Le Maître des rêves

Un livre plutôt bon dans les grandes lignes, surtout en termes d’écriture, mais dont l’histoire tombe tristement à plat. Tout au long sont abordés plusieurs sujets que l’on espère voir approfondis, ou que l’on pense jouer une grande importance pour l’histoire, pour être tout bonnement oublié en fin de texte, à moins que l’auteur joue si bien entre les lignes que ça nous passe simplement sous le nez. Pour leur part, les personnages ne sont pas intéressants, ni même véritablement explorés, et le naturel de la plupart est rayé par une trop forte volonté de leur donner l’aspect de l’intelligence, rendant souvent leurs dialogues si lourds qu’on en frise le ridicule. L’aspect science-fiction aussi est intéressant, mais aucun des éléments mentionnés n’est apporté avec suffisamment de subtilité et de précision que pour en être intéressant ; encore une fois, l’effet tombe à plat, si bien que si l’auteur s’était contenté d’un futur proche avec comme seule excentricité la machine à rêve, et peut-être les voitures, on aurait probablement un résultat bien plus potable.

une histoire intrigante et passionnante sur le thème du rêve tel qu'aperçu dans le film Inception. Beaucoup d'explications scientifiques qui donnent une crédibilité à l'histoire.

Le hic c'est la présence de paragraphes complètement décousus du reste de l'histoire et arrivée à la fin, je suis restée sceptique. Je n'ai pas digéré le livre car la fin tombe pas comme un cheveu sur la soupe mais presque. Il manque des explications, c'est trop sous-entendus et je n'ai pas compris où ça menait le lecteur. Je reste avec un sentiment de lecture inachevé ce qui laisse un goût désagréable à la lecture

[Lu dans le cadre de la Lecture commune de Juin 2014].

Tout ce qui a trait aux rêves est passionnant, et ayant beaucoup aimé le film "Inception" de Christopher Nolan, j’étais impatiente de me lancer dans l’aventure !

Finalement, ce livre a pour moi deux facettes ; d’un côté, un thème captivant articulé autour d’idées ingénieuses, qui se lit facilement et donne l’impression d’être d’un abord assez simple, et contenant une part indéniable de poésie et d’onirisme.

De l’autre, un récit qui s’est avéré en fait beaucoup plus complexe que prévu, qui semble n’avoir pas livré tout son potentiel, et dont on continue de chercher à comprendre le sens profond après l’avoir refermé.

Pourtant cette idée de Neuroparticipation était vraiment prometteuse, ainsi que l’inévitable transfert " façonneur - façonné " qui s’est rapidement profilé entre Charles et Eileen. Mais j’ai été trop déstabilisée par toutes les transgressions et les passages énigmatiques, comme si chacun d’entre eux détenait un profond sens symbolique échappant trop souvent au lecteur.

J’ai trouvé un peu dommage que l’auteur ne se donne pas la peine de décrypter les messages subliminaux qu’il a insérés tout au long de l’histoire. Peut-être parce que cette histoire n’était que son deuxième roman et pour le coup manquait d’une certaine maturité ?

Il faut avoir de multiples connaissances pour pouvoir saisir les nombreuses références notamment mythiques (le loup Fenrir de la mythologie nordique, le mythe de Tristan et Yseult, par exemple), connaître et maîtriser certains principes de la psychanalyse (le moi, le surmoi…), etc...

Je n’ai pas non plus réussi à réellement m’attacher aux personnages, j’ai trouvé leur personnalité et leur psychologie trop peu fouillées, trop abstraites.

Du coup, j'en suis ressortie avec une impression mi-figue mi-raisin. Je n’ai pas tout compris et je quitte ce roman avec un sentiment que je n’aime pas ressentir à la fin d’un livre ; celui d’avoir l’impression d’être passée à côté de quelque chose de fort pour apprécier l’histoire à sa juste valeur.

J'ai trouvé ce roman quelque peu étrange. L'histoire principale, avec Charles Render et Eileen Shallot, est fort originale et très intéressante, mais elle ne me semble pas exploitée au maximum. Il y a beaucoup de passages superflus, certains dont je n'ai pas du tout compris le lien avec l'histoire principale. La plupart des personnages secondaires ne servent strictement à rien. Je n'ai pas non plus compris la fin, qui est très abrupte et un peu floue. Ça aurait pu être beaucoup mieux.

Très étrange. Je n'ai pas réussi à entrer dans l'ambiance du récit. On trouve bien une histoire, un fil conducteur, mais malgré tout un peu décousu. Certains passages sortent de nulle part, sans qu'on en comprenne le sens...

Un livre pour le moins étrange, un vrai patchwork où plusieurs bouts d'idées s'entremêlent à des transitions plus qu'abruptes: je me suis souvent demandé où j'en étais et qu'est-ce qu'il se passait alors que le livre est vraiment cours. Cacaothes a bien résumé le livre d'ailleurs: de l'art abstrait où le ballet des mots nous perd complètement, tout en étant beau en soit.

Il manque définitivement quelque chose à ce livre pour être vraiment à la hauteur de l'ambition de l'auteur: on sent que la fin se veut grandiose avec une sorte de retournement de la situation mais elle m'a paru assez plate. Il manquait peut-être un peu de matière pour qu'on puisse s'attacher aux personnages ou à l'histoire en elle-même.

Spoiler(cliquez pour révéler)L'idée que j'ai trouvé vraiment intéressante c'est l'histoire avec le chien qui parle génétiquement modifié; et si on pouvait parler à nos animaux de compagnies ? ... ça serait délirant ou totalement stupide au choix...

En définitive, un livre trop court avec quelques bonnes idées.

C'est un récit qui se lit vite avec un style très agréable, mais j'ai eu une impression d’œuvre inachevée. Certains passages auraient pu être bien plus développés, d'autres nécessitaient plus de détails et d'explications Spoiler(cliquez pour révéler)(par exemple, j'aurais bien aimé quelques pages sur la rencontre entre Jill et Eileen), la fin est étrange et "brutale"... Je n'arrive pas non plus à comprendre comment un psychiatre aussi intelligent que Render soit aussi naïf vis-à-vis d'Eileen Shallot. Je suis sûre que j'aurais pu classer ce livre dans ma liste de diamant s'il comportait 100 pages de plus.

Un livre qui m'a laissé sur ma faim.... Sujet intéressant et agréable à lire. Les incursions de Render dans l'esprit de ses patients sont impressionnantes. Cependant le livre part un peu dans tous les sens, on suit parallèlement plusieurs histoires mais je n'ai pas réussi à la fin à toutes les recouper pour saisir le message de l'auteur. Les digressions sont nombreuses et je n'ai pas compris toutes les références... ce qui me laisse avec la sensation d'une histoire inachevée.

Je dois dire avoir été déçue... non pas par l'écriture qui est agréable, ni pour les descriptions fort belles, mais par l'histoire elle-même qui semble être une pelote de laine qu'on aurait laissé entre les pattes d'un chaton...

Certain fils semble même venir d'une autre pelote, et on ne parvient pas à comprendre leur place au sein de l'histoire... la fin... ne m'a pas semblée vraiment une fin. Pas assez tranchée. Il manquait quelque chose.

J'ai l'impression de ne pas avoir compris de nombreuses choses et d'être passée au large.

Dommage...

Le Maître des rêves m’a laissée un peu perplexe, à tel point que je n’ai compris la fin seulement grâce à ma lecture préalable du résumé…

L’histoire en elle-même est intéressante, l’univers proposé est peut-être à peine assez développé et j’ai eu du mal à accrocher aux personnages. Par contre, j’ai bien aimé l’écriture et la certaine poésie qui se dégage du texte.

Je suis restée spectatrice de l’histoire, comme devant un tableau abstrait ou de la danse contemporaine : c’est joli, ça a l’air intéressant, mais on ne comprend pas forcément.

Il y a aussi des morceaux de textes qui n’ont rien à voir avec l’histoire. En soi, cela ne me dérange absolument pas, on pense qu’à la fin, tout va se recouper… Et non, la dernière page est arrivée et j’ai fini le livre avec l’impression d’être un peu passée à côté du message de l’auteur. C’est dommage, parce que j’aime bien quand les choses sont expliquées ou au moins suggérées, mais là… rien, où alors c’est moi qui n’ai pas du tout été attentive !

Je relirai sans doute ce livre un jour, pour me refaire un avis.