auteur se saisit d’un bloc de glace qu’il espère pouvoir lécher fait partie des moments marquant du livre. Ces mots tout comme «Arbeit macht Frei» («le travail rend libre»), sont l’un des symboles de la folie concentrationnaire nazie et du désespoir des déportés.

Dans cet extrait on peut percevoir plusieurs émotions importantes à mettre en avant, tout comme l’application du totalitarisme. Dans le livre il est noté que le totalitarisme est un terme désignant un système politique caractérisé par la soumission des individus à un ordre collectif dictatorial cherchant à créer une société idéale en combattant de supposer ennemis.

L’incompréhension d’une langue qui n’est pas parlée par l’auteur et le langage brutal et le mode impératif des ordres donnés qui sont collectifs.

Une situation inconnue et incomprise :

Les monstres existent, mais ils sont trop peu nombreux pour être vraiment dangereux ; ceux qui sont plus dangereux, ce sont les hommes ordinaires, les fonctionnaires prêts à croire et à obéir sans discuter.

La violence quotidienne et le rabaissement quotidien permettent de faire obéir les déportés et de les soumettre à cet ordre collectif.

La démoralisation : “Malheur a celui qui rêve: le réveil est la pire des souffrances.” mais aussi la façon doit l’homme est assimilée à un esclave ou à mis chemin entre des hommes et des animaux rend les prisonniers plus manipulables et plus aptes à se soumettre au pouvoir.

Ces aptitudes expliquent sûrement leurs conditions de vie la perte de leur humanité, le renfermement, la dépression, les troubles psychologiques…

C’est ainsi que lors de la libération des rares survivants il leur a été très dur de se réadapter, il leur a fallu répondre à la question de « comment devenir humain ».

Conclusion :

Cette oeuvre illustre malheureusement bien le thème des guerres et des régimes totalitaires en raison de la totale implication de l’auteur dans son oeuvre qui peut se rapprocher de l’expérience combattante au cœur d’une guerre d’usure. Ce qu’a vécu l’auteur se rapproche de l’affirmation des régimes totalitaires. Il dépeint d’une manière sociologique les comportements et les codes de conduite dans ces camps de la mort. Il met l’accent sur la déshumanisation des corps; l’absence de solidarité, les humiliations, les privations, la hiérarchie dans les camps. C’est pourquoi ,Si c’est un homme de Primo Levi est certainement l’un des témoignages les plus bouleversants sur la Shoah.

Mon petit avis :

En lisant cette oeuvre j’ai eu l’impression que tout ce que racontait l’auteur tait fort réaliste et triste c’est ce qui m’a le plus touché. C’est une des rares fois que j’arrive à lire un livre sur un tel sujet et de la finir, poussée par l’envie de connaître la fin et par la fluidité du texte malgré les événements.
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https://labouquinerieimaginaire.wordpress.com/2018/07/01/la-destinee-des-desolations-par-arnaud-niklaus

L'histoire :
Au début de l'histoire, on rencontre Casey qui semble être un solitaire ou le fugitif d'un régime douteux. On sait peu de choses sur lui : le résumé en dit plus que le reste de l'histoire... Parallèlement, on découvre l'existence d'une femme, Isabella, qui semble être la nouvelle cheffe d'une cité : celle de réfugiés ?

Mon avis :

Je tiens à préciser que ce livre ne fut ni apprécié ni détesté. Disons que ce n'est pas un livre qui va marquer ma mémoire... L'écriture est très fluide mais l'histoire manque de profondeur ou de longueur...

Je ne sais pas comment le dire d'une façon "soft" mais je ne le trouve pas fini. Je pense qu'il aurait pu être bien plus approfondi. Je m'explique : on sait peu de choses sur le cadre spatio-temporel, sur nos personnages, pourquoi le monde est comme cela... Le seul personnage dont connaît un peu l'histoire est Gwen et c'est loin d'être le personnage principal. Elle le deviendra peut-être par la suite mais pour le moment je suis un peu sceptique. En fait, en lisant j'avais plus l'impression de lire un prologue qu'un premier tome d'autant plus que la chute n'en n'est pas une à proprement parler, mais plutôt un cliffhanger...vers un autre chapitre.

Aussi, il y a un sujet que j'ai vraiment apprécié : c'est le fait d'introduire un personnage avec une orientation sexuelle "non traditionnelle " (pour certains bien sûr ! ). Généralement, les livres qui abordent ce sujet sont soit très documentés soit très axés pour un jeune public avec un personnage qui souffre puis s'accepte. Ici c'est agréablement différent.

Je n'ai pas aimé ce livre, mais je crois être la seule à en avoir fait une critique péjorative. Je vous invite donc à en lire d'autres qui sont nettement plus positives :

https://www.martindufresne.com/2018/06/la-destinee-des-desolations-tome-1.html

https://evasionslitteraires.weebly.com/romans

https://lulapapote.wordpress.com/2018/06/17/chronique-la-destinee-des-desolations/

Remerciements :
Je tiens à remercier l'auteur pour ce service presse et la plateforme simplement. Je suis aussi désolée de ne pas avoir été séduite par ce livre qui a reçu que des critiques positives.
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date : 11-07-2018
https://labouquinerieimaginaire.wordpress.com/2018/07/11/meres-primales-de-brand-souffy

L'histoire de fond en forme :

Dès les premiers mots de l'auteur, je me suis sentie immergée aux côtés des personnages. En effet, l'histoire commence dans le parc de l'Orangerie à Strasbourg et le cadre spatial est parfaitement décrit. D'ailleurs, les lieux le sont aussi superbement et donnent un aspect très réaliste tout au long de l'histoire. La richesse plume est tout aussi intéressante : on a affaire à un livre très maîtrisé !



Un sujet innovant ?

Ce n'est pas la première fois que je découvre une histoire mettant en scène une/des mère/s porteuse/s. Différentes oeuvres en parlent comme le livre de Margaret Atwood ou La servante écarlate (en français) (puis série du même nom), Le fruit de nos serments de Terese Ramin et un de le jour où tout a basculé. Mais ce ne sont que des apparitions minoritaires de ce sujet.

Bien que la série Netflix The Handmaid's Tale connaisse un succès fulgurant, une grande différence se fait entre l'oeuvre de Margaret Atwood et celle de Brand Souffy quant à la question de porter l'enfant d'un autre. Dans THT, les servantes rouges sont privées de leur libre-arbitre tandis que Louise, outre la manipulation dont elle est la victime, la possède. Outre les questions de morales intervient aussi une question de choix, de liberté…

Les personnages :

Ils sont tous très intéressants et travaillés. La manipulation règne au sein des personnages et leurs caractères, leurs « pierres angulaires » pas trop clichées (comme ils disent dans Westworld), et leurs desseins sont rendus réalistes. Ce sont des personnages intéressants par leurs motivations mais aussi par les réflexions qu'ils suscitent. Personnellement j'ai très apprécie l'évolution de Louise qui n'a cessée de m'étonner !

Points négatifs :

Le résumé en dit BEAUCOUP trop ! Je parle de celui de l'auteur présent sur SimPlement…

La richesse de la plume est très instructive et rend la lecture encore plus intéressante, mais d'un autre côté, son utilisation lors des prises de parole de Louise (qui dit elle-même qu'elle n'a pas une grande culture ni une grande intelligence) semble pas très bien coller.

Ce n'est pas temps une chose que je reproche à ce livre mais plutôt à beaucoup… Pour porter cet enfant Louise subit des consultations gynécologiques évidement ça m'étonnerait qu'elle ait juste écarté les jambes, fermé les yeux, rien senti et hop elle est sortie du cabinet… Mais c'est un sujet tabou, je n'en dirai pas plus ;)

Petits plus :

Comme vous vous en doutez, ce genre de livre fait naître une multitude de questions :



Dans le cas où j'aurai besoin d'argent, serai-je capable de devenir mère porteuse ? Quand on regarde les faits divers ces mères porteuses sont généralement des personnes victimes de réseaux puissants ou qui ont des parents/enfants dans le besoin. Peut-être aussi qu'une partie le fait par goût de l'argent mais c'est une triste façon de donner de la valeur à la vie… Certaines y éprouvent peut-être un besoin/plaisir… C'est une question terrible et en y pensant, qu'est-ce qui pousse à la prostitution ?

Je suis passionnée par la science mais toutes ces expérimentations animales (dont homme) me surpassent. Pourquoi essayé de faire de telles choses ? Surtout que le sujet traité dans le livre est loin d'être un cas inventé : des expériences ont déjà été menées ou ont essayé d'être menées par le passé. Voici des liens :

Toutes ces petites choses positives :

Un des personnages secondaires est homosexuel. L'histoire ne s'épanche pas sur leur relation mais quelques remarques font honneur à la cause ! C'est super ! Dit donc c'est le deuxième SP en deux semaines qui en parle !

Un des personnages est végétarien ! Voilà ça me rend heureuse :)



Comme le fait remarquer l'horrible professeur, le prénom Swala possède une certaine signification… J'espère que c'est la bonne ;)



Enfin dans une fiction, lorsqu'il y a une course ou une tentative de fuite le conducteur cale ! A croire que nous autres pauvres humains ne calons jamais quand le stress monte !



Mon avis :

J'ai trouvé que c'était un livre merveilleusement bien écrit ! Dans les passages descriptifs, on a plus l'impression de lire de la prose tant la plume et le cadre sont beaux. Aussi, c'est un roman qui pose de grandes questions sur la Vie, la Nature et les progrès de la sciences ; de quoi remettre en questions notre morale et la place des humains sur Terre. En bref, ce fut un immense coup de coeur ; j'ai été très déçue de terminer ma lecture (j'espère qu'il y aura une suite!), et je ne peux que vous recommander la lecture de ce livre !

Remerciements :

Je tiens à remercier l'auteur de m'avoir fait confiance et permise de découvrir ce superbe livre ! Merci aussi à la plateforme SimPlement qui permet ces échanges !
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date : 28-06-2018
https://labouquinerieimaginaire.wordpress.com/2018/06/27/exo-par-fonda-lee/

L'histoire :
L'auteure nous propose résumé assez simple mais l'histoire est très intéressante !
Le livre a un côté « seconde guerre mondiale » version futuriste dans lequel deux clans s'affrontent : les humains autochtones face aux extraterrestres envahisseur, durant une période nommée le Conflit. Après une guerre longue et acharné, les humains perdent face à l'adversaire. La Terre vit alors sous l'occupation des Zhrees. Certains se sont habituer à la paix et n'y voit que du bénéfique (à la longue) mais d'autres ne sont pas de cet avis !

Côté personnages :
Donovan, c'est le personnage qui est le plus développé au cours de l'histoire. Tout se passe à travers lui. On ne découvre différents points de vue pratiquement qu'à travers ses yeux. Entre son engagement pour la SecPac et son lien involontaire avec les résistants de Sapience, son regard sur son monde ne cessera d'être remis en question et peut-être même évoluer ! C'est très intéressant. C'est un personnage plaisant à lire et on peut facilement s'identifier à lui (perso ce fut mon cas^^). Il essaye de ne plus penser de manière binaire, et cherche à comprendre son entourage. Lorsqu'on est lié à des personnes de camps opposés, le combat peut être déroutant. En plus de tout cela, de sa position sociale et de ce qui va lui arriver chez Sapience, c'est aussi un être torturé et qui ne mène pas une vie banale ! C'est quelqu'un qui veut faire le Bien mais…les circonstances ne sont pas toujours les meilleures. À vous de voir !
Vercingétorix- alias Jet- est le coéquipier et meilleur ami de Do. de nature moins réservée que son camarade, il est tout aussi intéressant. Même s'il est moins développé que le premier, on s'attache aussi facilement à lui !
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https://labouquinerieimaginaire.wordpress.com/2018/06/20/trois-jours-et-une-vie-de-pierre-lemaitre

L’Originalité avec un grand O :

C’est surprenant de découvrir l’histoire sous un angle aussi différent qu’inhabituel. Dès le commencement du livre, au moment où le narrateur quitte la description du cadre spatio-temporel pour plonger dans l’action, on sait qui est le tueur. On sait qui est le tueur et on le suit durant tout le livre ! C’est étrange non ? Son point de vue est d’ailleurs assez particulier et on s’attache à son personnage. On pourrait même en venir à avoir peur pour lui ! Il y a beau ne pas avoir de suspense par rapport à l’identité du coupable, Pierre Lemaître maîtrise à merveille cette histoire et l’écrit si bien, qu’on ne s’ennuie pas ! On se demandera, jusqu’à la fin du livre et même après, si quelqu’un va découvrir le corps de la victime, puis l’assassin…

Décor :

Le décor de l’histoire est bien planté, c’est un petit village du Jura, un village très rural entouré par une belle forêt. Mais comme tous les villages, il y a beaucoup de commérages, et chacun fait bien attention à l’image qui renvoie de sa personne. C’est d’ailleurs une bien triste dénonciation que nous fait l’auteur ! Tout le monde se connaît depuis toujours, et pourtant…

Il en faut peut pour que tout bascule. Le monde est rempli de secrets.

Mon avis :

J’ai beaucoup aimé ce livre, même si la lecture fut dérangeante. Vous connaîtrez peut-être bientôt le nom du tueur (je ne vous dirai pas qui c’est !), mais malgré son geste, j’ai vite ressenti de la pitié pour certains passages de sa vie. Ce n’est pas de la pitié dans le sens ou ce n’est pas de sa faute, même si les circonstances sont particulières ce n’est pas lui qui a le plus souffert, mais dans le sens ou c’est une personne qui a toujours été en manque d’affection ou de contact humain. Ce n’est d’ailleurs pas une personne très empathique et c’est très bizarre de découvrir sa personnalité ! Bref, je n’arrive pas a décrire sa personnalité si particulière mais pour ceux qui connaissent, c’est une sorte de James dans The End of the F***king World mais sans le côté « j’en envie de buter tout le monde » … Néanmoins on pourrait même dire que le destin l’a bien puni, mais d’une drôle de manière !
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date : 14-06-2018
Un personnage haut en couleur :
Avec ce manga, on remarque rapidement que la place de la femme, au 16ème siècle en Europe, était misérable. Justement, à cette époque, on va suivre la jeune Arte, qui aspire à devenir artiste peintre contre la volonté de tous. En effet, suite à la mort de son père, sa mère cherche à la marier avec un riche aristocrate afin de préserver son rang. Mais Arte en a décidé autrement. Elle va se revendiquer comme étant une femme libre de ses choix ! Suite à cette grande décision, elle va chercher temps bien que mal un maître peintre qui voudrait bien d'elle comme apprentie… Affaire à suivre !

De très belles planches :
Avant même de lire le résumé, ce qui m'a tout de suite plu avec ce livre, c'est les dessins de l'auteur qui sont, je trouve, vraiment très beaux ! (rien que la couverture ! Whaou ! ) D'ailleurs, même si je sais que les mangas sont rarement colorisés, je regrette que celui-ci ne le soit pas car le rendu serait splendide !
Les planches sont vraiment très belles, j'adore la finesse des dessins, tout est très soigné, la multitude de petits détails… On découvre aussi de beaux paysages de Florence et des costumes d'époque très raffinés.

( AP-ARTE) Mon rapport avec les mangas :
Je n'ai jamais été une grande amatrice de manga. Je crois que j'ai dû en lire il y a 6-7 ans quand c'était la mode au collège… Mais je n'avais vraiment pas aimé. Je me rappelle avoir lu le Maître magicien Negima par Ken Akamatsu, dans lequel j'avais été choquée par la stupidité des personnages et par l'irréalisme de leur « amour ». Il faut aussi dire que je n'étais pas très ouverte d'esprit, déjà voire des dessins de personnages nus je trouvais ça choquant, en plus ils « faisaient » des trucs, et finalement c'était entre filles… BREF ! Les personnages étaient hyper sexualisés et naïfs : je n'en voyais pas l'intérêt… J'avais trouvé ça trop cliché et je m'étais dit : les mangas c'est bien joli mais les histoires sont bébêtes. Mais comme on dit : il y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis !
Il y fort longtemps, je me rappelle aussi avoir lu la série Cats par Hyun-Jun Kang. J'avais adoré ! Mais les mangas coûtent cher et se lisent très vite… J'étais donc septique vis-à-vis de ces livres … Et ces temps-ci j'ai encore plus envie de « diversifier mes lectures ». Je me suis renseigné (ce n'est jamais trop tard) et je me suis rendu compte qu'il y a tout plein de genre de manga. Il ne me reste plus qu'à trouver ceux qui me correspondent le plus !

Conclusion :
Je suis très contente de cette découverte ! J'ai aimé ce manga autant pour son histoire que pour très beaux dessins de Kei Ohkubo ! Bien que Arte soit très naïve et parfois un peu pénible à mon goût, elle ne reste pas moins un personnage très attachant ( attachiante donc ? :D) que j'ai très envie de retrouver ! C'est une belle personne qui a un bon fond et de grandes motivations. Elle est souriante et motivée, c'est très agréable de la suivre dans cette histoire. Néanmoins, sa méconnaissance des hommes et de « l'amour », bien que comique, fait un peu peur. J'ai peur du tournant que pourrait prendre l'histoire si jamais Arte serait mener à tomber amoureuse…
Finalement, j'ai beaucoup aimé ce livre, autant à lire qu'à regarder. Je trouve donc ce premier tome très prometteur ! J'ai hâte de lire la suite, et je ne peux que le conseiller !
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date : 14-06-2018
L’histoire :

Au fil des pages, nous découvrons le quotidien d’Ève, charmante jeune femme vivant avec un monstre. Son monstre, c’est son bourreau, son conjoint. Des remises en question perpétuelles, les regards des autres, les violences chaque jour, elle semble subir tout le poids du monde. Jusqu’au jour où une grande opportunité lui ouvre les bras ! Intégrer un groupe de danseurs de cabaret. Surprenant n’est-ce pas ? Et pourtant… Vous verrez bien !

Une romance ? Tient-donc !

Les romances ce n’est pas toujours mon truc. A moins qu’il y ait quelque chose derrière !

Après avoir lu Voyages inattendus, je n’avais pas très envie d’en lire pour plusieurs raisons (souvent dû à une forme de sexisme, un manque de réalisme et une absence d’imagination), mais certains livres sont passés entre les mailles du filet. J’ai récemment lu Le Chaudron et le Tartan de Diana Gabaldon car j’ai adoré la série et la richesse de « l’univers ». ( c’est une autre histoire;) ) MAIS je ne l’ai pas fait que pour le passage romance, je tiens à le préciser. Aussi, lorsque les Éditions Caravelle m’ont proposé de lire Danse avec moi d’Amélie Preve, je n’étais pas très sûre d’accepter. Le résumé m’intriguait beaucoup, mais j’avais peur de tomber dans un cliché. Et ce ne fut pas le cas ! Le témoignage et son message, qu’apporte l’auteure sont si fort que j’en suis ressortie complètement renversée !

Pourquoi lire ce livre ?

– Le sujet traité est TRÈS important et TRÈS percutant !

– C’est une romance réaliste sur de nombreux points.

– Le cadre de l’histoire est original.

– On découvre un schéma amoureux autre que le banal triangle amoureux (même si…)

– Beaucoup d’émotions. (c’est révoltant!)

– Il y a énormément de remises en question, cela peut paraître compréhensible vu les souffrances endurées par la victime, mais il y a surtout des leçons tirées de ces actes.

– Il y a une très belle histoire d’amour entre certains individus, et elle est très respectueuse du côté l’homme et de la femme !!

Petits plus :

– L’histoire colle parfaitement avec le nom de la collection (corset).

– D’autres sujets sont abordés notamment le divorce…

Mon avis :

Je n’aime pas dire cela d’un livre avec un message aussi fort que révoltant, mais j’ai beaucoup aimé lire Danse avec moi. Le personnage d’Eve endure beaucoup trop de souffrances et nous transmet une multitude de sentiments… C’est horrible, c’est inhumain et pourtant réel ! Je ne sais pas quoi dire de plus. L’histoire est très bien ficelée et l’additivité surprenante : j’ai été complètement happée par l’histoire et par le suspense régnant au cœur de ces pages. Finalement, l’amour parlons-en ! Le petit cœur meurtri d’Eve pourrait bien re-découvrir des émotions perdues depuis longtemps…

P.S.

C’est le second livre des éditions de la Caravelle que j’ai lu, le premier étant Néo-Monde de Teddy Roch, et c’est encore un coup de cœur ! Ça promet !

Remerciements :

Je tiens à remercier l’auteure Amélie Preve qui permis de découvrir son livre et son histoire si forte, qui donne tant à réfléchir, ainsi que la plate-forme Simplement Pro.
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https://labouquinerieimaginaire.wordpress.com/2018/05/30/les-enfants-de-castlewood-par-mickael-druart

Globalement :

Nous suivons l’histoire d’un jeune père, Jonathan Miller et de son fils Colin lors d’un dîner chez leur nouveau voisin : Lord Charles Dawkins récent propriétaire de Castlewood. Un dîner dans un vieux château, une soirée aux côtés de sombres rumeurs, un propriétaire avec bien des secrets, c’est une ambiance angoissante maîtrisée par une plume d’exception ! Avec ce nouveau livre, l’auteur nous montre encore une fois son talent !
Mon avis :

Whaou ! C’est probablement une des meilleures nouvelles que j’ai lues dans ce genre ! Hormis les étranges nouvelles d’Edgar Allan Poe, je n’avais jamais lu de nouvelles de ce genre aussi bien écrites et qui donnent autant de frissons ! Je me répète, mais l’auteur à une plume vraiment particulière qui nous projette dans ce drôle de lieux dès les premières lignes !

J’avais déjà le premier livre de Mickaël Druart, Les Chroniques de la Faucheuse, qui était tout aussi bien mais dans un genre tout à fait différent, et ce fut encore une fois un coup de cœur !

Elle reste néanmoins tout public, elle ne comporte absolument aucun passage « sale », lisant beaucoup de Chair de Poule quand j’ai commencé à lire et je peux vous assurer que cette nouvelle est soft. Mais encore une fois, elle est si bien écrite qu’on plonge immédiatement dans le décor !
Remerciements :

Je à remercier tout particulièrement l’auteur Mickaël Druart pour m’avoir proposé son livre. Ce fut encore une fois un coup de cœur ! Comme quoi, on n'est pas obligé de lire des livres de grandes maisons d’éditions pour tomber sur des pépites ! La plate-forme Simplement permet de découvrir des auteurs comme Mickaël Druart et leur univers exceptionnel !
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L’histoire :

Au commencement, Martin, le père de Nola, lui offre la boîte à musique ayant appartenu à la mère de Nola, Annah, décédée il y a peu. Nola s’empresse de la saisir et la garde précieusement près d’elle. On sent alors à quel point cet objet est important et qu’il détient une partie de la mémoire d’Annah… Et peut être même plus qu’il n’y parait ! En effet, après avoir bien regardé à l’intérieur de la boîte, Nola aperçoit du mouvement, une forme de vie lui demande à l’aide… Ni une ni deux, super Nola plonge à la rescousse ! Elle atterrit alors dans un drôle de monde où tout le monde la prend pour sa maman et où d’étranges évènements ont lieu…

Le dessin :

Les dessins sont justes magnifiques ! Les traits ne sont peut-être pas aussi marqués que dans certaines autres BD mais ils sont très enfantins et ont un côté merveilleux. Le tout mélangé avec ces couleurs donne un résultat très immersif ! On se sent directement plongé dans ce monde mouvementé, très vivant, abondant , riche en couleurs et en éléments… Les apparences sont parfois trompeuses !

Les dessins m’ont beaucoup fait penser à la Grande Ourse (par Elsa Bordier et Sanoe) et aux Carnets de Cerise (par Joris Chamblain et Aurélie Neyret) enfin brefs le soin qui a été donné au livre dans son ensemble, l’histoire enchanteresse et les si beau décor ferait de cette BD en fait une très belle candidate pour la collection Métamorphose de chez les Éditions Soleil ! ( vous voyez de quoi je parle ?)

Nola, Igor, Andréa et Mathilda

Petits plus (théories ) :

Bon alors je pars peu être trop loin, merci hémisphère droit, mais deux-trois choses m’ont intrigués dans cette BD :

Pandorient = Pandore + orient

Je ne sais pas si vous connaissez le mythe greco-romain sur Pandore, mais je vous mets le lien vers une vidéo de la chaîne de Cyrus North et de sa vidéo qui l’explique 30 mille fois mieux que moi ! ^^

Ainsi, la boîte de Pandore serait la boîte contenant tous les maux déversés sur Terre. On nous répète aussi assez souvent dans le livre, qu’à Pandorient il ne faut faire confiance à personne et que le vice est le maître des lieux. Peut-être, qu’en ouvrant et en actionnant la boîte à musique, Nola et sa mère ont en réalité ouvert la boîte de Pandore. Dans ce cas, tout ce qu’il leur reste, c’est l’espoir…

L’orient , géographiquement, c’est toute cette partie du Monde qui est à l’Est de l’Europe. Ce serai donc une bonne partie de l’Asie et un peu de l’Afrique. Peu être que ce terme expliquerai l’abondance de couleurs, d’éléments et la richesse des dessins. On peut le voir dans le monde de Pandorient avec les habits des personnages (comme la maman d’Andréa, Mathilda) qui sont très joli, ou avec le jardin botanique et l’herboriste qui font très « jardin asiatique ». ( je ne sais pas si ça se dit ou bien même si c’est vrai mais c’est mon impression, c’est peut être du à la médecine traditionnelle…). En bref, l’ensemble est très exotique, c’est merveilleux !

l’herboriste de Pandorient

J‘ai peur de vous spoiler en disant cela, mais j’ai aussi l’impression que la maladie qui touche Mathilda n’est pas qu’une simple « maladie », qu’il y a quelque chose de plus... Comme si l’histoire racontait cela aux plus petits, mais cacherait une vérité plus douloureuse… ( j’ai peut-être trop regardé Orange Is the New Black, c’est l’influence de Nicky Nichols).

Plein de similitudes !

On passe d’un monde à l’autre par une drôle de porte ( une serrure pour ouvrir une « porte » sympa ! ) à la manière de l’armoire dans Le Monde de Narnia de C.S. Lewis ou du quai 9 3/4 menant Harry Potter ( de J.K. Rowling) dans le monde des sorciers !

Arthur et les minimoys de Luc Besson. On peut constater une similitude avec le rapetissement mais cette fois ce n’est pas à travers un télescope que nous atterrissons dans le mini-monde, mais à partir de la serrure de la boîte à musique !

Alice au pays des merveilles par Lewis Carroll. Presque tout au long de l’histoire, notre personnage navigue entre son monde et un autre extraordinaire, ne serions-nous pas dans l’univers de ses rêves ? Peut-être que pour faire face au deuil, elle s’imagine toute cette histoire, ce qui lui permettrait de garder sa maman près d’elle…

Monsterbox un film d’animation réalisé par Ludovic Gavillet, Derya Kocaurlu, Lucas Hudson et Colin Jean-Saunier en 2012. J’ai trouvé que ce dessin animé pouvait rejoindre la scène où Nola et Igor vont chez l’herboriste et l’univers plein de drôles de créatures…

Mon avis :

Je pense que vous avez du le remarquer, mais c’est encore une fois une BD que j’ai adoré ! Que ce soit au niveau du texte et des dessins, c’est un parfait équilibre ! Les personnages que l’on suit sont pleins d’énergie et très agité par la situation ; tout se déroule très vite ! L’histoire est très prenante et des sujets importants sont malicieusement évoqués ! J’aurai peut-être juste aimé que le monde de Pandorient ou que l’intrigue soit plus développées, mais c’est un premier tome, on verra bien la suite !
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Ma chronique : https://labouquinerieimaginaire.wordpress.com/2018/05/16/to-your-eternity-t1-par-yoshitoki-oima/

Globalement :

Au commencement, une entité sous forme sphérique est déposée sur Terre. En glissant, elle rencontre une pierre. Elle devient pierre, puis mousse. Elle le resta des centaines d'années. Un jour, un loup mourant vient à la rencontre de la pierre. A son contact, la pierre devient le loup qui a succombé à ses blessures. le loup qui doit alors apprendre à vivre, respirer, marcher, manger… Il est devenu un être vivant.

Sous cette nouvelle forme, il découvre un nouveau monde qui s'offre à lui. Il découvre la Vie. Un jour, il rencontre un petit homme. Il apprend à vivre au côté de ce solitaire et à le connaître. « Il » devient Joan, jusqu'au jour ou il prend une autre apparence…

Drôle d'histoire :

C'est assez étrange mais j'ai beaucoup aimer le principe de cette histoire. On ne suit pas un personnage matériel et c'est très intéressant. On le découvre petit à petit dans sa quête du monde, tout comme lui se découvre petit à petit. La différence entre lui et nous, c'est que nous sommes déjà vivants. Ainsi, par nature, nous connaissons globalement notre fonctionnement et les émotions que nous pouvons avoir.

Ce qui fait en partie la force de cette histoire, c'est que « IL » ne connaît pas, il découvre et même si il y a une part d'inattendu, notre sensibilité est menée à rude épreuve.

Tout est poétique et étrange.

Le dessin :

Le style de dessin, est très beau. L'auteur illustre à merveille la nature avec du végétal, de l'animal et de très beaux paysages. L'homme semble avoir qu'une petite place dans cette société face à la grandeur de la nature. Cela permet entre autres, de nous laisser profiter un maximum de la beauté de la nature sous les traits fins et détaillés de Yoshitoki Oima.

Mon avis :

J'ai beaucoup aimé ce manga. L'histoire n'est pas ordinaire et elle intrigue par son originalité. C'est donc ça l'immortalité ! Voyager à travers plusieurs personnages aussi riches que ceux présentés. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé le personnage de « la petite fille pas sage » (alias March), elle fait beaucoup réfléchir…

Au passage, elle laisse de beaux messages et déclenche diverses émotions. Je l'ai néanmoins trouvé assez glauque/dure à des moments. C'est la vie qui est comme ça, mais après avoir rencontré de si belles personnes, la mort paraît brutale. Mais il nous reste encore tant à découvrir.

Par ailleurs, j'ai aussi trouvé l'histoire un peu répétitive, on ne sait pas encore jusqu'où l'auteur veut nous mener… J'espère que la suite sera encore mieux !

Pour finir, ce fut donc une très belle découverte ! Une histoire poétique qui mêle transformation, renaissance solitude joie et tristesse pour une découverte du monde toute particulière !
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Ma chronique : https://labouquinerieimaginaire.wordpress.com/2017/09/18/jour-j-napoleon-washington-par-duval-pecau-et-mr-fab

J'ai eu beaucoup de mal à vous parler de ce livre car il ne m'a pas plu. J'ai eu beaucoup de mal à le lire, le comprendre, faire des recherches pour compléter les bulles : par exemple qu'est-ce qu'était la Nouvelle-Grenade, qu'est-ce qu'il s'est vraiment passé en 1799… C'est pourquoi je ne pense pas pouvoir vous en faire une critique structurée et constructive.

En temps normal, j'aime beaucoup les uchronies. Je trouve que ce genre littéraire permet de réfléchir. Là où les univers parallèles transportent et font rêver, les uchronies terrifient et intriguent.

Je m'étais dit « tiens celui-là est original et te ferai réfléchir ». Et bien non. Oui, il est original. Oui, on se pose de nombreuses questions : et si ça avait vraiment eu lieu ? Mais non, cette histoire n'est pas extraordinaire. Ça m'a vraiment déçue. Je ne sais pas à quoi je m'attendais mais ce n'était sûrement pas à ça. On se retrouve en Amérique, en 1799 (merci le titre), mais il y a très peu d'indications. Celles que j'ai rencontrées, j'ai eues du mal à les comprendre, sans doute à cause de mon ignorance sur cette période. Mais j'aurai aimé en savoir plus.

Page 2 Jour J tome 17 - Napoléon Washington

Situation spatio-temporelle :

J'ai beaucoup appris sur la région, la disposition des territoires, les États et pays déjà conquis à cette époque. J'ai sans doute aussi découvert comment vivaient les « grandes personnes » à cette époque, les classes sociales, la fonction des dirigeants, comment les hommes combattaient… L'existence d'une sorcière auprès de Napoléon m'a aussi beaucoup surprise et un peu amusé !

L'histoire est elle-même est « banale« . Au commencement on se retrouve à la belle étoile, puis au combat, puis avec Napoléon. Même le début je ne l'ai guère compris. Vient ensuite le moment au Napoléon décider de partir à la recherche de cette cité… J'ai trouvé que seules les dernières pages étaient intéressantes. C'est seulement à ce moment de l'histoire, aux environs de quarantième page, que je me suis retrouvé transporté. Je me revoyais lorsque qu'enfants je suivais Esteban, Sia et Tao au coeur des Mystérieuses cités d'or. Seulement après 40 pages d'acharnement…

Ce que je pense vraiment :

→ L'idée de départ me paressait assez originale, farfelue. Napoléon, fils adoptif de G.W. qui l'eût cru ?

→ le contexte historique est bien respecté.

→ Les auteurs n'ont pas changé son caractère de conquérant, on devrait donc arriver à suivre.

→ Trop de personnages sont présents autour de Napoléon. On a déjà du mal à se plonger dans un tel univers en seulement une cinquantaine de planche alors retenir qui est qui devient complexe !

→ Quand on découvre l'Eldorado, l'aventure commence ; on est dans la jungle. On remarque aussi que la perspective de l'or aveugle les hommes.

→ Pour ce qui concerne les dessins ils sont très réalistes même si ce n'est pas trop mon genre.

Conseil :

J'ai prêté cette BD à un membre de ma famille qui possède une grandes culture générale. La lecture de cette histoire ne lui a pas été aussi compliqué que pour moi car il connaît le contexte historique. Je pense que pour pouvoir suivre cette série il faut être soit un passionné d'histoire, soit admiré un de ces personnages ou alors avoir une grande culture. Une fois ces « conditions » remplies je pense que cette lecture peut être un véritable plaisir !
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date : 15-05-2018
Ma chronique : https://labouquinerieimaginaire.wordpress.com/2017/08/06/nox-tome-1-ici-bas/



Cette histoire est avant tout centrée sur l'amitié de quatre garçons. Leur amitié va se déchirer suite aux aléas de la vie. Nous vivons l'aventure à partir du point de vue de deux d'entre eux: Gerges et Lucen. Gerges dont la position politique est critiquée par ses amis et Lucen qui se bat pour celle qu'il aime se retrouve au coeur d‘aspirations politiques sans l'avoir voulu. Nous vivons aussi de l'autre côté de la frontière, dans la ville haute, le quotidien de Ludmilla enfant privilégiée. Tous vivent leurs premiers pas dans le monde des adultes et tous sont confrontés à de rudes choix. Tous finissent par voir leur destin se rencontrer.
Néanmoins, la divergence des points de vue n'est pas un problème. L'histoire n'est nullement répétitive et cela permet de mieux comprendre des personnages.

Chaque personnage nous permet d'avoir un aperçu différent de l'histoire.
Lucen est très courageux et fort dans sa façon d'aimer (quoiqu'il soit un peu naïf) et son combat, sa révolte contre l'univers en fait un personnage qu'on ne peut qu'admirer. Sa fiancée Firmie lui ressemble beaucoup ce qui fait d'elle un merveilleux personnage féminin!
Gerges semble être le personnage lui plus torturé émotionnellement. Outre son combat intérieur contre ses actions de miliciens sa bataille pour atteindre l'idéal de son père et l'amour de sa fiancée sont très touchants.
Quant à Ludmilla il est intéressant de la voir évoluer. C'est le personnage auquel je me suis le plus identifier. Comme elle je trouve que nous sommes enfermés dans notre petite maison et nous ne voyons pas les difficultés des autres. Nous sommes, pour la plupart, ignorants. Quand elle ouvre les yeux elle cherche à prendre la défense des autres et révèle un personnage tendre et gentil.

Je suis tombée sur ce livre par pur hasard. C'est en marchant pour prendre le bus que je l'ai aperçu dans une « boîte à livre ». le livre en question à tout de suite attirer mon attention: qui pouvait bien être ces curieux personnages ? Pourquoi deux hommes sont dans une sorte de brouillard noire salle et une jeune fille dans la lumière? Qu'est-ce qu'il y a bien pu se passer ?
Dès les premières pages il m'a été impossible de lâcher le livre!
J'ai trouvé l'univers très intéressant le monde d'en bas ressemble aux descriptions du « trou » dans le livre Germinal de Zola. C'est aussi une belle dystopie et je suis émerveillée devant l'habileté avec laquelle l'auteur joue de ses personnages. Pour moi ce livre est surprenant et remarquable !

L'histoire nous permet de nombreuses interrogations notamment: celle de la liberté, celle de notre place dans la société actuelle ou dans un tel univers, celle de notre empreinte écologique…
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Ma chronique : https://labouquinerieimaginaire.wordpress.com/2017/08/07/les-echos-invisibles-tomes-12/


Dans le premier volume de cette saga, Tony Sandoval nous ouvre les portes à l'univers d'un Baltus fou amoureux sombrant dans le déni. Suite à la mort de sa bien-aimé Monica, la jeune photographie se remémore tous les beaux moments qu'ils connurent. On plonge alors dans son incompréhension, sa colère, son amour fou et sa souffrance. Ses sentiments sont racontés avec beaucoup de justesse dans cette rage. Il est rare de voir une telle beauté dans un si grand désespoir. L'arrivée d'une dose de fantastique à travers des hallucinations (ou visions) est ensuite intégrée à sa tourmente. Cela renforce le mal-être du héros et nous permet de mieux le comprendre. On se sent alors très attaché au personnage et permet d'éprouver de la compassion à son égard. L'intrigue, discrète mais profonde, va alors défiler rapidement au fil des pages !

Dans son second tome l'auteur est arrivé à ne pas perde son lecteur. Suite à une ellipse de vingt ans, on redécouvre le personnage de Baltus toujours rongé par la perte de l'être cher. Cependant celui-ci a acquis une certaine sagesse. Il ne restera plus qu'à se demander si l'arrivée de la jeune et belle journaliste ne bousculera pas son fragile équilibre.

Le trait de crayon de Grazia La Padula semble fait pour ce scénario ! Ses beaux dessins se marient bien avec l'univers décalé Sandovalien. Sous la mise en scène simpliste ce cache un graphisme très travaillé avec des changements de cadrages qui nous permettent de vivre la scène. La palette de couleurs blafardes et sombres rend compte d'un univers dénué de joie. Aussi, les changements de couleurs font part de l'évolution de Baltus à travers les deux tomes. Les têtes disproportionnées des personnages les rendent plus humains. Leurs émotions sont ainsi mieux marquées.
J'ai découvert les Echos invisibles en feuilletant les pages au magasin. Et je suis tombée sous les charmes des dessins. Je les trouve tous simplement magnifiques ! En lisant j'ai été submergé par l'univers sombre de Baltus et par sa psychologie complexe. le travail du scénariste et de l'illustratrice a créé une histoire complexe qui questionne. Néanmoins j'ai trouvé qu'en nous noyant dans une telle sensibilité le récit se révèle assez platonique.
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date : 15-05-2018
Ma chronique : https://labouquinerieimaginaire.wordpress.com/2017/08/09/sweet-tooth-t1-de-jeff-lemire/#more-140


La première planche nous plonge dans l'univers de Gus curieux personnage mi-homme mi-cerf âgé de neuf printemps. On découvre un enfant innocent. Il vit seul avec son père dans les bois du Nebraska avec comme seul règle : ne jamais quitter les bois. Puis son père meurt. Et Gus est ravagé par de terribles cauchemars. Lorsqu'il ferme les yeux il voit le visage du Costaud. On se pose alors mille questions ! Pourquoi lui ? Qui est cet homme ? Quel est son rôle ? Pourquoi se comporte-t-il de la sorte ? À quand leur rencontre ? Au fil des pages on va découvrir le fameux Jepperd… L'aimer ou le haïr tout en se laissant surprendre par cette drôle d'histoire. On ne cesse de se demander qui ils sont et que font-ils … À quand les réponses à toutes questions ?
Le personnage principal, Gus, est celui qui paraît le plus fragile. Son père l'a préservé du monde des hommes et il vit dans l'ignorance de ce qu'il y a « au-dehors ». La seule chose qu'il sait : son statut d'hybride est dû à la mystérieuse pandémie. Et quand son père décédé il est livré à lui-même. On découvre alors un personnage naïf et peut réfléchir mais qui a un grand coeur. C'est pour ça qu'on l'aime ! Il est simple et encore dans la fleur de l'âge et ça en fait un personnage profondément gentil et attachant. (et il aime le chocolat!)

Jepperd lui est tout l'opposé. Personnage brut et fort il est à l'image des méchants des dessins animés ou durs au grand coeur. Son caractère mystérieux et ses actes dangereux questionnent… Mais que prévoit l'auteur ?

Un décor superbe :

Du début jusqu'à la fin l'auteur nous en fait voir de toutes les couleurs. du fin fond des forêts du Nebraska jusqu'à la « réserve » les dessins ne sont que plus riches. Malgré les traits bruts, le crayon de Lemire révèle un univers riche et intéressant. Il rend ses personnages très expressifs. Aussi, même si je ne suis pas une grande fan des bagarres et du sang qui gicle les scènes sont très réussis. Ensuite, de nombreux détails sont présents: quand on est face à un flash-back on plonge dans des couleurs plus froides et des images plus floues (comme dans nos souvenirs). Lorsqu'on revient au présent le personnage traverse les mêmes endroits que ceux du passé. J'ai trouvé la mise en scène impressionnante !

La première chose qui m'a frappé en lisant c'est l‘attitude du père de Gus qui, dans sa folie, va se révéler être un « prophète ». C'est de lui que découlent les cinq règles que doit appliquer Gus cela fait penser aux cinq commandements. Ensuite, le père ne va pas cesser de converser avec Dieu et de le citer dans toutes ses actions. Sa vie se résume à l'existence de son fils et de sa dévotion. La préface de Michael Sheen montre aussi cette idée. Il écrit: « Quitter les bois est un péché. C'est désobéir à Dieu et, comme Adam, cette erreur doit être payée. Mais c'est seulement en désobéissant à Dieu que l'homme a entamé son long périple vers la conscience de lui. Et, avec la conscience, est venue connaissance, puis avec la connaissance, le début de l'arrogance. Les Grecs appelaient ça l'hubris. Un orgueil démesuré, punissables par les Dieux.». On pourrait aussi se demander si ce n'est pas le père qui créa la maladie pour « nettoyer » le vice des hommes...
J'ai trouvé le contraste entre les bois et le monde des hommes très intéressant. Gus va quitter la douce nature pour un monde plus sombre rempli d'horreur. Son changement d'environnement et l'histoire post-apocalyptique rappel aussi les débuts de la série The Walking Dead de Tony Moore avec le personnage de Rick qui découvre les restes de son monde et partant à cheval vers la « civilisation ». On peut alors se demander si Gus deviendra le chef d'un groupe de rescapés et si leur situation sera vivable à la longue…
Quand Gus ne rêve pas du Costaud… il rêve de Bambi ! (Ou Dandy comme il le nomme). Cette apparition nous rappelle notre enfance quand on regardait des cassettes. La mort de la mère du faon va le pousser à fuir sa forêt natale et en chemin il va se faire des amis comme notre Gueule Sucrée. Par ailleurs, un bon Disney est toujours source de morale ou recommandations... Tout comme Dandy…

La couverture du bouquin m'a tout de suite plus quoi de mieux qu'un gamin aux airs de Pinocchio amoureux de chocolat et de carreaux écossais? Je ne sais pas! Je trouve cette histoire de gamin mi-humain mi-animal fascinante. On veut savoir ce qui est à l'origine de la pandémie mais aussi mieux connaître les personnages. Qu'est-ce qu'il y a véritablement dans leurs coeurs ? Tout au long de l'ouvrage, le lecteur est malmené on pense que tel personnage est plutôt gentil et on se rend compte quelques épisodes plus tard que c'est faux et inversement. L'auteur se joue de nous et ça nous plaît !

Cependant j'ai trouvé que le côté post-apocalyptique, même si Jeff Lemire la maîtrise à merveille, est vu, re-vu et re-re-vu ces derniers temps. Avec La 5 ème vague de Rick Yencey on a aussi une pandémie, dans la saga Les Insoumis, écrite par Alexandra Bracken , la pandémie modifie les enfants…

La série aborde divers thèmes qui sont cher à Gus et que je trouve intéressant de signaler : le pouvoir de l'amitié , l'influence des autres sur soi, le mal que l'homme peut faire à la nature… On pourrait peut-être aussi sentir une critique envers les scientifiques qui se permettent tous un tas d'expériences douteuses et sur le pouvoir destructeur de l'homme.

Aussi la collection Vertigo Essentiels offre de très belles ébauches et croquis de l'auteur ainsi que ces annotations ! C'est très intéressant !
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ma chronique : https://labouquinerieimaginaire.wordpress.com/2017/08/13/ekho-le-monde-miroir-new-york-par-arleston-et-barbucci/#more-293

Ekhö est un monde miroir. C'est-à-dire qu'il est parallèle au nôtre dans une autre dimension et dans notre cas, il est difficile de traverser la frontière. Il est donc semblable au nôtre à quelques différences près: les avions sont remplacés par des dragons, le métro par de gros insectes, la vie est plus sauvage et tout est administré par des drôles de créatures: les Preshauns. Ils qui ressemblent à de mignons petits écureuils très maniérés et addicts au thé… Ici aucune technologie ne fonctionne et il n'y a pas d'électricité. Nos protagonistes vont donc devoir s'adapter au plus vite à leur nouveau monde ainsi qu'à leur nouvelle vie.

S'il y a bien une chose qui se sait à Ekhö c'est que tout passage est irréversible !

En observant la couverture j'étais quelque peu gênée par la plastique de Fourmille. C'est une très belle femme mais sa poitrine proéminente et ses d'habits très moulants m'a laissé pensé que l'histoire serait d'un autre genre… Ces dessins m'effrayaient. Tout laissait à penser que l'héroïne serait une de ces femmes sans caractère… Un beau corps et un esprit simplet… Mais c'est tout le contraire ! J'ai trouvé Fourmille attachante, forte et très indépendante ! Tout en étant superbe ! Ça a été une vraie surprise !

Le personnage de Yuri est plus typique. Un grand gaillard à lunettes, les cheveux en bataille et toujours en train de se plaindre. Il possède un côté protecteur envers Fourmille mais leur entêtement ne fait pas toujours un beau ménage !

Ce duo me fait penser à Raymond et Huguette de l'émission Scènes de ménage sur M6 ! Ils sont toujours en train de se disputer mais se serrent les coudes lors de leur petite enquête… Mais il semblerait que leur relation soit un peu plus forte que de simples taquineries…

L'univers d'Ekhö est très riche ! de bulles en bulles on découvre de nouvelles espèces spécifiques à ce monde ! de drôle de créatures peuple ces lieux et c'est un véritable plaisir de les observer ! Des animaux toujours plus gros et toujours plus dangereux vivent parmi les hommes… À vous de les découvrir !

La couverture colorée, un dragon, une jeune femme blonde, qui ressemble à la « Khaleesi » du Trône de Fer (Game of Throne) de George R.R. Martin, et un très bel univers fantastique : tout ce qu'il faut pour attirer mon regard !

L'univers est fantastique dans tous les sens du terme et l'intrigue prenante ! Les créateurs de cette BD ont une imagination débordante ! Je m'en suis voulu d'avoir fini ce tome si rapidement car à la fin on veut en savoir plus ! Ça a été un véritable plaisir de voyager de l'autre côté du miroir !

J'ai trouvé que certaines scènes ne sont pas adaptées à tous les âges… Mais rien de très choquant !
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date : 15-05-2018
ma chronique : https://labouquinerieimaginaire.wordpress.com/2017/08/21/yeruldelgger-par-ian-manook/#more-370



Tout d'abord, parlons de notre personnage éponyme, au nom aussi imprononçable que celui d'un volcan islandais : Yeruldelgger, commissaire à la crim' d'Oulan-Bator, capitale de la Mongolie. Un sacré personnage ! Yeruldelgger c'est un flic hors du commun mais brisé de l'intérieur, un sage ayant suivi « de grands enseignements » mais aussi très têtu, un homme d'esprit et de force, un fou au grand coeur… Il est né pendant l'ancienne Mongolie et il est, aujourd'hui, partagé entre le monde des traditions ancestrales et celui de la mondialisation. On apprend à le connaître, à comprendre sa rage, ses peurs sans vraiment pouvoir s'imaginer tout ce qu'il a vécu. Mais il reste tout de même un personnage sacrément mystérieux !
Vient ensuite Oyun, sa coéquipière, la seule qui le supporte. C'est la seule à tenir tête à son aîné et son regard sur le monde est surprenant. On s'attache très vite à elle.
Gantulga, gamin des égouts, et Solongo, compagne de Yeruldelgger, sont des personnages dont la profondeur est tout aussi incroyable. Il ne vous reste plus qu'à les découvrir …

L'auteur se joue de nous tout au long du récit ! Quand on a l'impression de deviner la suite c'est qu'on est sur la mauvaise voie ! Et le suspens monte de plus en plus ce qui est assez rare. Même s'il arrive qu'on ne se laisse pas berner, l'attachement ressentit pour les personnages provoque une véritable boule au ventre!

Le récit présente une intrigue maîtrisée du début à la fin et une bonne dose de rebondissements pour nous tenir en haleine!

Le roman est très bien construit. Il y a une vraie montée en puissance de l'intrigue. Les enquêtes policières se mélangent les unes aux autres et apportent une profondeur au roman. On peut aussi ajouter les multiples rebondissements qui ont lieu au coeur du récit.

Entre la rivière de la Touba et les régions du Khentii…

En écoutant les dires des anciens nomades et en se promenant à leur côté, un riche paysage s'offre à nous. Au coeur des steppes, les yourtes dressent leurs toits et les guetteurs, ou les anciens du village, dont la sagesse n'a nulle rival, observant la vie. Ces yourtes dont le passage est une véritable rite. Ces habitants sont si bons qu'ils offrent toute leur hospitalité aux voyageurs. Des mets « délicieux » (comme la tête de chèvre bouillie ou le boodog) sont préparés avec amour. Il en est de même pour le suutei tsaï, la boisson traditionnelle, un thé noir salé, dans lequel ils ajoutent du beurre de yak ou de la farine. L'auteur à un don pour vous donner l'eau à la bouche !

En pensant à la Mongolie, notre mémoire pourrait se rappeler des photographies vues dans des magazines tels Géo ou Terre sauvage comme les images de Kevin Kling montrant des chevauchés tibétaines et de très beaux paysages dans le n°1 (novembre 1986). Néanmoins, ces paysages vierges sont de plus en plus rares. La mondialisation à s'est fait une place dans les jeunes esprits et dans les villes. Ces mêmes villes, comme la capitale, qui témoignent de la pauvreté du pays. Un pauvre pays où les buildings poussent au milieu des terres ancestrales. Les enfants, orphelins pour la plupart, vivent dans les cages d'ascendeurs s'ils ont de la chance, ou dans les égouts. Une pollution majeure emportant de plus en plus de vies. L'auteur fait tout pour que le lecteur éprouve la désillusion des personnages face à la perte des traditions ancestrales et ce nouveau monde…

L'originalité de cette histoire est la manière dont l'auteur plante son décor : il mêle les steppes mongoles avec un peu de notre histoire, l'académie française et le nazisme. En plus de son analyse détaillée, Manook montre que les idéologies conquérantes et dictatoriales de Gengis Khan et Hitler sont semblables. Malgré une séparation géographique et temporelle, la plupart des mongols ignorent l'existence de la Shoah, et que la plupart des français et allemands ne saurait situer la Mongolie sur un planisphère. Solongo explique que nous n'avons pas la même vision de l'Histoire. D'un point de vu occidental le pire « boucher » était Hitler alors qu'en Mongolie ils s'appelaient Staline et Mao.

La plume de Ian Manook m'a vraiment surprise ! Il mélange à son récit poésie et humour, violence et amour, et le résultat est déroutant ! Il réussit à merveille à parler de ce peuple fier et avide de liberté que sont les Mongols. Concernant l'enquête policière, certains passages sont très sombres et difficiles à lire comme les scène de racisme, bagarres, meurtres, tortures, viols … Il faut être bien accroché !

C'est donc un roman très complexe et tout est réussi jusqu'aux titres des chapitres !
Bien que certaines scènes m'aient dégoûté, Yeruldelgger est un thriller surprenant qui tend à faire découvrir au lecteur un pays avant tout. Cette histoire m'a permis de découvrir la Mongolie d'un point de vue culturel et humain. Malgré une intrique peu complexe (et quelques passages un peu longs, je l'avoue), je recommande ce livre de tout coeur ! Un voyage en Mongolie, ça ne se refuse pas !

Manook a parler d'un peuple moderne et ancré dans ses traditions nomades et chamanes. Ce fut une très belle déclaration d'amour au pays, à ses habitants et à leurs traditions. C'est remarquable ! Ce livre donne vraiment envie de voyager !
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Ma chronique : https://labouquinerieimaginaire.wordpress.com/2017/11/15/sambre-plus-ne-mest-rien-par-yslaire-et-balac/


L'auteur nous plonge dès le début de ce tome dans un univers sombre. La scène commence lors d'un enterrement. L'enterrement d'un père et d'un époux devenu fou. L'enterrement d'Hugo Sambre. On repère les membres de la famille à leurs chevelures flamboyantes. La veuve est une très belle femme, elle attire les hommes malgré son deuil récent. Viens ensuite sa fille qui reproche le suicide de son père à sa mère. Aussi, elle critique son frère, Bernard, pour son manque d'intérêt pour la cérémonie. Celui-ci essaye de fuir l'image qu'ont les autres de son père…

Une malédiction pèse sur la famille Sambre. Selon Hugo, les hommes sont définis par la couleur de leurs yeux, qui représenteront leur position sociale ainsi qu'un destin indéniable. le malheur arrivera aux Sambre s'ils croisent le chemin d'individu aux yeux rouges. Les yeux rouges sont associés à des créatures diaboliques, qui présagent la mort et la destruction pour sa famille. Julie a les yeux rouges.


Suite à la guerre qu'à mener les Sambre contre les individus aux yeux rouges, il est évidemment recommandé de laisser une distance entre eux… C'est pourquoi, l'apparition de Julie, une braconnière et fille de basse naissance, va tomber sous le charme de Bernard…

Le fantastique de l'histoire est parfaitement représenté par le graphisme et les couleurs. Tout est très sombre et les couleurs dégagées sont très intéressantes. Les cheveux roux des Sambre et les yeux rouges de Julie contrastent avec les nuances grises. On se sent immédiatement immergé dans l'univers dramatique.

A vrai dire je n'ai pas beaucoup aimer ce livre pour différentes raisons.

1) J'en avais entendu parler en bien et lorsque j'ai vu des « Sambre » disponible à la bibliothèque, je me suis précipité. Je m'attendais à quelque chose de vraiment sensationnel mais ce que je cherchais n'est pas venu. Règle n°1 ne pas placer trop d'espoir en quelque chose avant d'avoir sa propre opinion.

2) J'ai aussi eu du mal à comprendre le truc avec les yeux. Mais c'est sûrement dû au fait que ce soit un deuxième cycle. Il me manque une partie de l'histoire pour pouvoir la comprendre. Ce n'était pas écrit sur la tranche, seulement au dos… et je ne lis pas toujours le résumé. Shame on me.

3) J'ai trouvé très difficile de croire à ce jeune couple dans la mesure où ils tombent amoureux en un rien de temps, se rapproche aussi vite physiquement et se jure amour et fidélité en moins de 10 pages…

Malgré tous ces points négatifs, j'ai trouvé l'intrigue originale et le suspens agréable. Aussi je pense que je vais lire la suite pour ne pas rester sur une mauvaise fin. Peut-être que ce tome n'est qu'une courte introduction. Que la suite va se révéler palpitante !
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date : 15-05-2018
ma chronique :https://labouquinerieimaginaire.wordpress.com/2017/09/23/voyages-inattendus-par-caetano-janaina


Les personnages :

Ils sont difficiles à présenter car ils sont peu définis. Osange, Kara, Gustav et Eduardo. Cinq prénoms peu courants, ils deviennent mémorables. Osange possède bien le plus drôle des prénoms. Je l'ai aussi trouvée particulière à oser avec son envie de plaire à chaque « bel homme » qui lui plaît. Elle drague et aime plaire. Elle veut la stabilité et l'amour fusionnel. Après, comme dans tout triangle amoureux, c'est compliqué de choisir si on aime ou on déteste « la personne entre les deux ». C'est intéressant. Gustav, lui, est un homme expérimenté (ce qui plaît beaucoup à Osange), est mystérieux et étrange. C'est comme s'il cachait un lourd secret … Eduardo lui est un jeune homme simple, pratiquant de la capoeira et peu expérimenté dans sa vie amoureuse… Des hommes que tout oppose. Qui choisira-t-elle ?

J'ai bien aimé « entendre » les pensées des personnages.

L'histoire :

Osange, à la demande de son amie Kara, lui raconte son histoire partagée entre deux hommes. Son récit devrait lui permettre de savoir lequel elle choisira.

Tout commence dans le café Montmartre. Osange commence à nous dévoiler une peu de son histoire, mais pas tout. Première frustration, je veux connaître la suite. Mais je ne l'aurai pas tout de suite. Elle ne nous révèle pas toute l'aventure. Un accident va l'en empêcher. Heureusement son amie Karla, à la manière du lecteur veut en savoir plus.

Ce rythme pourrait se révéler lassant, mais ce n'est pas l'impression que j'en ai eu. Caetano Janaina a offert à Osange à l'art de manier les mots. Son histoire raconté à la Shéhérazade, comme dans Les contes des Mille et Une nuit, nous tien en haleine et c'est justement ce qu'il nous fallait !

J'ai aussi bien aimé croiser les petites références glissées par-ci par-là classiques comme celle du Petit Prince de Saint-Exupéry.

L'histoire est simple. Les schémas comme celui-ci, les triangles amoureux, sont de plus en plus rependus.

Et la fin ?

La fin est surprenante ! Les cinq dernières pages, j'ai accéléré de plus en plus ma lecture, je voulais savoir ! Je dois dire que je ne m'attendais vraiment pas à cela. J'ai relu plusieurs fois la fin pour être sûre d'avoir compris car ça me paraissait vraiment inattendu !

Mon avis :

J'ai bien aimé l'histoire et les personnages, l'écriture est fluide et on veut savoir quel homme Osange choisira.

Ce livre se lit donc rapidement et on ne se lasse pas. C'est super car des histoires d'amour comme celle-là sont « courantes » dans le milieu de la littérature. C'est donc bien dosé. Je trouve juste dommage que les personnages ne soient pas assez caractérisés car ils ont des personnalités intéressantes. Aussi, j'ai beaucoup aimé « entendre les pensées ». En quelques lignes c'était tout ce qu'il nous fallait pour les comprendre.

C'est donc une jolie petite lecture qui se lit très facilement, qui malgré les nombreuses coïncidences reste réaliste, qui n'est pas du tout vulgaire (fort heureusement pour moi^^) et donc la fin « laisse sur le cul ».
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Ma chronique : https://labouquinerieimaginaire.wordpress.com/2017/11/18/les-fragments-perdus-par-brice-milan


Les Fragments Perdus, c'est l'histoire d'un petit groupe de jeunes confronté à un royaume en guerre. Évidemment, pour empêcher le pire, ils auront à traverser tout un tas de péripéties… Cette folle aventure est une quête inimaginable qui va confronter nos jeunes héros à la violence de leur monde, à de nombreux rebondissements et tout un tas d'épreuves...
Dès les premières ligues je me suis cru plongé dans l'univers de Tolkien. Peut-être est-ce dû à la présence des "forgerons", ou alors à la guerre, le sang et les hordes d'individus dont on ne connaît pas tout de suite la nature... Peut-être est-ce pour ces raisons que l'on va suivre nos personnages sans hésiter... La quête a commencé. L'aventure arrive !
J'ai beaucoup aimé l'univers, qui est très bien décrit et dont la lecture est immersive. L'univers est très riche, immensément riche, et les personnages, même s'ils m'ont paru distants sont intéressants par leur évolution. C'est un univers cruel, ou il ne fait pas bon vivre, un univers brut et dur où tout peut arriver.
De plus, je n'ai pas pour habitude de mêler deux oeuvres. Ce n'est pas "poli", ça ne se fait pas. (MAIS) Néanmoins, j'ai trouvé beaucoup de similitudes avec le Seigneur des anneaux ou Bilbo le Hobbit . Ces ressemblances sont présentes dans l'univers et l'intrigue. C'est pour cela que ça ne m'a pas gêné. C'est très bien dosé et on sent que tout a été créé avec beaucoup d'imagination. Les personnages sont différents et ce fut intéressant de les voir évoluer psychologiquement et affectivement. Ensuite l'histoire est très riche. Il y a beaucoup d'action et tout passe très vite : pas le temps de reprendre son souffle ! J'admire l'auteur qui a réussi à rythmer son livre d'une telle façon ! Une fois qu'on est dedans, impossible de le lâcher !
[...]
Même si j'ai eu beaucoup de mal à lire ce livre, je dois dire que j'ai passé un agréable moment ! Je ne me suis pas ennuyé et la plume de l'auteur est agréable à lire. Aussi, je me répète mais tant-pis, j'adore ce genre d'univers et tout ce que je n'ai pas aimé chez Tolkien, à savoir les longues descriptions et un rythme très lent, j'ai eu peur de le retrouver ici. Mais ça n'a pas été le cas. Je regrette simplement de ne pas avoir sauté, ou effacé de ma mémoire les relations amoureuses des personnages. Sans celles-ci j'aurai entièrement adoré !
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ma chronique : https://labouquinerieimaginaire.wordpress.com/2017/10/22/les-enfants-de-venus-par-m-s-mage/#more-1009

Suite à des catastrophes naturelles d’origines climatiques, le monde est dévasté. La Révolution de Vénus permet l’amendement d’un nouveau mode de vie avec ces survivants : les Enfants de Vénus. Cette société matriarcale met en œuvre des femmes libres et toutes puissantes face à des hommes esclaves. Comme dans une ruche, les femmes travaillent et ont des responsabilités. Elles permettent à la société de vivre. Les femmes donnent naissance à des filles pour permettre à leur société de « bien » fonctionné. Les hommes, à l’image des faux-bourdons, ne sont là que pour faire perdurer l’espèce. Bien entendu il est préférable que l’enfant à naître soit de sexe féminin. Aussi pour augmenter leurs chances, et pour empêcher les d’avoir des sentiments pour les hommes, celles-ci ont recours à l’insémination artificielle.
On se retrouve projeté dans un monde de femmes, ou l’amour entre un homme et une femme n’a pas sa place. Notre princesse a la responsabilité de donner une héritière au trône. Malgré les réticences de sa mère la Reine, elle choisira un procréateur naturel du nom de Lime.
Notre héroïne est la princesse du royaume de Sàlissa, la princesse Physalis. C’est une jeune femme en quête de renouveau. Elle incarne la jeunesse à tout point de vue. Son esprit rebelle, sa sagesse et la force de son caractère fascine. Elle sait ce qu’elle veut. Plus tard, elle deviendra reine de la cité, mais elle veut être une reine en accord avec ses convictions, une femme qui s’affirme et qui pense sagement. C’est le genre de personne que l’on aimerait rencontrer dans la vraie vie. Elle m’a aussi beaucoup fait penser au personnage de Ludmilla dans la saga Nox d’Yves Grevet.
Lime. Lime c’est celui qui deviendra le procréateur naturel de Physalis. Ou peut-être pas. Mais leur relation n’est pas que charnelle, elle est belle et attachante. Son existence en tant qu’homme et sa place dans cette société intrigue…
Elle allait devoir choisir un procréateur, mais sur quels critères ? La beauté ? La robustesse ? Son imagination s’affola. Elle se dit même pendant un court instant qu’elle regrettait son choix, avant de se raviser. Non, elle était sûre d’elle. Sa conviction était profonde, et renforcée par une intuition infaillible. Être intime avec un homme ne devait pas être si effrayant…
J’ai été surprise par le nombre de références comprises dans ce livre. J’adore quand c’est ainsi. L’histoire, en plus d’être complètement géniale, impressionne par la réflexion qu’elle engendre et les clins d’œil qu’elle envoie.
Le fait que la société soit matriarcale fait réagir. Les situations inhabituelles choquent plus. Et même si le monde dans lequel on vit a grandement évolué, ce progrès ne se fait pas à toutes les échelles. C’est un combat permanent.
Il y a aussi quelques sujets subliminaux comme le réchauffement climatique et l’homosexualité.
L’abondance de références ne m’a pas sauté aux yeux. Loin de là. J’ai été aveugle. L’amour rend aveugle. Comment n’ai-je pas pu voir le prénom des personnages pendant ma lecture ? Ils sont presque, si je ne me trompe pas, issu de végétaux abordant diverses significations. À votre avis que signifie « physalis » ?
Mais il n’y a pas que cela, le récit porte les traces de la mythologie et de ces héros… À vous de voir !
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Ma chronique : https://labouquinerieimaginaire.wordpress.com/2017/11/05/les-chroniques-de-la-faucheuse-par-michael-druart

Il y a tellement de personnages que c'est compliqué de tous les présenter. Aussi j'ai eu de mal a tous différencier, je m'excuse, mais quand ils sont cachés sous leur cape de faucheuse, ils se ressemblent tous :- P
La faucheuse : ce n'est pas une seule et même personne. A vrai dire, cela semble logique, à moins d'avoir les super-pouvoirs du Père Noël, il ne pourrait en être autrement. Au cours de cette histoire on va suivre le parcourt de plusieurs Faucheuse, apprentis Faucheurs, stagiaire chez les faucheuses, Josiane la secrétaire, Émilie (mon personnage préféré ! ) ou encore la Grande faucheuse... Chacune possède un rapport différent avec son métier. Certaines prennent un malin plaisir à ôter des vies, d'autres le voient comme une corvée… Parfois c'est amusant, parfois touchant. Tout dépend des circonstances du décès et du « rapport » qu'a le mort avec son décès. Dans tous les cas chaque mission nous livre un petit message.
Ce recueil de nouvelle présente des chroniques qui est généralement sont indépendantes les unes aux autres. Elles traitent toutes de sujets divers. L'auteur, à travers ces personnages, provoque des émotions que l'on n'aura pas pensées pour imaginer envers de telles choses. C'est aborder de manière humoristique et sensible. Il m'est arrivé de ne pas savoir quel sentiment éprouver. Certains des textes sont très amusants et d'autres totalement poétiques ! C'est original et décalé. Je pense que l'auteur doit avoir une imagination débordante, une très grande culture et une grande sagesse pour oser dire de telles choses.
J'ai beaucoup aimé le nombre incalculable de « grands sujets » qui ont été évoqué à travers les nouveaux. Chaque chronique est différente de la précédente et encore plus de la suivante. C'est très intéressant. Les points de vue sur la vie et la mort sont très nombreux. Par exemple je peux lire une chronique A, qui me ferait rire de bon coeur et dix minutes plus tard, lire une chronique B qui me donnera les larmes aux yeux. Car oui évidemment la mort est un sujet sensible mais elle est ici, traitée dans tous les sens. le seul petit bémol de cette lecture, c'est qu'avec autant de personnages on finit par s'y perdre un peu. Ce fut une très belle découverte, même si certaines nouvelles ne m'ont pas atteint, ce lire offre tout un tas d'émotions et offre de nombreuses réflexions sur ce qui nous hante tant : la mort.
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Ma chronique :https://labouquinerieimaginaire.wordpress.com/2017/12/13/ce-quil-faut-de-terre-a-lhomme-par-martin-et-charles-veyron/

Des personnages à l'histoire : ils nous ouvrent les yeux :
Les personnages de cette histoire sont nombreux. Ceux qui nous intéresseront le plus sont un jeune couple vivant à la campagne ainsi qu'une « ancienne« . le jeune couple vit de l'agriculture, du travail de leurs mains, de leurs bêtes et de la terre. Ils semblent heureux avec leur jeune fils. Leur mode de vit est sain et rempli de plaisirs simples que procure la nature. Tout se passe pour le mieux jusqu'au jour où, des membres de leur famille viennent les visiter. La soeur de l'épouse vente les bienfaits de la ville tandis que son mari suppose à Pacôme d'agrandir l'exploitation. Naît ensuite le désir d'en vouloir plus. Plus de bétails pour plus d'argent. Toujours plus. Mais comment obtenir les terres nécessaires ? Réponse : en exploitant la Barinya !
Cependant, la vieille propriétaire engage un intendant. Il est chargé de gérer les biens et de punir les profiteurs de la faiblesse de l'ancienne. Il met à l'amende les paysans qui prenaient trop de libertés avec ce qui ne leur appartient pas. La colère gronde au village et de nouveaux combats naissent.
L'évolution des personnages :
Ce qui a été très intéressant dans ce livre, autre que la dénonciation, c'est de voir à quel point les personnages ont évolué. En bien comme en mal. Pacôme vers la cupidité, sa femme qui va lutter contre l'attraction de son mari, qui cherche à garder son bon sens, leur fils qui voit son environnement changer et la Barinya qui prendra conscience de l'importance de ses choix.
Les dessins :
J'ai beaucoup aimé les dessins. Ils sont simples, réalistes et font passer l'essentiel. Ils nous permettent de voyager entre steppes, champs et villages. On découvre un pays dont les paysages sont peu connus et dont l'agriculture a longtemps marqué le quotidien de la population. Aussi, les couleurs sont bien choisies ! Elles rendent parfaitement compte de l'émotion que suscite l'histoire.
Mon avis :
Cela peut paraître comme une raison superficielle, mais j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque car la couverture et le titre me plaisaient bien. Et que les BD se lisent vite… Lorsque je me suis aperçu que ce livre était une retranscription d'un conte de Tolstoï, j'ai eu peur de tomber sur des personnages avec des noms à rallonge. J'ai été contente de pouvoir lire une oeuvre de cet auteur et je n'ai pas été déçue. Les personnages sont nombreux pour une BD mais sont très faciles à distinguer visuellement. Aussi l'histoire est fluide, prenante et fait réfléchir. Elle nous permet de nous remettre en question. À une heure où la société de consommation définit nos modes de vie, il est intéressant de lire une histoire moralisatrice telle qu'on lirait dans un conte pour enfants.
Martin et Charles Veyron ont rendu accessible à un vaste public de la grande littérature russe et m'ont aussi donné envie de me plonger dans le texte original !
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date : 15-05-2018
ma chronique : https://labouquinerieimaginaire.wordpress.com/2017/11/23/lannee-poetique-par-frederic-marcou/

Je ne sais pas trop comment expliquer, formuler, dire ce que j'ai pensé de cette lecture. La poésie n'est pas un genre vers lequel je me tourne directement. J'adore la poésie mais généralement je lis un poème de temps en temps, puis j'essaye d'y penser dans la journée. C'est toujours par amour des mots ou selon mes émotions. Lire un recueil a donc été l'occasion de diversifier le blog et surtout de ne plus laisser la poésie de côté.
Je tiens aussi à dire que ma réaction face à ces mots est encore plus personnelle que pour d'autres livres, étant donné que la poésie demande une certaine implication.
Je ne sais pas si je suis la seule à penser cela, mais la lecture puis la compréhension des poèmes m'a semblé "facile". Avec la poésie rien n'est jamais facile. Aussi, un poète est un être humain, tout ce qu'il y a de plus complexe, on ne sera jamais vraiment la vérité. En acceptant notre première impression, c'est agréable d'avoir le sentiment de comprendre. On se sent plus impliquer dans son oeuvre. C'est comme si on découvrait à nouveau la poésie, la Vie à nouveau. Ici, on n'a pas affaire à des tournures diaboliques qui rappel les heures passées à analyser les brides de Baudelaire ou Rimbaud. On ne se sent pas obligé à reconnaitre un travail de style avant d'apprécier une évasion. C'est comme si la poésie était rendue accessible à qui celui qui se donne la peine de la regarder. On pose nos yeux et on se laisse embarquer.
Il semblerait que l'année de Frédéric Marcou a été bien remplie ! Il aborde d'innombrables sujets et le rythme de ses poèmes est marqué par la vie. Une vie est variée, et ici on a droit à toutes les observations possibles, les revendications, critiques, éloges, plaintes, inspirations, pensées... Je trouve que cette variété permet de toucher plus sensiblement, on comprend. On se laisse charmer par ses mots aussi tendres et durs soit-il. On écoute les mots parler à son monde.

C'est quelque chose de toute bête, mais lire des sujets aussi personnels à titre non posthume m'a gêné. J'admire la sincérité et la beauté mise dans un quotidien. Écrire de telles choses, c'est comme ouvrir son âme. Maintenant je connais la pensée de quelqu'un d'autre. Il y a des choses que je comprends d'autres non. J'ai toute la vie pour comprendre sa poésie.
De plus, il y a certains poèmes qui ont plus marqué mon attention. Certains que j'ai plus appréciés, ou moins et d'autres que je n'ai pas compris. Certains sujets m'ont dérangé à lire. Par exemple ceux sur le fait d'être poète ( je pense à "méditation de café"), je trouve cela d'un côté égoïste, mais aussi complexe : je ne comprendrai jamais. Ensuite il y a ceux qui m'ont lancé comme une piqure de rappel, comme un avertissement ou alors un mode d'emploi. C'est par exemple le cas de "J'étais vieux". C'est triste et beau à la fois. Enfin, j'ai beaucoup aimé ceux parlant de l'amour et de la nature, c'était vraiment très touchant. Aussi, mes poèmes préférés sont les "Ode neigeuses" ...
Je ne pense pas avoir pu tout apprécier, et heureusement, il en faut pour tous ! Ensuite, j'ai beaucoup aimé lire cette "correspondance" face à la Nature, l'Amour, le Bonheur, la tristesse, la douleur et la maladie. On dirait que chaque émotion que l'homme est capable de ressentir ou percevoir est retranscrit. Aussi cette retranscription est faite avec abondance d'éléments. J'ai beaucoup aimer lire de telles choses. Après la vision du "poète voyant" (je crois que c'est comme cela qu'on dit) ne m'a pas trop inspirée. Étant extérieur au sujet, j'ai eu du mal à saisir l'idée.
Finalement, j'ai bien aimé ce recueil, je l'ai trouvé beau, accessible, simple et j'ai pu me laisser emporter sans problème !
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ma chronique : https://labouquinerieimaginaire.wordpress.com/2018/01/31/la-mille-et-unieme-nuit-par-etienne-le-roux-et-vincent-froissard/

Résumé :

Le Sultan Shariar gouverne en imposant ses vues à la ville de Rum. Marié à Scheherazade, une conteuse qui tient le peuple éveillé, il accepte un pari fou lancé par le lion roi, Baali’m : lequel d’entre eux sera jugé le meilleur roi ? Leur juge sera un vieil homme dont la femme et le fils ont été respectivement transformés en âne et en singe par Lilith, la femme de Salomon, dans d’étonnantes circonstances…


L’univers enchanteur :

En parcourant les pages, on est rapidement absorbé par la magie de l’histoire. Sur la première page, on nous réexplique l’histoire des Milles et une Nuit :

» Dans le palais qui domine la ville réside celui qui garantit cette vie paisible, le sultan Shahriar. Roi sage et prudent, il n’a qu’un seul défaut : depuis la trahison de sa première femme, il s’est juré d’épouser, chaque soir, une jeune fille différente et de la faire étrangler au matin. Ainsi en fut-il fait, et ces jeunes femmes se raréfiaient jusqu’à ce que la fille de son grand vizir, Shéhérazade, entrât dans sa couche. Le sultan a succombé autant à ses charmes qu’à l’exotisme de ses histoires. «

Mais ce passage ne nous mène pas à écouter une des merveilleuses histoires de la princesse. Dans ce livre, on va plutôt se concentrer sur les personnes qui gravitent autour d’elle : sa soeur et son mari. Dinarzade, qui en a assez de « tenir la chandelle » entre Shéhérazade et Shahriar, décide de partir à l’aventure en dehors du palais et de rencontrer de nouvelles personnes. Son mari, lui, part à la chasse au lion… Mais tout ne se passe pas comme prévu… On se retrouve alors piégé entre les stratagèmes d’un roi, les plaintes d’une soeur en quête d’aventures, ainsi que de mythes et magie de l’Orient. C’est un enchantement.



Le dessin :

La première de couverture en dit longue sur le dessin et l’histoire que l’on s’apprête à lire. Comme vous pouvez le voir ci-dessus, les dessins sont splendides. La couverture est ornée de dorures du contour du livre jusqu’au palais du Sultan. On observe alors un beau mélange entre le doré et les différentes nuances de bleu. Au cours de l’aventure, on remarquera l’audacieux mélange entre les couleurs chaudes de la journée et froide de la nuit pour peindre un Orient magique. À ces couleurs se mélangent les arabesques en bordure de certaines bulles et les personnages au trait particulier. À première vue, le trait de crayon de Vincent Froissart semble dur et froid, mais il donne à ses personnages une émotion particulière. Aussi, il met en avant une multitude de détails dans les paysages et les architectures, ce qui nous laisse seul face à toute cette splendeur inconnue…



Seul point négatif :

Le seul point négatif avec ce livre, n’est pas l’histoire. C’est le livre en lui-même, et plus particulièrement la quatrième de couverture. Le résumé ne colle pas avec l’histoire. En fait, ce n’est pas un résumé, mais des extraits de l’histoire. Ceux-ci ne nous servent pas à grand-chose dans la mesure où, on ne connaît pas encore les personnages et la situation initiale. C’est dommage et je pense que ce n’est pas quelque chose qui doit pousser à l’achat (lorsqu’on ne connaît pas du tout le livre et qu’on se base sur le résumé). Pour ma part, c’est le Bouquineur qui m’a offert ce magnifique livre, il savait qu’il me plairait. Je tiens donc simplement à préciser, qu’il ne faut pas ce fier à la couverture, mais à la première page ou aux illustrations qui sont splendides !
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