Le développement (im)personnel
Auteur
- Julia De Funès (Écrivain)
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Classement en biblio - 11 lecteurs
extrait
Questionner, interroger, analyser ajoute certes un peu de complexité mais promet une plus grande liberté de pensée.
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Un essai piquant mais juste, qui permet de réfléchir sur la tendance « développement personnel / coaching ».
Je suis contente de l’avoir lu, d’avoir retrouvé des références philosophiques, d’avoir remis en questions des procédés avilissant... c’est une claque !
D’ailleurs, c’est très bien écrit !
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Un livre avec des paroles très crues, mais surtout très vraies. L'auteure n'épargne a aucun moment ces livres de "développement personnel" qui prennent de plus en plus (et trop) de place dans les librairies.
Mais encore, c'était aussi l'occasion de renouer avec les concepts de mes anciens cours de philo !
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si les livres sur le développement personnel et leurs méthodes toutes prêtes vous interpellent, lisez ce livre, l'auteure déconstruit à l'aide de concepts de philosophie pourquoi ces livres sont en réalité impersonnels.
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Résumé
Comment se « développer » quand on est sans cesse « enveloppé » par des coachs ? Comment le développement serait-il « personnel » quand guides et manuels s’adressent à chacun comme à tout autre ? La philosophe Julia de Funès fustige avec délectation les impostures d’une certaine psychologie positive.
« L’authenticité en 5 leçons », « La confiance en soi : mode d’emploi », « Les 10 recettes du bonheur »… Les librairies sont envahies d’ouvrages qui n’en finissent pas d’exalter l’empire de l’épanouissement personnel. Les coachs, nouveaux vigiles du bien-être, promettent eux aussi sérénité, réussite et joie. À les écouter, il n’y aurait plus de « malaise dans la civilisation », mais une osmose radieuse. Nous voici propulsés dans la « pensée positive » qui positive plus qu’elle ne pense ! C’est le non-esprit du temps.
Pourquoi le développement personnel, nouvel opium du peuple, rencontre-t-il un tel engouement ? Sur quels ressorts psychologiques et philosophiques prend-il appui ? L’accomplissement de soi ne serait-il pas à rechercher ailleurs que dans ces (im)postures intellectuelles et comportementales ?
Pour lutter contre la niaiserie facile et démagogique des charlatans du « moi », Julia de Funès propose quelques pépites de grands penseurs. Si la philosophie, âgée de 3 000 ans, est toujours là, c’est qu’en cultivant le point d’interrogation, elle développe l’intelligence de l’homme, fait voler en éclats les clichés et les lourdeurs du balisé, et permet à chacun de mieux affirmer sa pensée et vivre sa liberté. L’esprit n’est jamais mort, la réflexion ne rend pas les armes, une libération est toujours possible !
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