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A la cour du roi Henri II, la princesse de Clèves, jeune mariée, craint d'aimer le duc de Nemours dont elle est aimée. Cruellement déchirée entre son désir et son devoir, elle avoue ses sentiments à son époux, qu'elle met au désespoir. Le prince meurt bientôt, rongé par le chagrin. Mme de Clèves lui reste fidèle et s'interdit de jamais céder à sa passion pour le duc.
Peinture d'une âme tourmentée érigée en symbole de vertu, le roman de Mme de Lafayette demeure l'un des chefs-d’œuvre de la littérature amoureuse.
"Je vous adore, je vous hais, je vous offense, je vous demande pardon ; je vous admire, j'ai honte de vous admirer. Enfin il n'y a plus en moi ni de calme ni de raison.
La langue peut être un freint à la lecture de ce livre, mais il serait dommage d'y renoncer pour cette raison. La plupart des éditions comportent des notes qui "traduisent" ce français classique en un français plus moderne.
Le style est très agréable, fluide, mélodieux. Bien sûr la langue classique, désuette, galante, apporte du cachet à la lecture. Mais le charme de cette histoire réside dans la subtilité de son scénario : la fille de Mme de Chartes, Mme de Clèves, l'objet du désir de M. de Nemours, devient au fil des pages un je*qui va jusqu'à s'émanciper (ou non) de/pour sa passion amoureuse.
Ce roman n'est pas une histoire d'amour, mais une histoire d'amours. Le prince, Nemours, l'historiette, les intrigues de la cour, et, évidemment, la princesse de Clèves, tous ont une façon d'aimer, une histoire amoureuse qui leur est propre, qui résonne de manière plus ou moins forte dans le roman en se faisant écho les unes aux autres.
Mme de Lafayette nous livre une oeuvre à la compostion intelligente, sensible et poétique et semble, depuis la fin du 17e, nous poser cette question fondamentale (je l'espère pour vous aussi) : qu'est ce donc qu'aimer ?
C'est un livre que j'ai beaucoup apprécié, notamment par le poids de la morale et de la vertu, car la Princesse de Clèves, mariée, à promis à sa mère sur son lit de mort de toujours rester vertueuse et de ne pas se laisser aller aux passions. La vertu avant tout.
Sauf qu'elle n'imaginait pas qu'elle pourrait tomber amoureuse du Duc de Nemours, qui est réputé pour afficher comme sur un tableau de chasse les femmes qu'il arrive à conquérir. La Princesse de Clèves, joyau de la cour, devient son objectif principal, et même le seul, l'unique, car il va lui-même en tomber amoureux. On verra avec quelle droiture de coeur la Princesse refusera les avances de cet amant, et avec quelle verve ce dernier s'entêtera. Qui de la passion ou de la vertu gagnera? C'est un des livres classiques que j'ai le plus aimé qui m'a donné le plus envie d'en lire d'autres...
Une jeune fille de 16 ans qui est poussée, sans aucune préparation, dans la haute société et les amours (la pauvre, elle arrête pas de se poser des questions)
Lue au lycée. Je n'ai pas été très emballée par le récit, parce que ce n'est pas le genre d'histoires pleines d'actions et d'évènements dramatiques comme je les aime :) enfin, j'ai beaucoup mieux aimé La princesse de Montpensier, ce qui paraît assez contradictoire !
Beaucoup de personnages, je m'y suis perdu avec les différentes parenté. Histoire est très lente, il ne se passe pas grand-chose ! Il m'a été très dur de finir ma lecture.
⇨ C'était mon premier livre audio, et je l'avoue, c'était particulier.
⇨ J'ai décidé de le lire pour ma culture personnelle, ayant déjà entendu parler de ce livre en cours les années passées, il m'intriguait, l'histoire avait l'air originale et j'aime beaucoup la littérature de l'époque. Si il vous tentait, je vous recommande de faire de même.
⇨ Cependant, je ne sais pas si c'est du au format ou au livre en lui même, mais je n'ai pas réussi à finir. Je pense que le format audio ne me convient pas ; je n'arrive pas à me concentrer suffisamment.
⇨ Au niveau du livre, la morale est très enrichissante et à la hauteur de sa renommée.
Le contexte de l'époque, autant de l'histoire que de son écriture, explique beaucoup, la frustration ressentie face aux décisions des personnages.
On se laisse facilement emporter dans le roman, passé la première partie, un peu ardu en termes de ragots et situations à la cour. Bien que la fin puisse paraître prévisible, on est meurtri par tant de souffrance suivant la conduite attendue des femmes de l'époque.
Une langue sublime et mise à l'honneur dans ce texte de Lafayette. Je suis conquise par son style et ce triangle amoureux devenu un classique dans les drames ou histoires romantiques.
Roman très classique mais je n'ai pas accroché du tout avec ce livre.
En effet, même si Madame de Lafayette est un grand auteur, je n'ai pas aimé les longues descriptions sur la Cour...
Que j'ai eu du mal à m'intéresser aux amours de la princesse de Clèves !
La lecture de ce chef d' œuvre peut surprendre: les scrupules de madame de Clèves, qui est restée fidèle à son mari, surprennent de nos jours où l'adultère n'est plus "insulte grave", où le mariage n'est pas plus nécessaire que le PACS au bonheur des couples.
L'écriture est belle mais les personnages qui se torturent pour une lettre passant en de mauvaises mains, qui refusent l'amour au nom d'un devoir posthume, qui font une montagne de rien...
Les choses sont simplement décrites comme des faits sans beaucoup d'émotion, ou du moins je ne l'ai que peu ressentie. Bref je suis restée là en spectatrice passive sans arriver à m'émouvoir.
Enfin j'ai eu beaucoup de mal à m'y retrouver dans les multiples noms et titres de tous les personnages.
Malgré tout, la description très fine des sentiments est servie par la langue admirable du XVIIème siècle, que j'ai beaucoup apprécié.
Cela dit, je ne suis pas certaine qu'il faille le conseiller à des non lecteurs pour les initier au goût de la lecture.
Ce roman est plein de charme. Il évoque le sentiment amoureux, le désir et la fidélité éternelle d'une femme à son époux. Ce roman explore également le sentiment de fatalité que peut éprouver un coeur brisé. C'est surtout l'histoire d'une femme qui refoulera ses sentiments pour honorer les codes imposés par sa condition sociale.
j'ai lu ce livre au lycée et je dois dire qu'il ne m'a pas convaincu... la princesse de Clèves est très difficile à comprendre mais ce livre est tout de même intéressant
J’ai eu l’occasion de lire ce livre lors de l’année de mon bac de français. J’avoue avoir été mitigée quand à cette lecture qui m’a semblé à la fois longue mais aussi un peu trop rapide à certains passages.
Le fait est que je n’éprouvais pas forcément d’empathie envers la princesse de Clèves, le personnage principal, dont le caractère ne me correspond pas forcément. Ainsi, pour moi, ce livre fut rajouté dans ma pile de « livres scolaires que je ne lirais plus jamais de ma vie mais dont je me souviendrais tout de même ».
Malgré tout, je pense que c’est un classique, mais à lire lorsque l’on a du temps et surtout la motivation (ce qui n’était pas vraiment mon cas avant).
Résumé
Étonnants classiques - Flammarion
A la cour du roi Henri II, la princesse de Clèves, jeune mariée, craint d'aimer le duc de Nemours dont elle est aimée. Cruellement déchirée entre son désir et son devoir, elle avoue ses sentiments à son époux, qu'elle met au désespoir. Le prince meurt bientôt, rongé par le chagrin. Mme de Clèves lui reste fidèle et s'interdit de jamais céder à sa passion pour le duc.
Peinture d'une âme tourmentée érigée en symbole de vertu, le roman de Mme de Lafayette demeure l'un des chefs-d’œuvre de la littérature amoureuse.
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